[Jazz] Playlist

Bill Evans avec Mingus cette fois, mais de ces deux albums Bethlehem, le second est le plus impressionnant : Melvin Stewart, le narrateur sur le premier titre, y est utilisé à la manière de Jon Hendricks sur le New-York, New-York de George Russell enregistré l'année suivante et l'album, qui enchaîne des compositions à tiroir comme Mingus les affectionnait, une première version de I X Love (Duke's Choice) et deux standards du bop, est magistralement orchestré et interprété.

Suite à une collaboration houleuse avec John Cassavetes pour la bande-son de son film Shadows l'année précédente *, Mingus reprend sur cet album enregistré en public deux de ses compositions pour le film de Cassavetes, Alice's Wonderland et surtout Nostalgia in Times Square. C'est aussi la première apparition de John Handy et Booker Ervin chez Mingus, et un très bel album de plus.

* en 1958, Mingus enregistre aussi l'album Weary Blues avec Langston Hugues (jamais écouté en ce qui me concerne)

Alifie a écrit:

Suite à une collaboration houleuse avec John Cassavetes pour la bande-son de son film Shadows l'année précédente *, Mingus reprend sur cet album enregistré en public deux de ses compositions pour le film de Cassavetes, Alice's Wonderland et surtout Nostalgia in Times Square. C'est aussi la première apparition de John Handy et Booker Ervin chez Mingus, et un très bel album de plus.

Un album intimiste, dont j'ai la chance de posséder la version originale en vinyle, et qui est un de mes préférés  



les traces de crayons de couleurs sont aussi d'origine et n'ont rien à voir avec d' enfantines arabesques folles chères à Victor Hugo

Alifie a écrit:

Art Ensemble of Chicago
Jazz Festival, Willisau, Switzerland
August 27, 1987

Roscoe Mitchell : reeds, perc
Joseph Jarman : reeds, perc
Lester Bowie : tp, perc
Malachi Favors : b, perc
F. Don Moye : d, perc

01. Unknown - 45:33
02. Odwalla - 04:28

soundboard or FM

 l'AACM encore, avec un superbe concert de l'Art Ensemble

c'est beau à pleurer alifie     ...de la grande musique contemporaine !

Jimmy Giuffre/Paul Bley/Steve Swallow
Jazz Café, London
21st March 1991

Jimmy Giuffre - clarinet, soprano saxophone
Paul Bley - piano
Steve Swallow - bass

01. All the things you are (11.04)
02. P.B. solo (5:33)
03. S.S. solo (3:49]
04. u.t. (7:50)
05. I can't get started (6:39)
06. Goodbye (6:17)
07. u.t. (6:03)
08. u.t. (6:49)
09. u.t. (14:14)
10. Latin Genetics (6:26)

TT: 82:59

BBC Radio 3 FM broadcast

Dans la panoplie instrumentale de Giuffre, j'ai oublié de citer le soprano, dont il peut jouer, comme ici sur un All the things you are , avec une sonorité d'une délicatesse assez rare sur cet instrument un peu acidulé.

John Coltrane: tenor and soprano saxophone, flute, vocals
Pharoah Sanders: tenor saxophone, piccolo
Alice Coltrane: piano
Sonny Johnson: bass
Rashied Ali: drums
Arnold Joyner: alto sax
Steve Knoblauch: alto sax
Umar Ali: conga
Robert Kenyatta: conga
Charles Brown: conga
Algie DeWitt: bata drum

Paru récemment, dans une édition plus complète que la précédente en bootleg.

Un des manifestes du Third Stream avec 6 pièces commandées à différents compositeurs pour le Brandeis Festival of Arts de Leonard Bernstein en 1957. La plus impressionnante des six, même si celle de George Russell, assez strictement jazz, est magistralement orchestrée, est Revelations de Mingus, dans un registre qui évoque l'Ebony Concerto de Stravinsky, en nettement plus réussi pour ce qui est de l'interpolation des deux genres : à écouter absolument (surtout quand on est mingusophilâtre, suivez mon regard).

bis pour Giuffre au soprano

GET UP WITH IT - MILES DAVIS


Ce disque un peu fourre-tout de la période dite « électrique » de Miles Davis (thèmes enregistrés entre le printemps 1970 et l’été 1974) s’il n’est pas le plus connu de cette époque, est pour moi le meilleur, essentiellement pour la longue première plage du cd 1 : « He Loved Him Madly », 30 :30 d’hommage à Duke Ellington qui venait de disparaître, (je crois d’ailleurs que l’album devait s’appeler « For Duke »,  je pense même que les premiers vinyles ont du sortir sous ce titre, car c’est celui qui est repris sur l’édition de 1982 du bouquin « Jazz » d’André Francis).
C’est morbide, noir, désespéré à souhait, et en matière de sombritude, je m’y connais, foi de darkmagus !    Pour les non initiés, prêtez bien l’oreille, sur ce titre Miles Davis n’apparaît que vers le milieu du thème, et en plus à la trompette électrifiée, ( comme dans la plupart des plages).
Pour le reste, il y a de l’excellent (« Maiysha », « Calypso Frelimo », et ces deux verrues sur le (pied de) nez que sont « Rated X », thème proche de ce qu’aurait pu composer un John Cage ou un Pierre Henry, nonobstant le tapis rythmique, et « Red China Blues », totalement incongru par sa joyeuseté et son insouciance dans ce contexte globalement sombre), du très bon (« Mtume » et « Billy Preston »), et du dispensable (« Honky Tonk ») enregistré entre 2 et 4 ans avant les autres titres, avec un jeu, un phrasé, un style plus ancien, à la trompette acoustique, et ça dépare trop dans le contexte global du disque.

Curtis Fuller - Blues-ette

Découvert grace au livre "Le passage de la nuit" de Murakami. Quelques thèmes bien agréables au lever (Five spot after dark, Love your spell is everywhere).

Eté fini : quelques « Summertime » d’anthologie….ou pas.

Billie Holliday 1936 ***** regrets d’été, souvenirs nostalgiques
Sydney Bechet 1939 *****  quiétude d’été, 4h de l’après-midi
Sydney Bechet 1947  **** avant l’orage
Charlie Parker 1949 **** une hirondelle dans le ciel pur (dommage qu’il y ait ces violons sirupeux)
Stan Getz 1955 **** allongé à l’ombre d’un arbre, l’esprit vagabonde…
Duke Ellington/Cat Anderson 1956 *** moiteur, ciel lourd, agacement, moustiques et guêpes
Ben Webster/Harry Edison 1958  *** ballade en vélo.
Carmen McRay 1958  *** souvenirs alanguis et langoureux
Miles Davis 1958 *****  soleil brûlant sur la peau nue, la mer, mais d’où vient cette sournoise et imperceptible inquiétude?
John Coltrane 1960  **** l’été ? où ça ? j’ai d’autres préoccupations, je dois sauver mon âme et celle des autres.
Jeanne Lee/Ran Blake 1961***** l’amour est mort, chagrin, révolte, folie, résignation.
Sonny Rollins/Coleman Hawkins 1963 *** un été en ville, lèche-vitrines, manèges sur la place.
Albert Ayler 1963 *****chaleur lourde, ciel blanc, errance hagarde, douleur, solitude, pas de futur.
Gil Evans/Ted Dumbar 1973 *** ballade en voiture, il y a la clim. Il a l’air de faire chaud dehors

Bof, les orchestrations de John Lewis sont du niveau d'une honnête musique de film, mais guère plus à mon avis, et dans le même registre Eddie Sauter par exemple a fait au moins aussi bien, si ce n'est mieux, un peu plus tard avec Focus ou la b.o.f. de Mickey One et Getz en soliste.

Ornette Coleman (alto saxophone, trumpet) Pharoah Sanders (tenor saxophone) David Izenzon (bass) Charles Moffett (drums) unidentified large studio band, Joseph Tekula (director), NYC, June 15, 16 & 17, 1965

Composée pour le film Chappaqua de Conrad Rooks, qui ne l'utilisa pas, la jugeant trop avant-gardiste. Dans le registre Third Stream, bien plus excitant que John Lewis, avec qui Ornette Coleman avait collaboré quelques années auparavant (sur l'album Jazz Abstractions).

Paul Bley, piano

Teatro ai Parchi di Nervi, Genoa
July 31, 1996

1. u.t. (16:31)
2. Confirmation (05:26)
3. u.t. (7:57)
4. Turnaround (9:36)
5. u.t. (6:44)
6. Latin Genetics (6:08)

audience recording

un beau concert en solo, avec un Confirmation qui fait furieusement penser à Martial Solal : pour moi, qui adule Bley et apprécie très modérement Solal, mais à y réfléchir un peu (ça peut m'arriver), ça n'est pas aussi surprenant que ça : s'ils ne partagent pas les mêmes options stylistiques, l'un comme l'autre ont une assez rare capacité à s'affranchir des codes un peu trop balisés de l'improvisation en jazz.

Ellington Uptown

Skin deep
The mooche
Take the A train
A tone parallel to Harlem
Perdido

= Duke Ellington & his Orchestra

(Columbia, décembre 1951 - juillet 1952)

J'adore !  Le solo de batterie de Louie Bellson dans Skin deep : une tuerie !

Blues and Roots, c'est probablement l'album charnière de la carrière de Mingus, puisqu'il rajoute à sa déjà très riche palette, allant du bop au Third Stream en passant par Ellington, le gospel qui a bercé son enfance et l'a formé musicalement. Magistral, comme à peu près tous les albums de cette période de sa discographie.

aussi (une bonne occasion également de réévaluer John Handy, qui a ensuite fait beaucoup de crossover avec des musiciens indiens, notamment avec le sarodiste Ali Akbar Khan que je poste abondamment en playlist exotique).

Lee Konitz, Elvin Jones, Sonny Dallas. 1961
Je connaissais pas. Visiblement c'est un grand classique.
Ben c'est mérité !

Mélomaniac a écrit:

Ellington Uptown

Skin deep
The mooche
Take the A train
A tone parallel to Harlem
Perdido

= Duke Ellington & his Orchestra

(Columbia, décembre 1951 - juillet 1952)

J'adore !  Le solo de batterie de Louie Bellson dans Skin deep : une tuerie !

Oui il assure à la double grosse caisse.
Le precurseur des Batteurs de Thrash.

@Alifie:Magistraux ces Mingus!

Dorothy Ashby
"The jazz harpist"



Pas inintéressant (les sessions avec Frank Wess à la flûte), mais faut avouer que l'instrument est ingrat pour la fluidité du discours; en jazz, c'est rédhibitoire.

"The music of John Carisi"



Est-ce Arnaud qui demandait des choses ressemblant à Birth of the Cool ? Ce disque Freshsound devrait bien correspondre, avec de super-chouettes choses (Angkor Vat, Moon Taj) que l'on trouve également sur le disque de Gil Evans "Into the hot" à juste titre chaudement recommandé par Alifie, son meilleur prosélyte.

Alifie a écrit:

encore un bien beau disque Alifie



j'aime ces gens au-delà du raisonnable, je ne jette pratiquement rien chez eux

L'assemblage pourrait paraître hétéroclite s'il n'avait pour origine la musique du film Una storia milanese, signée par John Lewis peu de temps auparavant, cf. www.allmusic.com/album/a-quartet-is-a-quartet-is-a-quartet-mw0000822978

  un de mes premiers disques de jazz, et mon premier MJQ...en vinyle... la pochette était comme ça, je l'ai toujours, (larmes aux yeux)

celui-ci, le suivant, est très bien aussi.

Barbara Dennerlein, Chico Freeman, Guido May - Jazzfestival Aarhus (2006)







( July 21, 2006)
Recorded live at the Musikhuset, Aarhus, Denmark,

Personnel
Barbara Dennerlein – keyboards
Chico Freeman – saxes
Guido May – drums

Tracks
01. Jimmy’s Walk (Dennerlein) 11:53
02. Ah George, We Hard Knew Y (Pullen) 12:07
03. Resolution (Coltrane) 17:29
04. Tamburo (Dennerlein) 14:23

The Outside Within - Chico Freeman




Credits

Bass – Cecil McBee
Bass Clarinet, Tenor Saxophone – Chico Freeman
Drums – Jack DeJohnette
Piano – John Hicks

un peu plus aventureux que le précédent, moins prévisible, meilleur quoi !

CHICO FREEMAN/VON FREEMAN

1 I Can't Get Started    
2 Paying New York Dues    
3 The Shadow Of Your Smile    
4 Lover Man    
5 Undercurrents    
6 I Remember You    
7 Jug Aint Gone



Von Freeman, ts
Chico Freeman, ts
Cecil McBee, bass
Jack DeJohnette, drums
Kenny Barron, piano
Muhal Richard Abrams, piano on 2

Réunion familiale avec quelques amis, plutôt ceux du fils que du père, disque assez tranquille et traditionnel (mais pas sans charmes) malgré la présence d’un ou deux dynamiteurs.

ART ENSEMBLE OF CHICAGO: "Coming Home Jamaïca"

ART ENSEMBLE OF CHICAGO: "The Spiritual"

   mon premier AEC, celui par lequel j'ai découvert et commencé à révérer cette formation

le vinyle d'origine:

ART ENSEMBLE OF CHICAGO: "The Third Decade"

Prayer For Jimbo Kwesi 9:45
Funky AECO 7:38
Walking In The Moonlight 4:07
The Bell Piece 6:02
Zero 5:54

Je le dis comme je le pense: « Prayer For Jimbo » est d’une beauté, d’une épure et d’une évidence telle qu’elle peut se mesurer aux plus belles mélodies classiques.

ART ENSEMBLE OF CHICAGO :

Deux albums dans ce cd, parus initialement en 33t :

« Les stances à Sophie » et « people in sorrow »

Les « stances », tonique, péchu, parfois violent, avec quelques plages de recueillement d’une grande beauté (les thèmes 3 et surtout 4 ainsi que les proverbes)

1 Thème De Yoyo
2 Thème De Céline
3 Variations Sur Un Thème De Monteverdi (I, II, III)
4 Thème Amour Universel
5 Proverbes (I, II, III)
6 Thème Libre

l’air de Monteverdi, serait le « lamento d'Arianna », j’ai pas vérifié

« people in sorrow », 40 mn de musique en deux parties de 17 et 23 mn, presque statique, quasiment immobile, dépouillée, arythmique, intemporelle, plus proche de certaines formes de musique occidentale contemporaines que du jazz au sens où on l’imagine souvent, à moins qu’il ne s’agisse là de la résurgence d’une musique originelle, surgissant inopinément du fond des ténèbres de la mémoire collective…

ART ENSEMBLE OF CHICAGO : « Full Force »

Magg Zelma 19:53  
Care Free 0:45  
Charlie M 9:18  
Old Time Southside Street Dance 5:12  
Full Force 7:23


Un somptueux et vibrant hommage à Charles Mingus dans la plus grande (et la meilleure) tradition « jazzique », mais aussi un « Magg Zelma » inquiétant à souhait, qui pourrait servir de B.O. à un film d’horreur, tout ça à coup de gong, clochettes, sifflets, crécelles, maracas, et grincements non identifiés…mais la lumière revient à la fin, et ça jase joyeusement.

ART ENSEMBLE OF CHICAGO : « Naked »

1 Dancer 2:13
2 Tobago Tango 7:12
3 Flash 1 4:18
4 We Bop 6:09
5 Charm # 10 3:17
6 RMR 8:02
7 Galactic Landscape 8:09
8 Way Way Down Yonder 9 :05

Rien d’essentiel dans « Naked », mais rien à jeter, un disque très agréable, tranquille, reposant, du free jazz de salon, cognac en main, ou cigare, ou les deux, ou ni l’un ni l’autre, et rêver simplement…

Au fait, c’était soirée Art Ensemble chez moi… ça risque de continuer demain, mais là:

AEC, suite :

ART ENSEMBLE OF CHICAGO : « ancient to the future, dreaming of the masters, vol. 1)»






1 Sangaredi
2 Blues For Zen
3 Hexopoldomerxx-Coaxia
4 Creole Love Call
5 These Arms Of Mine
6 No Woman No Cry
7 Purple Haze
8 Zombie

Un des immenses disques de l’AEC, mais un des moins connus, le label « DIW » étant peu présent sur le marché traditionnel.
Tout, absolument TOUT est excellent dans ce disque, mais la relecture du « Creole Love Call » d’Ellington, porté de bout en bout par la trompette de Lester Bowie, est un sommet qui s’élève au niveau de l’original de 1927 du Duke, dont c’est pourtant un des cinq ou six plus grands chef-d’œuvres de ses premières années, et des premières années du jazz.



ART ENSEMBLE OF CHICAGO : « Thelonious Sphere Monk, dreaming of the masters, vol. 2)»




1 Dreaming of the Masters 0:57
2 Intro to Fifteen 18:25
3 Excerpt From Fifteen Part 3A 10:51
4 'Round Midnight 15:23
5 Caseworks 8:22
6 Nutty 7:27
7 Dreaming of the Masters 0 :45


Enregistré 3 ans après le volume 1, cet album n’a pas grand-chose de commun avec le précédent, et malgré son titre il ne comporte que deux thèmes de Monk.
De plus il y a un invité, chose rare chez l’AEC : le pianiste Cecil Taylor.
A part l’« intro to fifteen», entièrement parlée/déclamée, un peu lassante, le reste est très intéressant, un disque sans violence, presque intimiste, entre expérimention et tradition selon les plages, mais sans l’approche émotionnelle du précédent selon moi.

ART ENSEMBLE OF CHICAGO : « fanfare for the warriors »  avec un autre pianiste invité dans cette session : Muhal Richard Abrams.




1 Illistrum  8:09  
2 Barnyard Scuffel Shuffel  5:07  
3 Nonaah  5:38  
4 Fanfare For The Warriors  8:08  
5 What's To Say  3:57  
6 Tnoona  6:20  
7 The Key  1:14  



Un texte déclamé, un étrange rythme de rockabily, du free le plus brut, un petit air champêtre, un souffle continu et de longues notes tenues, et ténues aussi, sans rythmique…
musique  iconoclaste ou respectueuse, urbaine ou sauvage, joviale ou inquiétante, toute la diversité de l’AEC est là.

c'est tout pour aujourd'hui  

Amis du free jazz et de l'AEC, bonjour  

trois écoutes en ce premier jour de frimas:

ART ENSEMBLE OF CHICAGO : « reunion »




1 Illinstrum

2 T Two Twin

3 Wolonà

4 Ce Soir A Bankoni

5 Hail We Now Sing Joy

6 Medley: All In Together / Zero / Alternate Line / Odwalla

7 Urban Bushmen


Encore un invité sur ce disque (finalement ce n’est pas si rare que ça    ), le percussionniste malien Baba Sissoko, pour un concert à Rome d’excellente tenue, chaque titre est du même niveau.



ART ENSEMBLE OF CHICAGO : « Bap Tizum »,





1 Introduction

2 Nfamoudou-Boudougou

3 Immm

4 Unanka

5 Oouffnoon

6 Ohnedaruth

7 Odwalla


sans doute le disque de la formation le plus proche des racines africaines, tout à la fois théatral, tribal, nostalgique, goguenard, enthousiaste, excessif, « Bap Tizum » ne me semble cependant pas le premier disque à découvrir du groupe, il pourrait faire fuir des oreilles encore trop rétives aux accents exubérants d’un certain free jazz.






ART ENSEMBLE OF CHICAGO : « nice guys »







1 Ja

2 Nice Guys

3 Folkus

4 597-59

5 Cyp

6 Dreaming Of The Master



un disque de très haute volée, Lester Bowie, dans la plainte de la première partie de « dreaming of the master » (on pense à Miles Davis, forcément, plus dans le phrasé que dans la sonorité) se hisse au niveau du « creole love call » cité plus haut.
et puis il y a ce fabuleux « J.A. » à l’humour et l’enthousiasme communicatif (attendre 2 :30 cependant)
cet album est une porte d’entrée idéale pour une initiation en douceur au free jazz.

Pour m'insérer dans cette série de bon aloi :

Merci Alifie pour ta collaboration, je me sentais un peu seul

mais bon, c'est toi aussi qui a commencé avec quelques lives sortis de ta manche et connus de toi seul

encore un petit pour la route:

ART ENSEMBLE OF CHICAGO: « urban bushmen »




1-1 Promenade: Cote Bamako I  4:08  
1-2 Bush Magic  5:05  
1-3 Urban Magic  15:35  
1-4 Sun Precondition Two  3:56  
1-4 (suite) Theme For Sco  17:55  
2-1 New York Is Full Of Lonely People  7:40  
2-2 Ancestral Meditation  7:00  
2-3 Uncle  8:50  
2-4 Peter And Judith  2:22  
2-5 Promenade: Cote Bamako II  5:16  
2-6 Odwalla / Theme  6:08


double album d'un concert à Munich, avec en point d'orgue un désopilant pastiche de musique militaire, dans "theme for Sco"

darkmagus a écrit:

Merci Alifie pour ta collaboration, je me sentais un peu seul  

Ben quoi?

J'aimer particulierement leur disque Full Force.

Ce merveilleux Charlie M en hommage à mon jazzman préféré.

arnaud bellemontagne a écrit:

darkmagus a écrit:

Merci Alifie pour ta collaboration, je me sentais un peu seul  

Ben quoi?

J'aimer particulierement leur disque Full Force.

Ce merveilleux Charlie M en hommage à mon jazzman préféré.

je ne t'ai pas oublié arnaud, et je m'en souvenais, mais comme seul Alifie s'est manifesté...j'ai cru que...enfin bon...tu vois quoi !... hein ?

pour revenir à Charlie M, il y a dans le même style pas mal d'autres thèmes similaires dans beaucoup de disques de l'AEC qui ont fait suite à FULL FORCE, notamment le "dreaming of the master" de NICE GUYS, le disque qui suit FULL FORCE chez ECM, c'était beaucoup plus rare dans leurs tous premiers albums.