[Jazz] Playlist

On ne saurait mieux commencer avec Mingus ! Personnellement, je te recommande aussi cet album de 1960, mon préféré probablement dans sa discographie (même si mes camarades mingusophiles ont d'autres préférences, dont ils ne vont certainement pas manquer de te faire part) :

Je sens que Mingus va divertir une bonne part de mon ennui quand le baroque n'en peut plus.
Mingus presents Mingus, c'est clair comme bonjour.

Commence par Pithecanthropus Erectus.
Si ça t'a plu reviens vers nous.

Je crois que je l'ai écouté, j'en suis même sûr, au début. C'est très bon.

Mélomaniac a écrit:

J'adore le morceau Be-bop, j'ai même l'impression de l'avoir déjà entendu.

C'est un quasi-standard de Dizzy Gillespie. Charlie Parker l'a enregistré sur le label Dial si je ne me trompe pas (j'ai la flemme de vérifier). On le trouve aussi parfois sous le titre Dizzy's Fingers (de mémoire aussi).

http://en.wikipedia.org/wiki/Keshavan_Maslak

Alifie a écrit:

Mélomaniac a écrit:

J'adore le morceau Be-bop, j'ai même l'impression de l'avoir déjà entendu.

C'est un quasi-standard de Dizzy Gillespie. Charlie Parker l'a enregistré sur le label Dial si je ne me trompe pas (j'ai la flemme de vérifier). On le trouve aussi parfois sous le titre Dizzy's Fingers (de mémoire aussi).

Tu ne te trompes pas (comme d'habitude, pourrions-nous dire).
Enregistrement Dial de 46 à Hollywood avec Howard McGhee.
Le morceau sonne familièrement aux oreilles parce qu'il a peut-être servi d'indicatif à certaines formations (mais j'ai la flemme de vérifier... )

Michel Portal, clarinettes, saxophones, bandonéon
Richard Galliano, Accordéon
Blow up (1996)
Avec Galliano, et embusqué en arrière plan Piazzolla: mélange détonnant.


Michel Portal Unit à Chateauvallon
No, no but it may be (1972)
Clarinettes, saxophones: Michel Portal
chant:Tamia
batteur: Pierre Favre,
trompettiste: Bernard Vitet
contrebassistes Leon Francioli et Beb Guérin
à moins d'être militant du free...


Archie Shepp à Massy
U Jaama"unité" (1975)
Blues For Don’l Duck / U-Jaama <<Unite>>/Hipnosis / African Drum Suite  / 52nd Street Theme
Charles Greenlee (tb) Archie Shepp (st) Dave Burrell (p) Cameron Brown (b) Beaver Harris (dr)
 

Billie Holiday aurait 100 ans aujourd'hui.

le second des deux concerts parisiens de la tournée de 1964, marqués par le retrait de la formation du trompettiste Johnny Coles, hospitalisé en urgence lors du premier à la salle Wagram. Sans doute le point d'orgue de cette tournée : nombre de mingusophiles de ma génération (n'est-ce pas, darkmagus ?) ont à peu près découvert Mingus par le coffret de 3 LP, édité sur un label français, de ce concert mythique, comme l'a écrit arnaud.

Plus tango que jazz, même si es exilés du tango argentin dans les années 70 ont toujours fait bon ménage avec les jazzmen français, mais je le poste ici à cause des reprises des Fables of Faubus de Mingus et du Crepuscule with Nellie de Monk.

Dans les années 80, j'ai voulu collectionner tous les disques 33 tours de Mingus, tellement je le trouvais génial,et après en avoir réuni pas mal , même ceux de sa propre maison disque et vu la cherté des imports à l'époque, j'ai arrêté, mais je les ai toujours.Avec le Cd , on a eu accès depuis à des marques américaines , qu'il était pas évident de trouver à l'époque. Pour ceux qu aiment Dolphy, un dès premiers compagnons de Mingus, il faut signaler le très beau Berlin Concerts, enregistré hélas, peu avant sa mort brutale et tragique.Mingus rendait la haine qu'on lui portait par sa musique extrêmement envoûtante et forte et Dolphy , lui la rendait par l'amour et la beauté et l'imagination de ses solos.Bon la pochette ci-dessous, n'est pas ma pochette, mais celle que j'ai trouvé sur Google.
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Ces Berlin Concerts sont plutôt de 1961, il me semble, date d'une précédente tournée européenne de Dolphy. Pour ce qui est de ceux de 1964, juste avant sa disparition, deux concerts hollandais, avec le pianiste Misha Mengelberg et le batteur Han Bennink, ont été publiés, partiellement je crois pour le premier et sous le titre Last Date pour le second.

P.S. si tu ouvres ta boîte de mp, tu en trouveras un que je t'ai envoyé suite à notre discussion sur un autre fil

Oui tu as raison Alifie, même l'album Out of lunch, je ne le voyais pas de 1964, j'ai un peu décollé de tout ça hélas!Mais comme je le disais plus haut, maintenant tout semble disponible et facile à se procurer , mais même en allant chez Crocodisc à l'époque, les disques de jazz n'étaient pas donnés.

Canto di Ebano

Gabriele Mirabassi, clarinette
Peo Alfonsi, guitare
Salvatore Maiore, contrebasse
Alfred Kramer, batterie et percussion

(Egea, décembre 2006)

J'adore Joey Baron!

Très bon album.

Marion Brown, Anthony Braxton, Bennio Maupin, Chick Corea, Jeanne Lee : Afternoon of a Georgia Faun

Oriane a écrit:

Marion Brown, Anthony Braxton, Bennio Maupin, Chick Corea, Jeanne Lee : Afternoon of a Georgia Faun

et

Benedictus a écrit:

Oriane a écrit:

Marion Brown, Anthony Braxton, Bennio Maupin, Chick Corea, Jeanne Lee : Afternoon of a Georgia Faun

et

On se demande qui m'a donné l'idée d'écouter ça.

Oriane a écrit:

Benedictus a écrit:

Oriane a écrit:

Marion Brown, Anthony Braxton, Bennio Maupin, Chick Corea, Jeanne Lee : Afternoon of a Georgia Faun

et

On se demande qui m'a donné l'idée d'écouter ça.

Ah, eh bien, heureux que ça t'ait plu, alors...
(Et puis tu sais aussi très bien trouver toute seule des choses très chouettes et un peu rares...)

● Gil Evans: Live at Sweet Basil, vol. 1 et 2
Gil Evans & The Monday Night Orchestra
1984
Génial! Ce live peut en effet facilement compter parmi les meilleurs enregistrements de Gil Evans... Merci, Alifie!

... à mon tour pour Marion Brown, même si je suis un peu moins enthousiaste que pour Sweet Earth Flying :

Alifie a écrit:

même si je suis un peu moins enthousiaste que pour Sweet Earth Flying

Ah, mais je comprends tout à fait: avec Afternoon of a Georgia Faun, on s'éloigne clairement des rivages du jazz pour se situer pas très loin des expérimentations de l'avant-garde «classique» de la Côte Est (les Feldman, Cage, Wolff, Babbitt) - et c'est pour ça que ça me plaît tant. D'un point de vue purement jazzistique, en effet Sweet Earth Flying offre des jouissances plus sûres.
(Mais avec Djinji's Corner, on revient quand même plus clairement à du jazz - certes à un free assez radical.)

D'un autre côté, ces différences mises à part, je crois aussi que si j'aime tant Marion Brown en général, c'est peut-être pour cette façon douce, insinuante, feutrée de déployer un langage radical. C'est finalement plus troublant que la rage d'Ayler (que j'adore aussi).

Quelques mots sur Thelonious Monk.

Je connaissais un vieux typographe qui l’avait vu en 1965 à la salle Pleyel. Je dis bien vu car il avait passé son temps à tourner sur lui-même sur scène pendant que son groupe jouait. J’y étais pas hein mais on m’a raconté…