Oeuvres avec récitant / Mélodrames

Classement par ordre alphabétique de compositeur

Isaac Albeniz : Rimas de Bécquer, pour récitant et piano
Mark Alburger : Academic Endeavors Op. 19
Anton Arenski : 3 déclamations sur des poèmes de Tourgueniev op. 68 (1903)

Richard Bartmuss : Das Glöcklein des Glücks op. 31, mélodrame pour récitant et piano (1903)
Bela Bartok : Le château de barbe-bleue (prologue de l'opéra)
Ludwig van Beethoven : Fidelio (juste après l'air de Florestan)
Philippe Bellenot : Le frais matin dorait, pour récitant, harpe (ou piano), flûte ou violon en option (1907)
Philippe Bellenot : La mer cache en ses flots, pour récitant et piano (1907)
Philippe Bellenot : Musique, pour récitant, violon et piano (1907)
Philippe Bellenot : Les roses d'Ispahan, monologue avec piano (1907)
Jiri Antonin Benda : Ariadne auf Naxos
Jiri Antonin Benda : Pygmalion
Arthur Bergh : The Raven, pour récitant et piano (1909)
Arthur Bergh : The Pied Piper of Hamelin op. 23, pour récitant et piano (1914)
Luciano Berio : Sinfonia
Hector Berlioz : Lélio ou le retour à la vie
Leonard Bernstein : Symphonie No. 3 "Kaddish"
Wendelin Bitzan : The Nightingale and the Rose d'après Oscar Wilde, opéra de chambre pour 4 solistes, un récitant et piano (2004, 53 min.)
Havergal Brian : 3 illuminations (No. 1 The Boys and the Pastille, No. 2 The Butterfly’s Waltz, No. 3 Venus and a Bobby), pour récitant et piano (1916)
Ferrucio Busoni : Doktor Faust

Candido Candi : "Melopea, El Desamor", mélodrames pour récitant et piano
Alfredo Casella : La favola d'Orfeo (opéra de chambre)
Mario Castelnuovo-Tedesco : Le Déluge (l'Arche de Noé) (n°4 de la "Genesis Suite" avec Schoenberg, Shilkret, Milhaud, Tansman, Toch, Stravinsky)
Rossetter Gleason Cole : King Robert of Sicily op. 22, pour récitant et orchestre (ou piano)
Aaron Copland : Portrait of Lincoln
Arthur Coquard : A la bien-aimée, mélodrame pour récitant et piano (vers 1900)
Andy Costello : Melody and Accompaniment, pour un récitant et une pièce de bois de la longueur d'une baïonnette...
Andy Costello : La Chute, "for two speakers, one bilingual french-canadian, one english speaker" (2012)

Félicien David : Le désert
Claude Debussy : Le Martyre de Saint Sébastien
Kris Defoort : The Woman Who Walked Into Doors (opéra)
Kris Defoort : The House Of The Sleeping Beauties (opéra)
João Pedro Delgado : Guarda, pour récitant, saxophone alto et clarinette (2009)
Frederick Delius : Paa Vidderne
Arne Dich : 9 Molbohistorier sat i musik, pour récitant et orchestre de chambre
Alphons Diepenbrock : De vogels, pour récitant et orchestre (1917)
Felix Draeseke : Der Mönch von Bonifazio op. 74, mélodrame pour récitant et piano
Jacques Du Sautoy : Lucie op. 46, pour récitant, piano et violon optionnel
Peter Dyson : Crooked Man, pour récitant et choeur mixte ou choeur féminin (1971)

Hanns Eisler : Palmström op. 5, pour récitant et ensemble de chambre (1923-1924)
Hanns Eisler : Deutsche Symphonie op. 50, pour grand orchestre, choeur mixte, solistes et deux récitants (1935-1958)
Edward Elgar : Carillon op. 75, pour récitant et orchestre
Edward Elgar : A voice in the Desert op. 77, pour récitant et orchestre
Maurice Emmanuel : Pierrot peintre, pantomime en  2 tableaux livret de M. Emmanuel & F. Régamey, pour alto ou mezzo, récitant et orchestre, op. 1 (1886)
Maurice Emmanuel : Salamine (opéra, Acte I scène 3 : récit du messager et Acte II scène 1 : Invocation de Darius) op. 21 (1921-1923)
Max Erdmannsdörfer : Das Schloss am Meer op. 31, pour récitant et piano
Botho Sigward zu Eulenburg : Ode der Sappho op. 18, pour récitant et piano (1922)

Manuel de Falla : El Amor brujo
Carlotta Ferrari : Giorno d'ira, cantate profane pour récitant, choeur féminin, choeur mixte, 4 solistes, 2 guitares, piano et percussions (2008)
Elaine Fine : There is a Difference, pour récitant, clarinette, alto, violoncelle et deux violons (2011)
Vivian Fine : Paean, pour récitant, choeur féminin, six trompettes et six trombones (1969)
Vivian Fine : Meeting for Equal Right 1866, pour choeur, orchestre, baryton, mezzo-soprano et récitant (1975)
Vivian Fine : For a bust of Erik Satie, pour un ou deux récitant(e)s, solistes et ensemble de chambre (1979)
Josef Bohuslav Foerster : Amarus op. 30a (récitant et piano)
César Franck : Rédemption FWV152 (1871)
Oskar Fried : Die Auswanderer
Robert Fuchs : Roman, pour récitant et piano (2002)

Oscar Garrido de la Rosa : Lexikontrapunkt pour six récitants (2005)
Giorgio Federico Ghedini : Concerto dell'albatro
William Wallace Gilchrist : The Lamb of God, A Passion Oratorio for Solo Voices, Reader, Chorus and Orchestra (1908)
Gustav von Giźycki : Bürgschaft op. 18, mélodrame pour récitant et piano (1883)
Alessandro Gianotti : Ceneri, pour récitant et ensemble chambriste (2006)
Jules Granier : La Fille d'O Taïti, pour récitant et piano (1904)
Olivier Greif : Lettres de Westerbork
Edvard Grieg : Bergliot op.42, pour récitant et orchestre ou récitant et piano (réduction)
Edvard Grieg : Peer Gynt

Reynaldo Hahn : Méduse, mélodrames avec récitant, choeur et orchestre pour la musique de scène de la pièce de Maurice Magre (1911)
Joseph Hallman : Los Borges, pour récitant et choeur mixte (2007)
Michael Neville Hankinson : Hymn to St. Columba, pour récitant, choeur et orgue (2001)
Howard Hanson : The Mystic Trumpeter
Roy Harris : Symphonie No. 10 "Abraham Lincoln"
Roy Harris : Symphonie No. 12 "Père Marquette"
Roy Harris : Symphonie No. 13 "Bicentennial Symphony 1776"
Stanley Harry Hawley : recueil de plusieurs mélodrames pour récitant et piano (cf. spoiler)

Spoiler:

Carl Haslinger : Ritter Toggenburg op.112, pour récitant et piano
Carl Haslinger : Der Bettler vom Rialto op. 124, pour récitant et piano
Anthony Hedges : The Jackdaw of Rheims op. 81, cantate pour récitant, choeur de femmes et orchestre (1980)
Hans Werner Henze : Aristaeus
Ludwig Hess : Vor dem Hamburger Bismarck-Denkmal op. 55, pour récitant et orchestre ou récitant et piano
Paul Hindemith : Concerto pour cor
Cornelius Hirsch : Lieber in der alten Tiefe liegen, pour récitant et groupe d'instruments (2010)
Norbert Rudolf Hoffmann : Seefelder Geschichten am Klangbaum, pour récitant et ensemble de chambre (2009)
Norbert Rudolf Hoffmann : Minimel, mélodrame pour récitant, clarinette, trompette, percussion et violon (2010)
Vagn Holmboe : Prelude to the Victoria Embankment
Arthur Honegger : Jeanne d'Arc au bûcher
Arthur Honegger : Le Roi David
Arthur Honegger : La Danse des Morts
Kamillo Horn : 3 mélodrames pour récitant et piano op. 38 (No. 1 Der Fischer, No. 2 Das Kind am Brunnen, No. 3 Die Zwerge auf dem Baum)
Kamillo Horn : Graf Walter op. 39, mélodrame pour récitant et piano (1908)
Ferdinand Hummel : Heldentod op. 138, pour récitant et piano
Ferdinand Hummel : Der Tanz op. 141, pour récitant et piano
Ferdinand Hummel : Nis Randers op. 142, pour récitant et piano

Michael Jarrell : Cassandre

Sadie Knowland-Coe : Melodrama of Hiawatha, pour voix et piano (1905)
Zoltan Kodaly : Hary Janos
René Koering : Scènes de Chasse (opéra)
Ernest Richard Kroeger : The Romance of the Dawn op. 61, pour récitant et piano
Ernest Richard Kroeger : A Masque of Dead Florentines op. 75, récitants, choeur à l'unisson et piano
Richard Kügele : Lenore op. 8, ballade pour récitant et piano (1882)

Marcel Landowski : La Prison
Marcel Landowski : Le Fantôme de l'opéra
Marcel Landowski : Les Notes de nuit
Marcel Landowski : Les Hauts de Hurlevent
Friedrich Gustav Lange : Das Sängerfest, pour narrateur et cordes (1881?)
René Leibowitz : Explications des Métaphores op.15
Aubert Lemeland : Symphonie n°10
Gustav Lewin : Das Klagende Lied, mélodrame pour récitant et piano (1906)
Rolf Liebermann : Ferdinand
Franz Liszt : Lenore, mélodrame pour récitant et piano, S.346
Franz Liszt : Der traurige Mönch, mélodrame pour récitant et piano, S.348
Franz Liszt : Des toten Dichters Liebe (A holt költö szerelme), mélodrame pour récitant et piano, S.349
Franz Liszt : Der blinde Sänger, mélodrame pour récitant et piano, S.350
Franz Liszt : Slyepoi, S.35
Harvey Worthington Loomis : In the Moon-Shower op.70 No. 4, pour récitant, ténor ou soprano, violon et piano (1902)
Antonio Lopez Almagro : Canto de Amor, pour récitant et piano

Alexander Campbell Mackenzie : The Dream of Jubal op. 41, pour récitant, solistes, choeur mixte et orchestre (1889)
Heinrich Marschner : Der Vampyr (fin du 1er tableau de l'Acte I)
Cipriano Martinez Rücker : Cantos de mi Tierra op. 39, pour récitant et piano
Bohuslav Martinů : Gilgamesh
Max Marschalk : Hannele op. 13, mélodrame pour récitant et piano (avant 1900)
Jules Massenet : Amadis (opéra)
Jules Massenet : Suite parnassienne
Lucille Merle : Ave Maria pour récitant et piano (1912)
Carlos de Mesquita : 2 Adaptations musicales, No. 1 "Les étoiles"
Carlos de Mesquita : 2 Adaptations musicales, No. 2 "Chansons de la Esmeralda"
Darius Milhaud : Cain et Abel (n°3 de la "Genesis Suite" avec Schoenberg, Shilkret, Tansman, Castelnuovo-Tedesco, Toch, Stravinsky)
Darius Milhaud : Les choéphores
Darius Milhaud : Christophe Colomb (opéra)
David Ruiz Molina : La Hiedra, pour récitant, tuba, vibraphone et piano (2010)
Wolfgang Amadeus Mozart : Zaïde
Wolfgang Amadeus Mozart : Thamos
Wolfgang Amadeus Mozart : Sémiramis ? (perdue)

Siegfried Ochs : Der Handschuh, mélodrame pour récitant et piano (1883)
Jacques Offenbach : La Haine
Maurice Ohana : Llanto por Ignacio Sanchez Mejias
Wilberfoss George Owst : The White Ship, pour récitant et piano (1911)

Primitivo Pardás y Font : Dolor y Plegaria, pour récitant et piano (1830)
Robert G. Patterson : The Cat Menagerie, pour récitant et orchestre (2009 - 1ère version de 1988 pour piano et récitant optionnel)
Krzysztof Penderecki : Strophes, pour récitant, soprano et 10 instruments
Emile Pessard : La Fiancée du trombone à coulisse (ou "Le symphonologue, plutôt gai"), pour récitant et piano
Rob Peters : Sonata for Voice and 12 Woodwinds op. 7 (1990)
Gregory Carl Pfeiffer : The Second Coming, pour récitant, hautbois et clavecin
Gabriel Pierné : Pandore
Francis Poulenc : Histoire de Babar le petit éléphant FP 129, pour récitant et piano (1940)
Heinrich Proch : Lied vom Frauenherzen, pour récitant et piano (1842)
Jean Prodromidès : Les Perses
Serge Prokofiev : Pierre et le loup op. 67 (1936)
Serge Prokofiev : Cantate pour le 20ème anniversaire de la Révolution d'Octobre
Nikolaos-Laonikos Psimikakis-Chalkokondylis : Piece for 2 performers, pour deux récitants... (2008)
Giacomo Puccini : Le Villi (Interlude)
Gaetano Pugnani : Werther

Carl Reinecke : Dornröschen op. 139, pour solistes, récitant, choeur de femmes, piano ou orchestre
Guy Ropartz : La fleur d'Or, "paysage" d'après Auguste Brizeux pour récitant, deux voix et piano (1888-89)
Guy Ropartz : Le Diable Couturier (épilogue)
Albert Roussel : Elpénor op. 59, pour quatuor à cordes, flûte et récitant (1937)
Frederic Rzewski : The Waves, pour narrateur et groupe de musiciens
Frederic Rzewski : Chains, pour récitant et 3 ou 4 instruments
Frederic Rzewski : Coming Together, pour récitant et groupe d'instruments (1971)
Frederic Rzewski : The Price of Oil, pour deux récitants et deux groupes d'instruments (1971)
Frederic Rzewski : Mayakovsky, pour récitant, quatuor à cordes et piano (1985)
Frederic Rzewski : To the Earth, pour percussions avec parties parlées par le percussionniste (1985)
Frederic Rzewski : Snippets No. 1, pour récitant et piano (1994)
Frederic Rzewski : "Michael Bakunin, Rentier", pour piano avec parties parlées par le pianiste (2000)
Frederic Rzewski : Snippets No. 2, pour récitant et piano (1994-2006)
Frederic Rzewski : Rubinstein in Berlin, pour piano avec parties parlées par le pianiste (2008)
Frederic Rzewski : Flowers 1, pour récitant (pianiste) et piano (2009)

Andreas Sain : Cantate sur le psaume 40 pour récitant, choeur, orgue (2013)
Camille Saint-Saëns : Le Feu céleste op. 115, pour soprano, récitant, choeur, orgue et orchestre (1900)
Salvador Sanchis : Sir Gawain y el dragón, pour récitant, hautbois, flûte et basson
Louis Sauter : L'histoire du petit joueur de flûte, pour récitant, flûte irlandaise ou flûte et piano (2013)
Max von Schillings : Kassandra op. 9 No. 1, mélodrame pour récitant et piano (1900)
Max von Schillings : Das Eleusische Fest op. 9 No. 2, mélodrame pour récitant et piano (1900)
Max von Schillings : Das Hexenlied op. 15, mélodrame pour récitant et piano (1902)
Max von Schillings : L'Orestie d'Eschyle
Max von Schillings : Jung-Olaf
Arnold Schoenberg : Gurrelieder (final)
Arnold Schoenberg : Ode à Napoléon Bonaparte op.41, pour récitant, piano, alto, violoncelle et deux violons (1942)
Arnold Schoenberg : Un survivant de Varsovie op.46, pour récitant, percussions, choeur masculin, harpe et cordes (1947)
Franz Schreker : Das Weib des Intaphernes
Franz Schubert : Abschied von der Erde D. 829
Franz Schubert : Fierrabras
Robert Schumann : Schön' Hedwig ("Im Kreise der Vasallen"), déclamation pour voix et piano, op.10
Robert Schumann : 2 Balladen op. 122 No. 1 "Ballade von Heideknaben" (1852)
Robert Schumann : 2 Balladen op. 122 No. 2 "Die Flüchtlinge" (1852)
Robert Schumann : Manfred
Nathaniel Shilkret : "La Création" (n° 1 de la "Genesis Suite" avec Schoenberg, Tansman, Milhaud, Castelnuovo-Tedesco, Toch, Stravinsky)
Jean Sibelius : La nymphe des bois (Skogsrået), melodrame pour récitant , piano, 2 cors & orchestre à corde Op. 15
Jean Sibelius : Snöfrid op. 29, pour récitant, choeur et orchestre
Jean Sibelius : The Lonely Ski Trail (Ett ensamt skidspår), mélodrame pour récitant et piano (1925)
Charles Silver : En avant ! (Paul Déroulède), pour récitant et piano (1915)
Daniel Léo Simpson : Psaume 40, pour récitant, hautbois, violoncelle et orgue (2001)
Richard St Clair : From "Children of the Sparrow", pour récitant, flûte et piano (2000)
Heinrich Sthamer : Anna op. 8 (récitant et orchestre)
Richard Strauss : Enoch Arden, mélodrame pour récitant et piano, op.38 (1897)
Richard Strauss : Das Schloss am Meer, mélodrame pour récitant et piano, TrV191 (1899)
Igor Stravinsky : Oedipus Rex
Igor Stravinsky : Perséphone
Igor Stravinsky : L'Histoire du Soldat (1918)
Igor Stravinsky : Babel (n°6 de la "Genesis Suite" avec Schoenberg, Shilkret, Milhaud, Castelnuovo-Tedesco, Toch, Tansman)
Bernard Samuel Super : The Storyteller, pour récitant et orchestre (2003-2005)

Toru Takemitsu : Family tree
Kiyosul Tamai : Sumomo-Gi op. 18, pour récitant, ondes martenot, violon, piano, célesta, flûte et percussion (2009)
Alexandre Tansman : Adam et Eve (n°2 de la "Genesis Suite" avec Schoenberg, Shilkret, Milhaud, Castelnuovo-Tedesco, Toch, Stravinsky)
Alexandre Tansman : Le Serment (opéra)
Alexandre Tariot : Apparition, poème de Mallarmé, pour récitant, violon et piano (1904)
Alexandre Tariot : Le Désert, poème de Leconte de Lisle, pour récitant et piano (1904)
Henri Thiébaut : Le juré, monogramme lyrique parlé en 5 actes pour récitant, choeur et orchestre (vers 1910)
Francis Thomé : Adaptations symphoniques sur des poésies de A. Theuriet, No. 1 "L'Adieu aux bois" (pour récitant et piano en dépit de son titre)
Francis Thomé : Adaptations symphoniques sur des poésies de A. Theuriet, No. 2 "Brunette" (pour récitant et piano en dépit de son titre)
Francis Thomé : La Fiancée du timbalier, pour récitant et orchestre (1888)
Francis Thomé : La Valse, pour récitant et piano (1900)
Michael Tippett : A Child of Our Time
Ernst Toch : L'Arc-en-ciel (n°5 de la "Genesis Suite" avec Schoenberg, Shilkret, Milhaud, Castelnuovo-Tedesco, Tansman, Stravinsky)
Nicolas Toledo : A Romea, pour récitant et piano
Henri Tomasi : Noces à Tipaza
Henri Tomasi : Le silence de la mer
Henri Tomasi : L'Atlantide

Viktor Ullmann : Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke, pour récitant et piano

Ralph Vaughan-Williams : An Oxford Elegy, pour narrateur, choeur et orchestre de chambre
Paul Vidal : Vague tristesse, pour récitant et piano (vers 1892)
Georges Villain : Deux adaptations musicales, No. 1 "La Châtelaine"
Georges Villain : Deux adaptations musicales, No. 2 "La Vie"
Wladimir Vogel : Thyl Claes (opéra)

Richard Wagner : Melodram Gretchens (n°7 des Sept compositions sur le Faust de Goethe)
Peter WesenAuer : "Schelomo" et "Lied der Lieder von Schelomo", pour deux récitants, harpe et orchestre à cordes
Victor von Woikowski-Biedau : Der Page von Hochburgund op.31 No.1, pour récitant et piano (1911)
Ivan Wyschnegradsky : La journée de l'existence

Johann Baptist Zerlegt : Die Wallfahrt nach Kevlaar op. 254, pour récitant et orchestre à cordes (1906)

A vérifier :

Hans Werner Henze : opéras de jeunesse, Boulevard Solitude, Der Prinz von Homburg, Der Junge Lord...
Aribert Reimann : Lear, Gespenstersonate
Viktor Ullmann : Galgenlieder (titre alternatif : Chinesische Melodramen)

J'ai entendu au musée d'Orsay pour la fête de la musique, Psyché de César Franck avec récitante. La musique est superbe, très sensuelle, mais le texte... Très nian-nian. Il n'apparaît pas sur la partition d'IMSLP. C'est un poème symphonique avec un texte entre les mouvements, est-ce vraiment un mélodrame ?

Aubert Lemeland [/b]: Symphonie n°10 "Lettres de Stalingrad"

Symphonie pour récitant(e), soprano et grand orchestre, créée à Coblence en 1998 par José Sérébrier. Lemeland utilise plusieurs lettres d'un recueil publié à Paris à la fin des années 50. Le thème de la guerre et des tragédies humaines qu'elle implique est omniprésent dans son oeuvre. La polyphonie de voix de ces soldats anonymes confrontés à l'horreur, leurs différents états psychologiques, les interlocuteurs invisibles à qui ils s'adressent, ces voix comme sorties des tombeaux (et c'est réellement le cas), tout ceci est poignant. La musique est admirable, d'une grande densité dramatique, souvent quasiment étouffante. La symphonie s'achève sur un extrait de la Messiade de Friedrich-Gottlieb Klopstock chanté par une soprano. "Reste, en définitive, l'idée que cette oeuvre est, en quelque sorte, un Requiem aux morts de cette bataille, des deux côtés du front." (A. Lemeland)



Extrait d'une lettre (4ème mouvement - Allegro non troppo) :
Qu'est notre vie en comparaison des millions d'années représentées par les cieux étoilés ? Dans cette nuit splendide, Andromède et Pégase scintillent au dessus de moi, je les ai longuement observées, car bientôt je serai auprès d'elles. La paix et la tranquillité qui m'emplissent, j'en suis redevable aux étoiles. Elles sont immortelles et une existence humaine n'est qu'une poussière auprès d'elle.

Ophanin a écrit:

J'ai entendu au musée d'Orsay pour la fête de la musique, Psyché de César Franck avec récitante. La musique est superbe, très sensuelle, mais le texte... Très nian-nian. Il n'apparaît pas sur la partition d'IMSLP. C'est un poème symphonique avec un texte entre les mouvements, est-ce vraiment un mélodrame ?

Heu... en fait il n'y a pas de récitant normalement dans la version complète de Psyché . C'est un poème symphonique avec choeurs. Peut-être que ces derniers ont été remplacés par la récitante ? La musique, elle, ne s'arrête jamais (50 minutes environ)

Dans le genre (avec récitant tartignolle) Franck a commis Rédemption que j'aime bien  
On en reparlera plus loin

Frederick Delius : Paa Vidderne

Ce mélodrame a été composé par Delius alors qu'il était étudiant à Leipzig entre 1886 et 1888. La musique, en 9 parties, illustre un poème de Ibsen l'un de ses auteurs fétiches avec Jacobsen et Nietzsche. Il raconte le départ d'un jeune homme de son village pour une randonnée sur les sommets dont il décidera lui-même de ne plus revenir, rien ne pouvant ébranler sa décision, pas même l'abandon de sa fiancée ou la mort de sa mère. Illustration de la solitude nécessaire à l'artiste c'est aussi une figure semblable au Zarathustra de Nietzsche : besoin d'air pur, de solitude sur les hauteurs, loin des hommes. Oeuvre de jeunesse encore marquée par l'influence de Strauss et Wagner la musique est souvent glorieuse et dans chaque partie des thèmes reviennent comme autant de leitmotiv. Le problème essentiel posé par ce type d'oeuvre était la difficulté pour un récitant de dépasser un orchestre symphonique de grande taille (il n'existait pas encore de micro). C'est la raison pour laquelle Grieg exprima ses réticences à Delius et n'approuva pas son choix d'avoir abordé le genre du mélodrame. Delius repris par la suite quelques éléments de cette oeuvre d'environ trente minutes pour en faire un poème symphonique indépendant. Il s'agit de "Paa Vidderne" ou "On the Mountains", c'est selon, qui a été enregistré plusieurs fois (l'enregistrement Beecham est à privilégier). Le mélodrame n'a été enregistré que par Douglas Bostock. La musique est fort belle et en l'écoutant on se dit qu'on pourrait très bien se passer du récitant.

Arnold Schoenberg

Ode à Napoléon Bonaparte pour quatuor à cordes, piano et récitant op.41

Cette oeuvre a été composée par Schoenberg entre mars et juin 1942. Le compositeur utilise un texte de Lord Byron, extrêmement déçu par l'attitude de Napoléon Bonaparte, son abdication et l'exil honteux à Sainte Hélène. Ecrit sous le coup de la colère, le héros adulé ne fait alors plus que l'objet d'un amer mépris. Schoenberg avait lu le poème en 1941 et avait interprété la figure de Napoléon comme une préfiguration d'Hitler. La veuve du compositeur a témoigné qu'il avait été profondément ému lors de la composition de la musique pour les trois dernières strophes qui font l'objet de grands contrastes musicaux. A travers cette oeuvre Schoenberg prédit la chute du Führer. L'Ode à Napoléon Bonaparte est une oeuvre dodécaphonique mais la série de base : Mi-Fa-Ré bémol-Do-Sol dièse-La-Si-Si bémol-Ré-Mi bémol-Sol-Fa dièse, permet de nombreuses références tonales, en particulier un accord de Mi bémol majeur final, tonalité de la symphonie héroïque de Beethoven, une oeuvre initialement dédiée à Bonaparte.

Le texte de l'Ode en français : http://agora.qc.ca/Documents/Napoleon_Bonaparte--Ode_a_Napoleon_par_George_Gordon_lord_Byron


Un Survivant de Varsovie pour narrateur, choeur masculin et orchestre op.46

L'argument du Survivant de Varsovie est très bien décrit sur Wikipedia : "La narration prend en charge l'histoire d'un survivant du ghetto de Varsovie durant la Seconde Guerre mondiale, dans un camp de concentration. Le narrateur ne se rappelle pas comment il a abouti dans les égouts de Varsovie. Un jour, dans le camp, les autorités nazis appelèrent un groupe de Juifs. Le groupe tenta de se rassembler, mais il y eut une confusion, et les gardiens battirent les Juifs âgés et malades qui ne pouvaient pas suivre les autres assez vite. Ils furent laissés pour morts, et les gardiens demandèrent de refaire le compte, pour savoir combien seraient déportés vers les camps d'extermination. Les gardiens demandent un décompte de plus en plus rapide, et l'œuvre culmine alors que les Juifs commencent à chanter la prière Chema Israël. Dans l'œuvre de Schönberg, le credo s'achève sur le Deutéronome 6, 7 "quand tu te coucheras et quand tu te lèveras"
Schoenberg a composé cette oeuvre en 1947, la première eut lieu 1948 au Nouveau-Mexique. L'œuvre est d'un seul tenant et sa durée d'exécution est d'environ sept minutes. Le texte est en anglais, avec quelques exclamations allemandes et le chœur final en hébreu. La compression formelle est extrême et l'efficacité de ce drame musical repose sur de grands contrastes.
Pour les détails concernant sa genèse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_survivant_de_Varsovie

Ces deux oeuvres figurent au programme de ce disque :

Stravinsky: Oedipus Rex
Martinu: Gilgamesh
Hindemith: Concerto pour cor

Edvard Grieg : Bergliot op.42

Avec ce mélodrame Grieg met en musique un épisode historique de la Norvège médiévale. L'histoire se passe au XIème siècle. La narratrice est Bergliot, épouse du seigneur Einar Tambarskjelve. Celle-ci raconte comment celui-ci va à la rencontre du roi Harald lequel tient "une assemblée de paix". Un grand tumulte se fait alors entendre. Bergliot entre dans la grande salle et découvre le corps ensanglanté de son vieil époux et de leur fils Eindride. Elle comprend immédiatement que le héros est tombé dans un traquenard tendu par le roi. Celle-ci hurle sa douleur et réclame vengeance puis se résigne et prend la route de l'exil. La musique marque de nombreuses pauses pour ne pas couvrir la voix de Bergliot, la théatralisation est exemplaire, j'ai beaucoup aimé la marche funèbre qu'on entend vers la fin. L'auteur du texte du mélodrame n'est autre que Bjørnstjerne Bjørnson pour qui Grieg a également composé la musique de scène de Sigurd Jorsalfar.

Traduction en français du texte : http://www.recmusic.org/lieder/get_text.html?TextId=70463
Sur Einar Tambarskjelve et son rôle politique en Norvège : http://en.wikipedia.org/wiki/Einar_Thambarskelfir

Une version très recommandable (déclamation épique et parfois sauvage de Gørild Mauseth) : Ole Kristian Ruud chez BIS

Cello a écrit:

Stravinsky: Oedipus Rex
Martinu: Gilgamesh
Hindemith: Concerto pour cor

Il faudrait regrouper Gilgamesh et Oedipus Rex avec Rédemption dans la catégorie des oratorios.
Je ne connais pas du tout le concerto d'Hindemith. Tu as une version à recommander ?

Sinon j'ai trouvé cette oeuvre :

René Leibowitz : Explications des Métaphores op.15, sur un poème de R. Queneau, récitant, harpe, deux pianos et percussions. (1947)

Je n'ai pas plus de renseignements... Je n'ai pas l'impression que l'oeuvre soit enregistrée.
Vu l'auteur c'est vraisemblablement une oeuvre dodécaphonique sans surprise (?)

WoO a écrit:

Je ne connais pas du tout le concerto d'Hindemith. Tu as une version à recommander ?

Il n'y a pas des tonnes de versions je pense. En vérifiant vite fait sur Arkivmusic, je vois que certains disques mentionnent un récitant et d'autres pas. Est-ce une des ces imprécisions fréquentes sur les fiches produit ou est-ce que le récitant est optionnel, je ne sais pas. La version CPO semble l'inclure. Sinon, c'est un peu étrange. Dans mon souvenir, il arrive alors que deux bons tiers de l'oeuvre sont déjà passés. Ca surprend.

La Musique de scène pour "Les Chansons de Bilitis", ça compte ?

Sinon, le dernier mouvement du Concerto dell'albatro de Giorgio Federico Ghedini fait intervenir un récitant qui déclame un extrait de Moby Dick.

Et puis on doit au compositeur russo-germano-suisse Wladimir Vogel (1896-1984) nombre de "drames-oratorios" avec récitant. Je connais un peu Thyl Claes, enregistré pour CPO, basé sur la légende belge d'Ulenspiegel, sorte de héros local luttant contre l'occupant espagnol au XVIe siècle. Je n'ai pas vraiment de souvenir précis de l'oeuvre, hormis le traitement original de la prosodie dans les passages choraux : une sorte de parlé-chanté bizarre, proche de la scansion, qui donne une curieuse impression d'annonement... J'adhère pas des masses, je crois. il me semble qu'il a repris le procédé dans d'autres pièces du même type.

Enoch Arden, melodrama for speaker & piano, Op. 38 (TrV 181)
Composed by Richard Strauss
with Burkhard Kehring

Schön' Hedwig ("Im Kreise der Vasallen"), declamation for voice & piano, Op. 106
Composed by Robert Schumann
with Burkhard Kehring

Balladen (2), melodramas for voice & piano, Op. 122
Composed by Robert Schumann
with Burkhard Kehring

Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke, for speaker & piano
Composed by Viktor Ullmann
with Burkhard Kehring

Der traurige Mönch, melodrama for reciter & piano, S. 348 (LW P3)
Composed by Franz Liszt
with Burkhard Kehring

Lenore, melodrama for reciter & piano, S. 346 (LW P1)
Composed by Franz Liszt
with Burkhard Kehring

Je ne connais pas ce disque, mais il m'intéresse - même s'il est devenu relativement rare - en particulier pour le rare Enoch Arden de Strauss, enregistré aussi par Glenn Gould.

(Sauf si je ne comprends le sujet) les deux opéras du compositeur contemporain Kris Defoort semblent beaucoup explorer l'intégration d'un récitant au sein d'une œuvre lyrique.

Son premier opéra de 2001, The Woman Who Walked Into Doors (La Femme Qui Se Cognait aux Portes), basé sur un roman irlandais relatant un drame social celui des étapes de la relation — de la rencontre à la mort par meurtre — d'une femme avec un mari alcoolique qui la bat, ne présente qu'un personnage, celui de Paula Spencer. Celui-ci est chanté par Claron McFadden et narré par Jacqueline Blom en alternance. Les répliques des autres personnages sont données uniquement par rétroprojection du texte sur un écran.

Dans son deuxième opéra de 2009, House of the Sleeping Beauties, il raconte l'histoire étrange d'une sorte de maison close, qui permet à des vieux monsieurs de dormir toute la nuit pressé contre le corps anesthésiées de très jeunes filles. Lorsque le protagoniste est dans l'une de ses chambre-rêve, tout est chanté... et lorsqu'il ressort dans le monde réel extérieur, le texte devient narré. (Une critique ici.)

Il faudra ouvrir un fil à son sujet, parce que je trouve que c'est vraiment très intéressant — même si l'influence jazz ne plaira probablement pas à tout le monde.

Merci à tous pour vos très intéressantes contributions.

Pour ce qui est du sujet de ce topic je pense qu'il peut être le plus large possible mais qu'il ne doit pas prendre en compte les musiques de scènes, les opéras comiques "classiques" (échanges de répliques théâtrales en attendant que la musique reprenne), et tout ce qui relève du Sprechgesang. Ensuite, musique de chambre, oeuvre lyrique ou orchestrale, peu importe, tant que cette oeuvre comporte à un moment ou un autre un texte parlé et non pas chanté. J'éditerai régulièrement le premier message au fur et à mesure des suggestions.

Il faudrait effectivement consacrer un sujet à Defoort : tout ça m'a l'air passionnant !

Je ne pensais pas spécialement à des oeuvres lyriques en ouvrant ce sujet mais vos indications (Wladimir Vogel, Kris Defoort) m'ont tout de suite fait penser à un très bel opéra du XXème siècle :

Nikolai Karetnikov : Till Eulenspiegel, opéra en deux actes (1983)



Cet opéra en deux actes a été composé sur un livret du compositeur et de Pavel Lounguine (ceux qui ont appréciés l'Ile ou Tsar devraient y jeter une oreille) d'après le roman de Charles de Coster. Le héros est le même que celui du poème symphonique composé par Richard Strauss et que celui du Thyl Claes de Wladimir Vogel ! Je ne connaissais pas ce dernier mais la description de Pulcino m'a tout de suite fait penser à l'opéra de Karetnikov. Till Eulenspiegel est une oeuvre extrêmement polymorphe au niveau du traitement de la voix qui va du parlé à la cantilène mélodique, en passant par le Sprechgesang et le récitatif, et au niveau des moyens musicaux mis en oeuvre : tonalité, dodécaphonisme, tournures modales, effets acoustiques. Le compositeur n'obéit à aucun dogme. L'orchestre sonne comme un orchestre de chambre sauf lors de scènes particulières (scène du bûcher par exemple). La musique n'est pas immédiatement séduisante mais elle est vraiment au service du livret : "Pour l'auditeur du disque, la visualisation imaginaire de toute l'action pittoresque, haute en couleur, saisissante, de Till se fait naturellement, et cette sollicitation de l'imagination favorise la communication du message existenciel de l'ouvrage. Multiforme et organiquement homogène, moderne et intemporel, comique et bouleversant, Till Eulenspiegel de Nikolai Karetnikov est certainement un opéra sans pareil dans la musique contemporaine." (André Lischke, 1988)
Attention toutefois, il y a peu de passages purement parlés, je suis vraiment à la limite du HS

Sinon il y a aussi Tippet, A child of our time. Enfin, ça n'est pas toujours avec récitant, mais je suppose que c'est à l'appréciation du chef. Une œuvre un peu étrange au demeurant, avec des negro spirituals en guise de chœur et une thématique assez bateau sur la seconde guerre mondiale.

Je ne connais pas encore mais certains comme Polyeucte semblent beaucoup apprécier.

J'ai découvert aujourd'hui que Joseph-Guy Ropartz avait aussi écrit des oeuvres avec récitant :

- La fleur d'Or, "paysage" d'après Auguste Brizeux pour récitant, deux voix et piano (1888-89)
Un jeune homme et une jeune fille chantent leur amour, le soir au coin d'un bois, tandis qu'au début et à la fin de l'oeuvre, le poète commente l'histoire sans chanter, comme absorbé par la prégnance du souvenir.

- Le Diable Couturier, Légende Bretonne en un acte sur un texte de Louis Tiercelin (1888)
L'argument est tiré d'une vieile légende bretonne. Tiercelin et Ropartz se sont inspirés d'une comédie du père de Ropartz, Sigismond, intitulée Le Diable Tailleur. Le diable sous un déguisement lance un défi à un jeune tailleur breton, Corentin. Il doit tailler plus vite que lui un gilet breton dans un morceau de drap. En cas de réussite il gagnera 2000 écus, s'il échoue il y laissera son âme. Corentin relève le défi sans savoir à qui il a affaire. Sa fiancée lui apprend alors la véritable nature de son adversaire et use de ses charmes pour le distraire tandis que Corentin l'agace et le déconcentre en invoquant les Saints. Evidemment le tailleur breton termine son gilet en premier. A la fin de la scène, l'épilogue donnant la morale de l'histoire est parlé au-dessus de la musique.

Sibelius : La nymphe des bois (Skogsrået), melodrame pour récitant , piano, 2 cors & orchestre à corde Op. 15
je prefere de loin cette version avec récitant au poème symphonique op15 qui dilue un peu le propos , et le récit en finlandais ajoute une touche d'exotisme magique .

Je viens d'écouter An Oxford Elegy de Vaughan-Williams. Cette pièce d'une vingtaine de minutes utilise des passages de deux poèmes de Matthew Arnold (The Scholar Gypsy et Thyrsis) et fait appel tout du long à un narrateur. Je n'avais pas le texte de cette Elegy, mais je viens de m'apercevoir que celui-ci était disponible chez Emily Ezust...
--> http://www.recmusic.org/lieder/get_text.html?TextId=26531
Mais il n'est pas très facile à comprendre pour autant
L'oeuvre a été composée pour un orchestre de chambre et un choeur. Les interventions de ce dernier, parfois à bouches fermées, font souvent penser à Holst (cf. "Come let me read" à partir de 0'50). L'ambiance pastoralisante est vraiment très prenante.

Igor Stravinsky, en collaboration avec l'écrivain suisse Ramuz, a aussi écrit L'Histoire du Soldat.



Pour le "livret", Ramuz s'est inspiré d'un conte russe compilé par Anafasiev ; un soldat (qui «a marché, beaucoup marché») échange son violon, symbolisant son âme, au diable dans une taverne. En échange, le diable lui donne un livre lui permettant de prédire l'avenir. Le soldat s'en retourne joyeusement dans son village, avant de réaliser que les trois jours passés avec le diable sont en fait trois années q'il vient de perdre : plus personne ne le reconnaît dans son village.
Le soldat utilise alors son livre pour devenir extrêmement riche, et tente de jouer sa fortune contre son violon avec le diable. Ce dernier gagne, mais se fait subtiliser le violon par le soldat, qui peut alors guérir une princesse malade promise à qui serait son guérisseur. Les deux amants s'en vont heureux - mais le diable leur interdit de sortir du royaume. Ennivrés par leur bonheur nouveau, le soldat et la princesse lui désobéissent et le soldat se fait emporter en enfer, concluant le mélodrame sur le triomphe sarcastique du diable.
L'œuvre requiert trois acteurs (chacun tenant un rôle précis) et sept instrumentistes (violon, contrebasse, basson, cornet à pistons, trombone, clarinette et percussions). Elle date de 1917, deux suites en ont été tirées.

Il y a aussi "Jeanne d'Arc au bûcher" d'Honegger.

Defoort j'ai ses deux opéras, c'est du contemporain standard avec des passages jazz. J'aime assez mais je ne me sens pas de créer le sujet. Tiens je vais réécouter house of the sleeping beauties (l'autre est plus chiant car beaucoup plus de passages parlés, et une seule voix pour tout le chant, c'est lassant à la longue, je pourrais déjà mettre ça dans le sujet Defoort).

Dans toute la liste, je ne connais que l'Ode à Napoléon

Sinon, je connais très furtivement Les Coéphores de Milhaud et la troisième symphonie de Bernstein. Ça mérite réécoute, car j'ai bien accroché. J'aime bien le côté un peu "secte" de la chose. Dans la liste de WoO, y-a-t-il des choses qui pourraient me plaire dans cette optique ?

Je ne savais pas qu'il y en avait autant, je ne connais que l'oeuvre de Copland pour narrateur et orchestre : Portrait de Lincoln. Une oeuvre que j'aime énormément, qui respire l'Amérique sur tout les tableaux.

si l'on remonte vers l'origine, les exemples les plus célèbres sont ceux de Jiri Benda (on trouve des enregistrements chez Naxos notamment d'Ariane à Naxos): la consultation de la page
http://alain.cf.pagesperso-orange.fr/benda_melo.htm
apprend que l'inventeur du "genre" serait Jean-Jacques Rousseau et donne quelques pistes intéressantes sur d'autres exemples célèbres.
Mozart qui l'a utilisé dans Thamos aurait écrit un Sémiramis (qu'on cherche toujours).

On mélange un peu tout. Le cas de Thamos n'est pas différent de celui de l'Enlèvement ou de la Flûte. C'est juste qu'on considère que le texte est si nul qu'on ne donne généralement (quand on la donne, hélas) que la partie musicale seule (de fait, superbe). Mais à l'origine il s'agit d'un exemple comme un autre de ces formes hybrides entre théâtre et musique, alternant texte joué et chanté (opéra-comique, vaudeville, Singpsiel...) qui connaissent beaucoup de succès à partir du milieu du XVIIIe siècle, et que, selon l'importance de la musique, et surtout le fait que l'auteur du texte ou le compositeur soit plus ou moins connu, on tend à classer actuellement en "opéra" ou en "théâtre"... Mais ça n'a rien à voir avec une œuvre avec "récitant", ou alors on peut aussi bien incorporer là-dedans Fidelio, Der Freischutz, La Belle Hélène, West Side Story...

Il y a aussi les "lettres de Westerbork" de Greif.

Le texte est celui des lettres d'Etty Hillesum ? ça m'intéresse !

Octavian a écrit:

Le texte est celui des lettres d'Etty Hillesum ? ça m'intéresse !

Oui, des extraits parlés (sur de la musique) en français, et des psaumes chantés en anglais. Ce n'est pas la plus grande oeuvre de Greif mais c'est pas mal.

Dans La Danse des morts d'Honegger, il y a également un récitant.

Guillaume a écrit:

Enoch Arden, melodrama for speaker & piano, Op. 38 (TrV 181)
Composed by Richard Strauss
with Burkhard Kehring

Schön' Hedwig ("Im Kreise der Vasallen"), declamation for voice & piano, Op. 106
Composed by Robert Schumann
with Burkhard Kehring

Balladen (2), melodramas for voice & piano, Op. 122
Composed by Robert Schumann
with Burkhard Kehring

Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke, for speaker & piano
Composed by Viktor Ullmann
with Burkhard Kehring

Der traurige Mönch, melodrama for reciter & piano, S. 348 (LW P3)
Composed by Franz Liszt
with Burkhard Kehring

Lenore, melodrama for reciter & piano, S. 346 (LW P1)
Composed by Franz Liszt
with Burkhard Kehring

Je ne connais pas ce disque, mais il m'intéresse - même s'il est devenu relativement rare - en particulier pour le rare Enoch Arden de Strauss, enregistré aussi par Glenn Gould.

Superbe disque ; et vraisemblablement le plus beau cadeau que la DGG pouvait fire au vieux barde (un projet tout sauf vendeur en-dehors des terres germanophones). Ulmann et Strauss magnifiques par le "chanté" du mot, sa sonorité, la richesse des inflexions, etc.

A connaître, aussi : le disque Nietzsche de DFD dont il faudrait parler pour d'autres raisons que pour sa pochette !

J'ai mis à jour la liste du premier message en prenant en compte toutes vos suggestions.
J'ai aussi rajouté Perséphone de Stravinsky, Ariane auf Naxos et Pygmalion de Jiri Antonin Benda, l'opéra Le Serment de Tansman (débute avec un narrateur), Barbe-bleue de Bartok (même chose même s'il est parfois omis puisqu'à la différence de Tansman il ne récite pas son texte sur la musique), Le Désert de Félicien David, La favola d'Orfeo de Casella (au moins au début), Strophes de Penderecki.

J'ai aussi rajouté les différentes contributions à la Genesis Suite (1945), pour orchestre, choeurs et récitant :

I "Prelude - Earth was without form " - Arnold Schoenberg
II "Creation" - Nathaniel Shilkret
III "Adam and Eve" - Alexandre Tansman
IV "Cain and Abel" - Darius Milhaud
V "The Flood" ("Noah's Ark") - Mario Castelnuovo-Tedesco
VI "The Covenant" ("The Rainbow") - Ernst Toch
VII "Babel" - Igor Stravinsky

http://en.wikipedia.org/wiki/Genesis_Suite

Discographie :

ça compte un récitant qui prononce une seule phrase ?   
Dans Vagn holmboe Prelude to the Victoria Embankment

sinon Berio sinfonia   

je suggère de rajouter les Tomasi qui me semble un maître en la matière:
Noces à Tipaza
Le silence de la mer
Jusqu'à un certain point l'Atlantide, quoique ça semble dépendre des versions

le mélomane du dimanche pense à :

Prokofiev pierre et le loup
Poulenc l'histoire de Babar

  

Tiens, il manque le Martyre de Saint Sébastien (Debussy) et la Journée de l'existence. (Wyschnegradsky)

greg skywalker a écrit:

le mélomane du dimanche  pense  à :
Poulenc  l'histoire de Babar  

   

d'ailleurs, faute d'ouvrir un sujet Babar, il y a aussi des pièce de Tailleferre, à 4 mains sur l'histoire de Babar (je les ai jouées, je m'en souviens vaguement), mais y a-t-il un récitant avec?

Il y a beaucoup de Griffes aussi, certains inédits.
Je n'ai pas vérifié, mais le portait de Lincoln, la 12è de Harris?

J'ai rajouté toutes vos suggestions (y compris quand il n'y a qu'une phrase  ) J'allais rajouter Wyschnegradsky mais Xavier m'a pris de court ! Par contre les "pieds dans la rosée" (Sébastiiiiien Sébastiiiieeeen !!!), ça m'était complètement sorti de la tête (et pourtant ça marque).

J'ai rajouté les opéras Christophe Colomb de Milhaud et Scènes de Chasse de René Koering, ainsi que les symphonies 10, 12 et 13 de Roy Harris, la parabole Ferdinand de Rolf Liebermann, la cantate pour le 20ème anniversaire de la Révolution d'Octobre de Prokofiev.

Par contre je n'ai rien trouvé sur Griffes (coup d'oeil rapide jeté sur Wiki)

Est-ce qu'il n'y aurait pas des choses chez Hindemith, H. Eisler ou P. Dessau ?

Ah mais il y a aussi du Wagner à rajouter!
Le mélodrame de Marguerite, dernière des 7 compositions sur Faust.  

Et le Llanto por Ignacio Sanchez Mejias de Maurice Ohana!

Ah tiens, il y a un Takemitsu: Family Tree.

Et du Landowski: La Prison, le Fantôme de l'opéra, les Notes de nuit, et les Hauts de Hurlevent.

il manque aussi deux Liszt : A holt költö szerelme (S.349) et Slyepoi (S.350).  

sinon, que fait-on des nombreuses œuvres pour piano où le pianiste parle ? 

On peut aussi ajouter Das Hexenlied de Von Schillings dont il existe une version par Mödl/Stulen chez CPO : http://www.allmusic.com/album/max-von-schillings-das-hexenlied-other-orchestral-works-mw0001795229 .

sud273 a écrit:

Mozart qui l'a utilisé dans Thamos aurait écrit un Sémiramis (qu'on cherche toujours).

Mozart intègre, surtout, deux mélodrames à sa partition de Zaide.

Parfait ! Message édité.

J'ai aussi rajouté Amadis, le dernier opéra de Massenet. Tout le prologue est raconté par un récitant sur fond de musique aux couleurs impressionnistes. C'est le meilleur passage de l'opéra. Quand le 1er acte commence et que les personnages se mettent à chanter on a l'impression d'un curieux bond en arrière stylistique (sensation peut-être accentuée par un livret des plus conventionnels).

Encore un super fil érudit signé WoO !

Quelques suggestions supplémentaires. J'ai essayé de conserver la même présentation pour faciliter l'intégration par WoO.

Ludwig van Beethoven : Fidelio (juste après l'air de Florestan, un très beau moment où les chanteuses sont rarement à la hauteur)
Ferruccio Busoni : Doktor Faust (le discours du Poète, au début de l'œuvre)
Edvard Grieg : Peer Gynt ( http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2010/05/19/1539 )
Hans Werner Henze : Aristaeus
Zoltán Kodály : Háry János
Heinrich Marschner : Der Vampyr (fin du premier tableau de l'acte I : http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2007/03/17/554 et le son http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2007/04/02/576 )
Gaetano Pugnani : Werther ( http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2013/11/06/2348 )
Michael Jarrell : Cassandre ( http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2011/10/08/1839 )
Jacques Offenbach : La Haine
Jean Prodromidès : Les Perses ( http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2008/08/11/1017 )
Max von Schillings : L'Orestie d'Eschyle
Max von Schillings : Kassandra
Max von Schillings : Das Eleusische Fest
Max von Schillings : Das Hexenlied
Max von Schillings : Jung-Olaf
Franz Schubert : Fierrabras (plusieurs !)
Robert Schumann : Manfred
Robert Schumann : Schön Hedwig
Robert Schumann : Ballade von Heideknaben
Robert Schumann : Die Flüchtlinge
Richard Strauss : Enoch Arden
Viktor Ullmann : Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke

D'une manière générale, les musiques de scène peuvent toutes inclure des récitants, je n'ai conservé que celles qui le prévoyaient explicitement où qui se faisaient généralement avec.

Si on inclut les Gurrelieder, on peut donc inclure les œuvres avec du sprechgesang : Wozzeck et Lulu de Berg, Moses, Pierrot (il n'y en a pas aussi un morceau dans Die glückliche Hand ?) de Schönberg.

À cela, quelques œuvres où il faudrait effectuer des vérifications, je ne suis plus sûr mais ça pourrait :
Maurice Emmanuel : Salamine
Hans Werner Henze : à vérifier dans les opéras de jeunesse, Boulevard Solitude, Der Prinz von Homburg, Der Junge Lord...
Aribert Reimann : Lear, Gespenstersonate
Viktor Ullmann : Galgenlieder (je ne les ai jamais écoutés, mais leur titre alternatif est Chinesische Melodramen...)


¶ Marschner (dans la version Nimsgern-Neuhold), Jarrell, Prodromidès et Schubert sont à entendre absolument.


EDIT : bAlexb a tiré le premier pour Schillings.  En principe, je crois que je les ai tous mentionnés (les Schillings, pas les mélodrames, hein ), mais s'il y a d'autres pistes...

et les opéras de Busoni ? 

lucien a écrit:

et les opéras de Busoni ? 

Ça fait plaisir d'être lu.

bah oui, mais pourquoi pas les autres ? 

...si on commence à y aller avec les opéras, on ne va pas s’en sortir, si ? ...vous ne trouvez pas ça un peu hors-sujet ? 

lucien a écrit:

bah oui, mais pourquoi pas les autres ? 

Parce que je ne les ai pas écoutés depuis longtemps et que je ne suis pas sûr. Mais si tu as des infos, il ne faut pas hésiter à les partager, le fil est là pour ça...

Citation :

...si on commence à y aller avec les opéras, on ne va pas s’en sortir, si ? ...vous ne trouvez pas ça un peu hors-sujet ? 

Est-ce que ça gêne davantage le chambriste exclusif ou le compilateur obsessionnel ?   

Personnellement, je crois que je me serais limité aux mélodrames, parce que c'est ce qui m'intéresse (les récitants tout seuls, j'avoue que ça ne m'exalte pas trop). Mais WoO a eu raison, à mon avis, parce qu'ils ne sont pas très nombreux en fin de compte. Il y en a certainement eu beaucoup aux périodes d'engouement (charnière XVIIIe-XIXe en Allemagne, deuxième quart du XXe), mais assez peu sont documentés au disque, d'où l'intérêt de ce fil.

DavidLeMarrec a écrit:

lucien a écrit:

bah oui, mais pourquoi pas les autres ? 

Parce que je ne les ai pas écoutés depuis longtemps et que je ne suis pas sûr. Mais si tu as des infos, il ne faut pas hésiter à les partager, le fil est là pour ça...

bah je crois qu’il y a des rôles parlés dans tous les opéras de Busoni. moi je n’aurais pas fait rentrer ça dans ce sujet, mais vu ce qu’on a déjà cité...  

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

...si on commence à y aller avec les opéras, on ne va pas s’en sortir, si ? ...vous ne trouvez pas ça un peu hors-sujet ? 

Est-ce que ça gêne davantage le chambriste exclusif ou le compilateur obsessionnel ?  

non.

lucien a écrit:

bah je crois qu’il y a des rôles parlés dans tous les opéras de Busoni. moi je n’aurais pas fait rentrer ça dans ce sujet, mais vu ce qu’on a déjà cité...  

Ah, mais pas lorsqu'il y a une alternance stricte entre musique et parole de type Singspiel, ça ne compte pas.

Lucien a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Est-ce que [...] ou [...]

non.

[/quote]

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, mais pas lorsqu'il y a une alternance stricte entre musique et parole de type Singspiel, ça ne compte pas.

ah mais oui, moi je suis d’accord... mais il faudrait établir un critère clair, parce qu’il y a d’autres choses qu’on a proposé sur ce fil et pour lesquels j’aurais aussi envie de dire : cela ne compte pas.  

bon, il n’y a pas de raison :

Rzewski : Coming Together (récitant et ensemble)
Rzewski : Attica (récitant et ensemble)
Rzewski : The Waves (récitant et ensemble)
Rzewski : The Price of Oil (deux récitants et deux ensembles)
Rzewski : Mayakovsky (récitant, quatuor à cordes et piano)
Rzewski : Requiem (récitant, chœur et ensemble)
Rzewski : Antigone-Legend (récitant et piano)
Rzewski : Snippets (récitant et piano)
Rzewski : De Profundis (speaking pianist)
Rzewski : The Road (speaking pianist)
Rzewski : Flowers I (speaking pianist)
Rzewski : Michael Bakunin, Rentier (speaking pianist)
Rzewski : Rubinstein in Berlin (speaking pianist)
Rzewski : The Fall of the Empire (speaking percussionist)
Rzewski : To the Earth (speaking percussionist)
Rzewski : Lost and Found (speaking percussionist)

 


sinon :

http://imslp.org/wiki/Category:Scores_featuring_a_narrator

lucien a écrit:

bRzewski : De Profundis (speaking pianist)
Rzewski : The Road (speaking pianist)
Rzewski : Flowers I (speaking pianist)
Rzewski : Michael Bakunin, Rentier (speaking pianist)
Rzewski : Rubinstein in Berlin (speaking pianist)
Rzewski : The Fall of the Empire (speaking percussionist)
Rzewski : To the Earth (speaking percussionist)
Rzewski : Lost and Found (speaking percussionist)

Franchement, le critère de la liste me paraît clair : un texte parlé inséré dans une composition. Donc le Singspiel n'est pas inclus (parce que les parties parlées ne sont pas traitées par le compositeur). Contrairement au prologue parlé de Doktor Faust, par exemple, qui est clairement un choix du compositeur.

Les instrumentistes parlants étant en deçà du texte (et très épisodiques en général), ça me paraît hors-sujet.

Quels sont les exemples qui t'indignent là-dedans ?