Playlist (146)

Anaxagore a écrit:

Mahler: symphonie n° 7 (Berliner Philharmoniker, Abbado) .

Merci Anaxagore de citer Abbado,dans ces versions de Mahler,  sans oublier non plus d'Abbado et sa version de la 7ème de Mahler avec l'orchestre de Chicago .Un grand chef pour lequel j'ai un profond respect,même quand je pense à lui aujourd'hui,avec beaucoup d'émotion.

Mélomaniac a écrit:

Frac, champagne et cotillons





Au menu du week-end :

      Joh. & Jos. Strauss – F. Lehár – J. Offenbach – J. Massenet...



merci de frayer dans le respect des consignes sanitaires et de valser dans la limite de la distanciation sociale.
Pas plus de six danseurs à la fois pour les quadrilles ; choisissez vos partenaires dans le cercle familial.

excellent !

3) Jacques Offenbach (1819-1880) :

Ouvertures

= Antonio de Almeida, Philharmonia Orchestra

(Philips, août 1987)

Tchaikovski : Symphonie n°6 (Mravinsky)

Koechlin: Vers la voûte étoilée/Rösner

Encore une superbe bonne surprise !  Très bien écrit, utilisant à fond les possibilités d'équilibres, plus galant que Krug, mais je trouve ça magnifique de bout en bout…

Bientôt une pluie d'or et de castagnettes...

Bach : Magnificat (Gardiner II)

Catégorie orchestrale -rang 169°/250




Louis Frémaux (1921-2017)


Jules Massenet (1842-1912) :

Le Cid -musique de ballet (acte II)

= Louis Frémaux, Orchestre symphonique de Birmingham

(Emi, avril 1971)

 Voilà un Mélomaniac d'Or récréatif et sans prétention. Sans être intime des opéras de Massenet, je souhaitais vous causer du ballet tiré de son Cid (d'après Guillén de Castro et Corneille, bien sûr). Toutefois je vous rassure, cet épisode de divertissement (qui se situe au début du Tableau IV), je le connais bien, et ça figure parmi mes espagnolades préférées, qui figurait dans mon "Blind test à castagnettes".
Massenet a puisé son inspiration dans le folklore associé aux grandes provinces du royaume (Andalousie, Catalogne, Navarre...) non sans quelque liberté quant aux associations entre les danses et la contrée que le compositeur leur attribue. Qu'ajouter, si ce n'est que cette série de danses ne vise rien d'autre qu'à séduire et éblouir l'oreille par une musique pleine de soleil et d'épices. À ce titre, ces pages pittoresques ont toujours joui d'un certain succès indépendamment de l'opéra intégral, comme révèle la discographie. Dès 1952, on trouve ainsi deux enregistrements : Robert Irving à Londres (Decca), haut en couleurs, mais d'un geste un peu imprécis pour tracer nettement ces vignettes. Aussi George Sebastian avec l'orchestre du Théâtre de l'Opéra de Paris (Urania), viril et ombrageux mais justement un peu trop sérieux, quoique judicieusement couplé en vinyle avec une autre partition des même géographie (la Suite du ballet Espada).

Le choix de ce Mélomaniac d'Or aurait pu se porter sur la version bariolée de Jean Martinon (Decca), ébouriffant à tous les étages. Mais j'ai opté pour un autre témoignage, dans une veine plus symphonique mais tout aussi chatoyant et vertement rythmé, celui que Louis Frémaux grava à Birmingham avec un orchestre dont il avait pris la direction en 1968 et qu'il porta en dix ans au rang des meilleurs d'Angleterre, avant l'arrivée de Simon Rattle qui le qualifia de « best French orchestra in the country » -attestant du répertoire (Berlioz, Offenbach Bizet, Lalo, Saint-Saëns, Fauré, Dukas, Satie, Ibert, Poulenc...) cultivé pendant cette glorieuse décennie.
Ce choix renvoie aussi à mes toutes jeunes années mélomanes, puisque je découvris Frémaux en vinyle dans une autre pièce hispanisante : Espana de Chabrier, où il faisait aussi preuve de cette vigueur, de cette saturation du coloris, de la plénitude expressive qui le caractérisait, et qui nous vaut ici une lecture dense et capiteuse de ces danseries du Cid. On n'y trouve peut-être pas l'exubérance frénétique de Martinon, mais cette interprétation s'avère aussi plus cohérente sur l'ensemble du recueil, et dans une perspective plus ample qui laisse du champ à ces tableaux chorégraphiques. Quant à la prise de son, ne craignez rien. Certes la phalange de Birmingham a parfois subi des captations plates sous l'ère de Rattle à l'orée du DDD, mais ici les micros de Stuart Eltham nous offrent un spectacle audiophile. Fièvre et duende pour ce disque tonicardiaque, grillé de cagnard et qui brille dans le noir.

L'aguicheuse Castillane expose d'emblée son farouche tempérament. Trois thèmes la parcourent. À la tierce, sur basses d'Alberti pincée aux violoncelles, les flûtes gazouillent le refrain principal (0'07), avant l'explosif et sinueux couplet aux cordes (0'22), puis le reprennent (0'39) avec contrechant du basson. Le refrain se monnaie en double-croches aux violons (0'46). Une fanfare constitue la troisième idée (0'54). Le refrain des flûtes (1'08) se voit désormais orné d'un contrechant aux hautbois et clarinette, puis modulé aux violons et cor (1'16) dans une outrance grotesque. Péripétie centrale (1'22). Le refrain (1'41) précède son bégayant monnayage (1'48), enrobé d'arabesques de clarinette et basson. Couplet emphatique et virevoltant (1'54), fanfare empressée (2'17). Ritenuto, le refrain ânonne aux hautbois (2'28) et pérore en tutti (2'41) sur la basse d'Alberti aux trombones -ce qui signifie assez les procédés aussi sommaires qu'efficaces de ce morceau dont l'intérêt réside surtout dans les sautes d'humeur, reflet d'un personnage à la fois guindé et fantasque.

La lascive Andalouse en la mineur repose sur trois sections. Sur un rythme de Habañera (levée sur croche pointée, double-croche, deux croches), les violoncelles écartèlent un ondoyant ostinato qui se déploie sur une octave et demie ! Flûte et clarinette déploient une plaintive mélodie (0'07) qui s'assouplit de triolets avec le piccolo (0'23). La section centrale (0'39) laisse chanter les violons dolents, et se répète à l'identique (1'05), avant une reprise subtilement variée de la première (1'32). Une page toute de mélancolie, mais qui conserve une pointe de fierté et un cachet orientalisant, typiques de cette région du sud alors sous domination mauresque.

On se réveille avec l'éclaboussante Aragonaise en sol majeur (qu'on se rappelle celle, tout aussi trépidante, de Bizet dans Carmen !) Assez animé et très brillant. Monothématique. L'influx césuré en est d'emblée fourni par les bois et cors (croche - demi-soupir - croche - croche) souligné par le tambour de basque. Les cordes y engrènent la mélodie principale sur le même tracé, ornementé de rafales d'arpèges descendants, forte puis pp. Une brusque levée (0'27) amène un bref galop sur pulsation crétique -répétition à 0'38. Reprise des tournoiements pp puis forte (1'00). Crescendo et rafales en rosalie vers l'aigu (1'11), puis conclusion entrecoupée avec le galop. Une page simple, mais efficace aux bondissements très chorégraphiques, dont le ressort requiert toute l'élasticité de l'orchestre.

Suivent une Aubade sinueuse et espiègle, une Catalane fière comme Artaban, une Madrilène d'abord langoureuse puis endiablée, une Navarraise coquine et tapageuse. La Madrilène fait partie de ces pièces que j'adore, et qui injectent la fiesta par tous les pores du salon.

Attiré par la pochette de ce disque et par son programme allèchant, j'avais fait un post sur Arthur Winograd, qui n'est autre, que le violoncelliste fondateur du célèbre quatuor Julliard .Oui intrigué par cette belle pochette ,j'ai voulu en savoir plus,sur Alice Howland et sur ce disque prometteur,mais il s'est effacé.


Belle version de cette chanteuse née à Berlin en 1914 et décédée à New-York en 1998.Elle est entourée de Edward Steuermann au piano et de Robert Koff, lui aussi membre du quatuor Julliard.du beau monde.Ce disque date de 1955.

Elle a enregistré une seconde fois l'oeuvre

Celui-ci est sorti début des années 6O.
Je vous dit tout ça, parce qu'on peut écouter la toute première version sur YT et c'est un régal.


https://www.youtube.com/watch?v=5RGDZB1GYWw

Anton Bruckner
* Symphonie no. 6
Orchestre symphonique de la Radio Bavaroise
Bernard Haitink (BR Klassik, 2017)

Ravel : Shéhérazade (Crespin/Ansermet)


Musique enchanteresse...

arnaud bellemontagne a écrit:

Ravel : Shéhérazade (Crespin/Ansermet)

Musique enchanteresse...

... et très belle prestation de Madame Crespin !

Mélomaniac a écrit:

 

Rott – Orchestral Works vol. 2, Symphonie en mi, Symphonie pour cordes en lab – Gürzenich O, Christopher Ward (Capriccio 2021)
→ Prise aérée (qui réussit remarquablement les fugatos) mais spectre un peu opaque (dû aussi aux timbres un peu gris du Gürzenich, qui m'avait pourtant paru bien changé ces dernières années).
→ Si le premier mouvement reste un peu ternement exécuté, le final atteint beaucoup d'ampleur grandiose.

KOESSLER, H.: Choral Music (Cantabile Regensburg, Beckert) (Helbling Verlag 2016)
→ Très brahmsien, en à peine moins prégnant. Splendides chants sacrés !

KOESSLER: Trio Suite / Piano Quintet in F Major / MOOR: Cello Sonata No. 2, Op. 55 – Frühwirth, Ehrenfellner, Genevière Strosser, Szabó, Kollár (Hungaroton 2005)
→ Prise de son assez acide, Trio pas passionnant, très aimable.
→ Très beau quintette, lyrique et généreux.

KOESSLER, H.: String Quintet in D Minor / String Sextet (Frankfurt String Sextet) (CPO 2007)
→ Très bien écrit !  Riche contenu d'un romantisme assumé, qui peut rivaliser avec les grands représentants de second XIXe !
→ (trissé)

Gustav Mahler
* Symphonie no. 3, cinquième mouvement: Lustig im Tempo und keck im Ausdruck (Drôle dans le rythme et audacieux dans l'expression)
Gerhild Romberger, mezzo-soprano
Choeur et Orchestre de la Radio Bavaroise
Bernard Haitink  (BR, 2016)

Dans l'esprit d'un mouvement de quatuor de Beethoven, parmi les derniers, Lento assai op.135).
D'après un lied tiré du cycle Le Cor merveilleux de l'enfant, voilà ce qui pique ma curiosité.

La rencontre d'un pianiste génial (Andréas Skouras )et d'une oeuvre qui ne demandait ,qu'à vivre sous ses doigts .Anders Eliasson est un compositeur suèdois, né en 1947 et mort en 2013, un peu en dehors des écoles et des chapelles, il revendiquait même,avoir mal ressenti ce diktat imposé pendant sa jeunesse et citait un compositeur que j'adore Allan Pettersson, qui avait été lui aussi,banni de ce cercle très fermé ,imposant ses lois musicales et repoussant toute originalité propre.Dans ces 6 magnifiques morceaux,d'abord  ces  4 dessins pour piano et clavecin,, on sent un véritable hommage aux anciens maîtres et aux contemporains.Quoiqu'il en soit , c'est un disque plein de luminosité, d'ascétisme, de beauté plastique et d'harmonie musicale,bref un chef-d'oeuvre.On passe vraiment par, toute une gamme différente d'impressions et de sentiments, à l'écoute de ces pièces."Cette musique vole sans jamais atterrir", décrit-un critique en parlant de la musique d'Eliasson .Cette musique est profondément reliée à la vie,comme dans Version qui ,comme une naissance se construit d'interrogations et de mystère.C'est une sorte de monologue improvisé,plein de résonnances à la Messiaen ,qui trouve sa force et sa beauté  en elle-même, le génie du pianiste ,porte cette partition au mystère scriabinien au plus haut .Dans Suelo ,le compositeur fait jouer la motricité et l'endurance ,une cavalcade dans laquelle l'auditeur est entraîné malgré lui. Les 4 Designo, dont celui pour clavecin qui montre que cet instrument a encore des choses à dire ,et c'est surtout un hommage moderne au génial cantor,dont le motif BACH en constitue le noyau principal .Bref il faut écouter de suite,ce très beau disque , porté par une interprètation vraiment éblouissante.

Penderecki, symphonie No. 6 et concerto pour clarinette (transcrit du concerto pour viola)

La symphonie est toujours merveilleux comme la 1ere écoute.
L'accompagnement minimal mais tellement efficace.
Pas de traduction française des poèmes (le livret et anglais polonnais et allemand).

Marin Marais
* Sonate à la Marésienne
* Suite en Ré majeur (3e Livre 1711)
* Les Voix humaines (2e Livre 1701)
* Le Tombeau de M. Melitos (1er Livre 1686)
Le Spectre de la Rose (Naxos, 1994)

Mahler: Symphonie n° 9 (Berliner Philharmoniker, Abbado) .

Fiévreux, noir, opulent et décadent. Et la prise de son est d'anthologie.

Haydn: Symphonies n'6, 7 et 8 «Le matin », « Le midi», « Le soir» (The Academy of Ancient Music, Hogwood) .

Cette lecture du célèbre triptyque est beaucoup plus subtile que celle d'Harnoncourt (assez rentre-dedans) avec laquelle j'avais appris ces œuvres, et je la préfère nettement ...

Bax : Symphonie n°6 (Lloyd-Jones)
Bruckner : Messe n°2 (Herreweghe)
Schoeck : Elegie (Schmidt)
Franck : 6 pièces (Verdin)

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Ravel : Shéhérazade (Crespin/Ansermet)

Musique enchanteresse...

... et très belle prestation de Madame Crespin !

Oui.

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Ravel :Trio (Pludermacher/Jarry/Tournus)

Anaxagore a écrit:

Haydn: Symphonies n'6, 7 et 8 «Le matin », « Le midi», « Le soir» (The Academy of Ancient Music, Hogwood) .

Cette lecture du célèbre triptyque est beaucoup plus subtile que celle d'Harnoncourt (assez rentre-dedans) avec laquelle j'avais appris ces œuvres, et je la préfère nettement ...

Oui, intégrale formidable de subtilité, de vie et d'élégance de toute façon.

Bartok: Sonate pour violon et piano, Rhapsodies/Faust

Vraiment un très beau disque et deux superbes versions de deux quatuors de Schoenberg.Avec les années, les interprètes ,sont plus en accord avec cette musique et surtout le fait d'avoir clamé, longtemps, que c'était une musique difficile d'accès,en a fait plus un obstacle qu'autre chose.Le 4ème quatuor de Schoenberg a une grande part ludique plus qu'intellectuelle, même si les deux peuvent aller de pair.Le jeu allant et enjoué de ces interprètes ,fait que c'est facile à suivre ,comme un puzzle musical et ludique, même si derrière tout ça, il y a un sens profond.
Le second quatuor est tout aussi jubilatoire ,jusqu'à l'arrivée ,presque mystique,au dernier mouvement de la soprano Malin Hartelius.
Quels beaux interprètes ,souhaitons une intégrale des quatuors .Je ne vois que les Prazak qui m'aient fait si forte impression dans ces deux oeuvres.

J'aime bien ce disque aussi.

Bruno Luong a écrit:

J'aime bien ce disque aussi.

Tu devrais,Bruno , peut être ,mieux connaître Ilya Gringolts,en tant qu'amateur ,de concertos pour violon, que moi, il a déjà pas mal enregistré ,on dirait?

On le connaît débuté en fanfare chez le DG. Je dois dire qu'il ne tient pas ses promesses et plus généralement dans le répertoire concertant. Il souffre un peu aussi avec Shaham que DG a préféré de séparer. Il n'a pas un pros son qui projette beaucoup ni certaine sensualité.

Par contre je le trouve assez fin et musical dans le répertoire de chambre. J'adore ce disque de Schoenberg ainsi que les deux disque de la musique pour violon de Stravinski et son dernier disque de duo avec le violonceliste Kouzov (Eisker, Ravek, Widlmann).

Paul Ben-Haim, symphonie No.1

Pour le moment je préfère sa symphonie No.1, plus consist et cohérent que la 2e.
Il doit être un grand fan de Mahler, surtout la 7e et 10e symphonies.

Franz Schubert
* Symphonie no.9
Chicago Symphony Orchestra
James Levine (DG)

Mahler: Symphonie n°6/P.Järvi

• Gombert: Missa A la Incoronation a 5. Missa Media vita a 5:

Beauty Farm: Bart Uvyn (contre-ténor), Adriaan de Koster, Tomáš Lajtkep, Achim Schulz, Tore Tom Denys, Hannes Wagner (ténors), Julián Millán, Philipp Kaven (baryton), Joachim Höchbauer (basse)
Mauerbach, V & X.2019
fra bernardo

Cette densité et cette relance permanente de la polyphonie et puis ces trouvailles (comme le Benedictus à deux voix de la Missa A la Incoronation)… Gombert est décidément un des plus extraordinaires compositeurs de l’école franco-flamande, et Beauty Farm un des meilleurs ensembles dans ce répertoire!
(Bon, en revanche, comme toujours, l’illustration de couverture…)

Humperdinck: Notturno pour violon et quatuor, Quatuor à cordes en ut majeur/Diogenes Quartett

+

Wagner: Les Fées, ouverture/Märkl

+

Parsifal, Prélude/Haitink

Tournemire: Symphonie Choral d'Orgue (van Der Ploeg)
Tournemire: Sei Fioretti (van Der Ploeg)
Schoeck : Elegie (Schmidt)

Franz Schubert
* Lieder
Kathleen Battle, soprano
James Levine, piano
Karl Leister, clarinette (D.965)

C'est magnifique, du très grand art !

Alban Berg
* Concerto 'à la mémoire d'un ange'
Anne-Sophie Mutter, violon
Chicago Symphony Orchestra
James Levine (DG, 1992)

Gustav Mahler
* Das Lied von der Erde
Klaus Florian Vogt, ténor
Christian Gerhaher, baryton
Orchestre Symphonique de Montréal
Kent Nagano

Belle présence orchestrale toute en puissance.

Petit hommage à un pianiste récemment disparu ,des suites du Covid 19,dont on voyait les disques ,très souvent avant et puis  qui ont depuis lentement disparu, c'est vrai qu'il n'était pas particulièrement connu du grand public,mais bien plus des amateurs.Je veux parler de Fou Ts’ong,grand défenseur de Chopin et de bien d'autres musiciens,dont ce très beau et singulier double Cd de Schumann .Il était né en Chine à Shanghai en 1934 ,avait fui son pays, au début de la révolution culturelle,pour s'installer à Londres ou il est mort fin décembre 2020.Salué comme un grand interprète de Chopin,mais aussi des grands compositeurs romantiques;Pour revenir à ce disque, il n'y a peut être pas,la folie ou l'espèce d'ivresse dansante,qu'on est en droit d'attendre ,dans la musique de Schumann en général ,il y a même , au contraire ,beaucoup de clarté et d'intériorité,c'est même très réfléchi,presque dissèqué, mais toujours vivant .Mais ça prouve aussi, qu'on peut passer de la musique de Chopin à celle de Schumann sans problème ,d'un monde différent à un autre.D'ailleurs Vlado Perlmuter avait fait un superbe disque de Schumann à ses débuts.Bref ,on ressent vraiment ,à plein,tout le talent et et la grandeur de ce pianiste.Du très très beau piano.

Pour en savoir plus
https://www.francemusique.fr/musique-classique/disparition-de-fou-ts-ong-grand-poete-du-piano-91175

Ravel : Daphnis et Chloé (Munch)

Bruckner, symphonie 7, Mario Venzago, Sinfonieorchester Basel

G F Haendel
Arias
Kathleen Battle, soprano
Academy of St. Martin-in-the-Fields
Sir Neville Marriner (EMI, 1990)





Très beau répertoire, des odes et des sérénades pastorales et un livret avec texte en français qui fournit un court résumé de l'intrigue de chaque aria.

Gabriel Fauré (1845-1924)
Œuvres pour violoncelle et piano
Romance op.69
Première sonate, opus 109  
Élégie opus 24
Deuxième sonate, opus 117
Sérénade, opus 98
Papillon, opus 77
Berceuse, opus 16
Trio opus 120* version clarinette, violoncelle et piano

Eric Le Sage, piano
François Salque, violoncelle
*Paul Meyer clarinette

Cornélius Cardew Cardew (1936 - 1981) / Treatrise

Une oeuvre longue, mais envoûtante et toujours aussi forte.J'ai à chaque fois ,que je l'écoute ,pour finir assez peu souvent,un sentiment de bien être et de surprise ,tellement cette oeuvre a une force ,une puissance et une originalité ,c'est pourtant une oeuvre aléatoire pour l'époque ,qui j'ai vu, pouvait aller beaucoup plus loin ,dans sa vision ou création , j'ai vu une version de 5 CD..L'enregistrement live,lui date  de 1967 , à Prague ,par le QUaX Ensemble tchèque, sous la direction du flûtiste et chef d’orchestre Petr Kotik.Il est sûr,qu'avec les années qui passent ,les grandes oeuvres livrent ,enfin leur vérité et font de plus en plus d'adeptes et de convaincus .Pour parler de cette musique et de son compositeur, il vaut mieux quelqu'un ,qui s'y connaît bien ,car elle est très particulière.Je veux dire techniquement ou au point de vue technique musicale et bien sûr de partition.


Pour en savoir plus sur ce génial compositeur britannique.

http://davidhall.io/treatise-score-graphic-notation/

Boulez: Sur incises (Ensemble InterContemporain, Boulez) .

Boulez: Anthèmes 2 (Hat-Sun Kang, violon, Andrew Gerzso) .

Mahler: Symphonie n° 6 (Berliner Philharmoniker, Abbado) .

Sibelius: Symphonies 1 et 5/Bernstein Vienne (Blu-Ray)

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