Playlist (25)

Cololi a écrit:

Berg : Wozzeck (Maderna)

1° vraie écoute intégrale.
Musicalement, c'est tellement riche et complexe que ça en est très touffu.
Les interludes sont souvent très courts mais magnifiques comme celui entre la scène 1 et 2, ou quand Marie rêve après la berceuse, ou encore avant la scène du dortoir.
Ma scène préférée est p être celle où le docteur et le capitaine se rejoignent pour faire insinations de plus en plus scabreuses sur Marie, devant Wozzeck.
Maltraité de tous : du capitaine, au docteur, en passant par ses semblables, Marie, ou le Tambour-Major, c'est totalement fou que Wozzeck se sucide. Et c'est là finalement je trouve le passage le plus inspiré ce vaste interlude de 5 mins qui suivent la mort de Wozzeck.

A croire qu'on s'est tous passés le mot:là je m'ecoute la version Boulez.

Effectivement c'est complexe...une source infinie de decouvertes et de redecouvertes.
A la réecoute, l'oeuvre devient de plus en plus lisible (eu egard aux motifs reccurents qui structurent l'opéra).

Et les interludes merveilleux fluidifient le tout. (Marie plongée dans ses pensées...quelle merveille de sensualité...)

Ca ne m'etonne pas que tu accroches à l'interlude final en ré mineur...il est très mahlerien faut dire.

Bon tu as l'air d'accrocher à cette oeuvre sublimissime, c'est cool!

C'est super ce que tu as fait Aspic !


Lully -> Armide acte III et V live TCE
-> Thésée acte III et IV live TCE

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

Berg : Wozzeck (Maderna)

1° vraie écoute intégrale.
Musicalement, c'est tellement riche et complexe que ça en est très touffu.
Les interludes sont souvent très courts mais magnifiques comme celui entre la scène 1 et 2, ou quand Marie rêve après la berceuse, ou encore avant la scène du dortoir.
Ma scène préférée est p être celle où le docteur et le capitaine se rejoignent pour faire insinations de plus en plus scabreuses sur Marie, devant Wozzeck.
Maltraité de tous : du capitaine, au docteur, en passant par ses semblables, Marie, ou le Tambour-Major, c'est totalement fou que Wozzeck se sucide. Et c'est là finalement je trouve le passage le plus inspiré ce vaste interlude de 5 mins qui suivent la mort de Wozzeck.

A croire qu'on s'est tous passés le mot:là je m'ecoute la version Boulez.

Effectivement c'est complexe...une source infinie de decouvertes et de redecouvertes.
A la réecoute, l'oeuvre devient de plus en plus lisible (eu egard aux motifs reccurents qui structurent l'opéra).

Et les interludes merveilleux fluidifient le tout. (Marie plongée dans ses pensées...quelle merveille de sensualité...)

Ca ne m'etonne pas que tu accroches à l'interlude final en ré mineur...il est très mahlerien faut dire.

Bon tu as l'air d'accrocher à cette oeuvre sublimissime, c'est cool!

C'est sur qu'il faut plus d'une écoute.
Mais je vais te dire, il n'y a pas de secret : si j'ai tant accrocher à ce dernier interlude c'est que je l'avais écouté plusieurs fois avant ! Pas le reste ^^
Et oui l'oeuvre est encore très touffu pour moi.
J'ai détecté aucun thème ... sauf p être celui du tambour major ... et encore suis pas sur de l'avoir bien entendu distinctement par la suite. Il apparait quand le tambour major défile (pour la 1° fois) devant Marie.

Il y a aussi celui du Capitaine très facile à reperer:il débute l'opèra.

Celui de Wozzeck est très court et assez fruste (souvent joué par un instrument comme le basson)

Il y a aussi le motif vocal plaintif de Wozzeck "Wie Arme Leut" que l'on entend tout au long de l'opéra.

Entre autres bien sûr.

Mais tu verras ça viendra très vite.


p.s.:le motif du Tambour Major prend toute sa force d'expres​sion(une vrai marche de Rhinocéros ) lorsque il se jette sur Marie et qu'elle pousse une gueulante des familles

Si tu parles des premières notes de l'opéra, pour le motif de Capitaine et bien j'adore ce thème ! c'est ce que je préfère (à part l'interlude final)

Ben voila t'en à reperé un!

Il a un côté parodique et burlesque ce thème... à l'image du personnage

J'imagine que la scène du Bal t'as rappelé quelques souvenirs mahleriens...

J'ai commencé l'écoute des version de la Sonate de Liszt, ça va m'être difficile de choisir
C'est dur de distinguer une interprétation d'une autre, je n'ai pas intériorisé cette œuvre comme je l'ai fait avec l'op. 111 par exemple et du coup, je trouve toutes les versions assez bonnes

Beethoven, Variations Diabelli (Serkin)

Schoenberg, Lieder op. 8 (Marc/Sinopoli)

Smetana, Trio (Trio Smetana)

Brahms, Sonates pour violon et piano (Kogan/Mytnik)

Tiens, ça me rappelle qu'il faudrait qu'un de ces quatre je parle de ces Variations Diabelli :une oeuvre que j'adore à l'instar des Goldberg.

Schumann: Dichterliebe n° 7 Ich grolle nicht (Bostrige, puis Goerne)

C'est tellement puissant ces harmonies

Mozart : D. Giovanni
Fricsay

Je l'ai en film

Tiens Guillaume, tu m'as donné envie d'ecouter Parsifal (version Karajan).

Le prélude vient à peine de commencer que j'ai déjà les glandes lacrymales qui me titillent

Mariefran a écrit:

Je l'ai en film

Quel film ? (c'est une version studio)

arnaud bellemontagne a écrit:

Tiens Guillaume, tu m'as donné envie d'ecouter Parsifal (version Karajan).

Le prélude vient à peine de commencer que j'ai déjà les glandes lacrymales qui me titillent

J'eusse préféré te donner envie d'écouter Don Gio.

Je suis complètement retourné à l'écoute de Mi tradi....

Mais je l'ai fait.
Hélas la rencontre ne s'est pas faite.
C'est ainsi.

Parsifal me parle avec une immediateté, une intensité telle...Don Giovanni c'est du chinois pour moi...

Moi je suis sûr qu'elle se fera tôt ou tard. (et avec livret)

Je suppose que Guillaume t'a conseillé un certain film . Peut-être que Terfel t'aurait il fait apprécier le séducteur

Bôarf, je suis loin d'être enthousiasmé par Terfel. (et dans un DVD du Met avec Fleming en plus)

Pour moi les meilleures versions sont Fricsay, Furt 50, Böhm 54, Böhm 77, Maazel et Moralt.

Guillaume a écrit:

Moi je suis sûr qu'elle se fera tôt ou tard. (et avec livret)

Comme j'aimerai avoir tes certitudes.

Guillaume et ses vieilles cires . Mais tu sais mon petit il y a d'excellents Don Giovanni aussi dans les années 2000

arnaud bellemontagne a écrit:

Guillaume a écrit:

Moi je suis sûr qu'elle se fera tôt ou tard. (et avec livret)

Comme j'aimerai avoir tes certitudes.

Il y a deux ans je n'aurais jamais tenu un acte entier de Wozzeck. (et Wagner était pour moi un compositeur de musique orchestrale) Tout est possible, comme quoi.

En effet. On verra bien.
Mais ne joue pas ta vie la dessus hein.

Spoiler:

Non, mais on va faire un petit marché : si j'écoute l'acte II de Wozzeck, tu écoutes 1 concerto pour piano (20, 21 sq) de Mozart et le Requiem de Mozart.

Aucun problème, j'ecoute tout ce que tu veux (si c'est dispo sur musicme...mais je suis de façon générale plus sensible aux concertos qu'aux requiems).

Pour Wozzeck passe par Bohm (DG) c'est la version la plus accessible(tater un peu de Mahler pourrait aider un peu également).

Oulah, Guillaume qui propose de lui-même d'écouter un acte de Wozzeck. Tu nous caches rien??

Il est amoureux !

Spoiler:

Guillaume a écrit:

Mariefran a écrit:

Je l'ai en film

Quel film ? (c'est une version studio)

Deutschen Oper Berlin
24 September 1961
(Inauguration Premiere of the Opera House)
Wolfgang Amadeus Mozart
DON GIOVANNI

Giovanni - Dietrich Fischer-Dieskau
Anna - Elisabeth Grümmer
Elvira - Pilar Lorengar
Leoporello - Walter Berry
Ottavio - Donald Grobe
Zerlina - Erika Köth
Commendatore - Josef Greindl
Masetto - Ivan Sardi

Chor und Orchester der Deutschen Oper Berlin
Leitung: Ferenc Fricsay
(sung in German - monochrome - TV Broadcast)

Je vais continuer avec le DVD Maderna. Bon, pas tout de suite parce que jamais je ne remplacerai D. Gio pour mettre Wozzeck à la place.

Mariefran a écrit:

Guillaume a écrit:

Mariefran a écrit:

Je l'ai en film

Quel film ? (c'est une version studio)

Deutschen Oper Berlin
24 September 1961
(Inauguration Premiere of the Opera House)
Wolfgang Amadeus Mozart
DON GIOVANNI

Giovanni - Dietrich Fischer-Dieskau
Anna - Elisabeth Grümmer
Elvira - Pilar Lorengar
Leoporello - Walter Berry
Ottavio - Donald Grobe
Zerlina - Erika Köth
Commendatore - Josef Greindl
Masetto - Ivan Sardi

Chor und Orchester der Deutschen Oper Berlin
Leitung: Ferenc Fricsay
(sung in German - monochrome - TV Broadcast)

IL ME FAUT CA !

On trouve ça où ?

Guillaume a écrit:

Je vais continuer avec le DVD Maderna. Bon, pas tout de suite parce que jamais je ne remplacerai D. Gio pour mettre Wozzeck à la place.

De mon côté je vais tenter une des dernières symphonies de Mozart tant vantées ici où là.

Un conseil pour la symphonie et la version (si c'est dispo sur musicme)?

Ca dépend si tu veux un truc qui déménage ou quelque chose plus classique. De toute façon, prends Böhm. Et écoutes les deux dernières.

Dans l'absolu, je t'aurais dit Szell, mais tu risques d'y retrouver précisément ce qui ne te parle pas dans Mozart. Tu seras peut-être plus sensible à une lecture plus romantisante-à-l'ancienne, mais je n'ai pas le cœur de te conseiller Böhm, quand même, y a des limites (et puis Guillaume s'en chargera) (edit: trop tard). Levine pourrait être un bon compromis.

Les 40 et 41 c'est ça?

Bon, je m'ecoute ça demain et j'en parlerai dans le topic approprié.

C'est dispo sur musicme Levine (je vais tout de même pas les acheter hein )?

Oui. Et lis aussi la biographie de Mozart (celle de Wikipédia, ou alors la mienne, mais elle ne va que jusqu'en 1784), c'est important pour comprendre la musique je trouve.

arnaud bellemontagne a écrit:

C'est dispo sur musicme Levine (je vais tout de même pas les acheter hein )?

Je viens de vérifier. Pas les dernières symphonies.

Donc Böhm.

Ah je regrette: si la musique symphonique ne s'impose pas d'elle même, c'est qu'elle a un defaut de conception à la base.

On glose à l'envi sur les Symphonies de Mahler et on romantise tout cela avec sa bio...pfff...peut importe la vie de Mahler... ses symphonies peuvent se savourer comme des chefs d'oeuvre sans connaitre un mot de la vie de Mahler.

Ok je vais essayer Bohm.

Guillaume a écrit:

Donc Böhm.

Attends, on peut réfléchir une minute et essayer trouver de une solution honnête avant de dégoûter à jamais ce pauvre Arnaud de Mozart.

@ Arnaud Bellemontagne : je te suis complètement là-dessus, pas plus besoin de la vie de Mozart que de celle de Mahler.

Purcell, Didon et Enée (Norman/McLaughlin/Allen/Leppard)

Leppard planplan routinier, chanteurs excellents, et surtout Norman sublimissime, sa mort de Didon est à mourir !

Octavian a écrit:

Guillaume a écrit:

Donc Böhm.

Attends, on peut réfléchir une minute et essayer trouver de une solution honnête avant de dégoûter à jamais ce pauvre Arnaud de Mozart.

@ Arnaud Bellemontagne : je te suis complètement là-dessus, pas plus besoin de la vie de Mozart que de celle de Mahler.

Bon ben mettez vous d'accord.

arnaud bellemontagne a écrit:

Ah je regrette: si la musique symphonique ne s'impose pas d'elle même, c'est qu'elle a un defaut de conception à la base.

On glose à l'envi sur les Symphonies de Mahler et on romantise tout cela avec sa bio...pfff...peut importe la vie de Mahler... ses symphonies peuvent se savourer comme des chefs d'oeuvre sans connaitre un mot de la vie de Mahler.

Ok je vais essayer Bohm.

Je ne parle pas uniquement des symphonies, mais de l'oeuvre de Mozart dans sa globalité.
Pour moi, c'est inconcevable de couper la musique de son temps, de la vie du Créateur comme cela. Et il faut connaître aussi l'atmosphère de l'époque, la pensée de l'époque.

Moi je dirais les symphonies de Mozart par Britten avec l'ECO (la 40 !), pas baroqueux, pas non plus romantisant, un moyen terme passionnant et très habité.

@Guillaume:Ben non.Le propre d'une grande musique c'est de transcender son époque.

Sinon autant que je mette des bigoudis à la Mirabeau pour ecouter ton Wolfie.

arnaud bellemontagne a écrit:

Octavian a écrit:

Guillaume a écrit:

Donc Böhm.

Attends, on peut réfléchir une minute et essayer trouver de une solution honnête avant de dégoûter à jamais ce pauvre Arnaud de Mozart.

@ Arnaud Bellemontagne : je te suis complètement là-dessus, pas plus besoin de la vie de Mozart que de celle de Mahler.

Bon ben mettez vous d'accord.

C'est-à-dire que depuis le début de la soirée, ma chère et tendre qui classe en ce moment un fonds de partitions d'opérettes me fait écouter un truc de 1930 intitulé Enlevez-moi ! - musique de Gaston Gabaroche, livret de Raoul Praxy et Henry Hallais, paroles des couplets de Pierre Varenne et Max Eddy. Ça c'était parce qu'on est quand même en fil Playlist et aussi pour dire que du coup je peux pas aller écouter ce qu'il y a de dispo sur MusicMe pour évaluer si ça pourrait te plaire ou pas. Dans l'absolu, je me dis que Bernstein pourrait avoir des arguments pour te séduire. Brüggen, Krips, ça devrait pouvoir le faire. Abbaddo, à titre personnel moi bon... mais pourquoi pas. Klemperer dans les symphonies de Mozart, je ne m'y risquerais pas spontanément. Marriner, Böhm, Karajan : fuis.

Bon allez, adjugé pour Bernstein (ça tombe bien: j'adore le bonhomme).

Livraison demain.

arnaud bellemontagne a écrit:

Bon allez, adjugé pour Bernstein (ça tombe bien: j'adore le bonhomme).

Livraison demain.

Alors sur MusicMe tu as le choix entre ce disque et celui-là à la tête du Wiener Philharmoniker, ou encore celui-là avec le New York Philharmonic.

@arnaud :

Ben moi je ne suis pas d'accord. Certes, la musique est universelle, mais elle a été composée par des hommes, qui mènent leur vie à une époque donnée. Les compositeurs ne vivent pas dans une bulle. Ils sont des hommes de leur époque, leur musique leur survit, mais les circonstances de sa composition expliquent bien des choses.

@Octavian:Je ferai "plouf-plouf"

@Guillaume:la musique n'est pas universelle, elle repose sur des codes culturels partagés.

Bien sûr, comprendre l'époque du compositeur est utile pour approfondir.
Mais si on a besoin d'une contextualisation historique pour appréhender l'oeuvre au préalable, c'est qu'il y a un problème: soit l'oeuvre n'est pas assez forte esthétiquement, soit elle n'a plus rien à dire à notre époque.

arnaud bellemontagne a écrit:

On glose à l'envi sur les Symphonies de Mahler et on romantise tout cela avec sa bio...pfff...peut importe la vie de Mahler... ses symphonies peuvent se savourer comme des chefs d'oeuvre sans connaitre un mot de la vie de Mahler.

C'est exactement comme ça que je les écoute que je les aime

Hindemith : Symphonie en mi bémol