#ConcertSurSol #38
(Salle Cortot)
HAAS Quatuor à cordes n° 3
WEBERN Langsamer Satz
KRÁSA Thème et variations pour quatuor à cordes
ULLMANN Quatuor à cordes n° 3
Mirana Tutuianu, Olivia Hughes, Claire Parruitte, Étienne Cardoze
Programme consacré aux compositions de Terezín de trois compositeurs bannis et claustrés à Theresienstadt, puis déportés et immédiatement assassinés à Auschwitz. Ils incarnent plutôt la face très complexe et tourmentée des décadents (au sens large et pas nécessairement nazifié), qui me touche en réalité assez peu. Pour autant, les variations très contrastées et inventives de Krása (le prince du pastiche, qui a écrit un ensemble entier autour d’une chanteuse interprétant « Casta diva » dans Verlobung im Traum !) et la danse sauvage qui clôt le Troisième Quatuor d’Ullmann m’impressionnent vraiment. Programme passionnant en tout cas – je préfère tellement découvrir des œuvres (je n’avais jamais écouté le Krása) qui m’émeuvent peu (vraiment complexes pour être accessibles, même à un amateur plutôt informé), à la redite de pièces que j’adore mais ai déjà multiplement entendues, et où risque d’affleurer le syndrome du DMÉC :
http://carnetsol.fr/css/index.php?2021/06/05/3214-le-danger-mortel-des-ecoutes-comparees.
Je suis comme d’habitude émerveillé par le quatuor issu de l’Orchestre de Chambre de Paris, qui n’a rien d’un quatuor d’orchestre et sonne avec la précision et la maturité d’un véritable quatuor constitué. J’y ai retrouvé mes chouchous Hughes, Parruitte, Cardoze… des musiciens d’une qualité exceptionnelle, qui m’impressionnent beaucoup par leur double casquette orchestrale et chambriste, chacune poussée à leur meilleur.
#ConcertSurSol #38
(Salle Cortot)
HAAS Quatuor à cordes n° 3
WEBERN Langsamer Satz
KRÁSA Thème et variations pour quatuor à cordes
ULLMANN Quatuor à cordes n° 3
Mirana Tutuianu, Olivia Hughes, Claire Parruitte, Étienne Cardoze
Programme consacré aux compositions de Terezín de trois compositeurs bannis et claustrés à Theresienstadt, puis déportés et immédiatement assassinés à Auschwitz. Ils incarnent plutôt la face très complexe et tourmentée des décadents (au sens large et pas nécessairement nazifié), qui me touche en réalité assez peu. Pour autant, les variations très contrastées et inventives de Krása (le prince du pastiche, qui a écrit un ensemble entier autour d’une chanteuse interprétant « Casta diva » dans Verlobung im Traum !) et la danse sauvage qui clôt le Troisième Quatuor d’Ullmann m’impressionnent vraiment. Programme passionnant en tout cas – je préfère tellement découvrir des œuvres (je n’avais jamais écouté le Krása) qui m’émeuvent peu (vraiment complexes pour être accessibles, même à un amateur plutôt informé), à la redite de pièces que j’adore mais ai déjà multiplement entendues, et où risque d’affleurer le syndrome du DMÉC :
http://carnetsol.fr/css/index.php?2021/06/05/3214-le-danger-mortel-des-ecoutes-comparees.
Je suis comme d’habitude émerveillé par le quatuor issu de l’Orchestre de Chambre de Paris, qui n’a rien d’un quatuor d’orchestre et sonne avec la précision et la maturité d’un véritable quatuor constitué. J’y ai retrouvé mes chouchous Hughes, Parruitte, Cardoze… des musiciens d’une qualité exceptionnelle, qui m’impressionnent beaucoup par leur double casquette orchestrale et chambriste, chacune poussée à leur meilleur.