Chanson française-Playlist

Julien Bensé
L'odyssée


http://mandolino.fr/julien-bense-lodyssee/
http://www.radiorempart.fr/news/julien-bense-164

Manset
Y'a une route
Royaume de Siam

(même si j'aime pas tout également, mais Manset ça se vend pas à la découpe. Un bloc, comme cette pochette)

1975-1981 / 1999 EMI

ou:

Camille Bertault
Pas de Géant

Sous l'égide de Giant Steps*, le disque pourrait-être au rayon Jazz, mais je l'ai trouvé à Chanson Française dans ma discothèque préférée du moment. J'avais d'ailleurs écouté Camille Bertault, pour la première fois, en pistant Leïla Martial ( ) sur deezer, scat oblige.
Bon, du beau monde en arrière plan (Bach, Ravel, Coltrane, Brigitte Fontaine, Brassens, Gainsbourg ...) et au final: je m'ennuie (j'aime bien la reprise de Brassens je me suis fait tout petit avec l'acidité qu'il convient).

* vidéo : /watch?v=ZwTroXPxsec [235 600 vues, tout de même]
https://www.camillebertault.fr/about/

Liz Cherhal
L'alliance

... sœur de Jeanne, a eu un enfant avec un chanteur loué ici même (Alexis HK, pour ne pas le nommer). Bon, on s'en fout, même si cet album en parle sans doute.
Je retrouve ses talents de conteuse: accents, ruptures de ton, ou silences éloquents qui faisaient le sel de ses deux précédents albums (Il est arrivé quelque chose , les survivantes), à l'ironie parfois mordante. Je regrette qu'elle ait posé son accordéon (après son premier album), pour un style un peu plus pop.
 http://www.baz-art.org/archives/2018/03/19/36215061.html

Eddy de Pretto
Cure

Reparti les mains dans les poches des victoires de la musique, c'est peut-être le meilleur service qu'on pouvait lui rendre. A suivre

jeanne balibar
paramour

Quelle merveilleuse chantactrice !

Sanseverino
Aux Bouffes Du Nord

... et un Tango de l'Ennui (François Béranger) avec l'excellent Didier Ithursarry*, qui accompagna (et signa les arrangements de 19 chansons de Félix) ce même François Béranger, à l'accordéon (auquel ce live fait la part doublement belle)

*:

banjo, cymbal, guitar family et mandoline : Sanseverino
accordéon : Didier Ithursarry
accordéon et cajón : Lionel Suarez

Stephan Eicher & Traktorkestar

En fanfare ! Harmonie militaire ?
Le lien avec Bashung (et l'un des plus beaux) est un poil capillotracté ...

Spoiler:

malgré la fanfare, pas mon truc, et puis c'est un peu fort de caféttis

xoph a écrit:

Stephan Eicher & Traktorkestar

En fanfare ! Harmonie militaire ?
Le lien avec Bashung (et l'un des plus beaux) est un poil capillotracté ...

Spoiler:

C'est d'ailleurs le même photographe qui a réalisé les deux pochettes, Laurent Seroussi...

Tu as la petite histoire dans le lien en spoiler si tu la connais pas

Les Innocents_6 1/2 (2019)

Nouvel album ! En duo depuis Mandarine (2015), JP Nataf et JC Urbain reviennent, toujours en formation resserrée. Et c’est très réussi. Les chansons à guitares acoustiques dominent cet album. Jamais Les Innocents n’avaient autant su exprimer leur talent d’orfèvres de la chanson. La majorité des chansons sont chantées principalement par JC Urbain, un fait unique sauf sur leur album éponyme de 1999, mais ici tous les titres se complètent pour former un album cohérent, uni. Le précédent, Mandarine, était presque bigarré, hétérogène ; celui-ci est très différent, composé surtout de ballades. Je suis fidèle aux Innocents depuis 25 ans et je n’ai jamais été déçu. Il y a toujours dans leurs chansons ce souci d’humanité, d’un souffle salvateur et de l’émotion qui recherche l’or recouvert par la boue du temps, la dureté de l’existence.

Tous ces mots terribles
Hommage à François Béranger

Spoiler:

(inégalement, mais c'est la loi du genre)

Edgard Ravahatra
T rien

https://www.facebook.com/pg/Edgard-Ravahatra-174825335873145/about/?ref=page_internal

Feu ! Chatterton
Ici le jour (a tout enseveli)

Les yeux clos d'Odilon Redon garderont leur secret, mais les indigos et ors infusent justement cet album

Rita Mitsouko
Marcia Baïla
/watch?v=1zWlnzFXcKY

L'autre jour, en regardant sans toit ni loi d'Agnès Varda ( ); comme on dit : tout d'un coup un long frisson me parcourt l'échine.
" Mme Landier coupe la radio avec un air d'excuse -
Quand c'est trop fort, je sais pas ce que je mange. Vous aimez bien la musique ? "

Spoiler:

Anne Sylvestre
Live à la Cigale

à presque 80 ans lors de ce concert: la classe, et tout son mordant intact.
Comme certaines de ses chansons les plus belles : "T'en souviens tu la Seine" "Les gens qui doutent" "La femme du vent" manquent à ce live, bonne occasion pour aller à la pêche, et pour "la femme du vent" réécouter la si belle reprise de Laura Cahen.

Chloé Lacan
Ménage à trois

Après plaisirs solitaires, tout un programme ! Ne vous méprenez pas, il s'agit bien de sonates en trio, et des meilleures, après un spectacle en solo (et accordéon). Continuo (tout en subtilité et finesse) qui sert si bien la voix de Chloé Lacan.
... de toute façon avec un tel parcours :
"Chloé Lacan commence, en 1994, par une formation de comédienne et de chanteuse et joue au sein de plusieurs compagnies en Ile de France. En 96 elle tombe amoureuse d’un accordéon et ne le quitte plus. Depuis 10 ans, elle s'agite au sein du groupe "La Crevette d'Acier", comme interprète et compositrice. Elle compose et met en scène depuis 99 les contes musicaux de Frédéric Naud. Elle fait également partie des « Femmes à Bretelles » qui réunit, autour de l’accordéon, des membres des Blérots de RAVEL, Joyeux Urbains, Uzetaglote...elle se produit actuellement en solo avec ses « Plaisirs Solitaires » où elle est auteur, compositeur interprète." **
C'était couru d'avance (que ce serait bien). Mis à part quelques bribes d'allemand, me fait effectivement penser à Kurt Weill*

***
Textes, musiques, chant, accordéon, ukulélé : Chloé Lacan
Piano, percussions, ukulélé, chœurs : Nicolas Cloche
Saxhorn basse, flugabone, glokenspiel, chœurs : Brice Perda

*** https://www.latelier-a-spectacle.com/spectacle/chloe-lacan/
** https://www.franceculture.fr/personne-chloe-lacan
* http://www.lavie.fr/culture/musique/menage-a-trois-par-chloe-lacan-21-10-2015-67535_34.php

Mais Lacan, c'est le noms-du-père ou c'est un pseudonyme?

Non dupe ! rien à voir. Nous allons donc continuer à errer. Enfin, surtout moi, vu ton attrait limité pour les ramifications de la chanson française. Hors Père Jacques (et ses frères), bien sûr

Boby Lapointe
Ça va, ça vient

par
Chloé Lacan
Oldelaf
Nicolas Cloche


/watch?v=yUkq8tWg4B8

Ah oui, dans Bobby Lapointe (mais pas tellement dans Ça va, ça vient), on se croirait souvent chez Lacan, tant y est dense le nouage (borroméen?) de calembours.

Poursuivons cette quête d'une chanson franco-lakanienne

Laka

Fishbach,   mais elle préfère chanter (et le plus souvent fort bien)
Bachar Mar-Khalifé

Mais je crains que tu ne puisses qu'être déçu, en cherchant là, ce que tu sais ne pas y pouvoir trouver

Vanessa Paradis
Ces mots simples

/watch?v=fSChfByWNqI

xoph a écrit:

Boby Lapointe
Ça va, ça vient

Chanson émouvante !
Que j'écoute, en complément de programme, avec "Marcel"
Comprend qui peut.

Si Chloé et ses affaires de nœuds (borroméens s'entend) savait qu'elle allait faire sortir les loups des bois, même Lacan en rougirait, quant à Boby Lapointe ...

PS: https://www.lemonde.fr/series-d-ete-2018/article/2018/07/17/la-chanson-d-amour-de-daniel-pennac-ca-va-ca-vient-de-boby-lapointe_5332486_5325920.html

Dans toutes les bonnes librairies médiathèques l'on peut trouver l'opus 1 de Lacan. L'ouvrage se compose d'un CD et d'un DVD.

Voilà de quoi éclairer doublement l'Origine du Monde de Lacan. Bien que, à mieux y regarder ( ), il ne soit pas sûr que le CD ne cache pas le DVD, à moins qu'il ne le dévoile (ma longue pratique du divan devrait pourtant me permettre un peu plus d'acuité, mais las…). Enfin, il se murmure que le DVD aurait été tourné au château de Blonay* dont Masson aurait peint les fresques en trompe-l'œil.

Quant à ces plaisirs solitaires, ne comptez pas sur moi pour vous en parler, tout au moins aujourd'hui. Car comme Jacques ne l'a pas dit : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire »

Chloé, sublime, forcément sublime


* Pas trouvé les fresques de Masson à Blonay mais trouvé une représentation du château par Courbet

Château de Blonay:

PS après écoute de plaisirs solitaires

On savait que Chloé Lacan était tombée amoureuse de son accordéon, ce que l'on savait moins c'est qu'il lui a bien rendu.
Très joli album, de gouaille et impertinence (de la part de de quelqu'un qui reprend Boby Lapointe et Vian/Goraguer -Fais moi mal Johnny- : un héritage, version cabaret, clairement et très talentueusement assumé). Certaines chansons -Vagabonde-,  -Dansons-, -J'ai cherché- sont des grandes réussites que je trouve très émouvantes. Et une version particulièrement déjantée et assez irrésistible de I Will Survive

https://lestroiscoups.fr/portrait-de-chloe-lacan-a-loccasion-de-son-concert-a-leuropeen-a-paris-plaisirs-solitaires/

Serge Reggiani
et
Marie-José Casanova

Chante(nt) Boris Vian

Palais des sports de Gold

Fils des Highlands
Rock ou pas
Au-delà du rideau
Rio de janvier
Diamant dort
Calicoba
Melinda viens
Spleen
Laissez-nous chanter
Ville de lumière
Capitaine abandonné
Plus près des étoiles
A l'Est d'Eden
Des matins bleus

Émile Wandelmer, chant, guitare
Lucien Crémadès, guitare solo, chœurs
Alain Llorca, basse, chœurs
Bernard Mazauric, claviers, chœurs
Étienne Salvador, batterie

(Wea, octobre 1988)

Un disque que je connais depuis une trentaine d'années ; certes j'étais petit mais ça ne nous rajeunit pas.
Superbe live, qui reprenait les tubes du groupe toulousain.
Et j'adore la spacieuse prise de son.

Faut pas pousser Mélo ...
C'est I-N-D-É-F-E-N-D-A-B-L-E ce truc !!!
Rien que d'y repenser j'ai envie d'une aspirine.

Qu'il est méchant ! Tu ne sais pas ce qui est beau

 A la fin des années 80, mes grands cousins me faisaient écouter plutôt ça ... Tatatin !

verso:

Canoë rose

= Viktor Lazlo

(Polydor, 1985)

À nos souvenirs

= Trois Cafés gourmands

(Play Two, 2017)

je ne peux que louer l'excellent goût de Jérémy Clapin

J’ai perdu mon corps, film d'animation

"En ressuscitant, grâce au son, les images de ce qui a disparu, ce récit de séparation réussit l’impensable : redonner corps à ce qui est disloqué. Aidé des accords musicaux de Dan Levy, et des titres de rap, de Brassens ou de Laura Cahen, le ressenti est fort lorsque la dernière image s’évapore. Celui d’avoir assisté, sans cesse au bord du vide, à une épopée humaine, une tentative de réconciliation."
in http://www.bande-a-part.fr/cinema/critique/magazine-de-cinema-cannes-2019-jai-perdu-mon-corps-jeremy-clapin/

Olivia Ruiz
à nos corps-aimants

et à Paul Valéry pour un très leventselèveilfauttenterdevivre, version de (grande) surface, pourtant doublement collante, Il y a des nuits ... et des moins bonnes choses, mais :

Jésus est né en Provence

= Robert Miras

(Pathé, 1973)

voir le live : /video/x21bel3

C'était à redouter, le BT de Mélo l'a rendu

Il a la voix de Mireille Mathieu

Pauvre Xoph, lui qui prenait tant de soin à faire cette playlist

mais non mais non, ces déflagrations sont certainement salutaires ! et puis, je vais pas en pleurer des rivières, à quoi ça sert* ?

*(A. Hamilton / B. Bergman**) - Viktor Lazlo
** Lui-même

classe ! :

J'en profite pour vous remercier de mettre en lumière tant de pépites ici. Je me régale en écoutant L ou Laura Cahen.

content de te revoir par ici, et de prêter attention à ton lien en signature qui avait du m'échapper

Mélomaniac a écrit:

Canoë rose

= Viktor Lazlo

(Polydor, 1985)

xoph a écrit:

mais non mais non, ces déflagrations sont certainement salutaires ! et puis, je vais pas en pleurer des rivières, à quoi ça sert* ?

*(A. Hamilton / B. Bergman**) - Viktor Lazlo
** Lui-même

classe ! :

Backdoor Man. They say... I don't care 'bout what they say...

Vénus*

Bashung / Manset / Méliès (Arman)

in : La séquence finale dans le joli film de Bruno Podalydès, comme un avion

Spoiler:

* De l'album Bleu pétrole

Primitif

= Richard Gotainer

(Philips, 1980)

Benoît Dorémus, En tachycardie

L'œuvre, injustement oubliée, des Frères Jacques ressort enfin de l'ombre, portée à la lumière par les plus exigeants de nos interprètes contemporains.
Cela ne pouvait pas échapper à Benedictus, dont le compte rendu ci-après est aussi instructif que passionnant.
https://classik.forumactif.com/t9191p50-vos-critiques-de-disques-qui-nexistent-pas#1149525

Oui, je suis fou d’amour

(Paul Anka - R. Bonnardot)

= Guy Bonnardot

Orchestration et direction musicale par Raymond Donnez

(Pathé Barclay, 1975)

CharlElie Couture
même pas sommeil

et ça s'entend !