Récitals d'Opéra Français

Guillaume a écrit:

Pour Lakmé, Oyo, le fil ad hoc n'est pas très clair mais Bonynge, en dépit de Sutherland, est la version la plus engagée qu'on puisse trouver et, hormis Sutherland, le français y est délectable. Plasson et Lombard sont de l'avis global plus tièdes.

Euh... Plasson ou Lombard me semblent quand même bien meilleurs, surtout Plasson quand même! Magistral de couleurs et de délicatesse...

Guillaume a écrit:

A commencer par les Huguenots de Meyerbeer : si tu arrives à te délecter des passages où Verdi est audacieux, tu vas sauter au plafond avec Meyerbeer qui est TOUJOURS novateur dans l'harmonie, l'instrumentation, la conduite du drame...

Pour Lakmé, Oyo, le fil ad hoc n'est pas très clair mais Bonynge, en dépit de Sutherland, est la version la plus engagée qu'on puisse trouver et, hormis Sutherland, le français y est délectable. Plasson et Lombard sont de l'avis global plus tiède.

... de Guillaume et de Guillaume seulement

... de David aussi.

(parfois je me sens seul : reviens-vite, David !)

Et Polyeucte, tu as entendu Vanzo dans Lakmé ? Même Kunde n'arrive pas à la cheville, il est proprement inimitable.

Guillaume a écrit:

... de David aussi.

(parfois je me sens seul : reviens-vite, David !)

Et Polyeucte, tu as entendu Vanzo dans Lakmé ? Même Kunde n'arrive pas à la cheville, il est proprement inimitable.

Ca reste à prouver ça . En attendant un hypothétique retour de post de David tu es en effet condamné à être bien seul

Guillaume a écrit:

Et Polyeucte, tu as entendu Vanzo dans Lakmé ? Même Kunde n'arrive pas à la cheville, il est proprement inimitable.

Oui oui... son Gérald est magnifique en effet... mais Sutherland en Lakmé... c'est quand même bien lourd à mon goût...
Et dans le genre, mon grand regret est de ne pas avoir une intégrale avec Simoneau et Alarié... tous les deux sont véritablement splendides dans les extraits qui existent... Lui dépassant Vanzo à mes oreilles... et elle d'une délicatesse rare, sans ostentation...
Kunde, c'est quand même magnifique je trouve par l'allègement perpétuel qu'il propose!

Donc oui, Vanzo est peut-être mieux, mais en moyenne, Plasson reste à mes oreilles un sommet!

calbo a écrit:

Guillaume a écrit:

... de David aussi.

(parfois je me sens seul : reviens-vite, David !)

Et Polyeucte, tu as entendu Vanzo dans Lakmé ? Même Kunde n'arrive pas à la cheville, il est proprement inimitable.

Ca reste à prouver ça . En attendant un hypothétique retour de post de David tu es en effet condamné à être bien seul

Enfin , là , Guillaume a raison : Vanzo est fabuleux dans Lakmé (enfin dans Gérald). Il y a tout : le charme , la virilité , le grave , l'aigu , le phrasé , la diction...On est malheureusement pas pres de retrouver ça (ou tout ça chez un seul ténor). Et encore il y a une version à la radio ou Vanzo est bien superieur a ce qu'il fait chez Decca !!!

Guillaume a écrit:

A commencer par les Huguenots de Meyerbeer : si tu arrives à te délecter des passages où Verdi est audacieux, tu vas sauter au plafond avec Meyerbeer qui est TOUJOURS novateur dans l'harmonie, l'instrumentation, la conduite du drame...

Oui enfin je me suis délecté d'une minute douze sur deux heures.

Evènement Evènement Evènement
Hjördis Thébault et Pierre-Yves Pruvot dans des duos, dont un tiré de Patrie ! de Paladilhe (premier enregistrement commercial jamais réalisé de plus d'un air unique), de Polyeucte de Gounod, d'Henry VIII (duo Catherine / Henry au I), de Charles VI...etc.

http://www.prestoclassical.co.uk/r/Brilliant%2BClassics/94321

Sortie le 26 mars.

La pochette est vachement belle et donne envie d'acheter

Mariefran a écrit:

La pochette est vachement belle et donne envie d'acheter

On peut pas militer pour l'opéra français du 19° ... et vouloir que ce soit pas kitsch ... faut être cohérent

Mariefran a écrit:

La pochette est vachement belle et donne envie d'acheter

Belle ? Elle aurait bien sa place dans un certain fil oui

Non, elle va bien cette pochette! Vous êtes pas sensible au beau!!

Bonne nouvelle... en espérant avoir un jour des intégrales quand même! (oui, je rêve...)

Je suis conquis aussi la pochette ...


C'est le reflet de ce concert ?

https://www.youtube.com/watch?v=hYQHXJeMGoU

Oui, effectivement. Mais on ne trouve pas le duo de Patrie ! en ligne.

Sortie annoncée mi février :


Rossini, Guillaume Tell, Acte 4: "Ne m'abandonne point... Asile héréditaire... Amis, amis secondez ma vengeance" (Arnold)
Berlioz, La damnation de Faust, Op. 24, Pt. 4: "Nature immense" (Faust)
Verdi, Jérusalem, Acte 2: "L'Emir auprès de lui ma'ppelle... Je veux encore entendre ta Voix" (Gaston)
Verdi, Les vêpres siciliennes, Acte 4: "O jour de peine et de souffrance" (Henry)
Berlioz, Les Troyens, Acte 5: "Inutiles regrets" (Énée)
Gounod, La reine de Saba, Acte 2: "Faiblesse de la race humaine, Inspirez-moi, race" (Adoniram)
Meyerbeer, L'Africaine, Acte 4: "Pays merveilleux... O Paradis... Conduisez-moi vers ce navire" (Vasco de Gama)
Massenet, Hérodiade, Acte 4: "Ne pouvant réprimer les élans de la foi" (Jean)
Reyer, Sigurd, Acte 2: "Le bruit des chants s' étend" (Sigurd)
Bruneau, L'attaque du Moulin, Acte 2: "Le jour tombe, Adieu, forêt profonde" (Dominique)
Rabaud, Rolande et le mauvais garcon, Acte 4: "Chante vieux jardin ta chanson de cigale" (Gaspard)

J'en salive d'avance!
On attend maintenant la même chose par Spyres et Osborn! (enfin le même genre de récital hein, si ils peuvent varier les titres, ce sera avec plaisir!)

Sortie prévue en septembre 2015 chez Ricercar d'un récital de Jennifer Borghi consacré à l'opéra français entre la Révolution et l'Empire : Kreutzer, Lemoyne, Méhul, Spontini, Gluck... dirigé par Guy van Waas.

Par contre, en numérique uniquement Va falloir que j'y passe un de ces jours!!

Polyeucte a écrit:

Sortie prévue en septembre 2015 chez Ricercar d'un récital de Jennifer Borghi consacré à l'opéra français entre la Révolution et l'Empire : Kreutzer, Lemoyne, Méhul, Spontini, Gluck... dirigé par Guy van Waas.

Par contre, en numérique uniquement Va falloir que j'y passe un de ces jours!!

bAlexb a écrit:

Polyeucte a écrit:

Sortie prévue en septembre 2015 chez Ricercar d'un récital de Jennifer Borghi consacré à l'opéra français entre la Révolution et l'Empire : Kreutzer, Lemoyne, Méhul, Spontini, Gluck... dirigé par Guy van Waas.

Par contre, en numérique uniquement Va falloir que j'y passe un de ces jours!!

Voilà...
Mais du coup, je succomberai sûrement aussi à l'Adrien de Méhul . Le tout est de le faire une fois, et pour Borghi, j'accepterai sûrement de franchir cette limite!

Citation :

Jennifer Borghi : Héroïnes romantiques de la Révolution à l'Empire
Antonio Salieri (1750-1825) :
Les Danaïdes : Ouverture (Andante maestoso)
Rodolphe Kreutzer (1766-1831) :
Ipsoboé : "Anciens maîtres de la Provence"
Christoph Willibald Gluck (1714-1787)
Alceste, Acte I Scène 7 : "Divinités du Styx"
Iphigénie en Tauride, Acte IV Scène 1: 'Non, cet affreux devoir
Orphée et Eurydice, Acte II Scène 2 : Ballet des ombres heureuses - Air de furie
Jean-Baptiste Lemoyne (1751-1796) :
Phèdre, Acte III Scène 7 : "Hippolyte succombe"
Johann Christian Bach (1735-1782) :
Amadis de Gaule, Acte II Scène 2 : "Bientôt, l'ennemi qui m'outrage"
Etienne-Nicolas Mehul (1763-1817) :
Valentine de Milan : "Vaillant guerrier"
Louis-Ferdinand Herold (1791-1833) :
Lasthénie : "Songez que dans le mariage"
Symphonie n°2 en Ré Majeur
Gaspare Spontini (1774-1851) :
Olympie, Acte II : "Ô déplorable mère"

Les Agréments, dirigé par Guy Van Waas

Voilà, j'ai succombé au disque numérique (et j'enrage parce que pour imprimer le livret dans un format compatible avec un boîtier de CD, c'est pas le plus simple).

Sinon, ce récital est très intéressant, forcément vu le répertoire et l'interprète... mais aussi un peu frustrant.
Frustrant pour elle. J'admire toujours ce ton personnel, cette voix qui peut être dure ou douce selon l'envie. Mais la diction flotte un peu et manque de netteté (je n'avais jamais noté ça chez elle pourtant).
Et frustrant pour le répertoire. Bien sûr, des grands inconnus... mais pourquoi nous donner l'archi-connu Alceste? Le connu Iphigénie en Tauride... et surtout les danses d'Orphée? La Symphonie de Herold est intéressante et pour le coup rare. Mais au lieu des deux extraits d'Orphée, j'aurai espéré une autre découverte.

Car globalement, les découvertes sont magnifiques. L'air de Phèdre de Lemoyne par exemple est hypnotique alors que les Herold ou Mehul sont grandioses. Des accompagnements originaux et un ton vraiment dramatique pour le coup.
De même la grande scène de Olympie est remarquable d'un bout à l'autre tant dans l'interprétation que dans la construction de l'ouvrage. Mais du coup, les "Divinités du Styx" semblent bien étroites et univoques pour la partition comme pour l'interprétation.
Borghi possède cette grandeur de ton et la noblesse qui va si bien à ce répertoire. La voix peut paraître un peu rêche et dure, mais elle reste souple et déliée.

Très bel accompagnement de Guy Van Waas sinon.

Bon, dommage pour une partie du répertoire, dommage pour le format numérique... mais quelques pépites et Jennifer Borghi toujours aussi passionnante.

Je m'en vais me ré-écouter sa Médée dans le Thésée de Gossec un de ces jours!

Polyeucte a écrit:

Voilà, j'ai succombé au disque numérique (et j'enrage parce que pour imprimer le livret dans un format compatible avec un boîtier de CD, c'est pas le plus simple).

Te reste à acquérir Adrien !

Citation :

Frustrant pour elle. J'admire toujours ce ton personnel, cette voix qui peut être dure ou douce selon l'envie. Mais la diction flotte un peu et manque de netteté (je n'avais jamais noté ça chez elle pourtant).

Même problème pour moi. D'ordinaire, elle tient des rôles moins importants, aux tessitures plus centrales, et ça fonctionne beaucoup mieux, la voix devient effectivement très floue dans les élans lyriques, et j'ai été frappé par l'interprétation très uniforme des airs, j'ai toujour l'impression d'entendre un peu la même chose – et pas de déclamation.

Citation :

Et frustrant pour le répertoire. Bien sûr, des grands inconnus... mais pourquoi nous donner l'archi-connu Alceste? Le connu Iphigénie en Tauride... et surtout les danses d'Orphée? La Symphonie de Herold est intéressante et pour le coup rare. Mais au lieu des deux extraits d'Orphée, j'aurai espéré une autre découverte.

Il n'est pas illégitime de mettre des repères dans le récital… les extraits d'Orphée se justifient sans doute moins bien, mais ils sont interprétés de façon assez originale. C'est davantage la symphonie conclusive qui me laisse interrogatif (c'est de la belle musique, mais ça existe déjà en monographie, pourquoi insérer ça dans un récital vocal ??).

Citation :

Car globalement, les découvertes sont magnifiques. L'air de Phèdre de Lemoyne par exemple est hypnotique alors que les Herold ou Mehul sont grandioses. Des accompagnements originaux et un ton vraiment dramatique pour le coup.
De même la grande scène de Olympie est remarquable d'un bout à l'autre tant dans l'interprétation que dans la construction de l'ouvrage. Mais du coup, les "Divinités du Styx" semblent bien étroites et univoques pour la partition comme pour l'interprétation.

Je n'ai pas été aussi ébloui que cela dans les découvertes, mais il est vrai que ce n'est pas un répertoire à airs. Néanmoins, les exhumations de Rousset pour Tragédiennes 3 étaient beaucoup plus palpitantes pour moi.

(Que Gluck soit un visionnaire mais un second couteau, là en revanche je te rejoins très volontiers. )


J'avais parlé de ce disque la semaine dernière chez moi, voici :



Le programme fascine : Gluck, J.-Ch. Bach, Salieri, Méhul, Spontini, Hérold et même Lemoyne (dont aucune intégrale n'a encore été enregistrée, et presque rien en séparé) !

On peut discuter sa construction qui n'est pas chronologique, mais l'ensemble s'articule avec bonheur (et les respirations des extraits instrumentaux d'Orphée de Gluck sont assez bienvenues), et tient ses promesses en matière de démonstration : on entend remarquablement la bascule entre la déclamation hiératique de l'âge classique (Gluck) et l'air romantique (Spontini) ; on perçoit même les points de contact entre les styles français et italien (les procédés d'accompagnement de Lasthénie d'Hérold sentent immanquablement leur Rossini-Donizetti).
Et, comme d'habitude, superbes couleurs et belles tensions des Agrémens dirigés par Guy van Waas.

J'ai néanmoins une réserve – et je suis triste de la faire – sur le chant : j'aime beaucoup Jennifer Borghi, qui a donné beaucoup de personnalité à des rôles de caractère ; on rencontre chez elle une franchise sans façon, qui ne cherche ni le gros son, ni le moelleux, et qui assume sans fausse pudeur une certaine acidité (un son légèrement nasal, presque aigre parfois), sans chercher à contrefaire le son qu'on attendrait d'une reine ou d'une amoureuse. J'aime tout ça – beau maintien scénique également.

Toutefois, et bien qu'il m'en coûte de le dire, la voix manque d'angles et surtout de netteté de diction pour rendre réellement justice à ce programme : tout est très bien chanté, mais les mots sont fuyants, pas très clairement articulés, et surtout énoncés assez indifféremment… les appuis prosodiques ne sont pas du tout mis en valeur, ni les mots expressifs, si bien que tout ce chant déclamatoire coule comme une ariette Marie-Antoinette ou un air élégiaque italien. À cela s'ajoute que les caractéristiques de la voix, qui prêtent une belle originalité aux seconds rôles, conviennent moins bien aux grandes héroïnes, où l'on attend un peu plus d'éclat et de variété. Je me déteste de faire ces réserves sur un tel programme, et de surcroît sur une artiste qui l'a tellement servi au fil de toutes ces années, mais précisément, je suis un peu déçu que dans ce contexte un plus grand soin n'est pas été apporté à l'individualité des œuvres et des épisodes dans chaque air : le programme est passionnant, mais sa réalisation ne rend pas complètement justice à la fièvre qui devrait y régner.
Je ne réclame pas Gens ou Wesseling, bien sûr, je suis un garçon raisonnable, mais un peu plus de soin prosodique chez Borghi ou une autre chanteuse plus sensible aux enjeux du bien dire et de la versatilité des climats n'aurait pas été de refus.

Recommandé en priorité à ceux qui veulent se documenter sur la période ; pour la découvrir, il faut acheter les intégrales (Les Danaïdes par Rousset, Céphale & Procris ou Andromaque de Grétry, Sémiramis de Catel…) ou se tourner vers le récital correspondant de Véronique Gens & Christophe Rousset (Tragédiennes III, de Gluck à Verdi).

DavidLeMarrec a écrit:

Te reste à acquérir Adrien !

Oui

Citation :

Même problème pour moi. D'ordinaire, elle tient des rôles moins importants, aux tessitures plus centrales, et ça fonctionne beaucoup mieux, la voix devient effectivement très floue dans les élans lyriques, et j'ai été frappé par l'interprétation très uniforme des airs, j'ai toujour l'impression d'entendre un peu la même chose – et pas de déclamation.

Enfin des rôles moins importants... quand même Médée chez Gossec...
Le ton uniforme ne m'a pas choqué. J'ai entendu des différences entre ses personnages. Mais bon, la voix est un peu étrange... ça n'aide pas.

Citation :

Il n'est pas illégitime de mettre des repères dans le récital… les extraits d'Orphée se justifient sans doute moins bien, mais ils sont interprétés de façon assez originale. C'est davantage la symphonie conclusive qui me laisse interrogatif (c'est de la belle musique, mais ça existe déjà en monographie, pourquoi insérer ça dans un récital vocal ??).

Bien sûr pas illégitime. Mais bon, vu la diffusion du récital, ce ne sont que des geeks qui vont l'acheter donc bon... autant taper directement dans le rare pour tout!

Citation :

Je n'ai pas été aussi ébloui que cela dans les découvertes, mais il est vrai que ce n'est pas un répertoire à airs. Néanmoins, les exhumations de Rousset pour Tragédiennes 3 étaient beaucoup plus palpitantes pour moi.

J'ai vraiment trouvé chouette la Phèdre... et quelques autres airs intéressants. mais à ré-écouter!

Citation :

(Que Gluck soit un visionnaire mais un second couteau, là en revanche je te rejoins très volontiers. )

Je n'irais pas jusque là!

Polyeucte a écrit:

Enfin des rôles moins importants... quand même Médée chez Gossec...

Oui, pas son meilleur d'ailleurs… et c'est le seul.

Je l'ai davantage aimée en suivante de Philonoé, ou dans le Paradis Perdu de Dubois (où elle est superbe !). Je la trouve plus à son avantage dans les rôles de caractère ou dans l'oratorio, donc.

Citation :

Bien sûr pas illégitime. Mais bon, vu la diffusion du récital, ce ne sont que des geeks qui vont l'acheter donc bon... autant taper directement dans le rare pour tout!

Je suis d'accord sur le principe, mais je dois avouer que même moi, ça me rassure de voir des trucs que j'ai déjà écoutés quand j'aborde un récital. Donc je suppose que les mélomanes moins snobs rageusement épris de nouveauté doivent le ressentir d'autant plus vivement !

DavidLeMarrec a écrit:

Oui, pas son meilleur d'ailleurs… et c'est le seul.

Je l'ai davantage aimée en suivante de Philonoé, ou dans le Paradis Perdu de Dubois (où elle est superbe !).  Je la trouve plus à son avantage dans les rôles de caractère ou dans l'oratorio, donc.

Oui, elle est superbe dans le Paradis Perdu, mais je l'aime beaucoup aussi dans des rôles vraiment tragiques. Je lui trouve vraiment quelque chose de grand dans sa façon de chanter.

Citation :

Je suis d'accord sur le principe, mais je dois avouer que même moi, ça me rassure de voir des trucs que j'ai déjà écoutés quand j'aborde un récital. Donc je suppose que les mélomanes moins snobs rageusement épris de nouveauté doivent le ressentir d'autant plus vivement !  

Bon, alors je suis plus snob que toi!

Je replonge pour avoir un avis plus construit peut-être...

A paraître (fin septembre a priori) :


Charles Gounod - Cinq Mars : "A vous, ma mère...ô chère et vivante image"
Léo Delibes - Jean de Nivelle : "J’ai vu la bannière de France!"
André Messager - Fortunio : "J’aimais la vieille maison grise"
Victorin de Joncières - Le Chevalier Jean : "Parlons de moi, le voulez vous?...Oui j’aime, hélas!"
Augusta Holmès - Ludus pro Patria : La Nuit et l'Amour
Georges Bizet - La jolie fille de Perth : Sérénade
Benjamin Godard - Jocelyn : "Cachés dans cet asile"
Léo Delibes - Lakmé : "Prendre le dessin d'un bijou…Fantaisie, ô divin mensonge"
Franz Lehár - Das Land des Lächelns : "Je t'ai donné mon coeur"
Emmanuel Chabrier : Habanera
Ambroise Thomas - Mignon : "Elle ne croyait pas, dans sa candeur naïve"
Franz Lehár - La Veuve Joyeuse : "Viens dans ce joli pavillon"
Henri Duparc : Aux Étoiles
Charles Trenet : "Vous, qui passez sans me voir"

Orchestre de l'Opera de Lyon
Direction : Pierre Bleuse


Programme assez étrange... avec ce Duparc, ces deux Lehár , ce Trenet... et le reste qui alterne rareté et tubes...
Mais je suis très tenté!

Programme très original, que j'irai écouter malgré le caractère nécessairement frustrant du récital (même celui de Gens, je n'y reviens pas, ça reste des bouts de trucs, et les airs sont rarement les moments les plus intéressants d'un opéra).

En revanche la carrière de Behr demeure une énigme pour moi ; non qu'il chante mal, mais dans le secteur assez concurrentiel des lyriques légers, il ne se distingue sur aucun critère (projection, timbre, facilité, ou même diction). Quitte à promouvoir la jeune garde française, Fabien Hyon (ou Maxime Melnik, parfait pour ce programme !) m'auraient autrement tenté. Cela dit, la voix ne sonne pas mal au disque, j'écouterai ça avec intérêt !