Playlist (154)

Mais alors pourquoi un passé simple au lieu d'un imparfait?

Benedictus a écrit:

Mais alors pourquoi un passé simple au lieu d'un imparfait?

Aucune idée, c'est ce temps que j'avais dans l'oreille (je ne réfléchis pas aux temps que j'emploie, j'utilise celui qui me vient naturellement - donc que j'ai dans l'oreille). Mais la question n'est pas en l'air : est-ce qu'un indicatif est fautif ici ?

Non, l'indicatif n'est pas fautif (je ne crois pas que le subjonctif soit pas fautif lui non plus mais il relève vraiment de l'hypercorrection: j'ignorais que cela existât, bon...)
En revanche, à l'oreille, il y a clairement un truc qui cloche avec le passé simple. (Mais il faudrait un grammairien pour expliquer pourquoi - sûrement une histoire de concordance des temps pour la complétive; même si on veut un aspect révolu pour le verbe exister, il faut un plus-que-parfait: j'ignorais que ça avait existé.)


Cet après-midi:

• Strauss: Arabella:

Georg Hann (Graf Waldner), Rosette Anday (Adelaide), Maria Reining (Arabella), Lisa della Casa (Zdenka), Hans Hotter (Mandryka), Horst Taubmann (Matteo), Julius Patzak (Graf Elemer), Josef Witt (Graf Dominik), Alfred Poell (Graf Lamoral), Herma Handl (Die Fiakermilli), Ruth Michaelis (Eine Kartenaufschlägerin), Franz Skokan (Welko), Karl Böhm / Wiener Philharmoniker, Chor der Wiener Staatsoper
En public, Salzbourg, VIII.1947
Deutsche Grammophon

Jusqu’ici, le seul opéra de Strauss à ne pas m’avoir déçu à la réécoute. Hofmannsthal idéalement servi par d’admirables chanteurs-acteurs (bon, l’orchestre, en revanche…) Voir ici.

Tout simplement parce que si ça existe, ce n'est pas une action achevée / accomplie / révolue, donc c'est plutôt l'imparfait que le passé simple qui s'impose. Il n'y a pas toujours de raison valable à ces oppositions cela dit, l'usage peut être parfaitement arbitraire.

Mais je rejoins Benedictus, pour moi exista ne passe pas, j'y vois l'effet d'une attraction sonore du subjonctif imparfait. (Moi j'ai tendance à mettre le subjonctif après ignorer : « j'ignorais que cela puisse / pût exister », avec la nuance d'impossibilité (puisqu'on ne se doute pas que ça puisse être le cas), mais l'indicatif paraît pleinement logique théoriquement, en effet.

Emil Tabakov (*1947) :
Concerto pour contrebasse et orchestre (1975)
Symphonie nº 5 (2000)

Entcho Radoukanov, contrebassse
Orchestre symphonique de la Radio nationale bulgare (Emil Tabakov)

Emil Tabakov (*1947) :
Concerto pour violoncelle et orchestre (2006)
Ad infinitum pour orchestre symphonique (1992)

Tim Hugh, violoncelle
Orchestre symphonique de Bilkent (Emil Tabakov)

Wolfgang Rihm (*1952) :
Jakob Lenz, opéra de chambre en 13 tableaux (1978/79)

Georg Nigl, Damien Pass, John Daszak
Le Balcon (Maxime Pascal)
(Mozarteum, 27 juillet 2022)

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/le-concert-du-soir/jakob-lenz-de-wolfgang-rihm-dans-le-cadre-du-festival-de-salzbourg-7694232

Franz Schubert: Sonate D664
Elisabeth Leonskaja, piano (apex)

Tishchenko : Requiem (Gergiev)
Pettersson : Six mélodies (Mattei / Lundin)
Pettersson : Barfotasanger (Mattei / Lundin)
Adams : The Wound-Dresser (Petrenko)
Dupont : Poème (Louvigny / Kerdoncuff)

Joseph Haydn
* Symphonie no.45 'Les Adieux'
Staatskapelle de Dresde
Kurt Sanderling (DG)

Mendelssohn : Quatuor n°1 op. 44 (Artémis)

Chostakovitch: Symphonie no.6 (Haitink/Amsterdam, Decca London)

Beethoven: Sonates nos. 30, 31 & 32 (Pollini, DG)

Mieczyslaw Weinberg, symphonie 7, Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, Mirga Gražinytė-Tyla et Kirill Gerstein

Scriabine: Sonates 7 et 9/Larderet

Kelkel: Tombeau de Scriabine opus 22/Lettberg

c’est juste du pastiche ou c’est plus intéressant que ça ?

C'est subjectif... on peut le ressentir comme un pastiche, mais c'est réussi, et il y a quelques éléments pas tout à fait scriabiniens.

Scriabine: Prométhée/Sudbin, Shui

Mozart: Symphonie no.35 'Haffner (Krips/Amsterdam, Philips)

Tchaïkovski: Symphonie no.4 (Kurt Sanderling/Léningrad, DG)

Domenico Scarlatti (1685-1757)
Stabat Mater
& Other Works

Bertrand Cuiller, dir. Clavecin, orgue
Le Caravansérail
Emmanuelle de Negri, soprano
Paul-Antoine Bénos-Djian, contre-ténor

https://classik.forumactif.com/t2376p250-domenico-scarlatti-discographie-selective#1221551

Rossini: Ouverture: L'Italienne à Alger
Beethoven: Symphonie no.3 'Eroica'
The London Classical Players
Roger Norrington (EMI)

Lisa Streich (*1985) : Ofelia pour grand ensemble, piano motorisé et quatre haut-parleurs (2022)
Anders Hillborg (*1954) : Skysong pour ensemble (2022)
Helmut Lachenmann (*1935) : Concertini pour ensemble (2005)

Ensemble intercontemporain (Matthias Pintscher)
IRCAM

Mendelssohn : Quatuor n°6 (Artémis)

Il est bien sombre ce quatuor!

Jiří Antonin Benda (1722-1795)
Melodramas
Ariadne auf Naxos
Pygmalion

Christian Benda / Prague Chamber Orchestra

Benda par Benda, Ariadne auf Naxos chez Naxos, chouette de chouette comme il se doit.
En fait c'est curieux, ces mélodrames uniquement en récitatifs et passages instrumentaux, néanmoins vifs et tendus.

http://alain.cf.free.fr/benda_melo.htm par Eric Baude
"A la question : « Qu'est-ce qu'un mélodrame ? », il [Benda] répond en citant un passage de l'un des articles du dictionnaire de musique de Jean-Jacques Rousseau (Neuchâtel 1775) "inventeur" de ce nouveau genre musical : « Partout où l'on réunira fortement l'accent musical à l'accent oratoire... Le physique et le moral concourront à la fois au plaisir des écoutants » ajoutant : « Ce genre est le résultat de l'union la plus intime de l'accent musical à l'accent déclamatoire naturel et dévoué par là même à l'expression du sentiment. Il est clair qu'il n'admet point tout ce qui pourrait interrompre cette union intime dont il est le résultat et qu'il sera d'autant plus parfait que cet accord de la musique et de la déclamation sera plus continu et plus resserré ». Accents musical et déclamatoire, union de la musique et du texte, sentiments... sont au cœur de la problématique de ce nouveau genre musical."

Hermann Haller (1914–2002) : 2. Streichquartett (1971)
Wladimir Vogel (1896–1984) : Klangexpressionen pour quatuor à cordes (1983)
Rudolf Kelterborn (1931–2021) : 4. Streichquartett (1968–70)
Wladimir Vogel : Colori e Movimenti pour quatuor à cordes (1983)

Amati-Quartett

Vivaldi: Stabat Mater
English Bach Festival Choir & Orchestra
Jean-Claude Malgoire (Sony)

Chostakovitch: Symphonie no.6 (Neeme Järvi/ Orchestre National d'Écosse)

Sibelius: Mélodies avec orchestre opus 38, 17, 36, 37/Kielland, Popelka



Très beau disque!

Salvatore Sciarrino (*1947) :
V Sonata con 5 finali diversi (finale di Salisburgo, 1994)
Due notturni (1998)
Notturno n. 3 (1998)
Notturno n. 4 (1998)
Due notturni crudeli (2001)
Polveri laterali (1997)
V Sonata con 5 finali diversi (finale definitivo, 1994–95)

Nicolas Hodges, piano

Mozart: Symphonie no.30
Krips/Amsterdam (Philips)

C'est très beau et excellent à tous points de vue.

Sibelius: Symphonie n°5/Hughes



LA version pour les col legno du final!

Bartók, Le mandarin (suite) - Mälkki

Beethoven: Quatuor op.18 no.2 (Quatuor Amadeus, DG)

Aleksandra Gryka (*1977) : Emptyloop pour quatuor à cordes (2020)
Hèctor Parra (*1976) : Quatuor à cordes nº 4 Un concertino di angeli contro le pareti del mio cranio (2019–20)
Jennifer Walshe (*1974) : Capture pour percussion, électronique et vidéo (2021)
Iannis Xenakis (1922–2001) : Tetras pour quatuor à cordes (1983)

Vanessa Porter, percussion
JACK Quartet

Beethoven : Quatuor n°7 (Berg)

Ca reste un des mes quatuors favoris de Beethoven...et donc un des mes quatuors favoris tout court.

• Martinů: Les Fresques de Piero della Francesca¹. Symphonie nº4². Trois Paraboles³:

Ernest Ansermet / Orchestre de la Suisse Romande
En public, Genève, II.1961¹, III.1967, II.1962³
Cascavelle «OSR Mémoires»

Disque tout à fait passionnant! Voir ici.

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Quatuor n°7 (Berg)

Ca reste un des mes quatuors favoris de Beethoven...et donc un des mes quatuors favoris tout court.

Il s'agit bien de l'Opus 59 no.1, il m'est inconnu à ce jour, je lance l'écoute en ligne ...

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven : Quatuor n°7 (Berg)

Ca reste un des mes quatuors favoris de Beethoven...et donc un des mes quatuors favoris tout court.

Moi aussi, j'aime particulièrement le mouvement lent! C'est toujours celui que j'écoute en premier dans une intégrale.

C'est magnifique, mais le mouvement lent du 8 explose tout.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est magnifique, mais le mouvement lent du 8 explose tout.

Tout comme celui du no.9

Franck Bedrossian (*1971) : La conspiration du silence pour 35 musiciens (2003)
Orchestre des Lauréats du Conservatoire (Philippe Cambreling)

Franck Bedrossian : Lamento pour voix et dispositif électroacoustique (2007)
Donatienne Michel-Dansac

Franck Bedrossian : We met as Sparks pour flute basse, clarinette contrebasse, alto et violoncelle (2015)
Emmanuelle Ophéle, Alain Billard, Odile Auboin, Eric-Maria Couturier

Franck Bedrossian : Le Lieu et la Formule pour ensemble (2019)
Ensemble intercontemporain (Matthias Pintscher)

Beethoven - Quatuors 7&8 par le Quatuor Ebène. Ça faisait bien longtemps ....
Très belles versions, toutes deux pleines d'énergie. Quant à la partition, tout a été déjà dit, mais, merde alors, quelle musique quand même !

Sibelius: Symphonie n°6/Segerstam Helsinki



Je découvre cette version, et je trouve que c'est une des plus belles 6è que je connaisse, je suis surpris!

J'ai un gros doute sur la réussite de toute l'intégrale quand je vois les timings ou quand je me rappelle son Tapiola, mais pour la 6è, c'est admirable.

Sibelius: Symphonie no.4 (Karajan/Berlin, DG)

C'est puissant et incisif, avec du mordant, une belle référence, pas loin derrière la version EMI des années '70.

Sibelius: Symphonie n°7/Segerstam Helsinki

De Sibelius, toujours, Le Cygne de Tuonela vient compléter l'écoute de la Quatrième. C'est tout aussi beau.

Ravélavélo a écrit:

Vivaldi: Stabat Mater
English Bach Festival Choir & Orchestra
Jean-Claude Malgoire (Sony)

Alors, ton sentiment ?