Playlist (155)

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Sibelius: Symphonie n°3/Rouvali

+

Je crois que, grâce à cette version, j'aime enfin vraiment cette symphonie!

Elle est absolument incroyable… je suis en train d'écouter le premier mouvement… ça écrase, je crois, toutes les versions que j'ai entendues jusqu'ici !  (et moi c'est l'une de celles que j'aime le plus)

Effectivement, ça dépote.

François Couperin (1668-1733)
Pièces de clavecin,
Troisième Livre, Ordre 19
Quatrième Livre, Ordre 20**

Scott Ross, clavecin du château d'Assas
** Jean-Louis Charbonnier, viole, pour la Couperinète (seconde partie) du vingtième ordre

------

Franz Schubert (1797-1828)
Impromptus op. 90 D 899

Alfred Brendel, piano
Philips 1972/75

Michael Finnissy :
Dust in the Road pour flute, hautbois, clarinette, clavier, deux percussionnistes, violon, alto et violoncelle (1988)

Isabelle Carré, Christopher Redgate, etc. (Michael Finnissy)

archétype du Finnissy poly-micro-modal, avec un petit documentaire en prime :
https://www.youtube.com/watch?v=dKdaktIjafY
https://www.youtube.com/watch?v=TmsMGfJGq0o
https://www.youtube.com/watch?v=2moo9nV4GXA

Mirela Ivičević (*1980) :
CASE WHITE pour ensemble (2018)
The F SonG pour ensemble et électronique (2014/16)
Baby Magnify / Lilith’s New Toy pour ensemble (2017)
Sweet Dreams pour ensemble (2019)
CASE BLACK pour ensemble et électronique (2016)

Klangforum Wien (Ilan Volkov / Bas Wiegers)
The Black Page Orchestra (Juan Martin Miceli / Vasilis Tsiatsianis)

Andrew Greenwald (*1980) :
A Thing Made Whole I pour violon solo (2016)
A Thing Made Whole II pour 7 instruments (2016–19)
A Thing Made Whole III pour violoncelle, flute basse, trombone et piano (2017)
A Thing Made Whole IV pour trio à cordes et guitare électrique (2017)
A Thing Made Whole V pour piano et quatuor à cordes (2020–21)
A Thing Made Whole VI pour guitare électrique (2020)
A Thing Made Whole VII pour 10 instruments (2021)

Austin Williman, violon
Wild Up
Ensemble Pamplemouse
Contemporary Insights

Beethoven: Sonate no.32 op.111 (Pogorelich)

Ivan Fedele (*1953) :
Viaggiatori della notte pour violon seul (1983)
Suite Francese II pour violon seul (2009)
Thrilling Wings pour violon seul (2014)
Elettra pour violon électrique à 5 cordes et électronique (2013)
Suite Francese VI b pour violon électrique à 5 cordes et électronique (2014)

Francesco D’Orazio, violons
Francesco Abbrescia, électronique live

J. S. Bach: Concerto BWV 1054
Karl Richter / Orchestre Bach de Munich

L'instrument soliste un peu en retrait.

Peter Eötvös: Chinese Opera, Shadows & Steine

Schubert - Die schöne Müllerin



Moins convaincu ici (c'est relatif, j'ai passé un très bon moment malgré tout) mais les 3 autres disques Schubert/Haefliger/Dähler chez Claves sont formidables, quelle voix, que d'émotions transmises... Beaucoup aimé ces interprétations

Beethoven : Sonate n°31 (Arrau)

Philippe Manoury (*1952) : Last pour clarinette basse et marimba basse (1997)
Steve Reich (*1936) : Mallet Quartet pour deux vibraphones et deux marimbas (2009)
Philippe Manoury : Neptune pour trois percussionnistes et électronique en temps réel (1991)

Renaud Guy-Rousseau, clarinette basse
Emmanuel Curt, François Desforges, Florent Jodelet et Gilles Rancitelli, vibraphones/marimbas

quelle purge.
les compositeurs pour qui les seules percussions imaginables sont le vibraphone et le marimba devraient s’abstenir d’écrire pour les percussions.
(mais il y a pire : Le livre des claviers.)

Haydn : Quatuor n° 1 op.64 (Mosaiques)

3ème symphonie d' Alexander SCRIABIN
"le Divin Poème"

Les 3 parties Luttes-Voluptés-Jeu divin, s'enchaînent attaca dans l'optique d'un poème symphonique.

"Sur le chemin qui mène à la réalisation de soi, l'homme créatif, libre, doit surmonter de nombreux doutes, obstacles et forces négatives..."

Inbal/RSOF Philips 1978.

Les frères Francœur
Jean-Jacques Baptiste Anet (1676-1755)
François Francœur (1698-1787)
Louis Francœur (1692-1745)
François Rebel (1701-1775)
Louis-Joseph Francœur (1738-1804)
Jean Durocher (XVIIIème siècle)

Justin Taylor, clavecin français historique anonyme (Lyon, XVIIème), « mis au grand clavier par Joseph Colesse » (1747), restauré par Laurent Soumagnac en 2003
Théotime Langlois de Swarte, violon Jacob Stainer 1668

Les œuvres à quatre mains de François Francœur et François Rebel, interviennent comme des interludes « opératiques »* entre des sonates de François le Cadet, Louis l’Ainé, ou Jean-Jacques Baptiste l’Anet.
Une très grande part d’œuvres inédites, et pourtant savoureuses.
Justin Taylor et Théotime Langlois de Swarte, tous deux en grande forme (le violon de Théotime Langlois de Swarte ne m’a jamais paru si beau – 6’23 de splendeur pour le rondeau de la sonate en sol mineur de François Francœur, qui aussi séduisante soit-elle, pourrait sous d’autres mains passer pour facile). Belle découverte, belle construction.

*   "Le nom de François Francoeur est indissociable de celui de François Rebel (1701-1775), également violoniste et compositeur. C’est au sein de l’Opéra, peu avant la mort de Louis XIV en 1715, que leur amitié se forge. Leur premier opéra composé à quatre mains, Pyrame et Thisbé, en 1726, n’est que le début d’une longue collaboration dont les fruits sont innombrables […] Une musique racée, subtile, éminemment théâtrale, mais fuyant la recherche de modernité à tout prix et la surenchère de virtuosité ou d’audaces harmoniques. C’est ce dont témoignent les pièces retenues pour ce programme, dont la transcription pour violon seul et basse continue, loin de les dévoyer, renforce leur caractère intimiste et raffiné." Benoît Dratwicki

Ah! Ça fait envie!

Madetoja: Okon Fuoko, pantomime/Volmer

+

Rachmaninov: L'Ile des morts/Wilson

+

Sibelius: Pelléas et Mélisande/N.Järvi BIS

+

xoph a écrit:

Les frères Francœur

Rubato a écrit:

Ah! Ça fait envie!

Ça peut sans doute te plaire  

---------

Un petit tour entre Dresde et Vivaldi (sur les terres d'un répertoire pas mal défriché, par Xenia Löffler entre autres) avec le juste retour à l'envoyeur (Vivaldi à Dresde) après la venue à Venise* des musiciens de la cour de Dresde.
Les mauvaises langues diront que Vivaldi a composé 512 fois le même concerto… soit ! surtout quand ce sont ceux des autres…
Sinon dans ce Grand Tour à Venezia, Zefiro nous la joue rebond, Expedition GeForce et Xcelerator, tout ça avec finesse s'entend.

*   "Le jeune noble [Le prince-électeur de Saxe Frédéric-Auguste II] est à l’évidence plus intéressé par les arts et la musique que par la politique et la diplomatie. Il emmène avec lui, dans la capitale de la Sérénissime, certains des musiciens les plus importants de son orchestre de cour. Parmi eux le premier violon Georg Pisendel, le hoboïste Johann Christian Richter et le contrebassiste Jan Dismas Zelenka." Alfredo Bernardini

Grand Tour a Venezia
Francesco Maria Veracini
Georg Pisendel
Antonio Lotti
Johann David Heinichen
Jan Dismas Zelenka
Antonio Vivaldi

Zefiro/Alfedo Benardini (dir., hautbois avec Paolo Grazzi, sinon il n'y a que des instrumentistes excellent·e·s : Gaetano Nasillo, Francesco Corti, etc.)

Haydn : Quatuor n°1 op.50 (Tokyo)

Paul Dessau (1894–1979) :
In memoriam Bertolt Brecht pour grand orchestre (1957)
Bach-Variationen pour grand orchestre (1963)
Gewandhausorchester Leipzig (Paul Dessau)

Orchestermusik Nr. 2 „Meer der Stürme“ (1967)
Rundfunk-Sinfonie-Orchester Leipzig (Herbert Kegel)

Orchestermusik Nr. 4 (1973)
Staatskapelle Berlin (Günther Herbig)

Véronique Gens - Néère (mélodies de Hahn, Duparc et Chausson)

Stefano Scodanibbio (1956–2012) :
Alisei pour contrebasse (1986)
Ottetto pour huit contrebasses (2011)
Due pezzi brillanti pour contrebasse (1985)
Da una certa nebbia pour contrebasse et une autre contrebasse (2002)

Daniele Roccato, contrebasse
Giacomo Piermatti, contrebasse
Ludus Gravis (Tonino Battista)

Pärt: Stabat mater/Wabnic, avec Kurzak, Scholl et Alagna...

Exactement comme je me l'imaginais.

Bruckner : Symphonie n°9 (Giulini)


Quelle ampleur!      

Super version

Anthony Cheung (*1982) :
A line can go anywhere pour piano et ensemble (2019)
Ueli Wiget
Ensemble Modern (Franck Ollu)

The Natural Word pour ensemble (2019)
Ensemble Dal Niente (Michael Lewanski)

null and void: music for the film “Stump the Guesser” pour ensemble (2021)
Ensemble Musikfabrik (Elena Schwarz)

Handel, Theodora, Maxim Emelyanychev, Il Pomo d'Oro, Lisette Oropesa, Joyce DiDonato, Paul-Antoine Bénos-Djian, Michael Spyres, John Chest

Haydn : Symphonie n°84 (Harnoncourt)



Pétillant et plein d'esprit (comme souvent avec Haydn)

Chostakovitch : Symphonie n°6 (Kondrachine)
Tishchenko : Concerto pour violon n°2 (Sinayski / Stadler)

Anthony Cheung (*1982) :
vis-à-vis pour 18 musiciens et électronique (2010)
Roundabouts pour piano (2010)
Hyperbaton pour 19 musiciens (2009)
Fog Mobiles pour cor et orchestre (2010)
Discrete Infinity pour 11 musiciens (2011)

Saar Berger, cor
Ueli Wiget, piano
Ensemble Modern (Franck Ollu / Johannes Kalitzke)
hr-Sinfonieorchester (Matthias Pintscher)

Dvorak : quatuor n°14 (Talich)
Très belle œuvre dans la structure, les contrastes et les surprises harmoniques.
Une fort jolie découverte

Anthony Cheung (*1982) :
The Real Book of Fake Tunes pour flute et quatuor à cordes (2015)
More Marginalia pour 10 musiciens (2014)
Assumed Roles pour alto et 10 musiciens (2016)
Bagatelles pour piano et quatuor à cordes (2014)
Après une lecture pour hautbois (2015)
Time’s Vestiges pour 9 musiciens

Claire Chase, flute
Ernest Rombout, hautbois
Maiya Papach, alto
Winston Choi, piano
Spektral Quartet
Atlas Ensemble (Artjom Kim)
International Contemporary Ensemble (Karina Canellakis / Anthony Cheung)

(nouveauté)

Salieri, Mozart – « Molieri » – Plachetka, Ensemble Baroque Tchèque, Válek (PentaTone 2022) 

Comme toujours très bien chanté et accentué (avec un accent très slave, et néanmoins une bonne éloquence italienne).

Le concept est moins évident pour moi : il n’est pas question de Molière avec Les Noces de Figaro, Così fan tutte, Falstaff, La Grotta di Trofonio ou Axur, re d’Ormuz. Certes, il y a Don Giovanni (plutôt inspiré de l’adaptation préalable de Bertati, mais il est vrai qu’Elvire est issue de la pièce de Molière). Il est très agréable d’entendre du Salieri, bien sûr, mais ces airs isolés du répertoire classique ne donnent pas nécessairement à entendre le meilleur de la production du temps… (et pourquoi inclure l’Ouverture des Noces, pas nécessairement jouée de façon très originale, dans un récital vocal au disque ?)

Je suis ravi d’entendre du Salieri, mais jouer les Da Ponte + des extraits pas nécessaireent majeurs de Salieri, tout en se réclamant de Molière, j’avoue que le projet m’échappe un peu. Au demeurant ça reste très beau et agréable, et autrement original que la majorité des récitals vocaux qui sortent à n’en plus pouvoir.

Bissé (parce qu’on n’a pas du Salieri tous les jours).

(nouveauté)

Saint-Saëns, Franck, Dupont, Chaminade, Chausson, Séverac, Hahn, N. & L. Boulanger, Alain, Cras, Pierné, Satie, Schmitt, Aubert, Samazeuilh, Poulenc, Tailleferre – « Jardins suspendus », pièces pour piano (souvent extraites de cycles) – Éric Le Sage (Sony 2022)

Bouquet de quelques-uns des plus formidables cycles pour piano du patrimoine français !  Grande diversité de compositeurs, belle unité de ton.

Son esthétique n’est pas celle qui a ma faveur dans ce répertoire – je l’aime plus acérée, moins nimbée dans une homogénéité à l’allemande –, mais tout cela est joué dans un goût irréprochable. Qu’un pianiste aussi en vue mette en valeur ce répertoire, et sur un label aussi puissant, est inestimable.

(nouveauté)

Schütz, Gagliano, Marini, Grandi & Roland Wilson – Dafne – Werneburg, Hunger, Poplutz ; La Capella Ducale, Musica Fiata, Roland Wilson (CPO 2022) !

Si la reconstruction d’un opéra perdu peut paraître une pure opération de communication – la preuve, je me suis jeté sur ce disque alors même que je savais qu’il ne contenait pas une mesure de Dafne ! –, le projet de Roland Wilson est en réalité particulièrement stimulant.

En effet, partant de l’hypothèse (débattue) qu’il s’agissait bel et bien d’un opéra et pas d’une pièce de théâtre mêlée de numéros musicaux, il récupère les récitatifs de la Dafne de Gagliano (qui a pu servir de modèle), inclut des ritournelles de Biagio Marini, un lamento d’Alessandro Grandi (ami de Schütz), et surtout adapte des cantates sacrées de Schütz sur le livret allemand qui, lui, nous est parvenu. (Wolfgang Mitterer a même fait un opéra tout récent dessus…)

Le résultat est enthousiasmant, sans doute beaucoup plus, pensé-je, que l’original : énormément de danses très entraînantes, orchestrées avec générosité, un rapport durée / saillances infiniment plus favorable que d’ordinaire dans ce répertoire (même dans les grands Monteverdi…). Ce n’est donc probablement pas tout à fait cohérent avec le contenu de l’original, mais je suis sensible à l’argument de Wilson : c’est l’occasion d’entendre de la grande musique du temps que, sans cela, nous n’aurions probablement jamais entendue !  (Et dans un cadre dramatique cohérent, ajouté-je, ce qui ne gâche rien.)

Les deux ténors sont remarquables, l’accompagnement très vivant, et surtout le choix des pièces enthousiasmant !

Stefan Węgłowski (*1985) :
From 1 to 7 pour soprano, guitare et électronique (2017)

Yeyoung Sohn, soprano
Marcin Dylla, guitare



j’ai pas entendu la guitare lol.

DavidLeMarrec a écrit:

(nouveauté)

Salieri, Mozart – « Molieri » – Plachetka, Ensemble Baroque Tchèque, Válek (PentaTone 2022) 

Comme toujours très bien chanté et accentué (avec un accent très slave, et néanmoins une bonne éloquence italienne).

Le concept est moins évident pour moi : il n’est pas question de Molière avec Les Noces de Figaro, Così fan tutte, Falstaff, La Grotta di Trofonio ou Axur, re d’Ormuz. Certes, il y a Don Giovanni (plutôt inspiré de l’adaptation préalable de Bertati, mais il est vrai qu’Elvire est issue de la pièce de Molière). Il est très agréable d’entendre du Salieri, bien sûr, mais ces airs isolés du répertoire classique ne donnent pas nécessairement à entendre le meilleur de la production du temps… (et pourquoi inclure l’Ouverture des Noces, pas nécessairement jouée de façon très originale, dans un récital vocal au disque ?)

Je suis ravi d’entendre du Salieri, mais jouer les Da Ponte + des extraits pas nécessaireent majeurs de Salieri, tout en se réclamant de Molière, j’avoue que le projet m’échappe un peu. Au demeurant ça reste très beau et agréable, et autrement original que la majorité des récitals vocaux qui sortent à n’en plus pouvoir.

Bissé (parce qu’on n’a pas du Salieri tous les jours).

Beau disque.

Ne serait-ce pas MOzartsaLIERI

Roussel : Le Festin de l'Araignée (Martinon)

Stefan Węgłowski (*1982) :
PHASE_1_4 pour piano et électronique (2020–21)

Adam Kośmieja, piano



a-t-on le droit de poster en playlist un album qu’on a écouté en faisant la sieste ?

Thelonious a écrit:

Ne serait-ce pas MOzartsaLIERI

Grand Dieu. Tu as probablement raison.

Friedrich Cerha (*1926) :
Fünf Sätze pour violoncelle et piano (2006–7)
Rhapsodie pour violon et piano (2001)
Drei Stücke pour violoncelle et piano (2013)
Sechs Inventionen pour violon et violoncelle (2005–6)
Nachtstück pour violon, violoncelle et piano (2005)

Boulanger Trio

Chopin: 4 Scherzi (Pollini, DG)

Mahler: Symphonie no.6 (Boulez/Vienne, DG)

Morton Feldman (1926–1987) : Spring of Chosroes pour violon et piano (1971)
Artur Schnabel (1882–1951) : Sonate pour violon et piano (1935)

Paul Zukofsky, violon
Ursula Oppens, piano

Sibelius: Symphonie no.3 (Gibson/NSO, LP SAGA)

C'est vrai que c'est une très belle symphonie ...

lulu a écrit:

a-t-on le droit de poster en playlist un album qu’on a écouté en faisant la sieste ?

Oui, assurément, de même que les films devant lesquels l'on s'est assoupi. Car les songes sont la voie de la connaissance.