Playlist (160)

Almeida Prado (1943-2010)- Kinderszenen [Scènes d’enfants] (Paulo Gazzaneo, piano)

Kinderszenen [Scènes d’enfants], d’Almeida Prado, interprétée par Paulo Gazzaneo.

0 :01 1. Le coq chante tôt le matin... 1 :01 2. Les filles dans le jardin 2 :44 3. L’arithmétique d’Annie 3 :21 4. Le dessin de Constcinha 4 :54 5. Le chien Dada 5 :40 6. Le Cercle des Poupées 7 :42 7. Les bienheureux ont vu 8 :36 8. La Grive printanière 9 :06 9. Joyeux anniversaire à toi 9 :44 10. Annie fait sa petite poupée « naná » 10 :40 11. Contancinha promène sa poupée 11 :15 12. Le tissu saci 12 :45 13. Le chaton sur le toit 14 :03 14. Le petit poisson dans l’aquarium 15 :55 15. Ikon le chien 15 :31 16. La ballerine dans la boîte à musique 16 :43 17. Le clown à cordes 17 :42 18. Les petits anges peignent l’arc-en-ciel dans le ciel

Pour l'écouter/ https://youtu.be/SU4MD4LL7g0?si=BeWsnKcrsjlJFfV2

Louis Andriessen - L’État (1976)


Compositeur : Louis Joseph Andriessen (6 juin 1939 – 1er juillet 2021)

Ensemble : Nederlands Blazers Ensemble dirigé par Lucas Vis  

00 :00  Hautbois dans une polyphonie hypnotique (01 :59) Trombones et cors impétueux  02 :53  Entrée de chœur 1 sur un drive mixolydien cool 04 :31 Un drive plus dur alors que les hautbois et les altos prennent la mélodie d’une manière lointaine 05 :52 L’ostinato prend une sonorité plus menaçante sous des grappes mordantes qui gagnent en intensité 07 :52 ... culminant dans un unisson funky serré 09 :51 Une texture extrêmement violente et épaisse (10 :52) 12 :28 ... se résout en vagues sonores chaudes  15 :05  L’intensité et la violence reviennent 18 :57 Entrée de chœur 2, stricte et autoritaire (21 :20 grande puissance explosive) (23 :19) 26 :14 Texture étonnamment sinistre de différents sons muets entrant et sortant du bâtiment à 27 :03 29 h 44 Entrée de chœur 3, coupant les accords tutti 31 :05 ... se décomposent en un quasi-hoquet maniaque

Note du compositeur :
J’ai écrit De Staat (La République) comme une contribution au débat sur le rapport de la musique à la politique. De nombreux compositeurs considèrent l’acte de composer comme, d’une certaine manière, au-dessus du conditionnement social. Je conteste cela. La façon dont vous arrangez votre matériel musical, les techniques que vous utilisez et les instruments pour lesquels vous écrivez sont largement déterminés par votre propre situation sociale et votre expérience d’écoute, ainsi que par la disponibilité d’un soutien financier.

Je suis d’accord, cependant, sur le fait que le matériau musical abstrait - hauteur, durée et rythme - est au-delà du conditionnement social : il se trouve dans la nature. Cependant, à partir du moment où le matériau musical est ordonné, il devient une culture et donc une entité sociale.

J’ai utilisé des passages de Platon pour illustrer ces points. Son texte est politiquement controversé, voire carrément négatif : tout le monde peut voir l’absurdité de l’affirmation de Platon selon laquelle le mode mixolydien devrait être interdit car il aurait une influence néfaste sur le développement du caractère.

La deuxième raison pour laquelle j’écris De Staat est en contradiction directe avec la première : je déplore que Platon se soit trompé. Si seulement il était vrai que l’innovation musicale pouvait changer les lois de l’État !

Je pourrais écrire de la belle musique symphonique, mais je ne fais pas ce que je veux, c’est-à-dire développer un langage musical qui a d’autres racines. Dans De Staat, vous reconnaîtrez par exemple les gammes et les hauteurs de la musique indonésienne. Le bop précoce et le cool jazz m’ont aussi beaucoup influencé, bien plus que Mozart, Bach et Brahms. De Staat n’a rien à voir avec la musique grecque, si ce n’est peut-être l’utilisation de hautbois et de harpes et le fait que toute l’œuvre est basée sur des tétracordes, des groupes de quatre notes, ce qui explique aussi l’écriture pour les groupes de quatre.(..)

Pour l'écouter/ https://youtu.be/MC1TkipqZrM?si=8b59Y6y4aiU8ZXdF

Beethoven: Quatuor op.59 no.1
Quatuor Alban Berg (EMI)

Beethoven: Quatuor op.18 no.5
Quatuor du Gewandhaus de Leipzig (NCA)

William Dougherty : les rêves de patries imaginaires (2023)


William Dougherty (*1988)
The Dreams of Imagined Homelands, pour orchestre, tournephonographe à cylindre de cire et électronique (2023)
Orchestre symphonique écossais de la BBC
Ilan Volkov, chef d’orchestre
Première mondiale, 30 avril 2023, Tectonics Glasgow '23

Pour l'écouter/ https://youtu.be/YNUFUFRbzdU?si=rJSnGZdx5-gfVzOq

Liszt : Sonate (Arrau)

Lully - Armide

Louis Kentner joue Lyapunov ( 1859-1924)
Transcendental Etudes (1972) Ultra HQ Transfer Final

"Les 12 Études d’exécution transcendante, op.11, sont une série de 12 études écrites de 1897 à 1905 par Sergueï Liapunov, et ont servi de continuation posthume à l’œuvre inachevée de Franz Liszt, Études transcendantales, dont seules les 12 premières ont été achevées avant sa mort en 1886. L’œuvre est également dédiée à Liszt, la douzième étude portant également le nom du compositeur. Inspirées par l’un de ses trois professeurs au Conservatoire de Moscou, Karl Klindworth, ancien élève de Liszt, et fortement influencées et artistiquement guidées par Mily Balakirev, l’idéologue principal des Cinq, ces études utilisent toute la gamme des techniques nationalistes : des chansons folkloriques et des cloches d’église, aux mélodies caucasiennes et au mélodisme somptueux. " Wiikipedia

Une version magnifique ,que je fréquente depuis longtemps.Kentner est un pianiste assez oublié ,qui a laissé aussi une belle Hammerklavier de Beethoven.

Pour l'écouter/ https://youtu.be/SraxhVyD1yY?si=CJE2IWiZnrcjC3LL

Mahler: Symphonie n°1/P.Järvi (Blu-ray)



On trouve enfin ce coffret à prix raisonnable.

Chostakovitch: Symphonie no.6
Gergiev / Mariinsky

Henri POUSSEUR (1929-2009), Aiguillages - MUSIQUES NOUVELLES, ARTS2 -Live


Henri POUSSEUR, Aiguillages au carrefour des immortels - MUSIQUES NOUVELLES, ARTS2, Jean-Paul Dessy : direction
Enregistrement live à Arsonic, Mons, concert «À l’Unisson» le 23 mars 2019
réalisation son-image : Jarek Frankowski 2019 ACOUSTIC RECORDINGS
Coproduction : MARS (Mons Arts de la Scène), MUSIQUES NOUVELLES, ARTS² (Conservatoire royal de Mons)

Pour l'écouter/ https://youtu.be/WaR7Ku43tvw?si=TGVIDAprEkLLAIUe

Pour en savoir plus / https://www.henripousseur.net/index.php

Henri Pousseur (1929-2009): La seconde apothéose de Rameau, Musikkollegium Winterthur, Pierre-Alain Monot


Henri Pousseur La seconde apothéose de Rameau
direction Pierre-Alain Monot

Pour l'écouter/ https://youtu.be/JKq0CFE5fIY?si=iQ-ALIC3LyVGhjzv

Georg Friedrich Haas : Dark Dreams (2013)
Georg Friedrich Haas (né le 16 août 1953 à Graz, Autriche) est un compositeur autrichien.

Rêves sombres ( 2013 )
Orchestre philharmonique de Berlin
Simon Rattle (chef d’orchestre)

Pour l'écouter/ https://youtu.be/VZPbc_XjhW0?si=6QjM3xeSX1iWNMua

Georg Friedrich Haas : Solstices (2019)


Solstices, pour 10 instruments dans l’obscurité totale (2019)
Ensemble anti-émeute
Aaron Holloway-Nahum, chef d’orchestre
Première au Royaume-Uni, le 29 janvier 2019, Royal Academy of Music

Pour l'écouter/ https://youtu.be/vUagpuZQR0E?si=ya2g2lEQOpRsAO5L

gluckhand a écrit:

Ensemble anti-émeute

Giya Kancheli ~ Chant brisé

Giya Kancheli - Broken Chant, pour orchestre
Orchestre symphonique national du Danemark, Leif Segerstam (dir.)

Pour l'écouter/ https://youtu.be/yBrR7ON19vU?si=oj2JM6GVFR5Eqg1p

Vraiment superbe.

lulu a écrit:

gluckhand a écrit:

Ensemble anti-émeute

Google Traduction !!!

Chostakovitch: Symphonie no.13 'Babi Yar'
Taras Shtondas, basse
Choeur de la Philharmonie Tchèque
Orchestre Beethoven de Bonn
Roman Kofman

Schubert: Lieder
Kathleen Battle, soprano
James Levine, piano
Karl Leister, clarinette (DG)

Vraiment magnifique, superbe version du Pâtre sur le Rocher.

Post sur Henri Pousseur.

bambou a écrit:

J'ai toujours eu envie d'écouter Paysages Planétaires son oeuvre concrète/acousmatique avec Michel Butor, mais pas encore trouvé le temps (ça dure 3h30..).

Je te propose une oeuvre orchestrale normale, mais elle est tout simplement fabuleuse. un chef-d'oeuvre même!Elle comprend quatre morceaux distincts mais  de toute beauté. C'est surtout un hommage à Karel Goeyvaerts et à son opéra Aquarius.

Pousseur : Aquarius-Memorial  / https://youtu.be/LyJDgs1s-kE?si=RgSyY3ISIhl1CvyF

Mark Andre (*1964) : Im Entschwinden pour orchestre (2023)

Sarah Nemtsov (*1980), tétralogie TZIMTZUM :
Reshimot pour quatre solistes et orchestre (2020)
Sh’vira pour sax soprano, guitare électrique, clavier et batterie (2020)
K’lipot pour quatre solistes et grand orchestre (2023)
Tikkun pour orchestre à cordes avec percussion, bande et quatre solistes (2021)

Ensemble Nikel
WDR Sinfonieorchester (Peter Rundel)
(Essen, 12 novembre 2023)

*

James Wood (*1953) :
Apokalypsis pour chœur, septuor de saxophones, orgue et haut-parleurs (2019)

Darius Battiwalla, orgue
BL!NDMAN[sax]
Collegium Vocale Gent
James Wood, direction
(Amsterdam, 28 septembre 2023)

*

Alexandra Filonenko (*1972) : Memory Code pour orchestre (2021)
Nina Šenk (*1982) : Dialogues and Circles pour trompette et orchestre (2010)
Arnulf Herrmann (*1968) : Tour de Trance pour orchestre avec soprano (2021)

Anja Peterson, soprano
Simon Höfele, trompette
Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (Lin Liao)
(Berlin, 17 janvier 2024)

gluckhand a écrit:

Post sur Henri Pousseur.

bambou a écrit:

J'ai toujours eu envie d'écouter Paysages Planétaires son oeuvre concrète/acousmatique avec Michel Butor, mais pas encore trouvé le temps (ça dure 3h30..).

Je te propose une oeuvre orchestrale normale, mais elle est tout simplement fabuleuse. un chef-d'oeuvre même!Elle comprend quatre morceaux distincts mais  de toute beauté. C'est surtout un hommage à Karel Goeyvaerts et à son opéra Aquarius.

Pousseur : Aquarius-Memorial  / https://youtu.be/LyJDgs1s-kE?si=RgSyY3ISIhl1CvyF

Ah oui ça a l'air bien ça (je dois l'avoir sur un disque dur..)

Strauss: Ainsi parlait Zarathoustra/Inbal
Dutilleux: Quatuor à cordes/Belcea
Madetoja: Okon Fuoko/Volmer

Sibelius: Symphonie n°4/Rouvali

+

Xavier a écrit:

Sibelius: Symphonie n°4/Rouvali

+

Extraordinaire cette version.

Je vais réécouter tout de suite pour vérifier ça. Très très bonnes premières impressions en tout cas, oui!

Schumann: Symphonie n°3/Inbal RSO Frankfurt (Denon)

+

Webern: Passacaille opus 1/Inbal



Exceptionnelle version. (assez introuvable, sauf sur Deezer)

Webern: Im Sommerwind/Inbal



(j'ai toujours trouvé ça assez straussien, mais en fait je pense encore plus aux Gurrelieder qu'à Strauss, même si les Gurrelieder n'ont été orchestrés qu'en 1911-1912 et créés en 1913, donc après l'oeuvre de Webern)

Je trouve ça beaucoup mieux que les Gurrelieder, et qu'à peu près tout ce que je connais de Strauss...

Spoiler:

Sibelius - Symphony No. 1 (Dresdner Philharmonie - Garaguly) 1971

Jean Sibelius - Symphony No.1:
I. Andante, ma non troppo [00:00]
II. Andante (ma non troppo lentro) [10:46]
III. Scherzo. Allegro [19:41]
IV. Finale (Quasi una Fantasia) [24:38]
Dresdner Philharmonie - Carl von Garaguly

Une magnifique version d'un chef trop rare au disque.

Pour l'écouter/ https://youtu.be/EBzEPv4qa1g?si=vz1QPv-ucpx-HcX2

Marc-André Hamelin : Beethoven Sonate pour piano n° 29 en si bémol majeur, opus 106 « Hammerklavier » Live
5 octobre 2021 Salle de concert Tchaïkovski

Pour l'écouter/ https://youtu.be/R4sbqFynfNM?si=Wd078W1MkNk2T3Bf

Vraiment superbe.

Golisande a écrit:

Je trouve ça beaucoup mieux que les Gurrelieder, et qu'à peu près tout ce que je connais de Strauss...

Spoiler:

En faisant une recherche rapide sur Im Sommerwind, on peut lire que Webern était en pleine découverte de Strauss à cette période-là et qu'il admirait particulièrement Mort et transfiguration...
http://www.rene-gagnaux-2.ch/d_repertoire/webern_im_sommerwind_krso_dohnanyi_1968.html

Golisande a écrit:

Je trouve ça beaucoup mieux que les Gurrelieder, et qu'à peu près tout ce que je connais de Strauss...

Spoiler:

Comparer cette pochade de Webern aux Gurrelieder, franchement...

Il y a des points communs assez frappants je trouve dans l'harmonie autant que dans l'orchestration.

Je pourrais extraire 2-3 passages bien choisis pour montrer de quoi je parle. (mais déjà, rien que les premières mesures, même les 2 premières minutes en fait...)

Voilà:

Im Sommerwind, extraits

Vous ne voyez pas la ressemblance avec les Gurrelieder?
Peut-être pas un passage en particulier, mais enfin ça pourrait sans problème en être issue.

Jean Barraqué (1928–1973) :
Adoro Te pour mezzo-soprano et orgue ou piano (1948)
Mélodies de jeunesse pour soprano et piano (1948–50)
Trois mélodies pour mezzo-soprano et piano (1950)
Transcription du prélude du troisième acte de Tristan und Isolde pour piano (1949)
La Nostalgie d’Arabella pour mezzo-soprano, trompette, percussion et piano (1949)

Katrien Baerts, soprano
Nina Tarandek, mezzo
Michael Wendeberg, piano
Paul Hübner, trompette
Simone Beneventi, Michael Oberaigner, Adam Weisman, Minhye Ko
(Berlin, 20 janvier 2024)

*

Alexey Retinsky (*1986) : C-Dur pour cordes (2020)
Elnaz Seyedi (*1982) : a mark of our breath pour orchestre (2021)
Olga Rayeva (*1971) : Am Meer pour bayan et orchestre (2023)
Oscar Bianchi (*1975) : Exordium pour orchestre (2016)
Farzia Fallah (*1980) : Traces of a Burning Mass pour orchestre (2022)

Roman Yusipey, bayan
Rundfunk-Sinfonieorchester (Vladimir Jurowski)
(Berlin, 18 janvier 2024)

Mozart/Symphonie 41 Mackerras avec le Scottish Chamber Orchestra

Une très bonne interprétation, et il a le bon goût de jouer le 4ème mouvement avec les reprises.

Schoenberg: Gurre-lieder/Inbal

+

Avec partition.

Les chanteurs, certes, ne sont pas les meilleurs, mais sont loin d'être déshonorants. (spécialement Van Nes, quand même superbe)

Comme souvent avec Inbal, c'est un travail d'orfèvre, magnifique, extrêmement précis et détaillé, et puis de temps en temps (comme dans son Poème de l'extase), il laisse passer une grossière erreur. (une de Connell qui chante une mesure un ton trop haut, et un gros pain de cuivre à la fin de Waldtaube, sur le point culminant!)

En tout cas, je ne comprends pas pourquoi ses autres viennois chez Denon avec Francfort sont si mal distribués chez nous. (impossible de mettre la main sur son opus 6 de Berg, par exemple)
Ca mériterait une belle réédition avec l'ensemble.

Sibelius: Symphonie no.4
Lahti Symphony Orchestra
Osmo Vänka (BIS)

Xavier a écrit:

En faisant une recherche rapide sur Im Sommerwind, on peut lire que Webern était en pleine découverte de Strauss à cette période-là et qu'il admirait particulièrement Mort et transfiguration...
http://www.rene-gagnaux-2.ch/d_repertoire/webern_im_sommerwind_krso_dohnanyi_1968.html

Je le crois très volontiers, mais je trouve qu'il a fait beaucoup mieux que son "modèle" du moment (il faut dire qu'en terme de raffinement, il n'y a pas vraiment de comparaison possible entre l'hypersensibilité presque maladive de Webern et ce gros bourrin de Strauss...Enfin c'est mon avis, quoi
Mort et transfiguration, franchement...

arnaud bellemontagne a écrit:

Comparer cette pochade de Webern aux Gurrelieder, franchement...

Webern avait vingt ans, et Im Sommerwind est une œuvre sans prétention – ce qu'on ne peut pas exactement dire des Gurrelieder si je puis me permettre... D'ailleurs le Schönberg de la période 1900-1910 est aussi fascinant que difficile à saisir dans ses revirements : par exemple, comment a-t-il pu commettre les choucroutes que sont les Gurrelieder, Pelleas et même Verklärte Nacht, et juste après un monstre expressionniste et tout à la fois ascétique comme le Premier Quatuor, et peu après le sommet de sophistication et d'élégance que sont les Pièces op.16 (chef-d'œuvre incroyable pour moi) ?... Sans parler de la Kammersymphonie n°1 et du Deuxième Quatuor, qui sont encore ailleurs (et auxquels je suis personnellement moins sensible, mais ça viendra peut-être...).

Geminiani/Concerti Grossi op.7 : Café Zimmermann

Golisande a écrit:

D'ailleurs le Schönberg de la période 1900-1910 est aussi fascinant que difficile à saisir dans ses revirements : par exemple, comment a-t-il pu commettre les choucroutes que sont les Gurrelieder, Pelleas et même Verklärte Nacht, et juste après un monstre expressionniste et tout à la fois ascétique comme le Premier Quatuor, et peu après le sommet de sophistication et d'élégance que sont les Pièces op.16 (chef-d'œuvre incroyable pour moi) ?... Sans parler de la Kammersymphonie n°1 et du Deuxième Quatuor, qui sont encore ailleurs (et auxquels je suis personnellement moins sensible, mais ça viendra peut-être...).

J'y repensais tout à l'heure en contemplant la partition hallucinante des Gurre-lieder: il va au maximum de l'énormité de l'orchestre post-romantique (mais pour moi ce n'est pas une choucroute, c'est aussi très sophistiqué et ultra-divisé) avant de partir dans la direction opposée avec la symphonie de chambre et l'idée d'un orchestre minimal justement. (même si l'opus 16 c'est quand même aussi du grand orchestre)
Ceci dit, niveau chronologie, l'orchestration des Gurre-lieder est postérieur à l'opus 9 autant qu'à l'opus 16.

Et même sur le langage, je me disais que c'est peut-être encore plus romantique que Tristan. (dans la 1ère partie uniquement)

Xavier a écrit:

Ceci dit, niveau chronologie, l'orchestration des Gurre-lieder est postérieur à l'opus 9 autant qu'à l'opus 16.

Effectivement; et ça me semble d'autant plus frappant (sinon surprenant) qu'il y soit revenu après ces œuvres...

Xavier a écrit:

Et même sur le langage, je me disais que c'est peut-être encore plus romantique que Tristan. (dans la 1ère partie uniquement)

Je trouve que ce n'est pas vraiment le même romantisme : en fait j'y entends davantage le chatoiement et le côté narratif du Ring (en mal digéré) que le flux irrépressible de Tristan.

Cela dit j'aime toujours énormément le prélude, c'est ensuite que ça se gâte (je ne supporte plus les derniers numéros de la première partie)...

Citation :

(même si l'opus 16 c'est quand même aussi du grand orchestre)

Je ne me souviens plus vraiment de la partition des Gurre, mais celle de Farben est assez hallucinante...

Golisande a écrit:

Cela dit j'aime toujours énormément le prélude, c'est ensuite que ça se gâte (je ne supporte plus les derniers numéros de la première partie)...

C'est peut-être ce que je préfère.

Alban Berg (1885 - 1935) - Concerto de chambre, pour piano, violon et 13 instruments à vent (1923 - 1925)
I. Thema scherzoso con variazioni [0 :00]
II. Adagio [9 :45]
III. Rondo ritmico con introduzione [24 :45]

Oleg Kagan, violon
Sviatoslav Richter, piano
Ensemble de chambre du Conservatoire de Moscou, Yuri Nikolaevsky (1977)

Pour l'écouter/ https://youtu.be/9f0fGxarvGM?si=lKl0mofaEs387cij

Xavier a écrit:

Golisande a écrit:

Cela dit j'aime toujours énormément le prélude, c'est ensuite que ça se gâte (je ne supporte plus les derniers numéros de la première partie)...

C'est peut-être ce que je préfère.

Ah si, j'aime beaucoup Tauben von Gurre (j'ai du mal à ne pas le confondre avec la deuxième partie...) et l'interlude qui précède... En fait ce sont presque tous les chants précédents à partir de Roß mein Roß qui me gonflent plus ou moins (sauf peut-être Es ist Mitternachtszeit); d'ailleurs je trouve qu'il y a souvent un kitsch un peu straussien avec des harmonies différentes (et je préfère tout de même, d'autant que Schönberg avait l'excuse d'être jeune).

Vito Palumbo (1972-)/ Violin Concerto (2015)· Francesco D'Orazio · London Symphony Orchestra · Lee Reynolds
℗ 2023  BIS

Associated  Performer: Francesco D'Orazio
Orchestra: London Symphony Orchestra
Conductor: Lee Reynolds
Composer: Vito Palumbo

Pour l'écouter/ https://youtu.be/O42YxziLJzs?si=caUVNVxfLGk-cWG9

Vraiment superbe.

Xavier a écrit:

Golisande a écrit:

D'ailleurs le Schönberg de la période 1900-1910 est aussi fascinant que difficile à saisir dans ses revirements : par exemple, comment a-t-il pu commettre les choucroutes que sont les Gurrelieder, Pelleas et même Verklärte Nacht, et juste après un monstre expressionniste et tout à la fois ascétique comme le Premier Quatuor, et peu après le sommet de sophistication et d'élégance que sont les Pièces op.16 (chef-d'œuvre incroyable pour moi) ?... Sans parler de la Kammersymphonie n°1 et du Deuxième Quatuor, qui sont encore ailleurs (et auxquels je suis personnellement moins sensible, mais ça viendra peut-être...).

J'y repensais tout à l'heure en contemplant la partition hallucinante des Gurre-lieder: il va au maximum de l'énormité de l'orchestre post-romantique (mais pour moi ce n'est pas une choucroute, c'est aussi très sophistiqué et ultra-divisé)

Oui, il y a une telle richesse et un tel raffinement à la fois dans le contrepoint et dans l'écriture que qualifier La Nuit/Pelleas/Gurrelieder de "choucroutes" me semble un peu...cavalier.

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Wagner : Le Vaisseau Fantôme (Karajan)


José Van Dam me convainc peu en Hollandais, ça manque de tenèbres et d'ampleur.
Kurt Moll superbe en Daland (comme à peu près partout)
Timbales proéminentes dans cette version.