Playlist (96)

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

Boulez, Notations (1945).  Fray
Boulez, Sonatine (1946).  Bernold/Tharaud

Je sais bien que les question d'interprétation ne sont généralement pas trop ta tasse de thé, mais sait-on jamais: les versions que tu cites sont-elles significativement différentes ou simplement meilleures que celles d'Aimard (Notations, DG) et de Cherrier/Aimard (Sonatine, Erato)?

J'aime beaucoup Fray pour les Notations , c'est assez différent d'Aimard je trouve !

De quelle manière?

Benedictus a écrit:

De quelle manière?

C'est moins "brutal" je trouve.

Ives : Three places in New-England - Michael Tilson-Thomas
Prokofiev : The year 1941 - Marin Alsop
Sumera : Symphonie n°3 - Paavo Järvi

Emeryck a écrit:

Benedictus a écrit:

De quelle manière?

C'est moins "brutal" je trouve.

Ah, eh bien alors je tâcherai d'écouter ça. Et la Sonatine par Bernold et Tharaud, tu connais?

Sinon:

Nørgård: Symphonie nº3
Thomas Dausgaard / Orchestre Symphonique, Chœur de concert et Ensemble vocal Nationaux du Danemark
Dacapo, 2007
Nørgård: Quatuor à cordes nº8 «Natten sænker sig som røg»
Quatuor Kroger
Dacapo, 2006/2007

Une musique assez déroutante, absolument pas séduisante (d'aucuns diront même sans doute «moche»), mais au langage radicalement personnel (ça ne ressemble vraiment à rien que je connaisse), à la fois complexe et d'un impact immédiat. Pour autant, quand on a surmonté l'inconfort initial, cette musique a quelque chose de fascinant pour au moins deux raisons: 1. son ambition (dans l'élaboration d'une écriture, dans le projet formel); 2. sa tension paradoxale entre quelque chose de manifestement très «intellectuel» et un côté «physique» presque agressif. A réécouter et à approfondir (ne serait-ce que pour démêler ce qui s'y joue).

Benedictus a écrit:

Emeryck a écrit:

Benedictus a écrit:

De quelle manière?

C'est moins "brutal" je trouve.

Ah, eh bien alors je tâcherai d'écouter ça. Et la Sonatine par Bernold et Tharaud, tu connais?

Oui, mais c'est une oeuvre de Boulez que je n'écoute pas très souvent.

Benedictus a écrit:

Je sais bien que les question d'interprétation ne sont généralement pas trop ta tasse de thé, mais sait-on jamais: les versions que tu cites sont-elles significativement différentes ou simplement meilleures que celles d'Aimard (Notations, DG) et de Cherrier/Aimard (Sonatine, Erato)?

je les ai écoutées !

oui, c’est tout ce que je sais dire.

Honegger, Sonate pour alto et piano (1920).  Druzhinin/Yudina
Bax, Sonate pour alto et piano (1922).  Primrose/Cohen
Roslavets, Sonate pour alto et piano nº1 (1926).  Bashmet/Muntian

Schoeck: Penthesilea
Helga Dernesch : Penthesilea
Jane Marsh : Prothoe
Mechthild Gessendorf : Meroe
Marjana Lipovsek : Grande Prêtresse
Gabriele Sima : Prêtresse
Theo Adam : Achilles
Horst Hiestermann : Diomedes
Peter Weber : Héraut
ORF Chor & SO, dir. Gerd Albrecht

Berg : Trois pièces pour orchestre (Boulez)
Lassus : Psalmi Davidis poenitentiales (Herreweghe)
Haendel : airs et scènes pour ténor (Padmore / Manze)

Jof a écrit:

Schoeck: Penthesilea
Helga Dernesch : Penthesilea
Jane Marsh : Prothoe
Mechthild Gessendorf : Meroe
Marjana Lipovsek : Grande Prêtresse
Gabriele Sima : Prêtresse
Theo Adam : Achilles
Horst Hiestermann : Diomedes
Peter Weber : Héraut
ORF Chor & SO, dir. Gerd Albrecht

Tu n'as pas aimé? Moi, je trouve ça formidable.

Cololi a écrit:

Lassus : Psalmi Davidis poenitentiales (Herreweghe)

Magnifique, n'est-ce pas?
(Et tu as écouté les Lagrime di San Pietro?)

Moi aussi, justement.
__________

Chopin: Sonate pour violoncelle / Rostropovitch & Argerich

Stockhausen, Oktophonie, elektronische Musik vom Dienstag aus Licht (1990/91)

Brahms Variations sur un thème de SChuman (op. 9), J Katchen

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°9 en ré mineur

= Eugen Jochum, Orchestre philharmonique de Berlin

(Palexa, live 28 novembre 1977)

Mélomaniac a écrit:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°9 en ré mineur

= Eugen Jochum, Orchestre philharmonique de Berlin

(Palexa, live 28 novembre 1977)

Qu'en penses-tu ? Je connais son enregistrement studio chez DG avec le même orchestre, mais il ne m'emballe pas complètement.

Ca fait longtemps que je me dis d'écouter cette version avec la partition, pour en saisir les variantes avec les deux plus célèbres enregistrements officiels chez Emi et DG.

Dans l'absolu, ça reste très bon mais non exceptionnel. Je préfère des témoignages plus engagés, plus émotifs ou connivents, comme Bernstein DG ou Walter CBS.
Approche vivante mais assez rationnelle. Tempos plutôt larges. Parfait équilibre dynamique entre les pupitres (les cuivres ne hurlent pas, les cordes ne masquent pas les bois).
Une interprétation sûre et sobre, d'une ferveur à froid, très luthérienne.
La prise de son me semble un chouïa plus légère (et chaleureuse) que chez DG, avec l'avantage d'une densité sans opacité.

Le CD se trouve encore : http://www.amazon.fr/review/R1DYPUIY7UTPYA

Roussel: Mélodies/Croiza, Roussel

+

Debussy: Le Martyre de Saint Sébastien/Gatti

+

Jón Leifs (1899-1968) :

Edda, cantate

première partie : la Création du Monde

Gunnar Guðbjörnsson : ténor
Bjarni Thor Kristinsson : baryton-basse

Choeurs Schola Cantorum, dir. Hörður Áskelsson

Stefán Jón Bernharðsson, þorkell Jóelsson, Eiríkur Örn Pálsson, Guðmundur Hafsteinsson : lur *
Eggert Pálsson : cornemuse
Daði Kolbeinsson : ocarina
Douglas Brotchie : orgue

Hermann Bäumer, Orchestre symphonique d'Islande

(Bis, octobre 2006)

 

* En voici un  exemplaire :

Schnittke, Symphonie nº3 (1981).  Rozhdestvensky

Fini Hayn !

Mozart: Airs de concert, KV 416, 217, 419, 368, 369, 374, 418 & 538 / Gruberová & CO of Europe, dir. Harnoncourt

Brahms: Trio n°1 (Coffret Philips)
C'est très dense.



Berlioz:Requiem (Munch DG)
Vraiment une oeuvre inouie dans le genre mystique et grandiose.

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms: Trio n°1 (Coffret Philips)
C'est très dense.  

Oui, et pourtant, quelle sentiment d'évidence!
«Coffret Philips», j'imagine que c'est la (belle) version du Beaux Arts Trio (dans sa configuration Pressler/Guilet/Greenhouse, en 1967)?

Willem Kersters (1929-1998) :

Ulenspiegel le gueux, ballet en deux actes Op. 67

d'après la légende de Till l'Espiègle

= Edgard Doneux, Orchestre symphonique de Liège

(Emi, 1976)

 

Schoenberg, La nuit transfigurée, Karajan/ BP

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms: Trio n°1 (Coffret Philips)
C'est très dense.  

Oui, et pourtant, quelle sentiment d'évidence!

pourquoi est-ce que cela me laisse toujours perplexe, ces questions de “densité” ?

Schumann, Études symphoniques (1834).  Richter

Rav-phaël a écrit:

Witold LUTOSŁAWSKI
Lucy Crowe [ soprano ] Edward Gardner : BBC Symphony Orchestra
—   Chantefleurs et Chantefables
Christopher Purves [ baryton ] Edward Gardner : BBC Symphony Orchestra
—   Les Espaces du Sommeil

  y’a pas à dire, c’est de la très belle musique !

Àh bah, encore un slave.

Sir Michael Tippett

Triple concerto pour violon, alto, violoncelle et orchestre

Sir Colin Davis and LSO



Merci à Rav-phaël de m'avoir fait découvrir ce compositeur

(après Tippett, il va néamoins falloir que tu t'attaques à Jacquet de la Guerre )

Läbip a écrit:

Merci à Rav-phaël de m'avoir fait découvrir ce compositeur

(après Tippett, il va néamoins falloir que tu t'attaques à Jacquet de la Guerre )

 Chouette !

J’adore la musique baroque, Jacquet de la Guerre ou autre. Je ne suis qu’un amateur, mais il me semble que c’est rarement mauvais. Il me semble même que c’est toujours absolument magnifique !! Je ne la connais pas, mais je sais très bien que je vais aimer ! Promis, la prochaine fois, quand j’aurai envi de m’envoyer un petit baroque, ça sera Jacquet de la Guerre !

Hèctor Parra (1976–),

  I have come like a butterfly into the hall of human life, quatre pièces électroacoustiques (2009)
  Moins qu’un souffle, à peine un mouvement de l’air, concerto de chambre pour flute et neuf instruments (2012).  Eva Furrer / Klangforum Wien (Clement Power)

Ne t'en fais pas Rav-phaël, ce n'est que de la vile propagande pour la faire gagner

Othmar Schoeck
Lebendig begraben
Fritz Rieger, Radio-Symphonie Orchester Berlin, Fischer-Dieskau

C'est beau mais très kitsch (bizarre, je n'ai pas eu cette impression jusque-là en écoutant Schoeck)


Hans Pfitzner
Von deutscher Seele
Keilberth, orchestre symbonique de la Bavière rundfunks (?), Wunderlich (   pour lui)

C'est beau mais très kitsch (bis). Très wagnérien, et cependant j'aime beaucoup.

Eusèbe a écrit:

Schoenberg, La nuit transfigurée, Karajan/ BP

Idem. Beau à en pleurer .

Charles-Valentin Alkan (1813-1888)
Nocturne op.22
Barcarolle op.65 n°6
Chanson de la folle au bord de la mer op.31 n°8
Grande sonate, op.33 "les 4 âges"
Esquisses, op 63 (1er livre)

Pascal Amoyel, piano

presque découverte d'Alkan pour moi, à réécouter

Rav-phaël a écrit:

Sir Michael TIPPETT
—   The Rose Lake
—   Ritual Dances

Tiens si tu veux continuer de découvrir Tippett, Läbip, ces deux oeuvres sont à tomber par terre de beauté !

Ce que j'ai entendu de lui me donne envie de continuer. The Rose Lake ... Joli titre.

*

Nikolaï Medtner
Sonate Reminiscenza, Op. 38, n°1
Emil Guilels

Le génie de Guilels donne vie à cette sonate.

Barber : Symphonie n°1    1936 / Walter

J'ai pris ma dose de cuivres pour un mois.. 

Je viens d'écouter pour la première fois du Chtchédrine (L'Ange gravé et des bouts du Vagabond ensorcelé) et... euh... Comment dire?

Vino, Lucien, Emeryck, vous aimez vraiment ça? Je veux dire: ça m'a paru 1º complètement «néo» (d'accord, parfois ça grince un peu, et encore, moins fort et moins souvent que chez Proko ou Chosta; mais ça reste structurellement de la musique tonale); 2º plein de tous les clichés «Rrrrussie éterrrnelle» (cloches, récitatifs de basse, chœurs orthodoxes, orchestre chatoyant...)

D'accord, il y a là un métier très sûr et ça s'écoute sans déplaisir, mais comment faites-vous pour mettre ça sur le même plan que Denisov, Oustvolskaïa ou même Tichtchenko?

essaie d’autres œuvres.

mais je n’ai pas non plus dit que j’étais un grand fan de ce compositeur.

Lesquelles me conseillerais-tu?

Tu me rassures.

Benedictus a écrit:

Je viens d'écouter pour la première fois du Chtchédrine (L'Ange gravé et des bouts du Vagabond ensorcelé) et... euh... Comment dire?

Vino, Lucien, Emeryck, vous aimez vraiment ça? Je veux dire: ça m'a paru 1º complètement «néo» (d'accord, parfois ça grince un peu, et encore, moins fort et moins souvent que chez Proko ou Chosta; mais ça reste structurellement de la musique tonale); 2º plein de tous les clichés «Rrrrussie éterrrnelle» (cloches, récitatifs de basse, chœurs orthodoxes, orchestre chatoyant...)

D'accord, il y a là un métier très sûr et ça s'écoute sans déplaisir, mais comment faites-vous pour mettre ça sur le même plan que Denisov, Oustvolskaïa ou même Tichtchenko?

Je n'aime pas plus que ça Chtchédrine, enfin c'est sympa mais bon. Je lui préfère largement Tichtchenko ou même Kasparov mais surtout Banshchikov ! 

Jean Sibelius (1865-1937) :

Symphonie n°2 en ré majeur Op. 43

= Leonard Bernstein, Orchestre philharmonique de New York

(CBS, mai 1966)

Benedictus a écrit:

Lesquelles me conseillerais-tu?

par exemple le troisième concerto pour piano.

mais il faut bien comprendre, Chtchedrine, ce n’est pas de l’avant-garde... c’est même l’exact opposé de Denisov, de ce côté.

György Ligeti (1923-2006)
"Passacaglia ungherese (1978)"
Elisabeth Chojnacka, clavecin


François Couperin (1668-1733)
Au temps de françois Couperin
CD extrait de l'intégrale par Scott Ross, clavecin

@ Benedictus + DLM
j'ai du mal à expliquer pourquoi, hors le fait que ce disque fût ma vraie découverte de Couperin, il m'est si précieux. Peut-être n'a-t-il rien de précieux justement, ni galant, mais qu'on y sent si bien ce poids (des ténèbres) où les perruques empoudrées s'effilochent et cèdent le pas à la nudité de quoi ou de qui? François Couperin en premier lieu.

xoph a écrit:

György Ligeti (1923-2006)
"Passacaglia ungherese (1978)"
Elisabeth Chojnacka, clavecin

xoph a écrit:

François Couperin (1668-1733)
Au temps de françois Couperin
CD extrait de l'intégrale par Scott Ross, clavecin

@ Benedictus + DLM
j'ai du mal expliquer pourquoi, hors le fait que ce disque fût ma vraie découverte de Couperin, il m'est si précieux. Peut-être n'a-t-il rien de précieux justement, ni galant, mais qu'on y sent si bien ce poids (des ténèbres) où les perruques empoudrées s'effilochent et cèdent le pas à la nudité de quoi ou de qui? François Couperin en premier lieu.

Ah, je ne peux pas me prononcer pour DLM, mais mon problème avec Ross dans les Français (et surtout: Ross sur le clavecin du château d'Assas, capté par les techniciens de chez Stil) n'a rien à voir avec ces clichés de «préciosité»: pour moi, ça se joue sur des questions assez techniques (métrique trop raide, sonorité étriquée et compacte, absence d'étagements sonores, trilles problématiques). D'ailleurs, mes préférences en la matière vont au classicisme épuré de Noëlle Spieth comme à l'espèce de vertige fiévreux de Blandine Verlet II: rien de très «galant», en somme.