[Jazz] Playlist

arnaud bellemontagne a écrit:

Dis @Emeryck tu connais ça ?

Pas du tout, je connais Don Cherry de nom, simplement, je vais écouter ça, merci ! 

Benedictus a écrit:

Je ne connais pas du tout (James Carter.) Par quoi est-ce que vous conseilleriez de commencer?

Beaucoup de fun ici : https://www.youtube.com/watch?v=9oo0gu1egTc

[Message édité par erreur.]

Benedictus a écrit:

Thelonious a écrit:

Layin' in the Cut



Celui-ci pourrait te plaire.

C'est noté, merci!

jerome a écrit:

Beaucoup de fun ici : https://www.youtube.com/watch?v=9oo0gu1egTc

Merci... Mais est-ce que tout le disque recommandé par Thelonious ressemble à ce qu'on entend sur cette vidéo?

Non, c'est très différent. On est plus dans une veine Colemanienne.

Art Blakey & The Jazz Messengers : The Big Beat (60)


LA formation de hard-bop.

Merci encore à xoph pour m’avoir permis de dépoussiérer ce disque




Et barré pour barré, sur ma lancée :



A déconseiller aux allergiques du collage…Moi j’adore, grand disque !

Emeryck a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Dis @Emeryck tu connais ça ?

Pas du tout, je connais Don Cherry de nom, simplement, je vais écouter ça, merci ! 

une préconisation personnelle (mon album préféré de Don Cherry) : www.discogs.com/fr/release/1014632-Don-Cherry-Brown-Rice

arnaud bellemontagne a écrit:

Art Blakey & The Jazz Messengers : The Big Beat (60)


LA formation de hard-bop.

Et le quintet de Miles Davis ou Art Farmer-Benny Golson, ils sentent le pâté ?


Chicanons, chicanons...

avec près d'une 100aine d'albums de Blakey avec les Jazz Messengers... aussi dans la liste :



et

Oh purée, j'avais aussi oublié Clifford Brown/Max Roach !
Impardonnable...

Bon j'adore Blakey, je l'ai même vu en concert y'a très longtemps avec un p'tit jeune qui débutait à la trompette, un certain Marsalis; même que sur le billet d'entrée, y'avait marqué Art et Blakey (le gars devait penser à Simon et Garfunkel quand il a écrit le texte à imprimer...).

Je parlais des Jazz Messengers en général comme formation emblématique du genre.
Bref, calmos.

nethou a écrit:

sur le billet d'entrée, y'avait marqué Art et Blakey (le gars devait penser à Simon et Garfunkel quand il a écrit le texte à imprimer...).

https://soundcloud.com/art-blakey-official/sets/hard-bop-extended-hd

La deuxième mouture des Jazz Messengers, où Jackie McLean brille particulièrement.

James Carter : Conversin' with the elders        1996

arnaud bellemontagne a écrit:

Je parlais des Jazz Messengers en général comme formation emblématique du genre

Libérons le bop de tout genre !!


(Sandrine Rousseau a pris quelques jours de vacances, c'est moi qui suis de permanence cette semaine...)

Alifie a écrit:

https://soundcloud.com/art-blakey-official/sets/midnight-session-hd-remastered

"Casino" et "The Biddie Griddies"     écoutés 10 000 fois sur mon 45 tours Savoy (et mon Teppaz)  



Enfin, ce que je croyais être "Casino" car c'est seulement avec le CD que j'ai vu que le 45t comportait une erreur est que "Casino" était en fait "Potpourri"  

Voilà, tout ça n'intéresse sûrement personne, mais ça me fait plaisir d'en parler

edit: et je n'ai pas fait de fôte sur "Potpourri", c'est écrit comme ça sur le CD, d'un seul tenant mais avec les 2 "r" de rigueur, contrairement à la pochette postée par Alifie

Gato Barbieri : Bolivia (73)


Le lyrisme enfiévré de Gato

néthou a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je parlais des Jazz Messengers en général comme formation emblématique du genre

Libérons le bop de tout genre !!


(Sandrine Rousseau a pris quelques jours de vacances, c'est moi qui suis de permanence cette semaine...)

Hum, tant qu'on peut toujours écouter Struttin' With Some Barbecue de Lil Hardin :

arnaud bellemontagne a écrit:

Je parlais des Jazz Messengers en général comme formation emblématique du genre.

De tous les disques que je connais des Jazz Messengers, celui-ci est mon préféré, découvert en vinyle 33 tours, quelques années après le Savoy. Si tu ne le connais déjà, la présence de Freddy Hubbard ET de Wayne Shorter devrait te convaincre de l'écouter...malgré un blues chanté (pas trop mal ma foi) par le frangin (enfin je suppose) du leader.



Bass – Reggie Workman
Drums – Art Blakey
Piano – Cedar Walton
Tenor Saxophone – Wayne Shorter
Trombone – Curtis Fuller
Trumpet – Freddie Hubbard



Encore un petit plaisir perso: la pochette du 33t d'origine que je possède encore, à défaut de l'écouter faute de matériel

darkmagus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je parlais des Jazz Messengers en général comme formation emblématique du genre.

De tous les disques que je connais des Jazz Messengers, celui-ci est mon préféré, découvert en vinyle 33 tours, quelques années après le Savoy. Si tu ne le connais déjà, la présence de Freddy Hubbard ET de Wayne Shorter devrait te convaincre de l'écouter...malgré un blues chanté (pas trop mal ma foi) par le frangin (enfin je suppose) du leader.



   Bass – Reggie Workman
   Drums – Art Blakey
   Piano – Cedar Walton
   Tenor Saxophone – Wayne Shorter
   Trombone – Curtis Fuller
   Trumpet – Freddie Hubbard

Je vais me pencher la dessus.


----------------

McCoy Tyner : Horizon (80)


Comment résister au souffle lyrique du morceau-titre ?

Art Blakey & The Jazz Messengers : Kyoto (66)


Si je connaissais déjà The High Priest (sur le live Ugetsu), le langoureux Never Never Land, l'hypnotique Nihon Bash et l'intense morceau-titre m'ont enthousiasmé.
Bon, j'aurais pu faire sans la ritournelle bleue de Wellington Blues...

Une excellente cuvée dans la lignée des meilleures réalisations de cette formation (Ugetsu, Free For All, Indestructible)  

arnaud bellemontagne a écrit:

Si je connaissais déjà The High Priest (sur le live Ugetsu), le langoureux Never Never Land, l'hypnotique Nihon Bash et l'intense morceau-titre m'ont enthousiasmé.
Bon, j'aurais pu faire sans la ritournelle bleue de Wellington Blues...

Une excellente cuvée dans la lignée des meilleures réalisations de cette formation (Ugetsu, Free For All, Indestructible)  

www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_n3Y5oBPekKgdDxMjNjk7CDge6IcbLWvnU (#1-7)
L'ajout de l'insipide Branford Marsalis sur cet album de la période plus mainstream de Bobby Hutcherson donne un résultat franchement .

Don Cherry : Complete communion        1966

Alifie a écrit:

[/size]L'ajout de l'insipide Branford Marsalis sur cet album de la période plus mainstream de Bobby Hutcherson donne un résultat franchement .

Que tu es méchant!

Il suffit d'écouter Dave Liebman ou Dexter ensuite... pour avoir envie de l'être encore un peu plus !

Spoiler:

Alifie a écrit:

Il suffit d'écouter Dave Liebman ou Dexter ensuite... pour avoir envie de l'être encore un peu plus !

Spoiler:

Evidemment que l'apogée du Jazz est avant les 80's, mais ça n'a pas empêché certains de sortir de très belles choses avec parfois une science de l'impro fouillée voire innovante.
Marsalis tu peux cogner, mais Carter, tout de même. Il y a un travail sur le son tout à fait remarquable et de belles fulgurances
C'est sur que si tu penses que la production Jazzistique des 40 dernières années est à jeter, la messe est dite .

Globalement d’accord avec…vous deux

Oui, Alifie a raison, s’il y a beaucoup de savoir-faire chez les nouveaux jazzeux, il y a souvent trop peu de savoir-dire, pour des tas de raisons, la première étant que les musiciens de maintenant n’ont plus rien à défendre, ni socialement, ni culturellement, ni ethniquement, ni politiquement, et que leur musique s’en ressent, sauf que :

Oui Thelonious a raison, on trouve encore des gens qui ont un vrai discours original, on peut citer John Zorn, Tim Berne, le trio de Das Kapital, Steve Coleman et le regretté (par moi toujours) Roy Hargrove, mais je retiens surtout la présence des femmes dans cette continuité du jazz au XXIème siècle, et en premier lieu Joëlle Léandre (plus toute jeune je vous l’accorde) ou Matana Roberts, toutes deux ayant un discours sinon novateur (quoi « inventer » d’autre que ce qui a déjà été fait ?) du moins très personnel et franchement hors des sentiers (re)battus.

darkmagus a écrit:

Globalement d’accord avec…vous deux

Oui, Alifie a raison, s’il y a beaucoup de savoir-faire chez les nouveaux jazzeux, il y a souvent trop peu de savoir-dire, pour des tas de raisons, la première étant que les musiciens de maintenant n’ont plus rien à défendre, ni socialement, ni culturellement, ni ethniquement, ni politiquement, et que leur musique s’en ressent, sauf que :

Oui Thelonious a raison, on trouve encore des gens qui ont un vrai discours original, on peut citer John Zorn, Tim Berne, le trio de Das Kapital, Steve Coleman et le regretté (par moi toujours) Roy Hargrove, mais je retiens surtout la présence des femmes dans cette continuité du jazz au XXIème siècle, et en premier lieu Joëlle Léandre (plus toute jeune je vous l’accorde) ou Matana Roberts, toutes deux ayant un discours sinon novateur (quoi « inventer » d’autre que ce qui a déjà été fait ?) du moins très personnel et franchement hors des sentiers (re)battus.

Bien vu, même si personnellement je trouve énormément de choses intéressantes depuis 40 ans. C'est surement parce que je suis plus jeune ... Moins vieux surtout...

Thelonious a écrit:

C'est sur que si tu penses que la production Jazzistique des 40 dernières années est à jeter, la messe est dite.

Non, bien sûr, mais pour faire bref et préciser, https://classik.forumactif.com/t9638p950-#1221444 par ex. me parle tout à fait bien... heureusement, ceci dit, qu'il y a toujours des musiciens intéressants dans le jazz (Zorn, qu'on peut qualifier de véritable innovateur, au delà du jazz d'ailleurs, n'est pas exactement un perdreau de l'année, darkmagus), sans quoi il ne resterait plus que Norah Jones et Marcus Miller à l'affiche des festivals dits de jazz.

Alifie a écrit:

Thelonious a écrit:

C'est sur que si tu penses que la production Jazzistique des 40 dernières années est à jeter, la messe est dite.

Non, bien sûr, mais pour faire bref et préciser, https://classik.forumactif.com/t9638p950-#1221444 par ex. me parle tout à fait bien... heureusement, ceci dit, qu'il y a toujours des musiciens intéressants dans le jazz (Zorn, qu'on peut qualifier de véritable innovateur, au delà du jazz d'ailleurs, n'est pas exactement un perdreau de l'année, darkmagus), sans quoi il ne resterait plus que Norah Jones et Marcus Miller à l'affiche des festivals dits de jazz.

Et ?

Je l'ai précisé pour Léandre, ce n'est pas parce-que je n'ai pas fait de même pour Zorn que je l'ignorais, quoi qu'il en soit, tous les autres que j'ai cités sont de la génération de Thelonious (pas Monk hein, le nôtre)

Thelonious a écrit:

personnellement je trouve énormément de choses intéressantes depuis 40 ans. C'est surement parce que je suis plus jeune   ... Moins vieux surtout...

Rien à redire à cela, hélas, vilain blanc-bec !

Pas de pb, j'étais déjà au courant (je suis de la même année que John Zorn).

Cette conversation irait mieux dans "si j'aime le Jazz". Je n'en ai pas finit avec vous messieurs. Je pense qu'il y a des choses intéressantes à dénouer, sur le fond et la forme, l'innovation et la modernité... Non Wayne Shorter, n'est pas mort .

Donc:

et

Alifie, sous spoiler, a écrit:

J'en aurais autant pour James Carter : affaire de génération, qui amha a produit à partir des années 80 des techniciens irréprochables (dans le genre caméléon pour Carter), mais sans la moindre véritable envergure, le jazz, une fois passées les années free et fusion, n'ayant plus grand-chose de neuf à raconter.

Je dois dire que malheureusement, après écoute, je suis assez d'accord avec Alifie (même si je suis moins pessimiste: autant je trouve que les années 80 à 2000, c'est vraiment la sinistrose, autant je trouve que depuis les années 2000, il y a à nouveau des trucs intéressants qui émergent - même si ça me touche assez inégalement.)

Bon, du coup, je me suis réécouté ces trois albums de the greatest week in the history of avant-garde jazz:



(C'est peu dire que c'est beaucoup plus ma came...)

Keith Jarrett : Expectations (72)


Disque certes un peu fourre-tout, mais vraiment passionnant.

Georg Gräwe : Six Studies for Piano Solo (1988)
Georg Gräwe : Fantasiestücke I–XIII (2003)

Alifie a écrit:

www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_n3Y5oBPekKgdDxMjNjk7CDge6IcbLWvnU (#1-7)
L'ajout de l'insipide Branford Marsalis sur cet album de la période plus mainstream de Bobby Hutcherson donne un résultat franchement .

Il est pas si mauvais ce disque , même si j'en conviens, la prestation de Marsalis est quelconque.