Votre dernier film visionné.

Le crime est notre affaire de Pascal Thomas avec Catherine Frot et André Dussolier qui cabotinent à mort. Du charme un peu d'humour, c'est gentil quoi.

Une réplique que j'ai trouvée géniale:

"Je vais me coucher, je suis complètement jetlaguée"

Je préfère l'originale d'Agatha Christie. A part la série des Hercule Poirot à la télé, j'ai souvent été déçue des adaptations.

Oui, c'est nul mais... Je suis complètement jetlagué...

En tout cas, cette expression ne m'a pas marqué.

La borgeoise de Neuilly dont le mari tombe par la fenêtre. Elle revient de New York.

ma chef dit ça aussi !
C'est vrai que c'est très en vogue chez celles qui "n'ont pas les mêmes valeurs"

Le Havrais ! Ton avatar !

t'imagines pas le fric qu'il y a sur cette photo

Parvenu !

là ya déjà beaucoup moins de fric

Y a eu avant ce film, l'adaptation de Mon petit doigt a dit, avec les mêmes acteurs. J'avais bien aimé (et le livre aussi !)

J'irai bien voir Le Crime est notre affaire.

Carrément prolo ?

de manière générale, je trouve que les français sont meilleurs pour les courts métrages que pour les longs métrages

j'en parlais avec Vartan :
avez-vous déjà vu le téléfilm "USS Charleston : dernière chance pour l'humanité" ("On the Beach"), de Russell Mulcahy (2000) ?
J'aime beaucoup les films de "fin du monde" et celui-là est vraiment gratiné dans le genre !

Le Havrais a écrit:

de manière générale, je trouve que les français sont meilleurs pour les courts métrages que pour les longs métrages

D'ailleurs, Rocco Siffredi est italien et pas français

Subtil !

J'avais cherché à répondre sur la longueur, mais je suis un petit joueur à côté de toi.

vartan a écrit:

Subtil !

J'avais cherché à répondre sur la longueur, mais je suis un petit joueur à côté de toi.

Si tu le dis

Le Havrais a écrit:

de manière générale, je trouve que les français sont meilleurs pour les courts métrages que pour les longs métrages

De manière générale ? Est-ce à dire que tu inclues dans ce jugement Carné, Duvivier, Renoir, Melville, Clouzot, Truffaut, Godard, Resnais, Rohmer, et encore une bonne trentaine d'autres au bas mot ?

je parle surtout du cinéma actuel. Mais dans ceux que tu cites, je n'aime pas tout, loin de là.

Le Havrais a écrit:

je parle surtout du cinéma actuel. Mais dans ceux que tu cites, je n'aime pas tout, loin de là.

Mais comme disait Flaubert : il faut savoir admirer même ce que l'on n'aime pas...

Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas les films d'un réalisateur que tu ne peux pas apprécier la capacité créatrice de leur travail, ou simplement leur mérite en tant qu'artiste.

Pour le cinéma actuel, je ne dis pas, peu de réalisateurs me semblent vraiment passionnants, mais bon je suis loin de tous les connaître, et loin également d'avoir un regard objectif.

Mais si tu voulais parler du cinéma actuel, alors il ne fallait pas dire « de manière générale », CQFD !

Vicky Cristina Barcelona
J'ai beaucoup aimé, j'ai la flemme d'en faire la critique détaillée mais on passe vraiment un bon moment, tous les acteurs (et surtout actrices) sont excellent(e)s et l'histoire est comme d'habitude un peu emberlificotée mais très humaine, on s'y retrouve forcément, avec ces deux héroines aux tempéraments opposés, comme des facettes de ce qui compose chacun de nous. Ca touche quelque chose de très habituel : l'amour, le désir, la volonté de stabilité ou bien de passion, le doute sur ses sentiments etc etc, mais il n'y a pas du tout de morale bien pensante ni même décalée, hormis peut être celle d'être franc avec soi-même.
Bref, j'en parle très mal parce que je bâcle ça, mais je le conseille vraiment à tout le monde.

Ca fait longtemps que je ne suis pas allé au ciné, mais pour le dernier Woody, il faut que j'y aille!

L'Inévitable catastrophe – Les abeilles africaines sont méchantes et elles le font savoir pendant une heure et quarante minutes, l'occasion pour les acteurs en face de prendre des poses mélodramatiques qui hélas ne parviennent pas à enrayer la progression de l'essaim. Finalement, le scientifique qui refusait d'utiliser des pesticides pour ne pas polluer choisit de déverser des litres de pétrole sur l'océan et d'y mettre le feu pour stopper les insectes tueurs. Y a que les imbéciles qui changent pas d'avis !

Mais j'aime bien ce film quand même, souvenir de jeunesse...

Oui, je l'ai vu, très con.

Sunshine — Terriblement chiant. Jusqu'ici, il n'y avait que Trainspotting que je n'aimais vraiment pas dans la filmographie de Danny Boyle, mais celui-ci est encore pire. Après ce n'est pas bien grave : un réalisateur qui pond des petites merveilles comme 28 jours plus tard ou Une vie moins ordinaire a bien le droit de se planter de temps en temps.

Picrotal a écrit:

KidAmnesiac a écrit:

Pas le dernier visionné, mais le dernier qui valait de l'être, "Cannibal Holocaust" (une critique, complaisante pour certains, de la cannibal exploitation mentionnée un peu plus haut).

Euh Cannibal Holocaust n'est pas une critique de la cannibal exploitation, il est au contraire le film qui, par son succès, a lancé ce courant transalpin de la cannibal exploitation, donnant naissance à de multiples avatars tels que Cannibal Ferox, La Montagne du Dieu Cannibale, etc. etc.

Il y avait eu peut-être un ou deux films précurseurs du genre, mais c'est bel et bien celui-ci qui a tout déclenché.

Ruggero Deodato, le réalisateur de CH, prétend avoir voulu faire un film dénonçant le voyeurisme médiatique. Pour cela, il a choisi d'aller très loin (surtout pour l'époque) dans le sadisme, la cruauté et le gore. En soi cela ne me dérangerait pas, s'il n'avait pas tué des animaux pour de vrai devant la caméra. A mes yeux, cet irrespect pour le vivant n'est pas acceptable. Deodato prétend dénoncer, mais use des mêmes méthodes que ce qu'il dénonce. L'argument ne me semble pas recevable.

Un argument qui fut d'ailleurs bien tardif. Au commencement de la carrière du film, Deodato jouait surtout sur le mode « réaliste » de sa réalisation. Il avait ainsi demandé à ses acteurs (de seconde zone, certains issus du porno) de demeurer en-dehors des caméras durant une année, afin de renforcer l'idée que le document proposé était réel, et que les sauvageries commises devant la caméra avaient vraiment eu lieu. En somme, il cherchait à faire de l'argent en usant de l'instinct voyeuriste du public.

Un même instinct voyeuriste qu'il se serait donc mis subitement à dénoncer lorsque la justice italienne se pencha sur ce film et le mit en demeure de démontrer que ce qu'il avait filmé était truqué. Deodato fut même contraint de montrer comment il avait réalisé le trucage le plus célèbre du film, à savoir le « portrait » de la jeune femme empalée sur une plage.

Face à la polémique grandissante, il prit une posture de critique sociale qui, à mon avis, n'était qu'un détail de ses premières ambitions. Certes, le cynisme de ses personnages est souvent évident, mais il n'est rien comparé à celui du réalisateur. Eventrer une tortue vivante devant une caméra en prétendant dénoncer le voyeurisme, ça relève du comble de l'hypocrisie.

A noter que, assez récemment, Ruggero Deodato a donné une interview dans lequel il déclarait regretter le fait d'avoir ainsi utilisé de vrais animaux dans son film. Il a même rajouté que s'il pouvait revenir dans le passé, il aurait préféré que CH n'ait jamais existé. Dont acte.

A noter aussi que CH fait partie de ces films qui ont amené les législateurs a voter des lois pour interdire de telles pratiques sur des animaux durant des tournages. Aujourd'hui, à quelques exceptions nationales près, il est impossible de faire cela. C'est heureux.

Après, si l'on met de côté cela, ce qui est difficile, Cannibal Holocaust n'est jamais qu'un très mauvais film d'aventure violent et cruel, dont le seul intérêt réside sans doute dans son principe de narration en focalisation interne, que l'on n'allait plus retrouver avant Blairwitch Project, et qui est aujourd'hui très en vogue avec des films comme Cloverfield, REC, Diary of the dead et quelques autres.

D'ailleurs, à ce propos, je viens de revoir Cloverfield, et à ma grande surprise je l'ai beaucoup plus apprécié que la première fois !

Alors je me suis trompé de terme en utilisant "cannibal exploitation": je ne parlais pas des films qui ont succédé a CH, mais des docus qui l'ont précédés (je n'ai vu ni les uns ni les autres). D'après ce que j'ai compris, il y avait une vogue de docus/fictions qui "construisaient" les sauvages à montrer au public, afin de jouer sur et entretenir les fantasmes épouvantés des spectateurs.
CH critique on ne peut plus clairement cela.

Sur les scènes avec animaux: utiliser des trucages par exemple aurait surement changé son succès, voyeurisme et scandale oblige, on est d'accord la dessus.

Bon, va falloir que je regarde Cloverfield.

Un film de SF/Action assez récent passé sur France 2 dimanche soir (ça faisait des années que je n'avais pas suivi un film en entier à la télé ) : L'île avec Erwan McGregor et une blonde dont j'ai la flemme d'aller chercher le nom sur le net. Tout se termine bien à la fin, beaucoup de verre brisé et de voitures explosées un peu gratuitement dans la deuxième partie, mais un bon divertissement sur fond de clonage et de manipulation des individus.

Sinon Séraphine au cinéma avec Yolande Moreau dans LE rôle de sa vie. Une succession de petites vignettes (la biographie est un genre très difficile) mais un film vraiment magnifique.

WoO a écrit:

Un film de SF/Action assez récent passé sur France 2 dimanche soir (ça faisait des années que je n'avais pas suivi un film en entier à la télé ) : L'île avec Erwan McGregor et une blonde dont j'ai la flemme d'aller chercher le nom sur le net. Tout se termine bien à la fin, beaucoup de verre brisé et de voitures explosées un peu gratuitement dans la deuxième partie, mais un bon divertissement sur fond de clonage et de manipulation des individus.

Serait-ce un remake de L'Ile du docteur Moreau ?

Je n'ai pas vu l'île du Dr Moreau...

Non, non rien à voir

Ah mais c'est un film de Michael Bay ! Ce pauvre homme est l'objet de tous les débats chez les amoureux des films de genre : la plupart d'entre-eux passent leur temps à lui vomir dessus... D'ailleurs, n'ayant vu que son remake de Amityville, et entraperçu le Transformers dont il est le producteur, je suis tenté de faire de même...

Moi aussi j'ai regardé The Island de Michael Bay l'autre soir sur France 2. L'argument est assez original et l'histoire bien menée. J'ai passé un bon moment. Le film vaut d'ailleurs rien que pour l'abattage sensationnel d'Ewan McGregor. La blonde dont parlait WoO, ce n'est rien d'autre que Scarlett Johansson, qui, malgré sa plastique, confirme dans ce film qu'elle est bien l'actrice la plus tiède d'Hollywood.
D'une manière générale, on sent que Bay a voulu faire un film d'action futuriste dans la lignée du Minority Report de Spielberg. C'était peut-être trop ambitieux par rapport aux attentes de son public, et surtout une erreur de vendre The Island comme un blockbuster d'été, d'où un bide à mon avis immérité.

American Beauty de Sam Mendes, avec Kevin Spacey, Annette Bening.
J'apprécie beaucoup ces acteurs (et j'adore le film)

adriaticoboy a écrit:

La blonde dont parlait WoO, ce n'est rien d'autre que Scarlett Johansson, qui, malgré sa plastique, confirme dans ce film qu'elle est bien l'actrice la plus tiède d'Hollywood.

Oui elle était assez transparente en dépit d'une combinaison blanche qui lui allait plutôt bien. Un bide immérité je trouve aussi, ça se laisse très agréablement regarder, un peu trop d'action peut-être dans la seconde partie, j'aurais préféré que le côté Truman Show soit plus développé.

adriaticoboy a écrit:

La blonde dont parlait WoO, ce n'est rien d'autre que Scarlett Johansson, qui, malgré sa plastique, confirme dans ce film qu'elle est bien l'actrice la plus tiède d'Hollywood.

Un peu moins chez Woody Allen quand même.

Wolferl a écrit:

adriaticoboy a écrit:

La blonde dont parlait WoO, ce n'est rien d'autre que Scarlett Johansson, qui, malgré sa plastique, confirme dans ce film qu'elle est bien l'actrice la plus tiède d'Hollywood.

Un peu moins chez Woody Allen quand même.

Oui, car Woody sait très bien ce qu'il faut faire avec ce genre de fille!

10.000 — Merdique.

Planète hurlante — Un beau film de SF qui ne fait pas dans le cliché et réserve quelques surprises. Avec, toujours, cet immense optimisme et cette foi en l'humanité qui caractérise l'oeuvre de Philip K. Dick !

La Couleur pourpre — Ça larmoie pas mal, mais pas de la pire des façons, et même au contraire. Spielberg parle mille fois mieux du sort des Noirs américains dans ce film que dans son Amistad moche et violonnard.

REC — Bon ben j'adore ce film, vous commencez à le savoir.

Chop Shop : Faut être en forme pour voir ce film, une peinture de la banlieue de New-York, dans ces quartiers insalubres de "garages" plus ou moins nets où un orphelin travaille pour pouvoir monter, avec sa soeur de 16 ans qui se prostitue, une camionette-restaurant. C'est très bien filmé, les acteurs sont d'un naturel incroyable, l'atomsphère est étoufante. Sordide et sans espoir. J'ai beaucoup aimé.

The Doors — Excepté deux trois petits moments de haute voltige, c'est tout de même une biographie qui se contente de raser les paquerettes et qui ressemble vraiment à du pur produit de grande consommation... A l'image de son casting, quoi... Oliver Stone n'est pas toujours très inspiré... Les drames politiques lui réussissent plus, en tout cas...

Picrotal a écrit:

10.000 — Merdique.

J'ai trouvé ça dommage, car l'idée de faire entrer en collision un monde quasi-préhistorique et une des premières civilisations pourrait donner des choses intéressantes.

KidAmnesiac a écrit:

Picrotal a écrit:

10.000 — Merdique.

J'ai trouvé ça dommage, car l'idée de faire entrer en collision un monde quasi-préhistorique et une des premières civilisations pourrait donner des choses intéressantes.

D'autant plus que c'est pratiquemment ce qui s'est passé...

Vous avez un message — Dans le registre petite comédie, on fait pire. Malgré un début calamiteux, le film se maintient bien et finit par devenir assez émouvant. Rien que de revoir la vieille interface windows et d'entendre le grésillement asthmatique des modems d'il y a dix ans, ça flanque un sacré coup de nostalgie, faut dire...

Xavier a écrit:

Ca fait longtemps que je ne suis pas allé au ciné, mais pour le dernier Woody, il faut que j'y aille!

Ils font une référence à Scriabine en plus dedans.
Enfin, une référence, il a été dit le mot Scriabine en tout cas...
ou alors c'était une référence à Kiabi ??

Bref je ne sais plus, en tout cas Woody nous ravit de jour en jour... un réalisateur qui sait s'adapter avec son temps, renouveler, mais toujours des dialogues somptueux, intéressants et des personnages..... somptueux, intéressants.
Allen comme à son habitude sait traiter de choses sérieuses comme les valeurs humaines, le choc des personnalités, voire même le sens de la vie en le mêlant à l'humour des dialogues, et des personnages.

Un divertissement philosophique en quelque sorte

Carrément ! Tu es conquis.

Bon, j'y vais demain ou après-demain.

Mais c'est bête, j'ai du mal avec les bandes images modernes et américaines.... je trouve que c'est trop travaillé, trop superficiel, que la photographie en perd en charme et en poésie.... c'est très bête je sais... je dois être vieux jeux...

Je ne retrouve pas les effets que me procurent Manhattan ou Crimes et Délits. Mais ce sont bien des films différents, et Allen, lui, a le mérite de s'adapter avec son temps (pas comme moi )

Tes films sont has been ?

Oui, le grain de l'image est très riche (c'est pour appâter David) dans le noir et blanc de Zelig ou presque pixellisé dans Manhattan, très léché comme dans Intérieurs.

Bien... je ne sais pas... c'est vrai que mes films préférés sont des films plutot vieux.... et que j'ai du mal avec certains films sérieux actuels....
et ce n'est pas pour faire cool, au contraire j'ai conscience de passer à côté de pleins de chef-d'oeuvre. Un peu du mal avec l'esthétique visuelle contemporaine.
Par contre, Jarmusch et les Freres Coen me comblent toujours.

Ah punaise, ne me tente pas je vais sortir mes Coffrets Allen

vartan a écrit:

Oui, le grain de l'image est très riche (c'est pour appâter David) dans le noir et blanc de Zelig ou presque pixellisé dans Manhattan, très léché comme dans Intérieurs.

Toi, tu as le Coffret édité par Metro Goldwyn Player : Woody Allen Collection 2

Moi j'en ai aucun.
Les films du Dogme95, Lars von Trier ou Vinterberg te plaisent ?

vartan a écrit:

Les films du Dogme95, Lars von Trier ou Vinterberg te plaisent ?

Il faut voir Les Idiots!