Playlist (143)

Parmi mes écoutes russes récentes, des choses que je connaissais déjà (au moins partiellement) :

Chedrine : L'Ange scellé (traduction du titre variable selon les sources), Rundfunkchor Berlin/Stefan Parkman

Une heure de musique chorale parsemée de rares interventions solistes mais surtout accompagnée de la lancinante mélopée d'un unique instrument à vent (flûte ou hautbois selon les versions), le dispositif peut laisser craindre l'austérité, mais en fait c'est simplement superbe, un poil répétitif sur la durée mais si on se laisse prendre le temps passe très vite. Une oeuvre ici même suite à un Blind Test.

Kabalevsky : Colas Breugnon, Solistes et orchestre du Mariinsky/Roman Leontiev (sur Youtube)

Si on aime la musique "facile" on est sûr de ne jamais être déçu avec Kabalevsky, on a toujours droit à une dose généreuse de mélodies accrocheuses et à des développements qui coulent naturellement et de façon agréable (quatre symphonies, plusieurs concertos pour piano et violoncelle notamment au programme pour les amateurs). Mais parmi ce que je connaissais de lui, mon petit bout d'oeuvre préféré, c'était les 5 minutes éclatantes de l'ouverture de son opéra Colas Breugnon (disponibles sur un CD RCA dirigé par Reiner centré sur la musique orchestrale de Moussorgsky), que j'adore depuis quelques décennies sans avoir écouté jamais plus de l'oeuvre que cette ouverture. Il faut dire aussi que c'est particulièrement difficile à trouver, je n'ai d'ailleurs pu entendre sur Youtube que la première partie, et bien sûr sans la moindre trace de livret (et la video est une version de concert) donc je n'y comprends goutte. Dommage, car la musique est bien sympathique.

Edit : en fait il y a bien l'intégralité de l'opéra visible dans cette version sur Youtube.

Je suis d'accord la 6e de Mahler par Jarvi/NHK superbe sans pour autant nous bousculer.

J'attends toujours le CD physique que j'ai commandé il y a un mois.

Claudio Monteverdi - Il combattimento di Tancredi e Clorinda - Victor Torres/Salomé Haller/Kobie van Rensburg/Concerto Vocale_René Jacobs

Claudio Monteverdi

Madrigaux guerriers et amoureux (Livre VIII - 1638):

Les Arts Florissants _Paul Agnew
Concert donné le 20 avril 2015 à 20h30, Salle des concerts de la Philharmonie 2

Sibelius: Symphonie n°4/Lintu (Blu-Ray)

+

Su-perbe.

Ludwig van Beethoven : Sonate n°29 pour piano        1817-18 / Volodine
 +

mickt a écrit:

Xavier a écrit:

mickt a écrit:

aurele a écrit:

Strauss, Die Frau ohne schatten, Acte I, live Vienne 25 mai 2019, Christian Thielemann, Orchester & Chor der Wiener Staatsoper, Stephen Gould, Camilla Nylund, Nina Stemme, Wolfgang Koch, Evelyn Herlitizus, etc.

Je profite de la parution sous le label Orfeo pour écouter ce live que j'avais loupé à l'époque sur France Musique lors de sa diffusion et qui n'avait pas été disponible en réécoute. Je n'avais pas vu non plus la production sur le site du Staatsoper.

Je regarde le 1er acte sur le site du Staatsoper : https://www.staatsoperlive.com/event/0/3a92fdb7-ad06-44db-8f68-a51f706655e6/watch (vidéo disponible jusqu'à demain je crois)

Orchestre superbe, mise en scène sommaire de Vincent Huguet.

Ah, c'est encore en ligne!

J'ai été un peu déçu par la mollesse de Thielemann au I, et l'orchestre n'est pas toujours si irréprochable. (1er solo de violon décalé lors de l'entrée de l'Impératrice, par exemple)

Sinon, très belle distribution, belle représentation.
La mise en scène est simple mais pas mal.

Les vidéos de Vienne sont disponibles 72h il me semble (ça devient vraiment dur de tout suivre). Justement j'aime bien le côté pas du tout tonitruant et assez tranquille de Thielemann. L'impression que tout respire, toutes les lignes se détachent et vivent leur petite vie. (je commence le 2e acte)

Il faut préciser encore qu'il s'agit une nouvelle fois (après Weigle, Jurowski, Nézet-Séguin et beaucoup d'autres récemment) d'une version non coupée, version intégrale qui semble enfin s'être imposée partout.

Henze: Symphonie n°4/Henze



Vraiment l'impression d'écouter du Schoenberg par moments. (Variations opus 31)
Quand même un peu raide, même si coloré.

Andrzej Dobrowolski : Muzyka na orkiestrę nr 2 Amar (1970)
WOSPRiTV w Katowicach (Zdzisław Szostak)
puis AUKSO (Marek Moś)

Andrzej Dobrowolski : Muzyka na tubę solo (1972)
Zdzisław Piernik

Andrzej Dobrowolski : Muzyka na orkiestrę nr 3 (1972–73)
WOSPRiTV w Katowicach (Zdzisław Szostak)

Andrzej Dobrowolski : Muzyka na orkiestrę nr 4 A-LA (1974)
OSPRiTV w Krakowie (Jacek Kaspszyk)

Andrzej Dobrowolski : Muzyka na 3 akordeony, harmonijkę ustną i perkusję (1977)
Warszawskie Trio Akordeonowy, Krzysztof Zgraja, Warszawska Grupa Perkusyjna (Piotr Warzecha)

Andrzej Dobrowolski : Muzyka na orkiestrę nr 5 Passacaglia (1978–79)
ORF Radio-Symphonieorchester Wien (Cristóbal Halffter)

Andrzej Dobrowolski : Muzyka na taśmę magnetofonową i klarnet basowy solo (1980)
Mariusz Barszcz

Andrzej Dobrowolski : Muzyka na orkiestrę nr 6 (1981–82)
WOSPRiTV w Katowicach (Stanisław Wisłocki)

Sibelius: Symphonie n°5/Lintu (Blu-Ray)

+

Marco Momi :
Ludica II pour saxophone, guitare électrique, percussion, piano et électronique (2009)
Tre Nudi pour piano (2006) / Quattro Nudi pour guitare électrique et électronique (2014) / Cinque Nudi pour saxophone et pédales (2012) / Sei Nudi pour vibraphone préparé (2018)
Almost Nowhere pour saxophone, guitare électrique, percussion et piano (2014)
Ensemble Nikel

Xavier a écrit:

mickt a écrit:

Xavier a écrit:

mickt a écrit:

aurele a écrit:

Strauss, Die Frau ohne schatten, Acte I, live Vienne 25 mai 2019, Christian Thielemann, Orchester & Chor der Wiener Staatsoper, Stephen Gould, Camilla Nylund, Nina Stemme, Wolfgang Koch, Evelyn Herlitizus, etc.

Je regarde le 1er acte sur le site du Staatsoper : https://www.staatsoperlive.com/event/0/3a92fdb7-ad06-44db-8f68-a51f706655e6/watch (vidéo disponible jusqu'à demain je crois)

Orchestre superbe, mise en scène sommaire de Vincent Huguet.

Ah, c'est encore en ligne!

J'ai été un peu déçu par la mollesse de Thielemann au I, et l'orchestre n'est pas toujours si irréprochable. (1er solo de violon décalé lors de l'entrée de l'Impératrice, par exemple)

Sinon, très belle distribution, belle représentation.
La mise en scène est simple mais pas mal.

Les vidéos de Vienne sont disponibles 72h il me semble (ça devient vraiment dur de tout suivre). Justement j'aime bien le côté pas du tout tonitruant et assez tranquille de Thielemann. L'impression que tout respire, toutes les lignes se détachent et vivent leur petite vie. (je commence le 2e acte)

Il faut préciser encore qu'il s'agit une nouvelle fois (après Weigle, Jurowski, Nézet-Séguin et beaucoup d'autres récemment) d'une version non coupée, version intégrale qui semble enfin s'être imposée partout.

Fini aujourd'hui (ouf, c'est du boulot le confinement). La mise en scène fonctionne mieux aux 2e et 3e acte, simple en effet, mais avec une certaine beauté des matériaux et des textures (longues tentures bleues qui se déploient pour évoquer la teinturerie), des épisodes féériques ou inquiétants réussis dans une ambiance toujours nocturne (les scènes de groupe surtout). Direction efficace des rôles principaux, même si les hommes restent assez transparents.

Magnifique distribution, Wolfgang Koch un peu en-dessous. Thielemann lâche plus les chevaux passé le 1er acte. Version non coupée, donc, mais comme pour Nézet-Séguin et Rotterdam au TCE, je trouve que l'orchestre fatigue un peu au 3e acte.

En ce moment je regarde le Peer Gynt de la Comédie-Française (2012) et c'est superbe : https://www.youtube.com/watch?v=IXaF4arpS80  Catherine Samie et Hervé Pierre phénoménaux  , des moments désopilants, plusieurs intermèdes musicaux.

Penderecki: Concerto pour cor "Winterreise"/Wit

Jean-Philippe Rameau
Premier livre de clavecin
Suite en la

Christophe Rousset

Label Decca

Tout en sobriété

Wagner : Tannhauser Acte 3 (Solti)

À la suite d’Iskender et de Bruno:

• Mahler: Symphonie n°6 en la mineur «Tragique»:

Paavo Järvi / Orchestre Symphonique de la NHK, Tokyo
En public, Yokohama, II.2017
RCA

Très, très belle lecture, en effet, où on retrouve les grandes qualités de Paavo Järvi. Voir ici.

Ici :

¶ Vivaldi par Fröst ( ),

¶ Valses de Naoumoff,

¶ Concerto pour alto de Vasks par Rysanov,

¶ La Ville morte de Nadia Boulanger & Raoul Pugno (dans le style d'Usher de Debussy, mais en français ça serait mieux).

Roupoil a écrit:

Parmi mes écoutes russes récentes, des choses que je connaissais déjà (au moins partiellement) :

Chedrine : L'Ange scellé (traduction du titre variable selon les sources), Rundfunkchor Berlin/Stefan Parkman

Une heure de musique chorale parsemée de rares interventions solistes mais surtout accompagnée de la lancinante mélopée d'un unique instrument à vent (flûte ou hautbois selon les versions), le dispositif peut laisser craindre l'austérité, mais en fait c'est simplement superbe, un poil répétitif sur la durée mais si on se laisse prendre le temps passe très vite. Une oeuvre ici même suite à un Blind Test.

Oui, c'est du beau planant bien fait, j'aime assez aussi.

Citation :

Kabalevsky : Colas Breugnon, Solistes et orchestre du Mariinsky/Roman Leontiev (sur Youtube)

Si on aime la musique "facile" on est sûr de ne jamais être déçu avec Kabalevsky,

Un peu mieux que facile, tout de même !  (Les Symphonies sont vraiment très bien faites, certes très lisibles mais pas sans richesses ni arrières-plans !)

Colas Breugnon, ça a plus de cohérence avec l'opéra en entier en effet, mais c'est de l'opéra soviétique assez traditionnel, ça n'a pas forcément l'avantage de la surprise.

Vivaldi / Tarkmann ; Concerto Köln, Martin Fröst (Sony)
→ Le grand arrangemeur Tarkmann, qui a transcrit magistralement tant d'opéras de Mozart, Beethoven ou Schubert pour petits ensembles à vent, a aussi proposé sa version pour clarinette de concertos de Vivaldi… ici joués sur l'un des meilleurs ensembles sur instruments anciens (quel grain sonore !) et par la clarinette la plus naturelle, fluide et transparente (quel son flûté !) de la scène actuelle.

Un régal absolu, où l'on retrouve en outre quelques thèmes récupérés d'oratorios (le grand air de bravoure de Giudita Triumphans) et opéras (le figuralisme pluvial d'Il Giustino).

Citation :

Kabalevsky : Colas Breugnon, Solistes et orchestre du Mariinsky/Roman Leontiev (sur Youtube)

Citation :

Si on aime la musique "facile" on est sûr de ne jamais être déçu avec Kabalevsky,

Un peu mieux que facile, tout de même !  (Les Symphonies sont vraiment très bien faites, certes très lisibles mais pas sans richesses ni arrières-plans !)

Colas Breugnon, ça a plus de cohérence avec l'opéra en entier en effet, mais c'est de l'opéra soviétique assez traditionnel, ça n'a pas forcément l'avantage de la surprise.

Oui, j'avais mis "facile" entre guillemets mais ça reste trop dépréciatif, je voulais exprimer le fait que ça ne cherche pas midi à quatorze heures, mais on n'est pas du tout dans le domaine de la musique légère sans aucun relief, c'est vraiment très bien fait en effet.

J'ai fini d'écouter Colas Breugnon, bon, sans le texte c'est clair qu'il est quand même bien difficile d'avoir un avis très net, mais comme ça, ça me séduit moins que les symphonies, à part donc la très dynamique ouverture (dont on entend d'ailleurs des échos dans le dernier mouvement de la Deuxième Symphonie, qui précède pourtant apparemment l'opéra de quelques années, c'est assez curieux).

Peter Ruzicka :
Vorecho, acht Ansätze für großes Orchester (2005/6)
Nachklang, Spiegel für Orchester (1999)
Memorial per G. S. für Orchester (2001)
Nachstück (– aufgegebenes Werk) für Orchester (1997)
NDR Sinfonieorchester (Peter Ruzicka)

Debussy : Prélude à l'après-midi d'un faune (Tabachnick)

Joseph Haydn (1732-1809) :

Die Schöpfung, oratorio en trois parties

Ann Monoylos, soprano
Jörg Hering, ténor
Harry van der Kamp, basse
Gerhard Schmidt-Gaden, Chœur d'enfants de Bad Tölz
Bruno Weil, Orchestre Tafelmusik

(Sony, septembre 1993)

 Version limpide, fondue, d'une grande subtilité, et surtout très expressive,
bien plus spirituelle et heureuse qu'Harnoncourt (chez Sony également),
que je trouve trop contrasté, dogmatique et sentencieux, comme s'il annonçait le Jugement Dernier.

Toshio Hosokawa :
Drawing pour 8 musiciens (2004)
Im Frühlingsgarten pour 9 musiciens (2002)
Nachtmusik pour cimbalom (2012)
Singing Garden pour 6 musiciens (2003)
Voyage V pour flute et orchestre de chambre (2001)
Mario Caroli, flute
Ukho Ensemble Kyiv
Luigi Gaggero, cimbalom et direction

Maurice Ravel
Gaspard de la nuit
- Ondine
- Le gibet
- Scarbo

Marcelle Meyer
(1954)

Label Urania records

Richard Strauss - Concerto pour haubois et petit orchestre - Jonathan Kelly/Berliner Philharmoniker_Sir Simon Rattle

https://www.digitalconcerthall.com/en/concert/52533

Christian Wolff : Sonata for Three Pianos (1953)
Luigi Dallapiccola : Quaderno musicale di Annalibera (1952)
Chou Wen-Chung : The Willows Are New (1957)
Josef Matthias Hauer : Zwölftonspiel 28. Juli 1952
Bernd Alois Zimmermann : Konfigurationen (1956)
Paul Dessau : Drei intermezzi (1955)
Sylvano Bussotti : Per tre sul piano (1959)
Witold Lutosławski : Bukoliki (1952)
Gunnar Berg : Éclatement V (1958)
Hans Ulrich Engelmann : Suite Nr. 1 (1950)
Галина Уствольская : Третья соната (1953)
Christian Wolff : Sonata for Three Pianos (1953)
Steffen Schleiermacher, piano

Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Prélude et Fugue en mi mineur BWV 548
Prélude et Fugue en fa mineur BWV 534
Prélude et Fugue en sol majeur BWV 550
Prélude et Fugue en sol majeur BWV 541
Prélude et Fugue en sol mineur BWV 535
Prélude et Fugue en la majeur BWV 536
Prélude et Fugue en la mineur BWV 551
Prélude et Fugue en la mineur BWV 543
Prélude et Fugue en si mineur BWV 544

= Marie-Ange Leurent, Éric Lebrun, orgue Ahrend de l'ancienne église des Jésuites de Porrentruy

(Monthabor, mars 2019)

Tiré du tout récent volume 6 (dédié aux préludes & fugues) de l'intégrale en cours.
Le couple Leurent-Lebrun a choisi un instrument de taille raisonnable, épanoui dans la vaste et moelleuse acoustique de l'église helvète.
Les registrations n'ont rien d'écrasant et privilégient la légèreté et l'élan, guidés par une approche lyrique et quasiment vocale qui évite le hiératisme
dans les dyptiques marqués d'un poids tragique.
La comparaison du BWV 543 avec celui enregistré par Olivier Vernet dans le même lieu tourne toutefois à l'avantage de ce dernier, d'une virtuosité et d'une
magie incomparables (certes la barre est haut-placée, la prestation de Vernet reste une des envolées les plus miraculeuses de toute la discographie de Bach).
Au demeurant, beaucoup de fraicheur et de liberté bienvenue dans cette approche émancipée, et souvent rénovatrice, sérieuse mais décomplexée.
Bref, cette intégrale chez un petit label liturgique s'avère toujours aussi captivante, et absolument recommandable pour une découverte de ce corpus.
D'autant que la prise de son s'avère magnifique.

Rachmaninoff : Symphony No.1,Op.13
Rotterdam Philharmonic Orchestra / Edo De Waart
Philips (1979)

Splendide enregistrement réédité chez Eloquence il y a peu...

Sibelius: Symphonie n°6/Lintu (Blu-Ray)

+

Roupoil a écrit:

Oui, j'avais mis "facile" entre guillemets mais ça reste trop dépréciatif, je voulais exprimer le fait que ça ne cherche pas midi à quatorze heures, mais on n'est pas du tout dans le domaine de la musique légère sans aucun relief, c'est vraiment très bien fait en effet.

Et surtout je trouve qu'il y a pas mal de contenu (l'harmonie, l'orchestration restent personnelles, il y a des choses à découvrir aux réécoutes), ça ne me paraît pas se livrer tout entier à n'importe quelles oreilles.

Ce n'est pas comparable à la complexité de Lady Macbeth de Mtsensk, mais par rapport aux symphonies de guerre soviétiques (même de Chtcherbatchov !), je trouve que ça a plus de corps et de contenu. Disons qu'il y reste un fond tradi qui permet d'y naviguer plus confortablement.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Concerto pour alto de Vasks par Rysanov,

Merci pour l'info sur cette sortie; je suis en train de l'écouter.  

Olivier Messiaen : Cantéyodjayâ (1948)
Karlheinz Stockhausen : Klavierstücke I–IV (1952)
Franco Evangelisti : proiezioni sonore (1955/56)
Aldo Clementi : Composizione n. 1 (1957)
Karlheinz Stockhausen : Klavierstück V (1954)
Pierre Boulez : Troisième sonate (1955–57)
Steffen Schleiermacher

lulu a écrit:

Christian Wolff : Sonata for Three Pianos (1953)
Luigi Dallapiccola : Quaderno musicale di Annalibera (1952)
Chou Wen-Chung : The Willows Are New (1957)
Josef Matthias Hauer : Zwölftonspiel 28. Juli 1952
Bernd Alois Zimmermann : Konfigurationen (1956)
Paul Dessau : Drei intermezzi (1955)
Sylvano Bussotti : Per tre sul piano (1959)
Witold Lutosławski : Bukoliki (1952)
Gunnar Berg : Éclatement V (1958)
Hans Ulrich Engelmann : Suite Nr. 1 (1950)
Галина Уствольская : Третья соната (1953)
Christian Wolff : Sonata for Three Pianos (1953)
Steffen Schleiermacher, piano

C'est un programme à toi ou un disque de Schleiermacher ?
J'aime beaucoup ce que fait Schleiermacher (j'avais même écouté son disque Glass qui se tenait plutôt bien) et le programme me tente bien même si la plupart des noms ne me disent rien.

c’est un disque ! (Artefacts. Piano Music from the 50th)
et présentement j’écoute Piano Music at the Darmstadt School Vol. 1, cf. message précédent.

OK, merci, je vais essayer de me dégoter ça (j'écoute du coup son Soviet Avant Garde là, j'aime beaucoup la vélocité de la seconde sonate de Protopopov, même quand le tempo se calme).

Beethoven : Symphonie n°5 (Currentzis)

lulu a écrit:

Peter Ruzicka :
Vorecho, acht Ansätze für großes Orchester (2005/6)
Nachklang, Spiegel für Orchester (1999)
Memorial per G. S. für Orchester (2001)
Nachstück (– aufgegebenes Werk) für Orchester (1997)
NDR Sinfonieorchester (Peter Ruzicka)

J'ai pas mal accroché à ce que j'ai écouté de lui. Je ne connais que Clouds (ça j'ai bien aimé), Loop (avec trompette solo) et Flucht (plus inégal mais de chouettes moments). Il fait partie de ce qui se dégage dans ce que j'ai essayé en musique contemporaine. De l'atonalité avec des pôles, des repères, et de beaux passages harmoniques, enfin je dis peut-être des bêtises mais c'est un langage qui me parle en tout cas; on n'est pas trop bousculé. Alors si tu as des œuvres de préférence à me conseiller - entre autres parmi celles que tu as citées - je suis preneur, parce que je vois qu'il y a beaucoup de choses. (ou créer un sujet ; connaître ses influences, dans quel courant il s'inscrit, m'intéresserait)

Bach, les 6 suites pour violoncelle
Alisa Weilerstein

Franz Liszt : Sonate pour piano        1853 / Farnadi

Sibelius: Symphonie n°7/Lintu (Blu-Ray)



Splendide, avec une très intéressante introduction du chef qui parle du problème de la gestion des tempi dans tout le début et nous fait entendre 2 versions préalables des dernières mesures.

Xavier a écrit:

Sibelius: Symphonie n°7/Lintu (Blu-Ray)



Splendide, avec une très intéressante introduction du chef qui parle du problème de la gestion des tempi dans tout le début et nous fait entendre 2 versions préalables des dernières mesures.

J'avais vu cet extrait très intéressant en effet. Donc maintenant que tu sembles avoir tout écouté, que penses-tu de cette intégrale et comment la places-tu parmi toutes les versions récentes dont on a pu parler ici ?

Ici :

Roslavets : In the Hours of the New Moon - Radio Filharmonisch Orkest, James Judd
Roslavets : 5 Preludes pour piano - Jenny Lin

Totale découverte due à la prospection sur le forum. Pour l'instant je n'ai pas pigé grand chose, mais j'ai énormément aimé.

Aujourd’hui:

• Pettersson: Symphonie nº13 (1976):

Alun Francis / BBC Scottish Symphony Orchestra
I.1993
CPO
Ça reste très typique de Pettersson - mais (un peu) dans la structuration du discours comme (beaucoup plus sensiblement) dans le langage, on entre clairement, avec cette symphonie dans une «manière tardive» du compositeur; j’aime peut-être encore davantage que les 10-11.

• Henze: Heliogabalus Imperator (1971-82; rév. 1986), Allegoria per musica:

Oliver Knussen / BBC Symphony Orchestra
En public, Londres, II.2014
Wergo

Un délirant poème symphonique d’une demi-heure, dans lequel Henze revendique et thématise le kitsch le plus débridé. Voir ici.

Iskender a écrit:

J'ai pas mal accroché à ce que j'ai écouté de lui. Je ne connais que Clouds (ça j'ai bien aimé), Loop (avec trompette solo) et Flucht (plus inégal mais de chouettes moments). Il fait partie de ce qui se dégage dans ce que j'ai essayé en musique contemporaine. De l'atonalité avec des pôles, des repères, et de beaux passages harmoniques, enfin je dis peut-être des bêtises mais c'est un langage qui me parle en tout cas; on n'est pas trop bousculé.   Alors si tu as des œuvres de préférence à me conseiller - entre autres parmi celles que tu as citées - je suis preneur, parce que je vois qu'il y a beaucoup de choses. (ou créer un sujet   ; connaître ses influences, dans quel courant il s'inscrit, m'intéresserait)

Le problème c’est que je risquerais de proposer les œuvres les plus radicales, celles qui me parlent le plus, ce qui ne serait probablement pas un conseil avisé d’après ce que tu dis. Pour ce qui est de créer un sujet... je suis pas contre, j’ai un peu essayé, mais je ne sais si je me sens plus inspirée que ça...

Iskender pourrait déjà aller lire la (remarquable) présentation de la Neue Einfachheit par lulu: je ne connais pas bien Ruzicka mais il est vraisemblable que les œuvres qu'il a aimées relèvent de cette esthétique:
https://classik.forumactif.com/t8750-neue-einfachheit-neoromantisme-allemand

Arnold Schönberg
Pelleas und Melisande

Gustav Mahler Jugendorchester & Pierre Boulez

Label DG
(2012)


Plus attiré ici par A.S.que par C.D.

du Puy, Weber, Mozart : Bassoon Concertos ; van Sambeek, SwChbO, Ogrintchouk (BIS)
→ On peut donc faire ça avec un basson ! Cette finesse (changeante) de timbre, cette netteté des piqués, cette perfection du legato, j'ai l'impression de découvrir un nouvel instrument. J'aurais aimé la Chambre de Suède un peu moins tradi de son (comme avec Dausgaard), mais je suppose que le chef russe a été formé à un Mozart plus lisse (ça ploum-ploume un peu dans les basses…).
Quand au du Puy, c'est une petite merveille mélodique et dramatique qui sent encore l'influence du dramatique gluckiste dans ses tutti trépidants en mineur, une très grande œuvre qui se compare sans peine aux deux autres !

Ropartz, La Tombelle, Widor, Louigny… ; Nuits ; I Giardini, Véronique Gens (Alpha)
→ La voix mûrit doucement, et la rondeur du timbre, la saveur de la diction demeurent souverains. Parcours assez original où l'on gagne notamment une Chanson perpétuelle d'anthologie.

Steffen Schleiermacher :
Echo pour cinq pianos (2003)
Drei Annäherungen an Heiner Miller pour piano (2000/2003)
Zwölf Klanglandschaften im Klavier pour piano (2000)
Lîla pour piano (2003)
Steffen Schleiermacher, piano

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

Arnold Schönberg
Pelleas und Melisande

Gustav Mahler Jugendorchester & Pierre Boulez

Label DG
(2012)


Plus attiré ici par A.S.que par C.D.

(huées de la foule)

(soutien du pékin)