Quatuor Alban Berg

Salut tout le monde. Il y a parmi les interpretations de l' "alban berg quartet" un CD paru depuis quelques annees chez EMI CLASSICS, qui renferme des oeuvres de Strauss pere et fils, et de Lanner. Et comme je n'ai pas trouve parmi le repertoire le nom de Johann Strauss, je suis passe ici pour vous signaler ma question: Il y a une version quatuor de l'air "mein herr marquis" de la chauve-souris de Johann Strauss probablement interpretee en studio et qui a ete utilisee dans une edition du CD officiel multimedia du musee du Louvre je ne sais plus laquelle. Si par hasard quelqu'un de vous sait ou est-ce que je puis trouver des oeuvres de strauss interpretees par quatuor, je vous en serait reconnaissant.

Bonsoir Josef,
Si je ne possède aucune œuvre de ce genre interprétée par les Berg; j'ai retrouvé en revanche quelques enregistrements du Schneider-Quintett , soit 7 Lanner, une marche de Radetzky et uniquement Wiener Blut de Strauss Jr.
Hélas, rien de la Fledermaus.
Ça n'a pas (pour moi) l'intérêt des transcriptions de Webern mais c'est juste charmant.

Fil bien vide sur ce quatuor. A signaler la publication de l'intégrale de ses enregistrements, y compris ceux pour Teldec des années 70.

https://www.amazon.fr/Complete-Recordings-Alban-Berg-Quartett/dp/B083XVDXXD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=122H7T7TP0ABX&dchild=1&keywords=alban+berg+quartett+-+the+complete+recordings&qid=1590956876&sprefix=alban+ber%2Caps%2C150&sr=8-1

Stolzing a écrit:

Fil bien vide sur ce quatuor. A signaler la publication de l'intégrale de ses enregistrements, y compris ceux pour Teldec des années 70.

https://www.amazon.fr/Complete-Recordings-Alban-Berg-Quartett/dp/B083XVDXXD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=122H7T7TP0ABX&dchild=1&keywords=alban+berg+quartett+-+the+complete+recordings&qid=1590956876&sprefix=alban+ber%2Caps%2C150&sr=8-1

Oui la première formation chez Teldec avec Klaus Maetzl au second violon était extraordinaire. L'avantage de la fusion des catalogues Warner et Emi c'est qu'en effet là on a tout.

Stolzing a écrit:

Fil bien vide sur ce quatuor.

On a beaucoup parlé d'eux dans les différents fils consacrés au quatuor, en bonne logique vu leur notoriété et leur distribution très avantageuse dans les bacs.

En revanche, je ne crois pas qu'on ait beaucoup de fans, au contraire – leur côté léché n'est pas idéal partout (Bartók, Debussy… même Mozart à mon avis), et aujourd'hui le niveau technique des jeunes ensembles est tel qu'ils ne peuvent même plus se distinguer de ce côté-là dans la discographie. Quand on ajoute à ça la piètre qualité des prises EMI… je ne crois pas qu'il existe ici trop d'enthousiasme. (Mais je connais des mélomanes particulièrement informés / éclairés qui les adorent.)

Je suis entièrement d'accord avec ça. Des maîtres incontestés pour qui on ne peut avoir qu'un immense respect, sûrement parmi les meilleurs professeurs que l'on pouvait rêver d'avoir si l'on était un jeune quatuor de très haut niveau (ce n'est pas les Artemis qui diront le contraire). Mais si on laisse parler le choix du cœur, l'authenticité des styles, je crois qu'on a toujours mieux ailleurs.

Pour moi il y a deux facettes chez eux, qui faisaient à la fois leur force et leurs limites : Debussy, Ravel, Bartók sont en effet les meilleurs exemples de ces interprétations un peu calculées où on ne trouve pas son compte. Si on pousse vers Dvořák, Smetana ou Janáček, on est carrément hors-sujet.
Mais d'un autre côté c'est vrai, les Berg n'avaient pas qu'une approche intellectuelle, il y avait tout ce répertoire où là ils avaient une approche plus émotionnelle, et où les choses semblaient couler de source pour eux, en premier lieu pour moi Schubert.
Mais comme dit David, tant d'eau a coulé sous les ponts et quand on voit le niveau des quatuors actuels : un jeune quatuor comme les Hanson capables de remettre en question tout ce qu'on croyait connaître sur Haydn, la façon dont les Brentano remettent Beethoven sur le métier...

Oui, Schubert était clairement leur grand point fort, je les ai rarement entendus autant dans la rhétorique !

J'avais été très impressionné, en salle, par leur Beethoven et surtout par leur Berg (encore heureux, vous me direz.)
Mais au disque, en effet, c'est surtout leurs Schubert que j'ai aimé.

Oui, parce qu'au disque, leurs Beethoven… les mouvements lents sont d'un superbe lyrisme, mais le reste est un peu lisse par rapport à l'ambition et à la variété du corpus, à mon sens. (Et la prise de son EMI des pires années…)

DavidLeMarrec a écrit:

les mouvements lents sont d'un superbe lyrisme, mais le reste est un peu lisse par rapport à l'ambition et à la variété du corpus, à mon sens. (Et la prise de son EMI des pires années…)

Voilà: en salle, on gagnait dans les mouvements rapides une charpente sonore et une fermeté de trait vraiment très impressionnantes, et que les captations EMI affadissaient complètement - après, c'était effectivement plus dans une esthétique de la maîtrise au cordeau que du relief échevelé ou de l'exaltation frémissante.

Je crois qu'il y avait vraiment une différence avec le studio en général : j'ai souvent entendu des récits enthousiastes de leurs concerts, et les Beethoven qu'ils ont publiés en vidéo, pourtant sensiblement contemporains du studio, sont irradiants (l'articulation de la Grande Fugue en concert, chapeau).