Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Beethoven : la musique de chambre Ven 31 Mar 2017 - 0:45 | |
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Mélomaniac Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Beethoven : la musique de chambre Ven 31 Mar 2017 - 0:47 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Ludwig van Beethoven (1770-1827) :
Septuor en mi bémol, Op. 20
Alfred Boskovsky, clarinette Willi Boskovsky, violon Günther Breitenbach, alto Nikolaus Hübner, violoncelle Johann Krump, contrebasse Josef Veleba, cor Rudolf Hanzl, basson
(Decca, novembre 1954)
Certes ce n'est pas le Beethoven des grandes symphonies ou derniers quatuors, mais alors quel charme dans cette délicieuse sérénade qui revisite l'esprit mozartien ! En 1954 furent immortalisées deux inestimables versions de ce Septuor : celle des Barylli/Wlach/Freiberg/Öhlberger (label Westminster). Et celle ici rééditée, captée dans la grande salle du Musikverein : seconde des trois enregistrées pour Decca par le Wiener Oktett, qui avait déjà gravé cette oeuvre en 1948 et s'y illustrera encore au début de l'ère stéréophonique (mars 1959). Ne pas confondre avec la version gravée en novembre 1991 par l'ensemble du même nom, composé de Peter Schmidl, Stepan Turnovsky, Willibald Janezic, Werner Hink, Klaus Peisteiner, Friedrich Dolezal et Johannes Auersperg. Ne pas confondre non plus avec la précédente version gravée par le "nouveau" Wiener Oktett il y a 40 ans (jour pour jour, le 31 mars 1977 !), remodelé avec Peter Schmidl, Dietmar Zeman, Günther Högner, Erich Binder, Josef Staar, Friedrich Dolezal et Herbert Manhart. Tout cela chez Decca. Ça va vous suivez ?
Émané des deux grands orchestres de la capitale autrichienne, fondé en 1947 par le clarinettiste Alfred Boskovsky (élève du grand Leopold Wlach qui fut comme lui soliste au Philharmonique), l'ensemble original défend une certaine conception viennoise de l'opus 20 : à la fois déliée et mordante, légère et épanouie, moins pétulante mais à mon sens plus élégante que le témoignage concomitant des Barylli. La délicate onctuosité du cor de Josef Veleba se montre particulièrement délectable (le scherzo !)
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