Playlist (154)

DavidLeMarrec a écrit:

Verdi – Otello, duo « Oh mostruosa colpa […] Sì, pel cielo marmoreo giuro »

Et cette version (c'est juste du délire) ?  

https://www.youtube.com/watch?v=NVir140saiY

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Verdi – Otello, duo « Oh mostruosa colpa […] Sì, pel cielo marmoreo giuro »

Et cette version (c'est juste du délire) ?  

https://www.youtube.com/watch?v=NVir140saiY

C'est très très bien, mais je suis toujours frustré par Giacomini (elles sont où les consonnes ?). Et Milnes, il y a du choix avec plus de grain et d'assise dans la discographie. Mais c'est évidemment excellent.

Moi, mon idéal, c'est plutôt :

https://youtu.be/f8_vhpF6YUQ?t=3640
(Del Monaco & Gobbi 1959 à Tokyo)

ou

https://youtu.be/SvbL1svfa5c?t=3887
(Cura & Pruvot)

Avec Gobbi / Del Monaco, par contraste on a des voix qui semblent bcp plus en avant, bcp plus focalisées que les versions postérieures. Après ... il y a la prise de son, est-ce que cela peut donner cette impression ? Ils semblent aussi moins attachés au déluge de décibels (et plus au théâtre)

Beh Cura, c'est un peu la voix idéale pour Otello. Mais là, il n'est plus tout jeune et on a la désagréable impression que les aigus sont raccourcis au maximum et les tempi toujours plus rapides pour simplifier la tâche.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Quintette avec clarinette K. 581*
Trio "Les Quilles" K. 498**

* Quatuor Mosaïques et Wolfgang Meyer
**  Wolfgang Meyer, clarinette ; Anita Mitterer, alto ; Patrick Cohen, pianoforte

Cololi a écrit:

Avec Gobbi / Del Monaco, par contraste on a des voix qui semblent bcp plus en avant, bcp plus focalisées que les versions postérieures. Après ... il y a la prise de son, est-ce que cela peut donner cette impression ? Ils semblent aussi moins attachés au déluge de décibels   (et plus au théâtre)

Non, ce n'est pas la prise de son qui fait ça, c'est vraiment la technique qui est très différente (et beaucoup plus optimale pour passer dans une salle, tout en étant compris d'ailleurs). S'il y a bien un seul domaine où le « c'était mieux avant » peut s'appliquer, c'est bien le chant verdien quand on compare aux années 50-60 (c'est moins évident pour les années 20 ou 80).

Citation :

Beh Cura, c'est un peu la voix idéale pour Otello. Mais là, il n'est plus tout jeune et on a la désagréable impression que les aigus sont raccourcis au maximum et les tempi toujours plus rapides pour simplifier la tâche.

Moi je suis quand même très impressionné : il chante le rôle sur scène au moins depuis 2017, et il a toujours ses aigus, sa clarté, son assurance… Je n'ai pas retrouvé la bande hongroise fin des années 2000 / début 2010 qui était absolument éclatante, je suis d'accord qu'ici le chef et plus encore le chanteur pressent pour qu'il ne s'éprouve pas trop. Mais la voix tient superbement.

(J'adore aussi Alagna en Otello, mais je n'ose pas trop le dire, après il va prendre la confiance.)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Quatuor pour hautbois, violon, alto et violoncelle - fa majeur KV 370*
Quintette pour cor, violon, deux alto et violoncelle - mi bémol majeur KV 407**

* Lothar Koch, hautbois & Amadeus Quartet (sans second violon)
** Gerd Seiffert, cor & Amadeus Quartet (second violon au second alto)

DavidLeMarrec a écrit:

Non, ce n'est pas la prise de son qui fait ça, c'est vraiment la technique qui est très différente (et beaucoup plus optimale pour passer dans une salle, tout en étant compris d'ailleurs). S'il y a bien un seul domaine où le « c'était mieux avant » peut s'appliquer, c'est bien le chant verdien quand on compare aux années 50-60 (c'est moins évident pour les années 20 ou 80).

Je te crois. Mais ça flatte plus en salle que le micro (ce qui aurait le mérite d'expliquer le pourquoi de la chose en fait).

Dans ma petite expérience perso ... maintenant j'essaye de chanter plus en arrière et de couvrir plus (car c'était trop en avant et trop ouvert). Si c'est trop en avant tu ne peux plus monter tout simplement.

Citation :

Moi je suis quand même très impressionné : il chante le rôle sur scène au moins depuis 2017, et il a toujours ses aigus, sa clarté, son assurance… Je n'ai pas retrouvé la bande hongroise fin des années 2000 / début 2010 qui était absolument éclatante, je suis d'accord qu'ici le chef et plus encore le chanteur pressent pour qu'il ne s'éprouve pas trop. Mais la voix tient superbement.

(J'adore aussi Alagna en Otello, mais je n'ose pas trop le dire, après il va prendre la confiance.)

Tu plaisantes, il chante le rôle depuis les années 90 ! Je sais bien qu'il a été sensiblement plus souverain vocalement.
Alagna ? Hum je me souviens juste d'Orange

Alagna était un superbe Otello à Bastille, vraiment époustouflant en 2019: https://classik.forumactif.com/t9077-otello-de-billy-serban-bastille-mars-avril

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Non, ce n'est pas la prise de son qui fait ça, c'est vraiment la technique qui est très différente (et beaucoup plus optimale pour passer dans une salle, tout en étant compris d'ailleurs). S'il y a bien un seul domaine où le « c'était mieux avant » peut s'appliquer, c'est bien le chant verdien quand on compare aux années 50-60 (c'est moins évident pour les années 20 ou 80).

Je te crois. Mais ça flatte plus en salle que le micro (ce qui aurait le mérite d'expliquer le pourquoi de la chose en fait).

Dans ma petite expérience perso ... maintenant j'essaye de chanter plus en arrière et de couvrir plus (car c'était trop en avant et trop ouvert). Si c'est trop en avant tu ne peux plus monter tout simplement.

Ce qui est difficile avec le chant, oui, c'est que tout est une question d'équilibre. Il faut couvrir (sinon tu te fais mal dans le répertoire XIXe) mais pas trop sinon la voix se bouche, chanter clair mais pas trop sinon on se blesse, avoir le larynx bas mais pas trop pour ne pas écraser le son, chanter en avant mais avoir de la place en bouche pour la rondeur et éviter les tensions…

Citation :

Tu plaisantes, il chante le rôle depuis les années 90 ! Je sais bien qu'il a été sensiblement plus souverain vocalement.

Je voulais dire depuis au moins 1997. 2017, c'est la date de Liège et on en a déjà parlé tous les deux bien avant cette date en effet.

Citation :

Alagna ? Hum je me souviens juste d'Orange

Il était en méforme ce soir-là (et avait plutôt très bien géré, considérant). Depuis je l'ai vu sur scène, et dans Bastille en plus : souverain de bout en bout.

Elisabeth Jacquet De La Guerre - L'inconstante (pièces pour clavecin)

Wagner: Siegfried/Levine DVD

DavidLeMarrec a écrit:

Ce qui est difficile avec le chant, oui, c'est que tout est une question d'équilibre.

C'est bien le problème effectivement.

Cras, pièces avec flûte, harpe, cordes (chez Timpani)

Bogusław Schaeffer (1929–2019) :
Konfrontacje pour instrument soliste et orchestre (1972)
Kesukaan I pour 13 instruments à cordes (1978)
Sinfonia pour orchestre (1988)

Bogusław Schaeffer, piano
Orkiestra Symfoniczna Filharmonii w Opolu (Tomasz Lida)

Bogusław Schaeffer (1929–2019) :
Trzy studia (1959) : I, III
Kompozycja swobodna (1958) : trois versions
Konstrukcja linearna (1959) : trois versions
Konfiguracje (1960) : trois versions
Kontury (1963)

Zygmunt Krauze, piano

Bogusław Schaeffer (1929–2019) :
Trzy krótkie utwory (1944)
Studium w diagramie I (1955)
Model II (1957)
Kontury (1963)
Model V (1965)
Model IX (1976)
Kinanda (1986)
Model XV (1988)

Piotr Grodecki, piano

Scriabine: Poème de l'extase/Dorati

Richard Franck: Fantaisie symphonique opus 31, Liebesidyll "Amor und Psyche" opus 40/Fifield

Mel Bonis - Piano Quartet No.1, Op.69

Xavier a écrit:

Richard Franck: Fantaisie symphonique opus 31, Liebesidyll "Amor und Psyche" opus 40/Fifield

Qu'est-ce ?

Alifie a écrit:

https://open.spotify.com/album/1kbGrb06ey94UhvfYGPu79

Belles versions ? J'ai déjà ces 2 œuvres par d'autres (Vers la voûte étoilée ---> Holliger / Seven Stars Symhony ---> Judd) mais j'étais tenté par cette sortie récente.

Oui, c'est vraiment très bien joué et capté. Je suis allé vérifier, j'en disais ça à sa sortie :

(nouveauté)
Koechlin – Seven Stars’ Symphony, Vers la voûte étoilée – Sinfonieorchester Basel, Ariane Matiakh (Capriccio 2022)
→ Les œuvres ne se hissent certes pas au niveau des grands Koechlin de chambre, mais elles recèlent beaucoup de belles surprises, notamment dans les évocations un peu rhapsodiques des acteurs de la Seven Stars’ Symphony – Koechlin s’était pris de passion pour le cinéma, y compris par le biais de crushes sur des actrices (vivant à l’autre bout du monde, bien plus jeunes et de toute façon absolument inaccessibles).
→ Superbe exécution par un des meilleurs orchestres d’Europe, et une cheffe très attentive au répertoire alternatif : fluide et voluptueux, capté avec clarté, voilà une grande version de ces bijoux. Vers la voûte étoilée, plus souvent joué, prend une dimension que je ne lui avais jamais perçue !

Merci pour l'effort de recherche, (encore plus) tentant

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Richard Franck: Fantaisie symphonique opus 31, Liebesidyll "Amor und Psyche" opus 40/Fifield

Qu'est-ce ?

Du romantisme tardif très sage.

Thomasl47 a écrit:

Belles versions ? J'ai déjà ces 2 œuvres par d'autres (Vers la voûte étoilée ---> Holliger / Seven Stars Symhony ---> Judd) mais j'étais tenté par cette sortie récente.

+1 au commentaire de David : superbement interprété, dirigé et enregistré !

Frederic Rzewski : No Place To Go But Around (1974)
Frederic Rzewski, piano

je l’écoute en boucle depuis quelques jours.

Spoiler:

https://imslp.org/wiki/No_Place_to_Go_but_Around_(Rzewski%2C_Frederic)
https://www.youtube.com/watch?v=dEoRVvEUQlY

Alifie a écrit:

Thomasl47 a écrit:

Belles versions ? J'ai déjà ces 2 œuvres par d'autres (Vers la voûte étoilée ---> Holliger / Seven Stars Symhony ---> Judd) mais j'étais tenté par cette sortie récente.

+1 au commentaire de David : superbement interprété, dirigé et enregistré !

Hopla, tout en haut de ma liste d'achats futurs, merci

Dupont - Poème (pour piano et cordes) / La Maison dans les Dunes

Oh, c'est beau ça (et Kerdoncuff !).

Martinsson: Opening sounds, Tour de force/Mägi



Martinsson: Ich denke Dein.../L.Larsson, Mägi

Ravélavélo a écrit:

W. A. Mozart
* Divertimento pour violon, alto et violoncelle K. 563
Arnold-Schönberg-Trio (Campanella)

Un chef-d'oeuvre absolu de musique pure.

>>>>>

Par le Schönberg Trio, de mon côté également




PS : pas trop sûr que ce soit de la musique pure (on serait presque dans un détournement de genre galant-mondain) mais quel adagio ! (et quelle œuvre !)

lulu a écrit:

Frederic Rzewski : No Place To Go But Around (1974)
Frederic Rzewski, piano

je l’écoute en boucle depuis quelques jours.

Spoiler:

https://imslp.org/wiki/No_Place_to_Go_but_Around_(Rzewski%2C_Frederic)
https://www.youtube.com/watch?v=dEoRVvEUQlY

 dans les mêmes eaux - enfin, plutôt du côté de l'Adriatique - que TPUWNBD

(à flécher à arnaud à son retour de sous les cocotiers)

un excellent disque, je sais pas s’il est trouvable facilement, je peux vous en envoyer une bonne copie faite par des gens compétents si besoin.

Ludvig Norman, Symphonie n°3 - Gustavsson
Ça ne m'a pas chamboulé, mais c'est sympathique.

Ah oui, c'est tout frais sorti ça ! C'est quelle époque et ça ressemble à quoi ?

York Bowen, Phantasy (alto et piano) - Park / Xie

Bridge, Sonate pour violoncelle (transcrite pour alto) - Clément / Beatson

Schubert, Die schöne Müllerin - Prey / Hokanson

DavidLeMarrec a écrit:

Ah oui, c'est tout frais sorti ça !  C'est quelle époque et ça ressemble à quoi ?

Oui, j'ai mis ça un peu par réflexe ce matin en regardant vite fait les nouveautés.

Le bonhomme a œuvré dans la seconde moitié du 19è, la troisième symphonie est de 1881, donc quatre ans avant sa mort. C'est du romantisme un peu générique mais qui s'écoute bien (bon après l'écoute ne fut pas des plus attentives, c'était surtout pour échapper à mes collègues de bureau en train de parler et plaisanter en continu ).

(paradoxalement, ça fait plutôt envie)

(ou en tout cas ça laisse de l'espoir)

Merci.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Quatuors avec flûte traversière, violon, alto, violoncelle KV. 285, 285a, 285b (Anh.171), 298

Amadeus quartett
Andreas Blau, flûte traversière

"des œuvres simples et charmantes" dans la notice, ou comme l'écrivent Brigitte et Jean Massin : "[…] mais on ne doit pas oublier que De Jean lui avait demandé des œuvres courtes et faciles : le voici servi […]"

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Sérénade en si bémol majeur K 361 "Gran Partita", deux hautbois, deux clarinettes, deux cors de basset, deux bassons, quatre cors, contrebasse

Frans Brüggen / Orchestra of the 18th Century

Seconde tentative récente (après Alexie Ogrintchouk / Membres du Concertgebouw)
Si je suis pas emballé avec Brüggen, mieux vaut que je laisse reposer (ou cette œuvre n'est simplement pas pour moi)

Alifie a écrit:

https://open.spotify.com/album/0QFmQykKWimKqs3xqiCBjV

Oh, c'est bien ? Jusqu'ici je n'avais pas été frappé par ce que j'avais entendu de lui (un poème symphonique et une opérette).

Mais question superflue : c'est DUX, donc c'est forcément épatant.

Dupont : Poème (Louvrigny / Kerdoncuff)

DavidLeMarrec a écrit:

Alifie a écrit:

https://open.spotify.com/album/0QFmQykKWimKqs3xqiCBjV

Oh, c'est bien ?  Jusqu'ici je n'avais pas été frappé par ce que j'avais entendu de lui (un poème symphonique et une opérette).

Mais question superflue : c'est DUX, donc c'est forcément épatant.

Oui, du moins à mon goût personnel, mais Laks était violoniste de formation, ceci explique peut-être cela : écriture alerte et très maîtrisée. Et puis, c'est épatamment enregistré/restitué (avec même un peu de reverb).

Du coup, j'aimerais bien écouter ces quatuors transposés pour orchestre de chambre, www.allmusic.com/album/szymon-laks-quartets-nos-3-4-5-mw0003507581 : même label, mais l'album n'a pas l'air d'être dispo en streaming.