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| Tchèques de l'ère soviétique | |
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| Total des votes : 4 | | |
| Auteur | Message |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Tchèques de l'ère soviétique Mer 27 Juil 2022 - 11:19 | |
| Mefisto m'avait recommandé tout particulièrement le Tchèque milieu XXe Iša Krejčí, me promettant merveilles. Ce que fis (et c'est très bien !), mais mon idiosyncrasie m'a sur chaque disque plutôt fait dresser l'oreille, par pure sérendipité, sur Fischer et… Fišer. Bout d'opéra de Jan Fischer ici : Double pour orchestre de Luboš Fišer ici, partant d'une formule baroque qu'il rend méconnaissable par des variations extrêmement variées et saisissantes ( Arnaud, c'est pour toi !). Le piano, complètement stable tonalement mais très riche dans ses détours, plein de sobriété, conserve quelque chose du charme des soviétiques, avec un rapport très narratif au piano – mais vraiment rien à voir dans le langage qui conserve une armature romantique jusqu'à la Quatrième, où la parenté devient bien plus évidente !
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| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Mer 27 Juil 2022 - 14:02 | |
| Oh le beau sujet que voilà ! Merci de l'avoir créé, d'autant plus que j'ai exploré tous ces noms de manière systématique. Un mot d'avertissement pour Fišer, toutefois : ce doit être sa seule partition au disque ou peu s'en faut dans ce goût. Il compose normalement dans une veine sombre et angoissée façon Ligeti ( Patnáct listů podle Dürerovy Apokalypsyou, Lament) Kilar ( Sonate pour orchestre), voire Martinů au LSD pour un film de Tim Burton ou de Dario Argento ( Morgiana ou surtout Valérie au pays des merveilles). Personnellement, je suis complètement client, mais je ne suis pas certain que ce soit très populaire. Au passage, le Maly de Krejčí sur le disque ci-dessus est l'une de ses compositions les plus fourre-tout et complètement jubilatoire. Il y a tellement de superbes choses ailleurs, j'en ferai une recension dès que possible, dont la charmante Serenata, couplée à la meilleure version de l' Asrael de Suk : Ancerl dans un remastering à mourir de plaisir. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Mer 27 Juil 2022 - 22:22 | |
| - Mefistofele a écrit:
- Un mot d'avertissement pour Fišer, toutefois : ce doit être sa seule partition au disque ou peu s'en faut dans ce goût.
Les sonates pour piano, en tout cas, me convainquent très vivement, dans des styles variés ! - Citation :
- Au passage, le Maly de Krejčí sur le disque ci-dessus est l'une de ses compositions les plus fourre-tout et complètement jubilatoire. Il y a tellement de superbes choses ailleurs, j'en ferai une recension dès que possible, dont la charmante Serenata, couplée à la meilleure version de l'Asrael de Suk : Ancerl dans un remastering à mourir de plaisir.
Ah, je n'avais pas osé Ančerl Supraphon, de peur d'une golderie… Edit : Mais rien à voir, ce n'est pas Supraphon en réalité, réédition de la SWR. |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Jeu 28 Juil 2022 - 1:15 | |
| C'est ce disque, et il est à tomber ! Pour Fišer, si tu aimes le piano, l'orchestre pourrait te plaire ? On est sensiblement sur le même patron, le côté anxiogène de Ligeti en plus... LUBOŠ FIŠER (1935-1999)Fišer, je n'ai pas tout écouté, mais à l'exception du disque de sonates (en cours d'écoute) et du Requiem, j'ai dû faire l'essentiel de ce qui est trouvable au disque. Disons que son style habituel est celui de l'intro grinçante des variations de Double (qui ressemble vaguement au motif de l'ordre du Prince dans le Roméo et Juliette de Prokofiev, une accumulation de tension). Ce compositeur a beaucoup fait pour la télévision et le cinéma. On trouve notamment son très halluciné Valérie au pays des merveilles qui vaut le coup d'oreille (et d'œil). Idem pour Morgiana, oscar de la pire perruque de l'histoire du cinéma. Ses Patnáct listů podle Dürerovy Apokalypsyou (Quinze feuillets sur l'Apocalypse de Dührer ?) lui valurent un premier prix de l'UNESCO, et il fut membre du groupe Quattro (avec Bodorová, Lukáš et Mácha, un intéressant disque Arco Diva leur est dédié). Fišer est friand de deux procédés : une progression inexorable percussive (en sourdine ou au contraire interrompant le flot musical, devenant discours lui-même) ; la voix. Des récitants, des chœurs, des cris, de la déclamation ou des mélopées plus que du chant au service d'une musique tantôt paroxystique (Lament), tantôt mystérieuse (Istanu). La voix n'est pas omniprésente et apparaît en ilôts, donnant un rendu assez composite aux diverses pièces. L'Apocalypse se trouve chez Supraphon hors édition Gold (mais massacrée aussi si l'on veut), c'est tout à fait saisissant. Quelque part entre Lutoslawski et Kilar, P enderecki et Ligeti, rythmé par un "battement d'horloge" inquiétant. Ave Imperator morituri te salutant et Per Vittoria Colonna (disque Supraphon) occupent cet espace étrange d'une orchestration dépouillée (cordes, parfois percussions) interrompue par la voix, avec la sensation lunaire du Requiem de Ligeti (le Kyrie en moins dissonant). Le disque Penton propose Double, Lament, Istanu, la sonate pour orchestre et Crux (récemment enregistré par Kopatchinskaja dans une version incandescente). LE disque à essayer pour un aperçu, la seule monographie en dehors des sonates ? Crux partage avec l'Apocalypse ce rythme implacable, en sourdine tandis que le violon s'épuise. Istanu pour flûte, percussions et voix rappelle tantôt les étrangetés de Morgiana, tantôt d'inquiétantes invocations. Malgré la nomenclature, on est assez loin de Jolivet. Lament est principalement porté par la voix et la tension (je pense à Salamine, seule partition que je connaisse dans ce goût. Peut-être du Xenakis ou du Milhaud ? Définitivement du Ligeti.) La sonate pour orchestre est ce que je connais de plus... orchestré avec l'Apocalypse (les cuivres sont à l'honneur). Cette fois, le piano constitue le fil conducteur, la pièce est assez grandiose et d'une tonalité libérée à l'orchestre. J'ai pensé à Kilar pour le côté spectaculaire ou... la sonate No. 5 pour sa façon de progresser. Le trio pour piano, sur le disque Praga, est très intense, peut-être la pièce la plus dramatique malgré l'effectif réduit ? Des accalmies très stables déchirées par les assauts du piano. Je pense spontanément, sans que le langage ne soit exactement voisin, à Boris Tchaikovsky (ou Vasks pour ce côté lyrisme tragique). Ou bien, ses sonates pour piano (No. 4 et No. 6) que je découvre à l'instant. (Et j'essaierai de parler un peu des Quattro, où Fišer ne figure sur le disque que pour un court duo violon / piano.) P. S. : j'écoute les sonates pour piano en ce moment, si les 1 et 3 sont juste gentilles, à partir de la No. 4, l'on trouve les bases du langage utilisé par ailleurs. Le staccato initial et la douce mélodie qui suit en sont un exemple frappant. Note : dans le sondage, on pourrait rajouter Hlobil et Feld, plutôt bien représentés au disque ? Fischer, Lukáš, Flosman, K. Janeček, Nejedlý, Lucký ou Dobiás ne sont pas exactement des têtes de gondole... |
| | | / Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20537 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Jeu 28 Juil 2022 - 13:22 | |
| Quand j’ai découvert Fišer il y a de nombreuses années, on ne trouvait que quelques sonates sur youtube (notamment la quatrième et la sixième, de mémoire). Honnêtement je trouve ça assez mauvais. Souvent une juxtaposition/collage de motorismes répétitifs et de progressions néo grossières qui tente de se rendre méchant avec des gros chromatismes simplistes octaviés (de toute façon il y a des octaves partout). Je veux bien la comparaison avec Prokofiev mais même moi qui n’aime pas Profofiev je trouve ça méchant. Déjà à l’époque ça m’amusait mais je trouvais ça complaisant et de mauvais gout. |
| | | Marchoukrev Mélomane averti
Nombre de messages : 445 Age : 28 Localisation : Entre Paris et les Hauts-de-France Date d'inscription : 14/08/2013
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Dim 31 Juil 2022 - 11:19 | |
| Quel beau sujet que voilà !
En Tchèques post-soviétiques je ne connais que Feld et Kabeláč.
Ma connaissance de ces compositeurs cependant est très lacunaire et se résume à quelques œuvres, pour Kabeláč, la Première Symphonie, pour Feld, le Concerto pour alto.
Autant j'aime beaucoup la symphonie de Kabeláč (symphonie pour cordes et percussions dans un style évoquant les symphonies de chambre de Weinberg ou de Chostakovitch - le finale en particulier est très bon avec ses rythmes insistants), autant le concerto de Feld me laisse assez froid (de la musique grise et dépressive pas désagréable mais dont on ne retient pas grand chose).
J'espère découvrir dans ce fil d'autres compositeurs !
Dernière édition par Marchoukrev le Mar 6 Sep 2022 - 18:04, édité 1 fois |
| | | arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 25927 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Lun 1 Aoû 2022 - 18:06 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
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Double pour orchestre de Luboš Fišer ici, partant d'une formule baroque qu'il rend méconnaissable par des variations extrêmement variées et saisissantes (Arnaud, c'est pour toi !).
Je viens d'écouter ça. Variations savoureuses, surtout celles plus ornées du thème B.Les occurrences du thème A sont plus rectilignes. Merci pour la découverte. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Mer 10 Aoû 2022 - 10:52 | |
| Content que ça t'ait plu ! |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Lun 5 Sep 2022 - 22:20 | |
| Je n'ai hélas ni le temps ni l'énergie pour une présentation détaillée, mais voici quelques pistes d'écoute... Jindřich Feld est définitivement un afficionado de la flûte, que l'on retrouve dans la plupart des compositions disponibles au disque. De fait, c'est pour cet instrument spécifiquement que l'on trouve ses meilleures œuvres (ou alors, eññe occupe une place prééminente). Le concerto pour flûte est un hybride étrange de Brahms (l'ouverture du Largo) et de Poulenc. Poulenc toujours plane sur la sonate pour flûte, globalement souriante, même si le II est empreint de tragédie. Si son concerto pour alto est gris et moribond, la sonate pour alto est un régal, avec des accents judaïques façon Weinberg, du tango façon Piazzolla : que de danse ! Enfin, le concerto pour violoncelle est ma partition favorite. Ultra motorique et désespéré, le I me prend à la gorge, façon Weinberg (moins de pathos, plus d'urgence, avec un surprenant écho de La Mer). Le mouvement suivant est plein de tension filmique, comme une scène de cauchemar, une marche funèbre exagérée, qui débouche sur un long passage désespéré avec orchestre dégraissé (jusqu'à, on aurait pu le parier, la flûte seule). La reprise progressive de la course n'est pas sans rappeler le Honegger de Pacific 231. Le dernier nouvement III est dans un idiome plus local, toujours très "flûté", sautillant et instable, aux couleurs incertaines jusqu’à un final positif aux limites du cartoonesque. Quelle étrange partition ! Il en existe deux enregistrements, tous deux dans un son assez précaire, ce qui n'empêche pas le sortilège d'opérer. Joker pour sa suite concertante (percussions) qui n'est pas sans évoquer les sonorités exotiques de Xenakis, Kabeláč, Harrison ou Cowell dans ce genre de formation. J'aime assez mais je conçois que cela puisse ennuyer. Assez séduit également par Otmar Mácha dont je retiens un poignant et fébrile concerto pour violon (dans l'optique de Berg),* Patria Bohemorum, oratorio démesuré dans ses moyens et ambitions, mais pas sa longueur ; Noc a naděje, poème symphonique au parfum d'Europe centrale ( Dvořák) non dénué d'échos russes ( Lyadov, Rimsky) et d'une certaine saveur cinématographique (la gestion de l'angoisse, un aspect très cinétique). Qu'il ait composé pour des films sonne assez évident, à vrai dire. On trouve aussi plein de belles choses pour voix et un adorable concertino pour guitare sur des thèmes célèbres. * Il en a composé au moins deux, et celui en questions existe en version 3 ou 4 mouvements. Il faut donc chercher la version Ženatý/Vronsky. |
| | | Marchoukrev Mélomane averti
Nombre de messages : 445 Age : 28 Localisation : Entre Paris et les Hauts-de-France Date d'inscription : 14/08/2013
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Jeu 8 Sep 2022 - 18:46 | |
| J'ai écouté la Sonate pour alto et piano de Feld hier.
Découverte bluffante ! Après la grisaille du concerto, quelle séduction mélodique, notamment dans le premier mouvement plein de grâce et de mélancolie.
Une très belle œuvre qui a le charme de son pays natal. |
| | | / Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20537 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Jeu 8 Sep 2022 - 22:07 | |
| - Marchoukrev a écrit:
- Une très belle œuvre qui a le charme de son pays natal.
est-ce qu’on dirait ça pour une œuvre française ou allemande ? |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Jeu 8 Sep 2022 - 22:09 | |
| Française, non puisque c'est déjà chez nous (mais Chansons & Danses ou les chœurs fokloriques arrangés par d'Indy répondraient très bien à cette présentation).
Allemande, non, puisque le charme allemand, hein.
Mais si l'on entend des tournures folkloriques, je ne vois pas le problème de souligner qu'il y a une spécificité tchèque charmante. |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Jeu 8 Sep 2022 - 23:19 | |
| - Marchoukrev a écrit:
- J'ai écouté la Sonate pour alto et piano de Feld hier.
Découverte bluffante ! Après la grisaille du concerto, quelle séduction mélodique, notamment dans le premier mouvement plein de grâce et de mélancolie.
Une très belle œuvre qui a le charme de son pays natal. Ravi de lire que tu as redonné sa chance à Feld et aimé. Il est vrai que le concerto pour alto a de quoi refroidir les ardeurs, mais ayant écouté la plupart de ce qui était trouvable au disque, les deux concertos que j'ai dénotés (violoncelle et flûte, ce dernier un bijou même si je ne le souligne pas assez) et les deux sonates (alto et flûte) constituent ses partitions les plus enthousiasmantes. Le reste de la musique de chambre avec flûte n'est pas vilain, mais ni aussi inventif ni aussi rafraîchissant (et difficile de passer après Karg-Elert et Koechlin pour la monodie enrichissante). Peu de choses palpitantes du peu que j'ai écouté chez Pauer, mais rien de décevant non plus, même si son concerto pour marimba est supérieurement troussé. Son quatuor No. 2 m'a fait tendre l'oreille, je tâcherai d'écouter la série. J'essaierai également de toucher deux mots de Sylvie Bodorová lorsque je pourrais (en octobre ?). De même pour Iša Krejčí — malgré une période d'activité quelque peu hors des clous posés par le titre — que j'ai positivement adoré et qui peut être essayé les yeux fermés pour les amateurs : néoclassicisme bon teint, avec énormément d'humour, et les œuvres disponibles sont au moins charmantes, sinon beaucoup plus. Si un connaisseur voulait présenter Zdeněk Lukáš, le dernier membre de Quattro, je lui en serais gré car mon échantillonage au sein d'un vertigineux catalogue fut terriblement décevant. |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique Sam 8 Juin 2024 - 1:18 | |
| • Miroslav KABELÁČ: Symphonies n°1 en ré majeur pour orchestre à cordes et percussions, op. 11, n°2 en ut majeur pour grand orchestre, op. 15¹, n°3 en fa majeur pour orgue, cuivres et timbales, op. 33² et n°4 en la majeur «Camerata» op. 36³. Le Mystère du temps, Passacaille pour grand orchestre, op. 31⁴Jan Kalfus (orgue)³, Marko Ivanović / Orchestre Symphonique de la Radio de Prague Prague, III.2011¹, V.2012², IX.2011³, X.2019⁴ SupraphonPremière écoute. Je n’en suis qu’à la moitié des symphonies, et je manque encore de repères, mais c’est manifestement un corpus marquant: si les deux premières sont assez conformes à l'image qu’on peut se faire a priori de symphonies composées en Europe centrale dans les années 40 (des œuvres assez sombres et inquiètes, quelque part entre les soviétiques, le dernier Martinů, les Symphonies de J.N. David), les 3 et 4 (achevées dans les années 50) possèdent une vraie singularité dans leurs dispositifs orchestraux et leurs textures comme dans le fonctionnement de leur langage, malgré des cadres harmoniques assez tradi (bizarrement - ou pas - ça m’a un peut fait penser à l’École de Léningrad.) En tout cas, je vais écouter la suite avec beaucoup d’intérêt et je tâcherai de faire un retour plus détaillé quand j’aurais un peu digéré le corpus. (Jusqu’ici, j’ai été particulièrement impressionné par la Passacaille Le Mystère du temps et j’ai beaucoup aimé la 3ᵉ Symphonie.) |
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| Sujet: Re: Tchèques de l'ère soviétique | |
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