Playlist (153)

Iannis Xenakis (1922–2001) :
Plektó pour 6 musiciens (1993)
Eonta pour piano et 5 cuivres (1962–64)
Akanthos pour soprano et 8 musiciens (1977)
Rebonds pour percussion solo (1987–89)
N’shima pour deux mezzos et 5 musiciens (1975)

Susan May, soprano
Catherine Aks, April Lindevald
Robert McEwan, percussion
Justin Rubin, piano
ST-X Ensemble (Charles Zachary Bornstein)

Iannis Xenakis (1922–2001) :
Échange pour clarinette basse et 13 musiciens (1989)
Okho pour trio de percussion (1989)
XAS pour quatuor de saxophones (1987)
Akrata pour 16 vents (1964–65)
À la mémoire de Witold Lutosławski pour deux cors et deux trompettes (1994)

Michael Lowenstern, clarinette basse
ST-X Ensemble (Charles Zachary Bornstein)

Carlo Alessandro Landini (*1954) :
Two More Steps Towards Uncertainty pour orchestre symphonique (2007)
Orchestra “I Pomeriggi Musicali” di Milano (Nicholas Carthy)

Ecco il giorno pour 4 voix de femme et 13 musiciens (1998)
Ensemble Nuovo Ricercare (Laura Bertani)

Coming to Life. Generation, Transition, Interlocking or Phases pour 7 musiciens (2006/9)
Ensemble Phonè (Robert Zülle)

Limen pour 16 cordes (2010)
Camerata Musicale Ambrosiana (Massimiliano Caldi)

Ayant entendu beaucoup de bien, sur France Musique (Lionel Esparza) du concert de ces deux-là à la Philharmonie, j'ai été tenté.
C'est vraiment un magnifique disque avec un répertoire très riche.
Personne n'y était mercredi, je n'ai rien vu sur le fil dédié?

Chopin: 4 Scherzi + Berceuse + Barcarolle
Maurizio Pollini, piano (DG)

Thelonious a écrit:

Ayant entendu beaucoup de bien, sur France Musique (Lionel Esparza) du concert de ces deux-là à la Philharmonie, j'ai été tenté.
C'est vraiment un magnifique disque avec un répertoire très riche.
Personne n'y était mercredi, je n'ai rien vu sur le fil dédié?

Je n'ai pas eu le temps: du grand art, fantastique, même si je ne comprends pas l'intérêt d'enchaîner tout ça (presque 1h20) sans aucune interruption, ni applaudissements ni même pause d'une minute entre les compositeurs.
Et le regret de ne pas avoir eu le cycle Chosta en entier.

Les balcons étaient tout à fait vides, tout le monde s'est rameuté au parterre. Public de connaisseurs, très attentif. Grand concert avec deux grands artistes.

Ravel: Sonate pour violon et piano en sol, Berceuse/Sasha Rozhdestvensky, J.Marfurt

+

Xavier a écrit:

Thelonious a écrit:

Ayant entendu beaucoup de bien, sur France Musique (Lionel Esparza) du concert de ces deux-là à la Philharmonie, j'ai été tenté.
C'est vraiment un magnifique disque avec un répertoire très riche.
Personne n'y était mercredi, je n'ai rien vu sur le fil dédié?

Je n'ai pas eu le temps: du grand art, fantastique, même si je ne comprends pas l'intérêt d'enchaîner tout ça (presque 1h20) sans aucune interruption, ni applaudissements ni même pause d'une minute entre les compositeurs.
Et le regret de ne pas avoir eu le cycle Chosta en entier.

Les balcons étaient tout à fait vides, tout le monde s'est rameuté au parterre. Public de connaisseurs, très attentif. Grand concert avec deux grands artistes.

Pour vous maintenir en apnée? J'aurai aimé y être.

(nouveauté)
Bach (Suite n°1), Duport, Piatti, Battanchon, Hindemith (Sonate n°3), Sollima (Sonate 1959), Casals, Rostropovitch, Matt Bellamy – « Le Chant des Oiseaux » – Thibaut Reznicek (1001 Notes 2022) 
→ Programme puissamment original, qui parcourt des pans majeurs de l’œuvre pour violoncelle seul, un Bach sublime mais aussi de passionnants Battanchon et Hindemith, un touchant Sollima (cette simplicité qui touche toujours juste, encore plus peut-être que dans ses délectables Quatuors…). Et Reznicek en gloire, l’un des grands violoncellistes d’aujourd’hui, doté d’un grain et d’une musicalité qui ont peu d’équivalent sur la scène actuelle. 
→ Trissé. 





(nouveauté)
Chopin, Szczerbinski, Kiszwalter, Paderewski, Ogiński, Zarębski, Paderewski, Wieniawski – « Polish Polonaises » – Julia Kociuban (DUX 2022)
→ Recueil de polonaises pour piano écrites par des compositeurs polonais, couvrant tout le spectre du folklorique, du salon, de l’épique – ce dernier aspect restant plus spécifiquement chopinien, il faut l’avouer. Pas le recueil musical le plus superlatif de tous les temps, mais le panorama est passionnant : il permet de situer Chopin dans son époque, et c’est ce dont j’ai toujours rêvé en entendant ses Polonaises… à quoi ressemblaient celles que l’on composait couramment en Pologne. (Certes, sur ce disque Chopin est l’ancêtre et la matrice des autres compositeurs plutôt que l’inverse, mais la démarche est tout à fait fascinante.)





(réécoute)
Wagner, R. Strauss, Pfitzner – Wesendonck-Lieder, Im Abendrot… – Goerne, Seong-Jin Cho (DGG)
→ Précédent épisode des partenariats entre Goerne et des pianistes solistes en vue, lecture particulièrement aboutie des Wesendonck, et cet Im Abendrot totalement hors du temps…





(nouveauté)
Schumann, Brahms, Wolf, Berg, Chostakovitch – Die Dichterliebe, Vier Ernste Gesänge, Buonarroti… – Goerne, Trifonov (DGG 2022)
→ Très bel album dense en œuvres considérables et variées, où Goerne tire avec art le meilleur de la voix qui lui reste et qui, au studio, peut encore faire des merveilles. (En salle, la voix commence à s’assécher, l’impact physique a quasiment disparu, l’aigu est devenu difficile et il reste surtout la diction floue, et bien sûr la conviction de l’artiste.)





(nouveauté)
Duparc – Mélodies – Sarah Connolly, Nicky Spence, Huw Montague-Rendall, William Thomas ; Martineau (Signum 2022)
→ Le principe de l’album : des chanteurs britanniques qui pratiquent régulièrement le lied et la mélodie enregistrent une intégrale répartie entre quatre tessitures. Le résultat fait entendre, pour un francophone, les limites de prononciation (et de finesse du sens), mais l’ensemble n’est pas dépourvu de beautés. Si je n’aime pas trop l’émission très égale et couverte de Connolly, qui tend à lisser les affects, je dois admettre que William Thomas, avec sa stature de baryton-basse, parvient à impressionner (malgré l’accent) dans La Vague et la Cloche. La grande réussite se trouve sans surprise dans les trois mélodies mélodies gravées par Huw Montague Rendall, très grand Pelléas qui trouve ici le ton juste sur un timbre à la fois doux et toujours frémissant, une émission à la fois saine et toujours tendue – du grand art. Jetez-vous sur Phidylé, une leçon. 
→ Pas un album qui révolutionnera la discographie bien fournie, donc, mais Malcolm Martineau s’y entend sous un grand jour, réceptacle de toute l’expérience colossale accumulée dans ce répertoire. Les trépidations de Rosemonde et surtout le glas de La Vague et la Cloche, imitant à la perfection la résonance par un subtil jeu de décalage (écrit, mais jamais entendu réalisé avec autant d’intelligence…), avec une profondeur de son remarquablement captée par les micros. 

Je n’avais pas vu que ce disque était sorti, du coup, je l’ai écouté:

• Berg / Schumann / Wolf / Chostakovitch / Brahms:

Matthias Goerne (baryton), Daniil Trifonov (piano)
Berlin, X.2018
Deutsche Grammophon

«Magnifique disque », «très bel album», je n’irais pas jusque là, parce que c’est quand même très inégal. Version fascinante et particulièrement réussie de l’op. 2 de Berg, très chouettes Vier ernste Gesänge, Michel-Ange de Chosta singuliers mais frustrants, mais Wolf et Dichterliebe assez à côté. Voir ici.

Liszt : Totentanz (Berezovsky/Wolff)

Ravel: Concerto pour la main gauche/Larderet, Kawka

Schmitt: J'entends dans le lointain pour piano et orchestre/Larderet, Kawka

+

Ravel: Concerto en sol/Larderet, Kawka



Version décevante.

Salvatore Sciarrino (b. 1947)
• Pagine, pour quatuor de saxophones
Tr. Gesualdo, Bach, Scarlatti (K.532, 206), Mozart, Cole Porter, « Chasses » anonymes de l’Ars Nova.
• Bis*, pour quatuor de saxophones
Tr. Gerswhin, Scarlatti (K.120, 153)
• Canzionere Da Scarlatti, pour quatuor de saxophones
Tr. Scarlatti (K. 208, 350, 404, 209, 255, 359)

Xasax, quatuor de saxophones
Marcus Weiss, soprano
Pierre stéphane Meugé, alto
Jean-Michel Goury, ténor
Serge Bertocchi, baryton

« Jouer Scarlatti au saxophone ne peut prétendre à une authenticité d’ordre instrumental, mais à une authenticité non moindre, celle de la modernité de ces pièces, telle qu’elle fut perçue lors de leur création au XVIIIème siècle. » Jean-Baptiste Apéré dans la notice
+
http://saxophonemes.fr/xasax.saxophonemes.fr/Sciarrino_XASAX.html

* "Le «spectacle» conçu par Sciarrino prévoit même les bis à jouer après chacune des deux parties, la seconde étant du pur Scarlatti (Domenico)." Gérard Dupuy





• Storie di altre storie (2004 -2005) pour accordéon et ensemble
Tr. Scarlatti Vivo (K. 474, 262 et 105)

Teodoro Anzellotti, accordéon
Orchestre symphonique de la WDR de Cologne / Kazushi Ono.

in

Friedrich Schenker (1942–2013) :
Michelangelo-Sinfonie pour récitant, chœur mixte, chœur d’enfants, orgue et orchestre (1985)

Wolfgang Dehler, récitant
Chœur académique d’État de la RSS de Lettonie (Imants Cepītis)
Gewandhaus-Kinderchor (Ekkehard Schreiber)
Felix Friedrich, orgue
Gewandhausorchester Leipzig (Kurt Masur)

Xavier a écrit:

Ravel: Concerto en sol/Larderet, Kawka



Version décevante.

Tiens, pourquoi ? Le Pelléas de Kawka était merveilleux, pourtant.

Rossini: Ouvertures 'L'Italienne à Alger' + 'Sémiramide'
Philharmonia Orchestra / Karajan (LP Angel)

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Ravel: Concerto en sol/Larderet, Kawka



Version décevante.

Tiens, pourquoi ?  Le Pelléas de Kawka était merveilleux, pourtant.

En premier lieu, le final mou, le reste était pas mal, sans plus.

Mais le disque a l'immense mérite de proposer un Schmitt inédit en complément des deux Ravel!

Friedrich Schenker : ...ins Endlose... ein Orchesterstück (1992)
ORF-Symphonieorchester (Johannes Kalitzke)

Friedrich Schenker : Fanal Spanien 1936, Ballade für großes Orchester (1980)
Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig (Wolf-Dieter Hauschild)

Friedrich Schenker : Landschaften für großes Orchester (1974)
Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig (Herbert Kegel)

Ravel: Sonate pour violon et piano en sol/Ingolfsson, Stoupel



Cette oeuvre n'est pas non plus épargnée par les interrogations sur telle ou telle altération, toutes les versions ne jouent pas exactement la même chose...

• Xenakis: Metastasis (1953) pour 60 musiciens. Pithoprakta (1956) pour 49 musiciens:

Maurice Le Roux / Orchestre National de l’O.R.T.F.
Paris, 1965
Le Chant du Monde

• Xenakis: Achorripsis (1957) pour 21 musiciens:

Konstantin Simonovitch / Ensemble Instrumental de Musique Contemporaine de Paris
Paris, XII.1968 & I-II.1969
Erato

• Xenakis: Diamorphoses (1957) pour sons enregistrés. Concret PH (1958) pour bande seule:

Groupe de Recherches Musicales de l’O.R.T.F.
Ⓟ 1957
Erato

• Xenakis: Syrmos (1959) pour 18 instruments à cordes:

Marius Constant / Ensemble Ars Nova
Ⓟ 1969
Erato

Le Xenakis des années 50, c’est finalement pas mal - pas trop chamanique-bourrin, quoi: Achorripsis, ça fait même assez pointilliste-formel façon jeune-Sto; les trucs sur bande sont sympas (Diamorphoses fait vraiment bruitage de science-fiction vintage), mais un peu anecdotiques. Je recommande vraiment ces veilles versions O.R.T.F. (les Erato sont ressorties en dématérialisé il y a moins d’un mois) - je trouve que, chaque fois qu’on peut comparer, le coffret orchestral de Tamayo et l’édition Xenakis chez Mode paraissent sensiblement moins bien.

Ravel: Concerto en sol/J-P.Collard, Maazel

Iannis Xenakis (1922–2001) :
Tetras pour quatuor à cordes (1983)
Tetora pour quatuor à cordes (1990)
ST-4 pour quatuor à cordes (1956/62)
Ergma pour quatuor à cordes (1994)

JACK Quartet

Iannis Xenakis (1922–2001) :
Eonta pour piano, 2 trompettes et 3 trombones (1963)
Morsima-Amorsima pour piano, violon, violoncelle et contrebasse (1962)
Akea pour piano et quatuor à cordes (1986)
Paille in the Wind pour violoncelle et piano (1992)

Aki Takahashi, piano
Rohan de Saram, violoncelle
The JACK Quartet
Callithumpian Consort (Stephen Drury)

Ravel: Introduction et Allegro, Quatuor à cordes, Sonatine en trio (Sonatine transcrite pour flûte, alto et harpe par C.Salzedo)/Pahud et autres solistes du Philharmonique de Berlin

Alfredo Casella (1883-1947)
Scarlattiana, pour piano et petit orchestre

Francesco la Vecchia (Chef d'orchestre), Orchestra Sinfonica di Roma
Piano – Sun Hee You

  c'est très curieux, on est pas du tout dans des transcriptions-amplifications, mais dans une forme d'hommage nourri de réminiscences et bribes (on parle de quatre-vingt-huit sonates de Scarlatti en sources thématiques), passées par des prismes multiples. C'est parfois si surprenant que presque drôle (l'irruption du forte dans l'allegro de la Sinfonia inaugurale), parfois lyrique (la pastorale), ou intrigant (les diffractions, dissonances), doué d'une énergie rythmique et d'un plaisir de coloriste assez jubilatoires.

du disque suivant (pas encore écouté la Nuit de mai, ni le Concerto pour violoncelle) :

Iannis Xenakis (1922–2001) :
Evryali pour piano (1973)
Dikhthas pour violon et piano (1979)
Herma pour piano (1960–61)
Palimpsest pour 11 musiciens (1979)
Six Chansons pour piano (1950–51)
Mists pour piano (1980)
à r. (Hommage à Ravel) pour piano (1987)

Aki Takahashi, piano
Jane Peters, violon
The Society for New Music (Charles Peltz)

Copland : Appalachian Spring (Bernstein Sony)


Vibrant.

Boris Tichtchenko : Sonate N° 1 pour piano Op. 3/121 (1957/95)
Dinara Mazitova, piano
Studio Northern Flowers 2005
Sonate N° 2 pour piano Op. 17 (1960)
Boris Tichtchenko, piano
Enregistrement Live du concert à la Maison des Compositeurs de Leningrad, 1963 (Northern Flowers)

&

Luciano Berio : Différences pour 5 instruments et bande magnétique (1958)
des gens (Luciano Berio)

Luciano Berio : Tempi concertati pour flute, violon, deux pianos et ensemble (1958−59)
Ensemble intercontemporain (Jonathan Nott)

Luciano Berio : Epifanie pour voix de femme et orchestre (1959–62)
Cathy Berberian / BBC Symphony Orchestra (Luciano Berio)

Bruno Maderna : Composizione n. 1 pour orchestre (1948–49)
Bruno Maderna : Composizione n. 2 pour orchestre (1950)
Bruno Maderna : Improvizzazione n. 1 pour orchestre (1951–52)
Bruno Maderna : Improvizzazione n. 2 pour orchestre (1953)
Bruno Maderna : Composizione in tre tempi pour orchestre (1954)

hr-Sinfonieorchester (Arturo Tamayo)

Jacqueline Fontyn (*1930) :
Aura pour piano (1982)
Diurnes pour piano (2003)
Capriccio pour piano (1954)
Le Gong pour piano (1980)
Hamadryades pour piano à quatre mains (2004)
Mosaici pour piano (1964)
Ballade pour piano (1963)
Bulles pour piano (1980)
Spirales pour deux pianos (1971)

Robert Groslot (1, 3−4, 6–9)
Philippe Terseleer (2)
Duo Shoko Hayashizaki − Michael Hagemann (5)
Daniel Blumenthal (9)

Toujours dans ma période quatuors à cordes , cette semaine  :

Borodin, n° 2, Borodin

Stravinsky, Trois pièces, Borodin

Shebalin, n° 5 et 9, Borodin

Honegger, n° 3, Parisii

Bartok, n° 1 et 3, Endellion

Dutilleux, Hermès

Prokofiev, n° 2 Italiano

Malipiero, n° 4, Italiano

Milhaud, n° 12, Italiano

Et des Mozart, Talich

Isang Yun (1917–1995) :
Concerto pour violoncelle (1976)
Cinq pièces pour piano (1958)
Nore pour violoncelle et piano (1964)
Interludium A pour piano (1982)
Espace I pour violoncelle et piano (1992)

Luigi Piovano, violoncelle
Aldo Orvieto, piano
Japan Philharmonic Orchestra (Tatsuya Shimono)

Salvatore Sciarrino (*1947) :
Studi per l’intonazione del mare pour voix, 4 flutes, 4 saxophones, percussion, orchestre de 100 flutes et orchestre de 100 saxophones (2000)

Michel van Goethem, contreténor
Mario Caroli, Michele Marasco, Giampaolo Pretto, Manuel Zurria
Daniele Berdini, Marco Bontempo, Gianluca Pugnaloni, Leonardo Sbaffi
Jonathan Faralli, percussion
Stefano Venturi, coordination
un orchestre de flute, un orchestre de saxophones
Marco Angius, direction

Anthony Braxton : Composition No. 19 pour 100 tubas (1971)
des gens (Anthony Braxton, Taylor Ho Bynum, James Fei, Matt Welch)

Anthony Braxton : Composition No. 24 pour orchestre (1971)
des gens

Anthony Braxton : Composition No. 27 pour orchestre (1972)
BBC Scottish Symphony Orchestra (Ilan Volkov)

Depuis cet après-midi.
Schubert : Symphonie N°9.
Dite la Grande, la Géante, la Gigantesque ; la Neuvième des sept ou six autres.
Dite aussi, chez moi : la Puissante, la Ricanante, la Délicieuse mais Roborative, la Swingueuse, la Rock'n',rollesque, la Tangueuse, la Tangente, celle aux deux finales, la Tapageuse, La Tonitruante Tintinabulesque.
La coach pour une belle journée. Franz Schubert en avait à dire encore, et du lumineux (Ach l'Andante !  Et le Landler du Scherzo-valse ...)
Et le finale, avec cette petite chanson qui s'affine des gros cuivres jusques aux bois et ça swingue comme à Meudon.
Il reste le tutti préparé avec une mèche lente courant tout le long du dernier mouvement qui fera sauter tous les pupitres.
Simon Rattle et le Philharmonique de Berlin.

Gérard Grisey (1946–1998) :
Le Noir de l’Étoile pour six percussionnistes et signaux astronomiques (1989–90)

Ensemble S



quelle œuvre géniale. je découvre seulement qu’il en existe un autre enregistrement discographique que celui des Percussions de Strasbourg.

Gérard Grisey : Le Noir de l’Étoile (1989–90)
Les Percussions de Strasbourg

Gérard Grisey : Quatre chants pour franchir le seuil (1997–98)
Catherine Dubosc / Klangforum Wien (Sylvain Cambreling)

Gérard Grisey : L’Icône paradoxale (1992–94)
Catherine Dubosc, Lani Poulson / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (Sylvain Cambreling)

Dutilleux : Ainsi la Nuit (Rosamonde)


Que ce soit à l'orchestre ou en quatuor, la puissance d'évocation de Dutilleux reste la même.

tod a écrit:

et ça swingue comme à Meudon.

Pas trop capté le sens de cette expression... D'après le contexte, on a plutôt l'impression que c'est laudatif, et que tu veux dire que ça swingue bien; mais d'un autre côté, Meudon, ce n'est pas vraiment La Nouvelle Orléans (ni même Montauban ...), de sorte qu'on pourrait croire que tu veux dire au contraire que ça swingue bof-bof.

Je crois qu'il faut que tu révises ton Michel Sardou illustré Benedictus (La Java de Broadway).

Gérard Grisey : Le Temps et l’Écume pour 4 percussionnistes, 2 synthétiseurs et orchestre de chambre (1988–89)
Ensemble S, Paulo Álvares, Benjamin Kobler, WDR Sinfonieorchester Köln (Emilio Pomàrico)

Gérard Grisey : Sortie vers la lumière du jour pour orgue électrique et 14 instruments (1978)
Ensemble Contrechamps (Tito Ceccherini)

Carlo Alessandro Landini (*1954) : Sonata n. 3 per pianoforte (1998)
Massimiliano Damerini

Roupoil a écrit:

Je crois qu'il faut que tu révises ton Michel Sardou illustré Benedictus (La Java de Broadway).

 Sardou, c'est vraiment un angle mort de ma culture variétoche. (Je viens juste de découvrir cette chanson, en fait.)

lulu a écrit:

Carlo Alessandro Landini (*1954) : Sonata n. 3 per pianoforte (1998)
Massimiliano Damerini

Ça ressemble à quoi, Landini? C'est du néo en mode collage-baroquisant?

• Salvatore Sciarrino: Allegoria della notte (1985) pour violoncelle et orchestre:

Marco Rogliano (violon), Tito Ceccherini / Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI
Turin, X.2006
Kairos

• Vermeulen: Symphonie n°7 «Dithyrambes pour les temps à venir» (1963-65):

Guennadi Rojdestvenski / Orchestre de la Résidence de La Haye
La Haye, XI.1999
Chandos