Playlist (44)

DavidLeMarrec a écrit:

Rach-phaël06 a écrit:

Kalliwoda : Symphonie N°5 (Christoph Spering, Dos Neue Orchester) / Waoo di donc ça envoie comme symphonie romantique c'est plein de vie, d'élans, de défoulements je dirais presque. Ca reveil à cette heure de la journée.

La 1 et la 6 sont encore bien meilleures.

Ah mince il n'y a que la 5 et la 7 dans le Cd que j'ai. Merci du conseil je vais essayer d'écouter celle-ci

Oh, mais avec Spering, tu es dans d'excellentes mains, tu peux déjà savourer celles-ci !

Vasks: Flying Birds Music (pour quintette à vents)
Dans un traitement bien différent de Messiaen, la formation et le résultat sont très intéressants.

Tchaïkovsky : 5e symphonie, Bernstein (Sony)


Brahms : Double Concerto, Repin/Mork/Chailly

Du domaine de 5 tartelettes !

=> Mozart, Quatuor 15, Petersen SQ

Vraiment magnifique celui-là, et quelle fièvre dans l'interprétation !

=> Mozart, Quatuor 16, Petersen SQ


=> Brahms, Double Concerto, Sanderling / Cologne (Zehetmair / Meneses)
A cause d'Horatio. En cours. Pour l'instant, on est clairement au-dessus d'une tartelette, mais de là à dire que ce soit une oeuvre que j'éprouve le besoin d'écouter régulièrement, pas vraiment. On verra.

Horatio a écrit:

Tchaïkovsky : 5e symphonie, Bernstein (Sony)


Brahms : Double Concerto, Repin/Mork/Chailly

Du domaine de 5 tartelettes !

Ah non, en tartelettes, ça fait 1 ou 2. Une oeuvre que j'ai très peu appréciée (assez plate pour du Brahms) et donc assez peu écoutée, ce qui en bonne logique, ne vaudrait qu'une tartelette, sans doute 2 parce que ça reste du Brahms.

Je vais réécouter, je suis sûr que je suis injuste.

DavidLeMarrec a écrit:

=> Brahms, Double Concerto, Sanderling / Cologne (Zehetmair / Meneses)
A cause d'Horatio. En cours. Pour l'instant, on est clairement au-dessus d'une tartelette, mais de là à dire que ce soit une oeuvre que j'éprouve le besoin d'écouter régulièrement, pas vraiment. On verra.
Ah non, en tartelettes, ça fait 1 ou 2. Une oeuvre que j'ai très peu appréciée (assez plate pour du Brahms) et donc assez peu écoutée, ce qui en bonne logique, ne vaudrait qu'une tartelette, sans doute 2 parce que ça reste du Brahms.

Je vais réécouter, je suis sûr que je suis injuste.

Effectivement, votre Honneur, pardonnez mon verbe qui n'en fait qu'à sa tête, mais vous devez sûrement vous tromper (à défaut d'avoir tort ) ! Un mauvais jour peut-être...

C'est un chef-d'œuvre tardif de Brahms (j'insiste sur chef-d'œuvre) : plus aucune veine ostentatoire, mais un dialogue émouvant et empli de douceur entre deux instruments chaleureux enfin tendrement réunis, couvés par un orchestre soyeux et maternel. Plus de démonstration extérieure, mais un couple qui se tient la main et revit avec chaleur ses émotions passées. C'est même plus qu'un dialogue, c'est une déclaration d'amour !
Alors, à ce moment-là, je comprends que vos interprètes n'aient pas envie de se déclarer grand-chose ...

Bon, sensiblement la même impression que lors de ma dernière écoute intégrale, il y a pas loin de dix ans je crois. (!)

C'est bien mignon, mais ça ne me raconte absolument rien.

Il ne faut pas désespérer cela dit, je ne supportais pas le premier concerto pour piano, et à présent je l'adore. Etant donné que j'aime à peu près tout de Brahms (en fait tout sauf les lieder que je trouve assez moyens, et les quatuors un peu décevants), tous les espoirs sont permis. L'écriture soliste est belle, mais il aurait pu écrire un duo, ou un trio avec harpe, ça aurait été bien mieux.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est bien mignon, mais ça ne me raconte absolument rien.

Il ne faut pas désespérer cela dit, je ne supportais pas le premier concerto pour piano, et à présent je l'adore. Etant donné que j'aime à peu près tout de Brahms (en fait tout sauf les lieder que je trouve assez moyens, et les quatuors un peu décevants), tous les espoirs sont permis. L'écriture soliste est belle, mais il aurait pu écrire un duo, ou un trio avec harpe, ça aurait été bien mieux.

Dire que j'en ai eu les larmes aux yeux en l'écoutant...

Bon, je repasserai dans 10 ans .

Horatio a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

C'est bien mignon, mais ça ne me raconte absolument rien.

Il ne faut pas désespérer cela dit, je ne supportais pas le premier concerto pour piano, et à présent je l'adore. Etant donné que j'aime à peu près tout de Brahms (en fait tout sauf les lieder que je trouve assez moyens, et les quatuors un peu décevants), tous les espoirs sont permis. L'écriture soliste est belle, mais il aurait pu écrire un duo, ou un trio avec harpe, ça aurait été bien mieux.

Dire que j'en ai eu les larmes aux yeux en l'écoutant...

Bon, je repasserai dans 10 ans .

Mais ne crois pas que je sois fier de moi ! Ca m'indispose assez, de ne pas aimer un Brahms !

Je ne vois pas bien où ça va... je me demande (un comble pour de la musique !) à quoi ça sert, alors que je ne me pose jamais cette question en écoutant Vanhal, Cannabich, Hummel ou Spohr. Très étrange.

Si tu as une version particulièrement nerveuse à proposer, ou des clefs d'entrée, je prends. J'essaierai aussi de lire la partition la prochaine fois.

Mais je te rassure, ça vaut bien deux tartelettes, hein.

DavidLeMarrec a écrit:

Si tu as une version particulièrement nerveuse à proposer, ou des clefs d'entrée, je prends. J'essaierai aussi de lire la partition la prochaine fois.

Mais je te rassure, ça vaut bien deux tartelettes, hein.

Essaye toujours le meilleur : Oistrakh, Rostropovitch, Szell. C'est viril .
En moins nerveux, il y a Mork/Repin/Chailly, un vrai dialogue.

Sinon, dis-toi que Brahms a écrit ça pour signifier sa réconciliation avec Joachim, ça illustre un peu le côté intimiste de l'œuvre. La présence de l'orchestre donne au tout une plus grande ampleur et une spatialisation des rôles plus originale qu'avec une formation de chambre. Quand j'écoute ce Double, je pense toujours à un cocon maternel (en plus grand), une pièce en bois chauffée par un bon feu (les couleurs).

Avec un peu de chance, on passera à 3 tartelettes !

Tu veux dire au niveau de Parsifal? Juste en-dessous de Czerny et Meyerbeer?

Je vois très bien ce que tu veux dire, j'ai fini mon écoute avec tes commentaires, et je trouvais ça très en accord avec tes propos, cet échange très pacifié. Brahms ne semble pas trop se soucier du fait de mobiliser un orchestre pour dire peu (certes, ce ne sont pas non plus les concertos de Chopin ), ni d'exploiter les alliages de timbres chez les solistes, ou une veine mélodique particulière.

J'ai souvent lu, d'ailleurs, que c'était une oeuvre plutôt décevante et secondaire, ce qui m'avait rassuré.

Bon, je vais réessayer avec Szell, j'ai ça.

Mauvais signe David, le double concerto est l'oeuvre pour orchestre de Brahms que je préfère (et précisément dans la version Oïstrakh/Szell).

Xavier a écrit:

Tu veux dire au niveau de Parsifal? Juste en-dessous de Czerny et Meyerbeer?

Ca t'a traumatisé, ça.

Mais rassure-toi, Tristan, c'est quatre tartelettes quand même. (Au niveau de la musique de chambre de Czerny, donc.)

Bah, je parie que tu n'as même pas écouté ses Variations concertantes sur la Bella Molinara de Paisiello.

Xavier a écrit:

Tu veux dire au niveau de Parsifal? Juste en-dessous de Czerny et Meyerbeer?

[Excuse facile]De toute façon, Brahms n'a pas écrit d'opéra ni de méthodes pour piano à rallonge, alors (blabla de circonstance que je vous épargne)...

Le seul fil Czerny que j'ai trouvé n'est pas très fourni, ce serait possible d'avoir des détails?

Glocktahr a écrit:

Le seul fil Czerny que j'ai trouvé n'est pas très fourni, ce serait possible d'avoir des détails?

C'est de la très belle musique de chambre, mendelssohnienne en un peu plus naïf, mais ça n'a absolument rien à voir avec Wagner. Si tu veux des disques, pose la question dans le fil, j'y répondrai plus en détail.

Les tartelettes ne sont jamais qu'un indicateur de fréquence, de 1 (j'ai bien aimé, mais de là à réécouter...) à 4 (le truc à écouter en boucle). 2, c'est déjà très très bien, c'est que je réécoute de temps en temps.

Mais je n'aurais pas envie d'écouter Parsifal en boucle, alors que le Nonette de Czerny, bien plus. Même si dans les faits j'ai plus écouté Parsifal que le Nonette.

ok, j'avais integré le systeme de tartelettes. Je vais essayer de trouver ce fameux nonette mais là je dois déjà acheter l'intégrale Mendelssohn.

Glocktahr a écrit:

ok, j'avais integré le systeme de tartelettes. Je vais essayer de trouver ce fameux nonette mais là je dois déjà acheter l'intégrale Mendelssohn.

Pour le Nonette, c'est chez Gold MDG, j'avais acheté ça pas cher sur JPC. Ysov a mis le visuel hier dans ce fil.

Sinon, "Tanski Consortium Czerny Nonet", ça doit fonctionner dans Amazon.

L'intégrale Mendelssohn, où ça ? Si c'est un Brilliant, je te préviens que la musique de chambre n'est vraiment pas bonne, et pourtant je résiste à à peu près tout dans Mendelssohn. En revanche, l'intégrale de la musique chorale, tu peux foncer, tout est bon.

DavidLeMarrec a écrit:

Glocktahr a écrit:

ok, j'avais integré le systeme de tartelettes. Je vais essayer de trouver ce fameux nonette mais là je dois déjà acheter l'intégrale Mendelssohn.

Pour le Nonette, c'est chez Gold MDG, j'avais acheté ça pas cher sur JPC. Ysov a mis le visuel hier dans ce fil.

Sinon, "Tanski Consortium Czerny Nonet", ça doit fonctionner dans Amazon.

L'intégrale Mendelssohn, où ça ? Si c'est un Brilliant, je te préviens que la musique de chambre n'est vraiment pas bonne, et pourtant je résiste à à peu près tout dans Mendelssohn. En revanche, l'intégrale de la musique chorale, tu peux foncer, tout est bon.

non je vais acheter CD par CD comme un grand.

Pour Mendelssohn, c'est faisable : il y a beaucoup de coffrets par genre. Tu ne trouveras pas forcément les pièces très rares comme les pièces de concert pour clarinette, cor de basset de piano, mais comme c'est vraiment nul, pas grave.

Par exemple : le coffret choral intégral de Brilliant, les Quatuors par les Ysaÿe, les Quatuors avec piano chez Naxos, l'oeuvre pour violoncelle et piano par Maïsky et Tiempo, les Symphonies par Dohnányi, etc. Oui, tu vas avoir de quoi t'émerveiller.

=> Brahms, le Chant des Parques, Gardiner.
Ca, c'est grand !

DavidLeMarrec a écrit:

Pour Mendelssohn, c'est faisable : il y a beaucoup de coffrets par genre. Tu ne trouveras pas forcément les pièces très rares comme les pièces de concert pour clarinette, cor de basset de piano, mais comme c'est vraiment nul, pas grave.

Par exemple : le coffret choral intégral de Brilliant, les Quatuors par les Ysaÿe, les Quatuors avec piano chez Naxos, l'oeuvre pour violoncelle et piano par Maïsky et Tiempo, les Symphonies par Dohnányi, etc. Oui, tu vas avoir de quoi t'émerveiller.

ok merci je vais copier ton message dans le fil mendelssohn pour pouvoir le retrouver.

De toute façon il faut que je réagisse à tes messages dans ce fil, j'ai mis ça de côté.

Récital "Mozart's Garden" par Mojca Erdmann [sur MusicMe]

Je ne sais pas où en parler ailleurs sur le forum alors je détaille un peu ici.

Ça commence plutôt mal avec un "Tiger! wetze nur die Klauen..." de Zaïde qui, à mes oreilles aux moins, appelle immédiatement la comparaison (défavorable en tous points) avec l'interprétation de Patricia Petibon avec le Concerto Köln dans son récital Amoureuses d'il y a quelques années, sur le même label. À la tête de l'ensemble La Cetra, Andrea Marcon lui imprime la même vulgarité qui faisait parfois problèmes sur des disques antérieurs où il intervenait, et Mojca Erdmann (que je ne connaissais pas) ne se montre guère convaincante.

Passé cette entrée en matière, en revanche, les choses s'arrangent grandement, avec un air tiré des Danaïdes de Salieri, "Par les larmes dont votre fille..." qui se révèle une vraie bonne surprise (depuis le temps que David nous en parle...). Plus douée pour l'élégiaque que pour la véhémence de l'air précédent, la chanteuse nous livre une interprétation a priori fort belle de ce morceau de répertoire tombé dans l'oubli.

Si j'ai autant détaillé ce début, c'est que la suite du disque est à l'avenant. Malgré le titre du récital, c'est encore dans la mise en valeur du répertoire contemporain de Mozart - Salieri, Paisello, Holzbauer et J.C. Bach. - que ce disque est, globalement, le plus intéressant. Dans Mozart lui-même en revanche, le résultat est moins probant, à tout le moins plus variable. Les interprétations des airs tirés de Don Giovanni, par exemples, me semblent loin d'être exceptionnelles. Le "Ach! ich fühl's..." de la Zauberflöte fait assez clairement pâle figure. Simple question de possibilité de comparaison avec des interprétations existantes ? C'est possible. Toutefois, cela n'explique pas tout. Dans les airs extraits des Nozze, Mojca Erdmann livre par exemple une prestation qui m'a paru tout à fait honorable. On la sent assez à l'aise avec Idomeno aussi. Et a contrario, le "Père barbare..." des Danaïdes lui pose les mêmes difficultés que le "Tiger" du début.

Au final un disque pas forcément exceptionnel mais avec des bons moments, et qui gagne de l'intérêt par la présentation d'un répertoire peu connu.

Octavian a écrit:

Je ne sais pas où en parler ailleurs sur le forum alors je détaille un peu ici.

Ben... https://classik.forumactif.com/t5543-mojca-erdmann
Ca ferait l'affaire, non?

Wagner, Die Walkure, II, Haitink, que c'est beau!

DavidLeMarrec a écrit:

Pour Mendelssohn, c'est faisable : il y a beaucoup de coffrets par genre. Tu ne trouveras pas forcément les pièces très rares comme les pièces de concert pour clarinette, cor de basset de piano, mais comme c'est vraiment nul, pas grave.

Par exemple : le coffret choral intégral de Brilliant, les Quatuors par les Ysaÿe, les Quatuors avec piano chez Naxos, l'oeuvre pour violoncelle et piano par Maïsky et Tiempo, les Symphonies par Dohnányi, etc. Oui, tu vas avoir de quoi t'émerveiller.

Puisque tu mentionnes les quatuors avec piano du label Naxos, je ne puis me retenir d'ajouter les quatuors èa cordes du même label, par le Aurora, superbe de vie, d'assurance. D'ailleurs depuis ma connaissance de cet ensemble, la quasi totalité des autres me semblent ternes.

Prokofiev : Op 12, 10 pièces pour piano (vraiment très sympa, mais ça ne mérite pas 2 coeurs encore) /

Beethoven - Quatuors n3 et n4 - Italiano

DavidLeMarrec a écrit:

=> Brahms, le Chant des Parques, Gardiner.
Ca, c'est grand !

Oui!

Brahms: Concerto pour violon Op.77; Haitink/Zimmermann

Beethoven - Quatuor n6 - Italiano


Beethoven - Quatuor n7 - Italiano

Nielsen : 1e symphonie, Kuchar
C'est définitif, je l'adore (surtout le premier mouvement, on sent quand même quelques facilités dans les autres mouvements).


Mahler : 2e symphonie, Neumann

Quel premier mouvement !

Debussy : Images, pour orchestre (Tilson-Thomas)

Debussy : Quatuor à cordes, Quatuor Arcanto

Messiaen: Concert à quatre; Chung
Magnifique!

Percy Bysshe a écrit:

Messiaen: Concert à quatre; Chung
Magnifique!

C'est clair

Beethoven - Quatuor n7 - Italiano


Mozart - Variations sur un thème de Duport k573

Cololi a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Messiaen: Concert à quatre; Chung
Magnifique!

C'est clair

La Vocalise est vraiment un idéal de beauté absolue, dans une esthétique totalement parnassienne. Et quelle réussite! Poser ça sur une partition en 1991 (même si c'est une transcription, ça ne change rien au fait que cela constitue un mouvement du Concert à quatre qui est une oeuvre de 1991), c'est une réfutation à elle toute seule du concept de modernité comme étant rédhibitoire vis-à-vis de la valeur musicale.
Le Ier mouvement est magnifique lui aussi. On a vraiment affaire à un compositeur qui maîtrise son matériau à la perfection.

Percy Bysshe a écrit:

Cololi a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Messiaen: Concert à quatre; Chung
Magnifique!

C'est clair

La Vocalise est vraiment un idéal de beauté absolue, dans une esthétique totalement parnassienne. Et quelle réussite! Poser ça sur une partition en 1991 (même si c'est une transcription, ça ne change rien au fait que cela constitue un mouvement du Concert à quatre qui est une oeuvre de 1991), c'est une réfutation à elle toute seule du concept de modernité comme étant rédhibitoire vis-à-vis de la valeur musicale.
Le Ier mouvement est magnifique lui aussi. On a vraiment affaire à un compositeur qui maîtrise son matériau à la perfection.

Oui, on peut faire qq ch de magnifique encore de nos jour ... Messiaen lui se l'autorise en tout cas. C'est hélas bien trop rare comme démarche.
Celà dit être contre toute forme de radicalité ... ne suffit pas ... il faut aussi avoir l'inspiration. Et sur ce point là, il y en a peu comme Messiaen à cette époque là.

Si si, il y en a... Tu as déjà écouté Dutilleux, Takemitsu et Florentz?

Percy Bysshe a écrit:

c'est une réfutation à elle toute seule du concept de modernité comme étant rédhibitoire vis-à-vis de la valeur musicale.

Je ne comprends rien

Oui, l'inspiration, et surtout il faut avoir quelque chose à dire. Messiaen avait des choses à dire; beaucoup de compositeurs maîtrisent un matériau musical, mais il n'y a rien sur le fond.

Percy Bysshe a écrit:

Oui, l'inspiration, et surtout il faut avoir quelque chose à dire. Messiaen avait des choses à dire; beaucoup de compositeurs maîtrisent un matériau musical, mais il n'y a rien sur le fond.

Ha bon ?? A qui penses-tu ?

Xavier a écrit:

Si si, il y en a... Tu as déjà écouté Dutilleux, Takemitsu et Florentz?

Un petit peu Dutilleux et Takemitsu.
C'est clairemetn plus intéressant que du Boulez ... ça on est bien d'accord. Pas spécialement plus radical que Messiaen, mais sans l'inspiration de Messiaen.

Siegmund a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

c'est une réfutation à elle toute seule du concept de modernité comme étant rédhibitoire vis-à-vis de la valeur musicale.

Je ne comprends rien

Réfléchis, tu sais très bien ce que je veux dire... une réfutation de l'idée selon laquelle une musique pas moderne est une musique nulle.

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

Si si, il y en a... Tu as déjà écouté Dutilleux, Takemitsu et Florentz?

Pas spécialement plus radical que Messiaen, mais sans l'inspiration de Messiaen.

C'est assez subjectif tout ça. personnellement je trouve que l'inspiration de Messiaen se résume trop à une sorte de béatitude (religieuse qui plus est) originale et magistralement exprimée ; mais pas spécialement intelligible (tout est dans l'impression) ou riche de variétés.
J'ai tendance à penser au contraire que Messiaen exprime avec brio, usant pour ce faire de différentes voies musicales, une chose assez restreinte et autiste.