Playlist (87)

Avant le dodo.

Prokofiev
Sonates pour violon et piano
Perlman, violon
Ashkenazy, piano

RCA 1974


Superbe, un de mes préférés d'Ashkenazy.

André a écrit:

Ponchielli: I Lituani, opéra basé sur le poème historique de Adam Mickiewicz, Konrad Wallenrod. Datant de 1874, soit 2 ans avant la création de La Gioconda. Sur étiquette Bongiovanni.

Et c'est bien ? J'ai à la fois toujours été tenté par le sujet, et assez alarmé de ce que Ghislanzoni (que j'aime beaucoup au demeurant) pourrait en faire.

Sinon :

=> Mozart – Così fan tutte – Nézet-Séguin

Et maintenant :

=> Wagner – Der Fliegende Holländer – Wit

Occasion d'un petit bilan de la cavalcade wagnéro-straussienne estivale :

Spoiler:

DavidLeMarrec a écrit:

Sinon :

=> Mozart – Così fan tutte – Nézet-Séguin
[/spoiler]

Et ?

Ah oui, cinq tartelettes chacun, bien sûr.

C'est une réécoute, j'en avais déjà parlé. Ce n'est pas une version profonde et métaphysique, mais dans le genre virevoltant, absolument jubilatoire. Magnifique de bout en bout, une des meilleures versions.

Seule réserve, Erdmann qui ajoute des suraigus (criés et faux !) n'importe où dans Despina, je me demande comment on a pu laisser passer ça. Mais ça représente quelques secondes dans un océan d'excellence (un peu moins pour Erdmann que pour les autres, certes).

Bien supérieur aux autres Mozart de Nézet-Séguin (pourtant déjà excellents).

DavidLeMarrec a écrit:

Ah oui, cinq tartelettes chacun, bien sûr.

C'est une réécoute, j'en avais déjà parlé.   Ce n'est pas une version profonde et métaphysique, mais dans le genre virevoltant, absolument jubilatoire. Magnifique de bout en bout, une des meilleures versions.

Seule réserve, Erdmann qui ajoute des suraigus (criés et faux !) n'importe où dans Despina, je me demande comment on a pu laisser passer ça. Mais ça représente quelques secondes dans un océan d'excellence (un peu moins pour Erdmann que pour les autres, certes).

Bien supérieur aux autres Mozart de Nézet-Séguin (pourtant déjà excellents).

J'ai beaucoup aimé aussi. Maintenant c'est LA version que j'écoute quand je veux écouter l'œuvre.
J'ai pas acheté les autres Nézet-Seguin. Don Gio d'abord ... car les critiques n'étaient pas excellentes ... et la disco regorge de milliers de versions excellentes ...
Il a fait les Noces aussi je présume ? Mais j'ai pas vu passé il me semble.

Cololi a écrit:

J'ai pas acheté les autres Nézet-Seguin. Don Gio d'abord ... car les critiques n'étaient pas excellentes ... et la disco regorge de milliers de versions excellentes ...
Il a fait les Noces aussi je présume ? Mais j'ai pas vu passé il me semble.

Le Don Gio est quand même superbe... des personnalités vocales bien marquées, un orchestre très bon... ça fonctionne parfaitement! Après c'est pas révolutionnaire, mais une très très bonne version dans les récentes.
Les Noces ne sont pas encore faites je crois.

Cololi a écrit:

J'ai pas acheté les autres Nézet-Seguin. Don Gio d'abord ... car les critiques n'étaient pas excellentes ... et la disco regorge de milliers de versions excellentes ...

Le Don Gio était très bon, comme le dit Polyeucte. Après, vu le choix, c'est sûr qu'il y a aussi bien et même mieux, rien n'imposait absolument de l'acheter comme ce Così. Quand je veux écouter l'œuvre sans me poser de questions, je mets plutôt Lombard II, à la fois plus baroqueux et plus mélancolique ; mais pour la vision plus virevoltante de l'œuvre, Nézet-Séguin surpasse ce qui se faisait de mieux (à commencer par Levine).

Il n'a pas encore fait les Noces effectivement.

Handel : concertos pour orgue et orchestre op. 7 ; Academy of Ancient Music, Richard Egarr

Petit intermède avant l'acte III :

=> Larsson – Quatuor n°2 – Stenhammar SQ
=> Larsson – Quatuor n°3 – Stenhammar SQ

Beethoven : Sonate pour piano n°32 / Backhaus
 +
Beethoven : Sonate pour piano n°23 / Gilels

Mendelssohn: Symphonies de jeunesse 11 et 12/Masur et Leipzig (1971)

C'est très bien pour siffloter tout en faisant le ménage.

Beethoven : Sonate pour piano n°17 / Kempff
 +

Beethoven:Quatuor n°14 (Berg)

Mais ou va-t-il chercher tout ça?

Mozart : symphonies de jeunesse, Il Fondamento, dir. P. Dombrecht

BIT : The Blockade Chronicle Symphony Op. 92/Andrey Chistiakov
BIT : Symphony No. 6 Op. 105/Gennady Rozhdestvensky
BIT : Symphony No. 7 Op. 119/Edward Serov
BIT : Cello Sonata No. 2 Op. 76/Sergei Roldugin
BIT : Violin Concerto No. 1 Op. 9/Viktor Liberman & Edward Serov

František Kovařiček (1924–2003), II. Klavírní sonáta (1968)
Josef Hála, 1971
Karel Pexidr (1929–), Kontrasty (1992)
Věra Müllerová, 1993
Jiří Pauer (1919–2007), Monolity pro klavír (1978)
Božena Steinerová, 1983
Elena Petrová (1929–2002), Impromptus pro klavír (1988)
Jana Palkovská, 1989
Karel Reiner (1919–1979), Zárodky pro klavír (1974)
Daniel Wiesner, 1997
Čestmír Gregor (1926–2011), Sonata in tre tempi (1966)
Jan Marcol, 1979

Český rozhlas, 1999

DavidLeMarrec a écrit:

Steuermann laaaaaß die Wacht !

Ho! He! Je! Ha! Hisst die Segel auf!

Beethoven ~ Sonates 1, 2, 3 (M. Grinberg)

Fauré: Quatuor à cordes/Quatuor Ebène

Debussy: Jeux/Munch

Ravel: Concerto en sol/Nicole Henriot-Schweitzer, Charles Munch

+

Ravel : Miroirs / François

Strauss, Ariadne auf Naxos, Steinberg/Pelly, Opéra de Paris 2003, Steinberg, Dalayman, Dessay, Koch, Villars, Degout, etc.

Ravel : Valses Nobles et Sentimentales / François
 +

Beethoven:Missa Solemnis (Gardiner)

j'adore cette version qui file tout droit.

Beethoven : Sonate pour piano n°22 / Arrau

Beethoven : Sonate pour piano n°25 / Arrau
 +
Beethoven : Sonate pour piano n°28 / Arrau
 +

Bach: La Passion selon saint Matthieu, BWV 244 (partie II) / Harnoncourt II



Bon là ça me devient un peu plus pénible (mais moins que l'Oratorio de Noël ou la Messe en si), notamment à cause des arias.
C'est quand même hallucinant comment l'action peut avancer vite en 1 minute et stagner en 6.

Quand bien même, cette Passion est un des plus grands chefs-d'oeuvres qu'il m'ait été donné d'écouter, et la violence de cette partie m'impressionne.

En plus Harnoncourt est parfait.

5/5

Inghelbrecht: La Nursery/Boucher

Beethoven : Sonate pour piano n°30 / Arrau

Wagner: Parsifal, acte 3/Levine DG

Jof M a écrit:

Bach: La Passion selon saint Matthieu, BWV 244 (partie II) / Harnoncourt II

Spoiler:

Bon là ça me devient un peu plus pénible (mais moins que l'Oratorio de Noël ou la Messe en si), notamment à cause des arias.
C'est quand même hallucinant comment l'action peut avancer vite en 1 minute et stagner en 6.

Oui, mais c'est une œuvre liturgique, pas un opera seria: l'objectif de l'œuvre n'est pas d'ordre dramatique ou théâtral. Les arias ont justement une fonction de pause dans l'économie générale de l'œuvre et doivent inviter le fidèle à une méditation du texte qu'il vient d'entendre. Cette façon de segmenter le récit et de vouloir favoriser la méditation individuelle est inséparable du rapport de la Réforme au texte biblique.

Jof M a écrit:

Quand bien même, cette Passion est un des plus grands chefs-d'oeuvres qu'il m'ait été donné d'écouter, et la violence de cette partie m'impressionne.

Ben oui, quand même, quoi...

Jof M a écrit:

En plus Harnoncourt est parfait.

5/5

Et ses chanteurs donc... (Particulièrement impressionnants dans les récitatifs.)

Jacquet de la Guerre : Cephale et Procris

Couperin : messe à l'usage des paroisses, Chapuis

Couperin : messe à l'usage des couvents, Chapuis

Charpentier : Messe pour le Port-Royal, les demoiselles de Saint-Cyr, Chapuis

Couperin : Office des Ténèbres, Lesne

Benedictus a écrit:

Jof M a écrit:

Bach: La Passion selon saint Matthieu, BWV 244 (partie II) / Harnoncourt II

Spoiler:

Bon là ça me devient un peu plus pénible (mais moins que l'Oratorio de Noël ou la Messe en si), notamment à cause des arias.
C'est quand même hallucinant comment l'action peut avancer vite en 1 minute et stagner en 6.

Oui, mais c'est une œuvre liturgique, pas un opera seria: l'objectif de l'œuvre n'est pas d'ordre dramatique ou théâtral. Les arias ont justement une fonction de pause dans l'économie générale de l'œuvre et doivent inviter le fidèle à une méditation du texte qu'il vient d'entendre. Cette façon de segmenter le récit et de vouloir favoriser la méditation individuelle est inséparable du rapport de la Réforme au texte biblique.

Je suis tout de même frappé par le contraste qu'offrent les deux parties de cette Passion - la première, belle et un peu contemplative, n'annonce en rien le drame violent décrit par la seconde !

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven:Missa Solemnis (Gardiner)

Jof M a écrit:

Bach: La Passion selon saint Matthieu, BWV 244 (partie II) / Harnoncourt II

Emeryck a écrit:

Beethoven : Sonate pour piano n°30 / Arrau

Xavier a écrit:

Wagner: Parsifal, acte 3/Levine DG

Chabrier, Suite pittoresque. Gardiner / WP (DG)

Benedictus a écrit:

Oui, mais c'est une œuvre liturgique, pas un opera seria: l'objectif de l'œuvre n'est pas d'ordre dramatique ou théâtral. Les arias ont justement une fonction de pause dans l'économie générale de l'œuvre et doivent inviter le fidèle à une méditation du texte qu'il vient d'entendre. Cette façon de segmenter le récit et de vouloir favoriser la méditation individuelle est inséparable du rapport de la Réforme au texte biblique.

Je l'entends bien, et ces airs sont beaux et très à propos. Je suis certainement passé à côté, mais en tout cas ils ne m'ont pas beaucoup captivé.

Benedictus a écrit:

Et ses chanteurs donc... (Particulièrement impressionnants dans les récitatifs.)

Effectivement (et c'est rare que j'aime des voix plus que ça), ils étaient absolument dedans, aucun sur-jeu et très expressifs.

Horatio a écrit:

Je suis tout de même frappé par le contraste qu'offrent les deux parties de cette Passion - la première, belle et un peu contemplative, n'annonce en rien le drame violent décrit par la seconde !

Absolument. Cependant je crois me souvenir avoir perçu quelques ombrages dans la première partie, mais assez passables comparé à ce qui suit.

Benedictus a écrit:

Chabrier, Suite pittoresque. Gardiner / WP (DG)

Il n'y a pas de petite musique, si ?

Bach: 4 Duos, BWV 802-805 / Francesco Tristano

Je n'aime pas le timbre. Je le trouve... gras. Et doublé d'un jeu sec (le premier Duo m'a fait penser à de la musique sérielle), un peu à la Gould.
On peut pas dire non plus que ce soit totalement hors sujet, mais voilà quoi...

(2,5/5)

Schubert : Impropmtus op. 90 / Brendel
 +

Jof M a écrit:

Benedictus a écrit:

Chabrier, Suite pittoresque. Gardiner / WP (DG)

Il n'y a pas de petite musique, si ?

Non, non, c'est même selon moi un des compositeurs français les plus importants du XIXe, Chabrier; mais là on aurait dit que vous vous étiez donné le mot... (Il ne manquait plus que Lucien avec un Klavierstück de Stockhausen...)

Bon:

Harvey, Bhakti. Vaillancourt / Nouvel Ensemble Moderne (Montaigne)
(Ah, tout de suite, hein, ça rigole moins...)

un instant, je recherche des cinquièmes de ton chez Lully.

lucien a écrit:

un instant, je recherche des cinquièmes de ton chez Lully.

David te paye combien pour faire ça?

Benedictus a écrit:

Jof M a écrit:

Benedictus a écrit:

Chabrier, Suite pittoresque. Gardiner / WP (DG)

Il n'y a pas de petite musique, si ?

Non, non, c'est même selon moi un des compositeurs français les plus importants du XIXe, Chabrier; mais là on aurait dit que vous vous étiez donné le mot... (Il ne manquait plus que Lucien avec un Klavierstück de Stockhausen...)

Bon:

Harvey, Bhakti. Vaillancourt / Nouvel Ensemble Moderne (Montaigne)
(Ah, tout de suite, hein, ça rigole moins...)

Puisque c'est comme ça :

Stockhausen : Klavierstücke XIV / Wambach

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

un instant, je recherche des cinquièmes de ton chez Lully.

David te paye combien pour faire ça?

mmh... je pourrais peut-être lui demander de me trouver des deux-cent-cinquante-troisièmes de ton chez Neuwirth ?

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

un instant, je recherche des cinquièmes de ton chez Lully.

David te paye combien pour faire ça?

mmh... je pourrais peut-être lui demander de me trouver des deux-cent-cinquante-troisièmes de ton chez Neuwirth ?

Non: ça, réserve-le plutôt pour le cas où il ne voudrait pas te payer ce qu'il te doit.

lol:

Bach: Sonates pour violon solo, BWV 1001, 1003 & 1005 / Nathan Milstein II

J'avais écrit un gros pavé sur la répulsion qu'exerce sur moi le violon, c'est superficiel, ça braille, c'est ostentatoire etc, mais ici je dois reconnaître que mes a priori ne se vérifient pas tout à fait : énergique, beau son, pas vraiment affecté... Cependant, j'ai l'impression qu'il y a une mauvaise gestion du contrepoint (si cette phrase veut dire quelque chose)...

Par contre une chose qui me laisse perplexe, c'est l'arpège (ou l'appogiature) des accords à 3 et 4 notes. C'est pas vraiment musical, je trouve...

(4/5)

Jof M a écrit:

Bach: Sonates pour violon solo, BWV 1001, 1003 & 1005 / Nathan Milstein II

J'avais écrit un gros pavé sur la répulsion qu'exerce sur moi le violon, c'est superficiel, ça braille, c'est ostentatoire etc, mais ici je dois reconnaître que mes a priori ne se vérifient pas tout à fait : énergique, beau son, pas vraiment affecté... Cependant, j'ai l'impression qu'il y a une mauvaise gestion du contrepoint (si cette phrase veut dire quelque chose)...

Oui, enfin disons: l'illusion de contrepoint que Bach parvient à créer grâce à l'écriture en lignes brisées.
Il faudrait que je réécoute, mais je me souviens que c'est très beau, Milstein, et sobre (surtout pour un Russe!); Grumiaux est peut-être un peu plus carré.
Sinon, tu peux tenter Amandine Beyer (instrument ancien) ou Isabelle Faust (instrument moderne mais approche historiquement informée): ça m'avait semblé bien (là aussi à réécouter). Ou Kuijken si tu aimes le crincrin.

Jof M a écrit:

Par contre une chose qui me laisse perplexe, c'est l'arpège (ou l'appogiature) des accords à 3 et 4 notes. C'est pas vraiment musical, je trouve...

Mais Bach, c'est encore mieux que de la musique.

Benedictus a écrit:

Oui, enfin disons: l'illusion de contrepoint que Bach parvient à créer grâce à l'écriture en lignes brisées.

Exact, j'y pensais à l'instant.    

Benedictus a écrit:

Ou Kuijken si tu aimes le crincrin.

Merci, maintenant je sais ce que je n'irai pas écouter.  

Benedictus a écrit:

Mais Bach, c'est encore mieux que de la musique.

Non, mais franchement, tu trouves ça beau, ces accords de 4 notes ?
Je veux bien que ce soit la technique du violon, impossible de jouer sur les 4 cordes, mais dans ce cas il n'y a qu'à écrire que des accords de 3 notes que tout le monde peut plaquer ! Moi je trouve ça presque laid...

Jof M a écrit:

Non, mais franchement, tu trouves ça beau, ces accords de 4 notes ?
Je veux bien que ce soit la technique du violon, impossible de jouer sur les 4 cordes, mais dans ce cas il n'y a qu'à écrire que des accords de 3 notes que tout le monde peut plaquer ! Moi je trouve ça presque laid...

Non, non, mais ce que je disais, ce n'était qu'à moitié une boutade: je crois que pour aimer vraiment Bach, il faut accepter de renoncer parfois à la beauté (disons: à la beauté sensible et immédiate) au profit d'autre chose - d'une sorte d'ascèse, pas forcément religieuse ou directement religieuse (qui des fois peut même prendre un aspect presque ludique): quelque chose comme un goût de la contrainte à surmonter, une espèce d'obsession de rigueur formelle... Après que tu trouves ça «encore plus beau», «au-delà de la beauté» ou simplement «presque laid», c'est ton rapport personnel à cela.

Bien sûr, c'est un peu perturbant, parce que, par ailleurs, Bach c'est très beau 90% du temps (le ratio change un peu selon les œuvres).


Lassus: Magnus Opus Musicum. Tubéry / Ch. de chambre de Namur (Ricercar)

Benedictus a écrit:

[...] sobre (surtout pour un Russe!) [...]

Au contraire, violon ou piano, ce qui marque à l'écoute d'un Russe, c'est la sobriété et la plénitude de l'expression -- je dirai même la tenue et la retenue --, la beauté de la sonorité (ce n'est pas un Russe qui violenterait l'instrument !), le soutien harmonique des lignes, justement.  

DavidLeMarrec a écrit:

André a écrit:

Ponchielli: I Lituani, opéra basé sur le poème historique de Adam Mickiewicz, Konrad Wallenrod. Datant de 1874, soit 2 ans avant la création de La Gioconda. Sur étiquette Bongiovanni.

Et c'est bien ?  J'ai à la fois toujours été tenté par le sujet, et assez alarmé de ce que Ghislanzoni (que j'aime beaucoup au demeurant) pourrait en faire.

Si je dis que c'est excellent, on va m'accuser de bluffer (impossible de comparer, il n'y a que cette seule version). Mais oui, pour quelqu'un qui aime le Middle-Verdi (Stiffelio, Luisa Miller, même Ernani ou Boccanegra) c'est très, très bon. Le seul bémol est une soprano à la peine, surtout dans le dernier acte. Faut pas oublier que pour les gens du cru (polono-lituano-bélarusses) le poème de Mickiewicz avait une grande résonance. Après, ce que Ponchielli en a fait est tout-à-fait italien et de son époque.

Excellente direction et très bonne prise de son. Je recommande.