Playlist (42)

Myaskovsky / Sym1 / Evgeny Svetlanov, Russian Federation Academic Symphony Orchestra

Découverte pour moi.

Debussy

. Oeuvres complètes pour piano, vol 2 - Bavouzet

Schnittke, chamber music (avec notamment le quintette avec piano) naxos. A la première écoute j'avais trouvé ça tout gris tout plat mais en fait c'est pas mal.

Pécou, outre-mémoire, c'est chattoyant et reposant.

Bach - Sonate n2 et Partita n3 - Kachatryan


Bach - Orgelbuchlein (sélection personnelle) - Isoir

Poursuite du cycle Mahler Tennstedt:

Symphonie n°2

SPOILER
Tu verras, à la fin, ça finit bien. Pas de morts.
/SPOILER

Je poursuis également ma réécoute intégrale des symphonies de Mahler :

Mahler / Symphonie n°2 (Boulez)

Chef-d'oeuvre incommensurable !

L'epique poussé jusqu'a l'inconcevable!

La legende des siecles faite musique!

arnaud bellemontagne a écrit:

L'epique poussé jusqu'a l'inconcevable!

La legende des siecles faite musique!

Tout à fait !!
J'en suis à l'entrée du choeur pianissimo...
Ca fait longtemps que je n'ai plus entendu ce final...(à part en concert il y a quelques mois par Schonwandt...), hâte d'arriver aux 2 dernières minutes !

Oui, c'est grand!

Ici:
Steve Reich:Music for a large Ensemble (ECM)

Ma pièce préférée de Reich, quel lyrisme!

Les troyens: Choeur de théâtre de châtelet / Monteverdi choir / Orchestre Révolutionnaire et Romantique / gardiner.
C'est partit pour 4 heures.

Bruckner : Adagio de la Symphonie n°7 - réduction piano (DLM)

atomlegend a écrit:

Les troyens: Choeur de théâtre de châtelet / Monteverdi choir / Orchestre Révolutionnaire et Romantique / gardiner.
C'est partit pour 4 heures.

Des le premiers duo entre Cassandre et Chorèbe, le contraste de la belle apeurée par le drame qu'elle pressent et le doux calme de son promis tentant de la rassurer, nous mette l'eau à la bouche. On est bien chez Berlioz. Mais quelle retenue chez Gardiner !!!!!!!!!!!!. Je me demande si j'ai la bonne version.
Après ces 4 heures de lecture, j'irai voir ailleurs c'est sur.
Mais que Cassandre ( Anna Caterina Antonnaci ) envoie du lourd.

Oui, tu as la bonne version, même si on peut préférer Prêtre qui est très très rapide, ou Dutoit qui est très monumental et épique.

Bonsoir !
De retour de congés aux instants musicaux magiques ! (entre autres choses )
En esperant qu'il en fut de meme pour vous tous

playlist de ce soir !

Tout d'abord



Puis



MIAM !

Korsakov : Shéhérazade, Andris Nelson/Amsterdam

En direct du festival de Lucerne (date de hier) ; belles sonorités comme d'habitude ( - mais que dis-je ? merveilleuses !), direction un peu épisodique et violon solo sirupeux et kitsch à souhait - bref, pas mal, mais c'est loin de détrôner Kondrashin.

EDIT : le commentateur vient de parler du violon solo de la version Kondrashin, Herman Krebers, comme d'un violon solo légendaire (excusez mon inculture... ). Je comprends mieux pourquoi ses solos dans Shéhérazade étaient d'une telle justesses de goût !

Janacek : Quatuor à cordes n°1 "Sonate à Kreutzer" (Melos)
Janacek : Quatuor à cordes n°2 "Lettres intimes" (Melos)

ça grimpera quand je les connaitrais mieux. c'est riche

Cololi a écrit:

Janacek : Quatuor à cordes n°1 "Sonate à Kreutzer" (Melos)
Janacek : Quatuor à cordes n°2 "Lettres intimes" (Melos)

ça grimpera quand je les connaitrais mieux. c'est riche

CLAP CLAP tres bon choix !

Cololi a écrit:

Janacek : Quatuor à cordes n°1 "Sonate à Kreutzer" (Melos)
Janacek : Quatuor à cordes n°2 "Lettres intimes" (Melos)

ça grimpera quand je les connaitrais mieux. c'est riche

Si c'est Melos HM, ça grimpera encore plus quand tu changeras de version

Cololi a écrit:

Janacek : Quatuor à cordes n°1 "Sonate à Kreutzer" (Melos)
Janacek : Quatuor à cordes n°2 "Lettres intimes" (Melos)

ça grimpera quand je les connaitrais mieux. c'est riche

J'ai aussi cette interprétation !
Effectivement, ces quatuors sont très riches, jouant sans cesse sur des changements de rythmes de couleurs, d'harmonies... Il s'y passe toujours quelque chose, impossible d'avoir une seconde pour souffler (tout ça pour dire que je m'y perd aussi ) - mais c'est magnifique !

alexandre. a écrit:

Cololi a écrit:

Janacek : Quatuor à cordes n°1 "Sonate à Kreutzer" (Melos)
Janacek : Quatuor à cordes n°2 "Lettres intimes" (Melos)

ça grimpera quand je les connaitrais mieux. c'est riche

Si c'est Melos HM, ça grimpera encore plus quand tu changeras de version

Conseille-nous !

J'aime beaucoup la version des Pražák, j'ai même tendance à penser que c'est un de leurs meilleurs albums.
Sinon si le cd du Quatuor Pavel Haas est aussi bon que ce qu'ils font en concert, alors ça doit être excellent (apparemment Iskender en pense beaucoup de bien, ce qui est bon signe https://classik.forumactif.com/t1122-janacek-discographie-selective-sauf-operas).

Possible, possible, j'écouterai une autre version

J'ai les Prazak et j'en suis pleinement satisfait. Le premier quatuor est une des oeuvres que j'ai le plus écouté dans ma courte existence.

--
Bruckner - Adagio de la Symphonie n°7 (réduction piano) - Monsieur David
Ce n'est pas mal mais j'ai attendu tout du long que ça commence.
Ça passe bien au piano, bravo David.

Horatio a écrit:

Cololi a écrit:

Janacek : Quatuor à cordes n°1 "Sonate à Kreutzer" (Melos)
Janacek : Quatuor à cordes n°2 "Lettres intimes" (Melos)

ça grimpera quand je les connaitrais mieux. c'est riche

J'ai aussi cette interprétation !
Effectivement, ces quatuors sont très riches, jouant sans cesse sur des changements de rythmes de couleurs, d'harmonies... Il s'y passe toujours quelque chose, impossible d'avoir une seconde pour souffler (tout ça pour dire que je m'y perd aussi ) - mais c'est magnifique !

c'est a toi que j'avais conseillé ceux de Smetana non ? tu les a ecoutés ? tu as aimé ?

Bon allez moi aussi je vais mettre les quatuors de janacek HM (Là je me remets d'une écoute du quatuor n°15 de beethoven, janacek ça ne doit pas etre aussi grand mais on ne sait jamais...)

Glocktahr a écrit:

Bon allez moi aussi je vais mettre les quatuors de janacek HM (Là je me remets d'une écoute du quatuor n°15 de beethoven, janacek ça ne doit pas etre aussi grand mais on ne sait jamais...)

Ca n'a STRICTEMENT rien a voir incomparable mais superbes chacun à leur facon !

Cololi a écrit:

Bruckner : Adagio de la Symphonie n°7 - réduction piano (DLM)

L'interprétation doit être vachement bonne pour hisser Bruckner à cette note !

[/troll]

stefff a écrit:

Horatio a écrit:

Cololi a écrit:

Janacek : Quatuor à cordes n°1 "Sonate à Kreutzer" (Melos)
Janacek : Quatuor à cordes n°2 "Lettres intimes" (Melos)

ça grimpera quand je les connaitrais mieux. c'est riche

J'ai aussi cette interprétation !
Effectivement, ces quatuors sont très riches, jouant sans cesse sur des changements de rythmes de couleurs, d'harmonies... Il s'y passe toujours quelque chose, impossible d'avoir une seconde pour souffler (tout ça pour dire que je m'y perd aussi ) - mais c'est magnifique !

c'est a toi que j'avais conseillé ceux de Smetana non ? tu les a ecoutés ? tu as aimé ?

Non non, je n'ai pas encore écouté.
(steffvador)
Mais ça ne tardera pas, oh non, je vous assure que ça ne tardera pas...

Ophanin a écrit:

Bruckner - Adagio de la Symphonie n°7 (réduction piano) - Monsieur David
Ce n'est pas mal mais j'ai attendu tout du long que ça commence.

Bruckner peut effectivement donner cette impression, et je trouve souvent qu'il développe un peu paresseusement (redites, marches harmoniques), surtout sur des durées aussi longues. Néanmoins, en se plongeant dedans, et plus encore en le jouant, il y a de très beaux motifs, de très belles harmonies...

Par ailleurs, plus concrètement, passé l'exposition A, ce que je fais est beaucoup trop hésitant, ça manque de clarté dans les plans et de lignes directrices, n'importe qui s'y perdrait s'il n'avait que cette version sous la main...

Citation :

Ça passe bien au piano, bravo David.

Ca passe bien au piano parce que c'est une écriture trapue, souvent en accords, très harmonique, ça sonne vraiment bien, par rapport à Brahms par exemple qui est vraiment difficile à timbrer et faire chanter (ça fait un moment que je suis sur la Première Symphonie...), sans parler de la difficulté proprement digitale qui est bien supérieure.

Bruckner l'ayant prévu lui-même pour le piano, c'est vraiment conçu comme jouable, contrairement à beaucoup de réductions pour piano trop chargées ou trop virtuoses.

Philippe de Vitry - Garrit gallus-In nova fert


Léonin - Viderunt Omnes


Xenakis - à R. (hommage à Ravel)
Bon, j'arrête d'essayer avec ce compositeur.

stefff a écrit:

Glocktahr a écrit:

Bon allez moi aussi je vais mettre les quatuors de janacek HM (Là je me remets d'une écoute du quatuor n°15 de beethoven, janacek ça ne doit pas etre aussi grand mais on ne sait jamais...)

Ca n'a STRICTEMENT rien a voir incomparable mais superbes chacun à leur facon !

Là au début de mon écoute je suis agréablement surpris, j'avais un souvenir d'un truc difficile vaguement pré-ligetiesque, mais en fait c'est très agréable (peut etre que c'est moi qui encaisse mieux ce genre de trucs)...

Horatio a écrit:

Korsakov : Shéhérazade, Andris Nelson/Amsterdam

En direct du festival de Lucerne (date de hier) ; belles sonorités comme d'habitude ( - mais que dis-je ? merveilleuses !), direction un peu épisodique et violon solo sirupeux et kitsch à souhait - bref, pas mal, mais c'est loin de détrôner Kondrashin.

EDIT : le commentateur vient de parler du violon solo de la version Kondrashin, Herman Krebers, comme d'un violon solo légendaire (excusez mon inculture... ). Je comprends mieux pourquoi ses solos dans Shéhérazade étaient d'une telle justesses de goût !

Nelsons a la particularité d'être très fort dans le lyrisme, avec pour corollaire que je le trouve un peu univoque, un peu "facile" dans les oeuvres très lyriques et superbement inspirées dans les oeuvres moins immédiatement lyriques. Clairement, ce n'est pas dans Shéhérazade que j'en aurais attendu le plus, ceci explique peut-être cela.

DavidLeMarrec a écrit:

Ophanin a écrit:

Bruckner - Adagio de la Symphonie n°7 (réduction piano) - Monsieur David
Ce n'est pas mal mais j'ai attendu tout du long que ça commence.

Bruckner peut effectivement donner cette impression, et je trouve souvent qu'il développe un peu paresseusement (redites, marches harmoniques), surtout sur des durées aussi longues. Néanmoins, en se plongeant dedans, et plus encore en le jouant, il y a de très beaux motifs, de très belles harmonies...

Un peu comme dans la neuvième de Schubert. Si on accroche pas sur le thème et sur les harmonies, c'est foutu. Néanmoins, les thèmes sont tellement beaux...

Ophanin a écrit:

Xenakis - à R. (hommage à Ravel)
Bon, j'arrête d'essayer avec ce compositeur.

Tu as surtout essayé la musique de chambre, non ?

alexandre. a écrit:

Ophanin a écrit:

Xenakis - à R. (hommage à Ravel)
Bon, j'arrête d'essayer avec ce compositeur.

Tu as surtout essayé la musique de chambre, non ?

Oui. J'ai déjà écouté Metastasis en orchestral et je n'avais pas vraiment accroché non-plus.

Ophanin a écrit:

alexandre. a écrit:

Ophanin a écrit:

Xenakis - à R. (hommage à Ravel)
Bon, j'arrête d'essayer avec ce compositeur.

Tu as surtout essayé la musique de chambre, non ?

Oui. J'ai déjà écouté Metastasis en orchestral et je n'avais pas vraiment accroché non-plus.

Je suis assez souvent dubitatif devant sa musique de chambre, mais des oeuvres comme Shaar, Synaphaï, Jonchaies, Noomena, j'aime beaucoup. A mon grand regret je n'en ai jamais entendu en concert, ça doit avoir un impact assez phénoménal.

Bon après janacek qui est bien gentil je vais voir si je n'ai pas des oeuvres de xenakis parmi celles citées...

alexandre. a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ophanin a écrit:

Bruckner - Adagio de la Symphonie n°7 (réduction piano) - Monsieur David
Ce n'est pas mal mais j'ai attendu tout du long que ça commence.

Bruckner peut effectivement donner cette impression, et je trouve souvent qu'il développe un peu paresseusement (redites, marches harmoniques), surtout sur des durées aussi longues. Néanmoins, en se plongeant dedans, et plus encore en le jouant, il y a de très beaux motifs, de très belles harmonies...

Un peu comme dans la neuvième de Schubert. Si on accroche pas sur le thème et sur les harmonies, c'est foutu. Néanmoins, les thèmes sont tellement beaux...

Mais ils sont courts et très peu mélodiques. C'est vrai que par moment, même avec la partition sous les yeux, je me dis "mais bon sang, il développe QUOI depuis un quart d'heure, du vent ?". Ca le rend d'autant plus suspendu et fascinant dans ces mouvements lents, je trouve, le fait de brasser une forme de plénitude qui n'a pas vraiment de contenu "typé".

Exact, tout à fait la même façon de réutiliser presque à l'identique un matériau de départ que la Neuvième de Schubert. En revanche, les thèmes de Schubert sont beaucoup plus longs et mélodiques, ce qui le rend plus accessible dans un premier temps - mais qui me lasse, personnellement. Je n'écoute plus du tout cette symphonie, justement parce que les thèmes sont tellement accessibles qu'une fois qu'on en est familier, ça donne l'impression (je dis bien l'impression) de ne plus avoir rien à découvrir, d'attendre que ça se déroule.

Si on m'avait dit qu'un jour je théoriserais la supériorité de Bruckner sur Schubert...

DavidLeMarrec a écrit:

Exact, tout à fait la même façon de réutiliser presque à l'identique un matériau de départ que la Neuvième de Schubert. En revanche, les thèmes de Schubert sont beaucoup plus longs et mélodiques, ce qui le rend plus accessible dans un premier temps - mais qui me lasse, personnellement. Je n'écoute plus du tout cette symphonie, justement parce que les thèmes sont tellement accessibles qu'une fois qu'on en est familier, ça donne l'impression (je dis bien l'impression) de ne plus avoir rien à découvrir, d'attendre que ça se déroule.

C'est peut-être encore plus flagrant si on prend le Ier mouvement de la D.894. Ce Schubert là me touche énormément, et la moindre modulation me retourne.

Mais c'est justement ça son charme, cette impression de suspension. Si on rate ça ... Bruckner est inécoutable.

ysov a écrit:

J'abonde dans tes propos, ce quintette est de la belle musique. Puisque je constate à la lecture de ton message que tu as un faible pour la clarinette, je ne puis passer sous silence les sonates pour clarinette et piano du même compositeur. La version que je suggère est celle du clarinettiste Charles Lester, du label Camerata en 3 cd.

Merci en retard mais qui viens du coeur quant même

Debussy : Pelléas et Mélisande (Boulez)
Mahler : 4eme symphonie
Ravel : Pavane, Tombeau de Couperin, Menuet antique (Boulez)
Kabalevksy : Quelque chose, je travaillais je n'ai pas regardé quoi, surement une symphonie. mais c'était super .

alexandre. a écrit:

C'est peut-être encore plus flagrant si on prend le Ier mouvement de la D.894. Ce Schubert là me touche énormément, et la moindre modulation me retourne.

Finalement très brucknérien comme conception, c'est pas faux. J'ai beaucoup de difficulté à écouter, et plus encore à jouer les sonates, j'ai tendance à m'ennuyer d'entendre retourner ces thèmes simples. Il faudrait quasiment diviser par quatre les mouvements pour ne pas me perdre à un moment où lassé de la réitération, je fais autre chose et perds le fil (ou saute le passage si je joue). Par exemple, quand je joue le dernier mouvement de la D.960, j'ai tendance à ne jouer que la moitié, puisque c'est deux fois la même chose dans deux tonalités différentes (ce qui veut dire deux fois plus de travail, en plus !). C'est bien sûr une hérésie, parce que l'émotion de ce mouvement se construit précisément dans la reprise avec des couleurs et un ton différent d'idées musicales qui ont déjà été énoncées...

Mais on touche à un point très personnel et très clivant, autour des "divines longueurs" de Schubert.

Cololi a écrit:

Mais c'est justement ça son charme, cette impression de suspension. Si on rate ça ... Bruckner est inécoutable.

C'est son charme dans les mouvements lent. Mais dans les mouvements rapides, ça a tendance à me lasser, surtout quand il fait de gros unissons bruyants. En fait, j'ai plus ou moins renoncé à écouter les mouvements rapides. J'arrive à en faire un (le premier par exemple), mais rarement les trois.

Rach-phaël06 a écrit:

Kabalevksy : Quelque chose, je travaillais je n'ai pas regardé quoi, surement une symphonie. mais c'était super .

Ah oui, Kabalevski, j'adore !
Alors, ce que je peux te conseiller c'est les 4 Symphonies, les Concertos pour Piano n°2 et n°3 (je ne connais pas encore les autres, mais je ne doute pas de leurs qualités) et les Concertos pour Violoncelle.


Sinon ici :

Britten / Sinfonia da Requiem (Rattle)

Superbe découverte, j'aime beaucoup !

Mozart: Symphonie n°17/Koopman



C'est dans le grand coffret Harnoncourt chez Warner, et à mon regret, les 8 symphonies par Koopman sont sur instruments anciens avec le diapason qui va avec... c'est-à-dire que j'entends cette symphonie en fa# majeur au lieu de sol majeur... Il faut que j'arrive à faire abstraction.

Tout à refaire

Xavier a écrit:

Mozart: Symphonie n°17/Koopman



C'est dans le grand coffret Harnoncourt chez Warner, et à mon regret, les 8 symphonies par Koopman sont sur instruments anciens avec le diapason qui va avec... c'est-à-dire que j'entends cette symphonie en fa# majeur au lieu de sol majeur... Il faut que j'arrive à faire abstraction.

Eh oui, les inconvénients de l'oreille absolue, je suis dans le même cas !

C'est d'ailleurs là qu'on se rend compte que le terme "absolue" est complètement impropre, puisque c'est une oreille acquise par rapport à un diapason précis, il n'y a rien de vraiment absolu en fin de compte.

Mais bon, tant que je ne lis pas la partition en même temps, ça ne me gêne pas trop; bien sûr, Mozart n'aurait jamais écrit de symphonie en fa# majeur, surtout avec les cuivres naturels de son époque, mais bon, c'est pas si grave.

DavidLeMarrec a écrit:

alexandre. a écrit:

C'est peut-être encore plus flagrant si on prend le Ier mouvement de la D.894. Ce Schubert là me touche énormément, et la moindre modulation me retourne.

Finalement très brucknérien comme conception, c'est pas faux. J'ai beaucoup de difficulté à écouter, et plus encore à jouer les sonates, j'ai tendance à m'ennuyer d'entendre retourner ces thèmes simples. Il faudrait quasiment diviser par quatre les mouvements pour ne pas me perdre à un moment où lassé de la réitération, je fais autre chose et perds le fil (ou saute le passage si je joue). Par exemple, quand je joue le dernier mouvement de la D.960, j'ai tendance à ne jouer que la moitié, puisque c'est deux fois la même chose dans deux tonalités différentes (ce qui veut dire deux fois plus de travail, en plus !). C'est bien sûr une hérésie, parce que l'émotion de ce mouvement se construit précisément dans la reprise avec des couleurs et un ton différent d'idées musicales qui ont déjà été énoncées...

Mais on touche à un point très personnel et très clivant, autour des "divines longueurs" de Schubert.

Même quand c'est extrêmement caractérisé (typiquement Yudina) tu n'y arrives pas ?