Cité de la Musique 2007-2008

Ah oui, la série de quatuors est déjà beaucoup plus intéressante, avec les Carter, et Myaskovsky ! Et puis ce ne sont pas les premiers venus...

ah David, tu classes Zimmermann parmi les compositeurs vivants? malheureusement plus depuis une quarantaine d'années, mais on le joue aussi peu que de son vivant apparemment et la moitié de son oeuvre est toujours inédite.

sud273 a écrit:

ah David, tu classes Zimmermann parmi les compositeurs vivants?

Udo, oui.
B.A., lui, il fait partie de ces morts dont on ne sait s'ils appartiennent à l'histoire du vingtième, issus du premier vingtième, ou s'ils sont à compter parmi nos contemporains, parce qu'ils emploient un langage si proche. Comme Messiaen, en somme.

Ne me dites pas que personne n'y va à cette expo Wagner finalement!

D'ailleurs j'y suis pas encore allé, mais j'irai!

C'est jusqu'au 20 janvier... Calmos il y a encore le temps ...

Pour le concert du 18 janvier de l'Ensemble Intercontemporain, ça paraît s'annoncer assez clairsemé. La cité de la musique semble faire des offres (2 places pour le prix d'une)

Morloch a écrit:

Pour le concert du 18 janvier de l'Ensemble Intercontemporain, ça paraît s'annoncer assez clairsemé. La cité de la musique semble faire des offres (2 places pour le prix d'une)

Ouannier sera d'accord avec moi, on va attendre qu'ils donnent les places, comme à Pleyel.

Non, j'ai déjà trop de concerts de prévus.

ouannier a écrit:

C'est jusqu'au 20 janvier... Calmos il y a encore le temps ...

Je suppose que c'est le genre de réflexions qui t'a fait manquer Tannhäuser.

Mine de rien va falloir trouver le temps d'y aller.

Xavier a écrit:

ouannier a écrit:

C'est jusqu'au 20 janvier... Calmos il y a encore le temps ...

Je suppose que c'est le genre de réflexions qui t'a fait manquer Tannhäuser.

Mine de rien va falloir trouver le temps d'y aller.

Ca va tranquille, il reste 2 semaines
Pour Tannhaüser c'est pas pareil, il y avait les grèves

Je viens de regarder. Je peux le 11 et le 18 avec une préférence pour le 11, en milieu d'après-midi, genre 16h00. On pourrait y aller ensemble, qu'est-ce que tu en dis ? Tu peux à cette horraire ? Sinon on s'organise...

Le vendredi je travaille.

Pfff ! Lâcheur !

Demain je vais à l'expo Wagner, et je vais en profiter pour prendre des places tarif jeune (-26 ans, 40 euros les 5 places) pour Des Canyons aux étoiles de Messiaen, jeudi 31 janvier.
Si quelqu'un est intéressé par une place tarif jeune pour ce concert, dites-moi...

J'y vais avec Bezout et Sauron.
Si quelqu'un d'autre veut se joindre à nous...

Pour le Messiaen je pense que je prendrai ma place vendredi avant le concert de l'EIC.

Je compte bien par ma fidélité
1) gagner un T-Shirt dédicacé de Susannah Mälkki
2) avoir une place un peu moins chère, mais soudain j'ai une crainte, si ce concert se remplissait; Arf...

Très sympa cette expo Wagner.

C'est pas très long, y a de belles choses, et on peut écouter des vieilleries avec un casque en même temps. (Windgassen/Lohengrin, les casseroles de la Scala/Furtwängler, etc...)

La photo ratée est un art, un sacerdoce auquel je me tiens avec rigueur et méthode.



Susanna Mälkki applaudit le public de la Cité de la musique (ils ont été très sages)




Susanna Mälkki essaie quelques pas de valse avec Julian Anderson mais il est trop empoté.

Concert " Terres promises " de l'Ensemble Intercontemporain dirigé par Sunsanna Mälkki.

Au programme :

Rain coming - Toru Takemitsu

Book of Hours - Julian Anderson

Bhakti - Jonathan Harvey

La Takemitsu a été joué avec une grande délicatessse, un son splendide. Mais on commence à peine à entrer dedans que c'est fini

Heureusement l'nchainement sur Book of Hours de Julian Anderson est idéal, la pièce à beaucoup d'ampleur mais reste dans l'univers post-impressionniste de Takemitsu. Là encore, Mälkki semble se préoccupper de faire sonner l'EIC et demande des vibratos. Suite d'images inspiré des riches heures du Duc de Berry, c'est facile d'accès et très agréable à écouter, très coloré. Un compositeur peut-être à creuser.

En revanche je me suis un peu ennuyé pendant Bhakti de Joathan Harvey, je n'ai pas compris comment rentrer dedans, atonal, spectral par moments, avec des fragments de solo qui font penser à du jazz. C'est beau, mais un peu long et je n'ai pas vu la structure.

Joli concert donc, salle remplie aux 2/3 mais public étonnant, silencieux et attentif. Ils font même comme sur les CD de concerts live, il y a quelques secondes de silence total et recueilli entre la fin de la pièce et les applaudissements. Sauf que dans les CDs c'est truqué pour faire croire que le public est génial et tout, mais là ils le font pour de vrai

Pris une place pour le Messiaen du 31 janvier (Des canyons aux étoiles)

Merci, on y était presque.

Morloch a écrit:

La Takemitsu a été joué avec une grande délicatessse, un son splendide. Mais on commence à peine à entrer dedans que c'est fini

Oh, ça dure bien huit minutes, Rain Coming, non ? Ou six peut-être. C'est si beau que c'est toujours trop court, de toute façon.

Citation :

Heureusement l'nchainement sur Book of Hours de Julian Anderson est idéal, la pièce à beaucoup d'ampleur mais reste dans l'univers post-impressionniste de Takemitsu. Là encore, Mälkki semble se préoccupper de faire sonner l'EIC et demande des vibratos. Suite d'images inspiré des riches heures du Duc de Berry, c'est facile d'accès et très agréable à écouter, très coloré. Un compositeur peut-être à creuser.

Pour sûr ! Un autre qui n'est pas sorti de Britten, comme Ades ou Maw...

Très beaux Dickinson créés par Angelika.

Citation :

Joathan Harvey, [...]spectral par moments,

Et éventuellement plus que par moment...

Citation :

Joli concert donc, salle remplie aux 2/3 mais public étonnant, silencieux et attentif. Ils font même comme sur les CD de concerts live, il y a quelques secondes de silence total et recueilli entre la fin de la pièce et les applaudissements. Sauf que dans les CDs c'est truqué pour faire croire que le public est génial et tout, mais là ils le font pour de vrai

Dans le contemporain, c'est normal, on ne sait jamais quand ça se finit.

Du coup on ne peut pas prévoir le réveil.

DavidLeMarrec a écrit:

Morloch a écrit:

La Takemitsu a été joué avec une grande délicatessse, un son splendide. Mais on commence à peine à entrer dedans que c'est fini

Oh, ça dure bien huit minutes, Rain Coming, non ? Ou six peut-être. C'est si beau que c'est toujours trop court, de toute façon.

Oui, le programme annonce 8 minutes. Quel dommage que ce ne soit pas plutôt 80 minutes

DavidLeMarrec a écrit:

Morloch a écrit:

Julian Anderson

Pour sûr ! Un autre qui n'est pas sorti de Britten, comme Ades ou Maw...

Très beaux Dickinson créés par Angelika.

Et bien ça fait des choses à découvrir

DavidLeMarrec a écrit:

Morloch a écrit:

Joathan Harvey, [...]spectral par moments,

Et éventuellement plus que par moment...

Sur le site de la Cité de la musique, la note d'Harvey qui définit cette oeuvre :

"Bhakti est une oeuvre en douze mouvements courts respectivement divisés en sections de combinaisons instrumentales différentes. On compte douze type de sections ou subdivisions, qui utilisent certaines hauteurs, densités, etc. Ce cycle de douze mouvements sera joué trois fois (12 x 3 répartis asymétriquement) avec des variations.

La syntaxe musicale est symétrique par rapport à un axe central : la note fondamentale qui désigne les dissonnances n'est pas la plus grave (comme dans la majeure partie de la musique depuis la basse chiffrée jusqu'à Schönberg), mais se déplace vers le milieu du registre pour créer une structure harmonqiue flottante, indépendamment de la basse, mais toujours soigneusement contrôlée.

La bande comporte surtout des sons produits par les instruments de l'ensemble, élargis, modifiés et mélangés comme seul un ordinateur peut le faire. Les fonctions assumés par la bande sont nombreuses : dialogue avec les musiciens, mémoire, répétant ce qui a déjà été entendu, connaissance anticipée, traduction simultanée et, dépassant pas là l'échelle humaine des interprètes, dimension cosmique dirigeant, pourrait-on dire, d'en haut.

Un verset du Rig Veda est cité à la fin de chaque mouvement. Ces hymnes en sanscrit furent écrits il y a quelque 4000 ans. Dans leur intégralité, ils sont les clés d'une conscience entre-temps perdue."

...


A la lecture, je comprends mieux pourquoi la structure m'a échappé. J'aime beaucoup le passage qui suggère que la bande enregistrée est la manifestation du compositeur, Dieu.

Il oublie juste de préciser que c'est long.

DavidLeMarrec a écrit:

Morloch a écrit:

Joli concert donc, salle remplie aux 2/3 mais public étonnant, silencieux et attentif. Ils font même comme sur les CD de concerts live, il y a quelques secondes de silence total et recueilli entre la fin de la pièce et les applaudissements. Sauf que dans les CDs c'est truqué pour faire croire que le public est génial et tout, mais là ils le font pour de vrai

Dans le contemporain, c'est normal, on ne sait jamais quand ça se finit.

Du coup on ne peut pas prévoir le réveil.

Y a sans doute aussi un petit peu de ça.

Spèce de mauvaise langue.

vartan a écrit:

Merci, on y était presque.

De rien. Tout ça c'est le travail sur le dispositif de photo ratée.

Morloch a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Morloch a écrit:

La Takemitsu a été joué avec une grande délicatessse, un son splendide. Mais on commence à peine à entrer dedans que c'est fini

Oh, ça dure bien huit minutes, Rain Coming, non ? Ou six peut-être. C'est si beau que c'est toujours trop court, de toute façon.

Oui, le programme annonce 8 minutes. Quel dommage que ce ne soit pas plutôt 80 minutes

Je sais, je sais...

Citation :

Sur le site de la Cité de la musique, la note d'Harvey qui définit cette oeuvre :

"Bhakti est une oeuvre en douze mouvements courts respectivement divisés en sections de combinaisons instrumentales différentes. On compte douze type de sections ou subdivisions, qui utilisent certaines hauteurs, densités, etc. Ce cycle de douze mouvements sera joué trois fois (12 x 3 répartis asymétriquement) avec des variations.

La syntaxe musicale est symétrique par rapport à un axe central : la note fondamentale qui désigne les dissonnances n'est pas la plus grave (comme dans la majeure partie de la musique depuis la basse chiffrée jusqu'à Schönberg), mais se déplace vers le milieu du registre pour créer une structure harmonqiue flottante, indépendamment de la basse, mais toujours soigneusement contrôlée.

La bande comporte surtout des sons produits par les instruments de l'ensemble, élargis, modifiés et mélangés comme seul un ordinateur peut le faire. Les fonctions assumés par la bande sont nombreuses : dialogue avec les musiciens, mémoire, répétant ce qui a déjà été entendu, connaissance anticipée, traduction simultanée et, dépassant pas là l'échelle humaine des interprètes, dimension cosmique dirigeant, pourrait-on dire, d'en haut.

Un verset du Rig Veda est cité à la fin de chaque mouvement. Ces hymnes en sanscrit furent écrits il y a quelque 4000 ans. Dans leur intégralité, ils sont les clés d'une conscience entre-temps perdue."

J'adore quand on te fait un programme d'intention de trois pages, et qu'après on se plaint qu'il n'y ait qu'un public très spécialisé... L'harmonie contemporaine est suffisamment compliquée pour qu'en plus on ne s'amuse pas à en changer tel ou tel paramètre.
Cela dit, le résultat est peut-être splendide, ça arrive souvent.

Le rendu sonore est très beau, mais on ne voit pas bien ce qui se passe et dans quelle direction on va - j'ai l'impression qu'il faudrait impérativement la partition sous les yeux pour commencer à comprendre quelque chose.

Cela dit, l'écriture est variée, avec des solos instrumentaux à chaque pupitre. J'imagine que le travail de mise en place est difficile avec cette fichue bande sonore qui se manifeste de temps à autre.

Sinon, pour le prochain concert " Des canyons aux étoiles " j'ai eu une des dernières places je ne sais pas si c'est du à l'oeuvre, à l'année Messiaen ou une masse d'invitations, mais tant mieux. Ca changera des effectifs habituellement étiques du public...

Morloch a écrit:

Sinon, pour le prochain concert " Des canyons aux étoiles " j'ai eu une des dernières places je ne sais pas si c'est du à l'oeuvre, à l'année Messiaen ou une masse d'invitations, mais tant mieux.

Bah non pas tant mieux, j'ai réservé des places au tarif jeunes, mais comme je n'aurai mes places que le jour même, je risque de me retrouver sur les marches.

Au tarif vieux on a des ronds de cuir ?

C'est d'autant plus dommage que les sièges de la Cité de la Musique sont très confortables.

Cela dit, même sur les marches, ce sera toujours plus confortable qu'au Palais des Sports. Sans parler du son.

Pour mémoire :


On y donnait encore les grands opéras il y a cinq ans... Imaginez Wozzeck en mise en espace dans ce décor gris, avec des personnages de cinq centimètres et un son qui ne passe pas.

Tu oublies le fond de scène d'un bleu électrique inimitable !

vartan a écrit:

Tu oublies le fond de scène d'un bleu électrique inimitable !

Ils l'ôtent pour les opéras. Manière que ce soir encore un peu plus sinistre.

Et là, lorsqu'on est assis sur le béton glacé en plein hiver...

Avec des gouttières quand il pleut qui vous arrosent le cuir chevelu...

Enfin, ne faisons pas les misérables non plus, on a un superbe auditorium qui va bientôt ouvrir :



(photo authentique)

Oui, bientôt, j'ai déjà réservé au tarif sénior + de 65 ans pour la première saison.

Ah, toi aussi, tu crains que ça ne reste un four ?

Mais ils vont raser les restes du quartier du III ème siècle ? C'est dommage non ?

Morloch a écrit:

Mais ils vont raser les restes du quartier du III ème siècle ? C'est dommage non ?

Le problème, si tu veux, c'est que tout le sous-sol de Bordeaux est comme ça. Alors à moins de ne plus rien contruire...

Non, ils ont deux ans pour analyser puis sauver tout ce qu'ils peuvent, et puis il faudra bien que la vie poursuive son cours. Heureusement !

A chaque chantier dans le centre, c'est pareil. On a la même chose deux pâtés de maisons plus loin, on avait eu la même chose pour le trame, etc.

Alors Ouannier, finalement, tu l'as faite cette expo Wagner?

Oui, oui, j'y suis allé hier, presque toute la journée, j'en parlerai peut-être un peu plus tard...

à bientôt...

Je ne sais pas s'il reste des places pour Des Canyons aux étoiles, en tout cas on peut écouter le premier mouvement ici: http://www.musicareaction.com/?cat=1

Sur le même site je suis en train d'écouter des extraits de Bhakti de Jonathan Harvey que Morloch a subi il y a 15 jours.

C'est vraiment atrocement chiant ces trucs de synthé.

Xavier a écrit:

Je ne sais pas s'il reste des places pour Des Canyons aux étoiles, en tout cas on peut écouter le premier mouvement ici: http://www.musicareaction.com/?cat=1

C'est drôlement chouette !

Du Messiaen froid mais dépouillé. Je devrais écouter ça.

Le site est sympa en plus et vivant.

vartan a écrit:

Du Messiaen froid mais dépouillé. Je devrais écouter ça.

Je suis désolé de te décevoir mais il y a aussi de belles sonorités et de belles harmonies par moments.

Au fait: "froid mais dépouillé"... Tu trouves ces deux adjectifs contradictoires?

Je trouve Messiaen habituellement glacial et riche harmoniquement, presque inécoutable pour moi tellement ça me donne froid, je n'ai jamais entendu de trucs aussi frigorifiants.

La symphonie exceptée je n'aime pas ses oeuvres. Ici il est froid mais dans ce que j'ai entendu plus retenu aussi, moins "positif" un peu plus noir. J'aime.

Poursuivons à côté...

vartan a écrit:

Je trouve Messiaen habituellement glacial et riche harmoniquement, presque inécoutable pour moi tellement ça me donne froid, je n'ai jamais entendu de trucs aussi frigorifiants.

La symphonie exceptée je n'aime pas ses oeuvres. Ici il est froid mais dans ce que j'ai entendu plus retenu aussi, moins "positif" un peu plus noir. J'aime.

C'est marrant: moi je l'ai trouvé chaud au contraire...
Conclusion: Il ne faut pas laisser les fenêtres ouvertes lorsqu'on écoute Messiaen en Hiver et s'asseoir à côté d'un radiateur, et en robe de chambre.

Voici le Moqueur polyglotte, un peu pénible voir insupportable au piano pendant 10 minutes.



Concert sympathique sinon, très bien joué. Le solo de cor était magnifique, impressionnant de maîtrise et d'invention.
Cependant je trouve que c'est une oeuvre moyenne et assez inégale, avec un Messiaen qui peine un peu à se renouveler et approfondir ses idées. Comme le disait Xavier il faudrait écouter cette oeuvre avec une télécommande pour zapper les oiseaux et les passages lourdingues

Ralalalalala la bande des jamais contents

Moi j'ai passé un bon moment de balade intergalactique en écoutant des oiseaux et des ondes de lumières bibliques sur des canyons pleins de solos de cor, de piano et de xylophone





Le cor solo était Jean-Christophe Vervoitte

Un beau concert avec une oeuvre rarement jouée, j'étais content de l'entendre.

Ce n'est pas du tout ce que je préfère chez Messiaen, mais il y a quand même un mouvement lent sublime et beaucoup d'invention au niveau instrumental.
Et c'est sûr que c'est une oeuvre à écouter au concert. (hormis le fait qu'on ne peut pas zapper ce c****** de Moqueur polyglotte )

Très belle exécution (je ne dis pas interprétation, car qu'y a-t-il à interpréter ici? Il faut juste être en place et c'est déjà pas évident) de Mälkki et de sa troupe, excellent corniste et excellent Hidéki Nagano (un lien de parenté?) qui faisait ce qu'il pouvait pour rendre ses solos interminables les plus variés et expressifs possibles.

Des trucs rigolos comme la machine à sable et autres percussions inhabituelles, des sonorités grandioses avec les tubas et divers tams-tams.
Inhabituel et sympa. (mais un peu long quand même faut l'avouer...)

Xavier a écrit:

Inhabituel et sympa. (mais un peu long quand même faut l'avouer...)

Tu trouves ? Je n'ai pas senti le temps passer - mais c'est peut-être l'effet d'un placement bizarre mais très théâtral (si je n'avais pas eu ce **%^%*ù de xylophone sous le nez)

Si, c'est quand même long et un poil répétitif...
Je vais faire mon Claude Fernandez mais quand même l'inspiration mélodique, dans une oeuvre comme la Turangalîla ou bien les Liturgies, c'est une chose qui fait toute la différence et qui est absente ici.

Mais si, le moqueur polyglotte a une inspiration mélodique infinie

Ce n'est pas non plus une oeuvre de la même période d'écriture de Messiaen. Il y a des passages très beaux et très spectaculaires, m'enfin pour toi la suite demain avec une oeuvre que tu préfères.