Playlist (102)

L'invité au programme ce soir :  

La forza del destino / Verdi
Mario del Monaco, Renata Tebaldi, Orchestra dell'Accademia Nazionale di Santa Cecilia & Francesco Molinari-Pradelli

Schubert:
Impromptus pour piano No. 1,3 et 4 op.90 - Zimmerman
Impromptu pour piano No. 2 - Baremboim

Impromptu no. 3


Berlioz:
Les Nuits d'été op.7 - Suzanne Danco/Cincinnati Symphony Orchestra dir. Thor Johnson

Je pense que je préfère la direction de Levine, sinon pas assez glotto pour juger Danco ...

1) Sergeï Rachmaninov (1873-1943) :

Concerto n°1 en fa dièse mineur

= Byron Janis, piano ; Kiril Kondrachine, Orchestre philharmonique de Moscou

(Mercury, juin 1962)

Un disque chargé d'histoire et de légende. Dans un contexte de guerre froide, premier enregistrement effectué en Union soviétique par une équipe technique américaine.
Et c'est cette interprétation qui servit pour l'indicatif de l'émission Apostrophes de Bernard Pivot, que les vétérans du Forum doivent connaître.

2) Sergeï Rachmaninov (1873-1943) :

Rhapsodie sur un thème de Paganini, Op. 43

= Van Cliburn, piano ; Kiril Kondrachine, Orchestre philharmonique de Moscou

(RCA, 1972)

Après Janis à Moscou, on garde le chef et l'orchestre et on change le pianiste.
Dix ans après, il y a même une certaine réciprocité par rapport au disque précédent, puisque c'est Kondrachine qui avait accompagné Van Cliburn aux Etats-Unis, dans le sillage de la victoire du jeune virtuose américain lors du Concours Tchaikovsky de 1958.
Ci-dessous la pochette du CD -le disque n'était pas paru chez RCA à l'époque, l'enregistrement étant resté cantonné à une diffusion sur le marché soviétique.

Je reprends mon exploration des soviéteries...

● Slonimski: Virineya (suite-oratorio d’après l’opéra). Symphoniette
Solistes, Vladislav Chernushenko / Orchestre et Chœur de la Capella de Saint-Pétersbourg
Northern Flowers, 1997
Dans son genre, Virineya, c’est une synthèse...
Cloches et chœurs en veux-tu en voilà, danses folkloriques, ariosos expansifs et balalaïkas - avec quand même un peu de trompette sarcastique, des passages harmoniques sombres, un peu de motorique ferroviaire et une prise de son salopée, histoire d’ajouter l’indispensable touche soviétique à la sauce «Russie éternelle».
La Symphoniette, c’est en revanche de la vraie musique soviétique sérieuse: les harmonies sombres et tourmentées, les mélodies déceptives faussement naïves et le couleurs instrumentales typiques (surtout du côté des bois et des percussions) - mais dans une veine plus franche et dynamique que la moyenne. Sans doute pas majeur, mais assez chouette, en fait.
Personnellement (mais Vino et Lucien me corrigeront sans doute), j’ai du mal à percevoir de différence avec un Chtchédrine - à moins bien sûr que ces œuvres ne soient pas vraiment représentatives de leur compositeur.

Bon, sinon, je tente demain les disques de mélodies de Gavriline, Sviridov et Boris Tchaïkovski (aussi chez Northern Flowers): si j’ai bien compris, ça doit être aussi plutôt traditionnel - mais a priori voix/piano, ça me parlera davantage. (En attendant les quatuors de Salmanov.)

aucune idée, je ne connais pas du tout ces œuvres.
mais bon, il faut peut-être que tu te défasses de l’idée que chœur et cloches, c’est pour faire russe, même si tu n’aimes pas ça.

moi j’aime bien :
de Sviridov : la Musique pour orchestre de chambre, le trio avec piano et les mélodies avec piano.
les œuvres vocales de Tichtchenko sont plus ou moins dans ce style.
de Slonimski : le requiem (mais tu vas souffrir aussi, je suppose...), quelques symphonies (demande à Vino, mais tu n’aimeras pas celles qu’il t’indiquera).
de Gavrilin : rien démesurément.
pour Tchaikovski, je passe mon tour.

3) Sergeï Rachmaninov (1873-1943) :

Concerto n°2 en ut mineur, Op. 18

= VladimirAshkenazy, piano ; Kiril Kondrachine, Orchestre philharmonique de Moscou

(Decca, septembre-octobre 1963)

Toujours les mêmes chef et orchestre, mais captés lors d'une tournée en Angleterre, peu avant qu'Ashkenazy passe à l'Ouest...

lucien a écrit:

Demande à Vino, mais tu n’aimeras pas celles qu’il t’indiquera...

Merci, c'est sympa.

mais tu vois bien que Benedictus est un cas désespéré.

lucien a écrit:

aucune idée, je ne connais pas du tout ces œuvres.
mais bon, il faut peut-être que tu te défasses de l’idée que chœur et cloches, c’est pour faire russe, même si tu n’aimes pas ça.

Ah, mais je ne remets pas en cause l'authenticité du truc, c'est juste que je n'aime pas ça, en effet - et que j'aimerais bien trouver davantage d'œuvres russes avec voix et orchestre où il n'y en ait pas.

lucien a écrit:

de Sviridov : la Musique pour orchestre de chambre,

Tu ne parles pas de la Symphonie de chambre op. 14? c'est une autre œuvre
Sinon, merci des recommandations (ou contre-recommandations).
Ce que j'ai prévu d'écouter demain, c'est Отчалившая Русь de Sviridov et Последняя весна de Boris Tchaïkovski (pas encore trouvé de traductions françaises).

lucien a écrit:

mais tu vois bien que Benedictus est un cas désespéré.

Quand je pense aux efforts que je fais pour me mettre à la musique soviétique, et voilà le résultat...

De t'façon j'adore toutes les œuvres ou presque de Slonimsky, alors...

Bon, Benedictus, je te conseille de foncer sur les symphonies Nos. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 (elle est trop belle celle-ci, y a que des cordes et une trompette comme Arthur les aime !), 9, 10, 11, 28 et 32. 

Ravi de t'avoir rendu service.

Benedictus a écrit:

et que j'aimerais bien trouver davantage d'œuvres russes avec voix et orchestre où il n'y en ait pas.

moi je ne suis pas fan des œuvres pour voix et orchestre en général, de toute façon.

Benedictus a écrit:

Tu ne parles pas de la Symphonie de chambre op. 14? c'est une autre œuvre

c’est une autre œuvre, en effet.

Benedictus a écrit:

Отчалившая Русь de Sviridov

c’est traduit « Russie sans amarres » chez Opus 111.

Elliott Carter : Variations pour orchestre (1955)/Michael Gielen

À mi-chemin de Schoenberg et Lutoslawski.

Et puis, au pire, je vais me faire un cycle L'orchestre autrichien de Bruckner à Cerha ou Panorama de la musique post-spectrale en France, hein.
Ou réécouter le Ring.

Benedictus a écrit:

 Quand je pense aux efforts que je fais pour me mettre à la musique soviétique, et voilà le résultat...

je plaisante, je plaisante.

mais je te renvoie à :

Benedictus a écrit:

Oui, eh bien, en fait, je crois que je ne vais pas aller plus loin: déjà que j'ai toujours sensiblement plus de mal à entrer dans les projets et les univers sonores des avant-gardistes russes que des avant-gardistes occidentaux, alors se forcer en plus à écouter les Landowski d'outre-Dniepr...

de plus, ce genre de musiques appartiennent à mon avis à une culture tournée vers elle-même, c’est-à-dire vers la (vieille) Russie, et je suis persuadé que si on n’est pas russe, à moins d’avoir un très fort tropisme, cela ne peut pas vraiment nous parler.

lucien a écrit:

De plus, ce genre de musiques appartiennent à mon avis à une culture tournée vers elle-même, c’est-à-dire vers la (vieille) Russie, et je suis persuadé que si on n’est pas russe, à moins d’avoir un très fort tropisme, cela ne peut pas vraiment nous parler.

C'est ce qu'on appelle dans notre bon vieux jargon un bide sidéral.

Voilà. Alors:

● Hauer: VIIᵉ Suite pour orchestre, op. 48
Gottfried Rabl / Radio Symphonieorchester Wien
CPO, 2005
Ça, au moins, ça me parle.

4) Sergeï Rachmaninov (1873-1943) :

Symphonie n°2 en mi mineur, Op. 27

= Eugene Ormandy, Orchestre de Philadelphie

(RCA, décembre 1973)

J'ai déjà causé des interprétations d'Ormandy dans le topic concerné.
Dans la discographie que je connais, je n'ai jamais rien entendu de mieux que cette version, son quatrième et dernier enregistrement de l'oeuvre.
Et quelle prise de son !

Poulenc :

Concerto en Ré mineur pour 2 Pianos - Argerich et Goerner/ Orchestre de la Suisse Romande, dir. Alejo Perez
+
Concerto pour piano - Duchâble/Rotterdam Philharmonisch Orkest - James Conlon

5) Sergeï Rachmaninov (1873-1943) :

Les Cloches, symphonie chorale Op. 35

= Alexeï Maslennikov, ténor ; Galina Pisarenko, soprano ; Sergeï Yakovenko, baryton

Ievgueni Svetlanov, Chœurs Yourlov, Orchestre de l'Académie d'Etat d'URSS

(Melodiya, 1975 ?)

Une de mes versions préférées, avec Kondrachine et Ashkenazy...
La féérie de l'Allegro, la tendresse du Lento, les déferlements du tocsin, et surtout l'intensité de Yakovenko, qui au travers le lugubre glas vibre à faire trembler les cintres pleurer les pierres...
Dans les dernières mesures, l'orchestre de Svetlanov gronde comme un orgue. Splendide.

Bartoque: le concerto pour alto, le deuxième concerto pour violon. Les deux rhapsodies pour violon. Boulez dirige le trafic très efficacement. Coffret DGG.

Mélomaniac a écrit:

5) Sergeï Rachmaninov (1873-1943) :

Les Cloches, symphonie chorale Op. 35

= Alexeï Maslennikov, ténor ; Galina Pisarenko, soprano ; Sergeï Yakovenko, baryton

Ievgueni Svetlanov, Chœurs Yourlov, Orchestre de l'Académie d'Etat d'URSS

(Melodiya, 1975 ?)

Une de mes versions préférées, avec Kondrachine et Ashkenazy...
La féérie de l'Allegro, la tendresse du Lento, les déferlements du tocsin, et surtout l'intensité de Yakovenko, qui au travers le lugubre glas vibre à faire trembler les cintres pleurer les pierres...
Dans les dernières mesures, l'orchestre de Svetlanov gronde comme un orgue. Splendide.

1978 d'après la nouvelle édition de Melodiya.

Rzewski:The people united will never be defeated (Hamelin)
Un vrai régal.

Brahms:Concerto pour piano n°1 (Arrau/Haitink)
Toujours aussi imposant et majestueux.

Philippe Hurel (1955–), Tour à tour pour orchestre et électronique (2008–15)

         Orchestre Philharmonique de Radio France
         Jean Deroyer, direction
         Carlo Laurenzi, informatique musicale Ircam

Prokofiev: Sonates Nos. 1, 4, 5, 7 & 9 (Yakov Kasman)

anaëlle a écrit:

Poulenc :

Concerto en Ré mineur pour 2 Pianos - Argerich et Goerner/ Orchestre de la Suisse Romande, dir. Alejo Perez
+
Concerto pour piano - Duchâble/Rotterdam Philharmonisch Orkest - James Conlon

lucien a écrit:

Philippe Hurel (1955–), Tour à tour pour orchestre et électronique (2008–15)

         Orchestre Philharmonique de Radio France
         Jean Deroyer, direction
         Carlo Laurenzi, informatique musicale Ircam

Emeryck a écrit:

tu l’as écouté ?

Rihm, Grave, in memoriam Thomas Kakuska (2005).  Minguet Quartett
Rihm, Interscriptum (2000/2).  Hodges / Arditti SQ

quelle intensité !

Emeryck a écrit:

ça te fait vraiment cet effet, les concertos de Poulenc ?
à moins que ce soit l’état dans lequel il faut être pour les supporter...

lucien a écrit:

Emeryck a écrit:

ça te fait vraiment cet effet, les concertos de Poulenc ?
à moins que ce soit l’état dans lequel il faut être pour les supporter...

Pas exactement. En tout cas, le Concerto pour deux pianos et orchestre me redonne toujours de l'énergie. Pour ce qui est du Concerto pour piano, on retrouve cet aspect en demi-teinte que je retrouve partout chez Poulenc (Sonate pour violon et piano, Sonate pour flûte et piano), à savoir des moments d'une extrême tragédie au milieu de choses vraiment innocentes et gaies.
Ca peut paraître un peu caricatural, mais c'est ce que je ressens.

Emeryck a écrit:

Ca peut paraître un peu caricatural, mais c'est ce que je ressens.

mais non.
tu reconnaitras que le smiley était un poil incongru... mais tu as raison : il ne faut pas être systématique.

Jean CARTAN
—
Quatuor à cordes 1
Quatuor à cordes 2



 !!!

Jacques Duphly (1715-1789) :

La Forqueray - Chaconne en fa - Médée - Allemande en do mineur - La Boucon - Rondeau en do - La Millettina
La Pothoüin - La Victoire - Rondeau en ré mineur - La Damanzy - La Cazamajor - La Felix - La de Vatre

= Christophe Rousset, clavecin Kroll

(Aparté, octobre 2011)

Wolfgang Rihm (1952–),

  Kolchis für Harfe, Klavier, Schlagzeug, Violoncello und Kontrabaß (1992).  recherche : O’Brien, Steffes-Holländer, Dierstein, Fels, Reinecke
  Antlitz, Zeichnung für Violine und Klavier (1993).  recherche : Melise Mellinger, Klaus Steffes-Holländer
  Klavierstück Nr. 6  „Bagatellen” (1977/78).  recherche : Klaus Steffes-Holländer
  von weit, „Antlitz”-Version, umschrieben für Violoncello und Klavier (1993).  recherche : Lucas Fels, Klaus Steffes-Holländer
  Dritte Musik für Violine und Orchester (1993).  Gottfried Schneider / SWR SO (Michael Gielen)

Mélomaniac a écrit:

Jacques Duphly (1715-1789) :
= Christophe Rousset, clavecin Kroll
(Aparté, octobre 2011)

Disque magnifique (alors qu’en général je ne suis pas fou de Duphly).

Pas vraiment le temps de développer, ce soir...

● Sviridov: Russie sans amarres
B. Tchaïkovski: Le Dernier Printemps*
Lyudmila Shkirtil (mezzo-soprano), Yuri Serov (piano), Natalia Sechkariova (flûte)*, Adil Feodorov (clarinette)*
Northern Flowers, 2004-05
Sans doute ce que j’ai préféré dans la veine «vieille Russie» (sans que ça me parle énormément), probablement en raison de la configuration chambriste - et Sviridov nettement plus que Tchaïkovski.

● Hauer: Zwölftonspiele pour orchestre (9.VIII.1957 et 22.IX.1957)
Gottfried Rabl / Radio Symphonieorchester Wien
CPO, 2005
Réécoutés deux fois. J’aurais du mal à dire à quel point cet autre dodécaphonisme me touche (un peu de la même manière et au même degré que certaines œuvres de Bach). Comme souvent, remarquable mise en perspective de Lucien ici.

Justement, à propos de Bach:

● Bach: Variations Goldberg BWV 988
Zhu Xiao-Mei (piano)
Mirare, 1990
Très belle lecture, plutôt méditative et intériorisée mais qui ne sacrifie jamais le sens du rythme. J’aime beaucoup cette façon de faire sonner les harmoniques en sollicitant aussi peu que possible les écarts de dynamique.

● Bach: Sonate nº1 en sol mineur BWV 1001 et Partita nº1 en si mineur BWV 1002 pour violon seul
Gidon Kremer (violon Giuseppe Guarneri del Gesù «Ex-David», 1730)
ECM, 2001
Je devrais détester: ça cumule ce que je n’aime pas chez les baroqueux (timbre crincrinant), ce que je n’aime pas chez les romantiques (beaucoup de rubato) et ce que je n’aime pas chez Kremer (les phrasés tarabiscotés); et pourtant, je suis fasciné par l’espace sonore que Kremer parvient à créer en accentuant les effets de dynamique sur le jeu en ligne brisée et en tirant parti d’une acoustique réverbérée mais très claire.
Histoire d’embêter David, je voulais écrire que ça me passionne autant que Khachatryan m’ennuie (c’en est l’exact inverse, pour autant que je me souvienne: sonorité de beau violon traditionnel et jeu fluide influencé par les baroqueux); mais il faudrait quand même, par honnêteté intellectuelle, que je réécoute un peu ce dernier.

Donatoni: De près, Le ruisseau sur l'escalier, Fili, Feria, L'ultima sera, Still, Lumen (Mefano, Artaud, Pekkala, Ens. 2E2M)

Benedictus a écrit:

Comme souvent, remarquable mise en perspective de Lucien ici.

pas trop de liens vers mes anciens sujets, j’en ai un peu honte.

lucien a écrit:

pas trop de liens vers mes anciens sujets, j’en ai un peu honte.

Il n'y a vraiment pas de quoi. Ta présentation est remarquablement claire, didactique et évocatrice.

Et puis, après tout, tu ne te gênes pas toi-même pour déterrer des propos dont leurs auteurs mêmes n'ont plus qu'un vague souvenir (comme hier, ce que j'avais écrit des Landowski d'outre-Dniepr).

Benedictus a écrit:

Il n'y a vraiment pas de quoi. Ta présentation est remarquablement claire, didactique et évocatrice.

ouais, je sais pas.
j’ai oublié de parler du côté badin façon générique des Simpsons.

Benedictus a écrit:

Et puis, après tout, tu ne te gênes pas toi-même pour déterrer des propos dont leurs auteurs mêmes n'ont plus qu'un vague souvenir (comme hier, ce que j'avais écrit des Landowski d'outre-Dniepr).

ouais, je suis même allé rechercher ce que Xavier a dit de Rihm il y a huit ans !
mais cela uniquement pour faire croire à David que j’ai lu tout le forum, bien sûr.

lucien a écrit:

ouais, je suis même allé rechercher ce que Xavier a dit de Rihm il y a huit ans !

En googlant un ancien message en playlist, je suis tombé toutaleure sur un post d'un certain Yamaw qui s'était écouté quatre symphonies pour orgue de Vierne par MCA en une après-midi...

Math-Chimie-Anthropo ?

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

Il n'y a vraiment pas de quoi. Ta présentation est remarquablement claire, didactique et évocatrice.

ouais, je sais pas.
j’ai oublié de parler du côté badin façon générique des Simpsons.

Je ne connais pas le générique des Simpsons, mais en effet il y a dans ces Zwölftonspiele quelque chose, sinon de badin, du moins assez ludique (comme dans certains Ricercari de Bach, justement).
Tu n'aimes plus Hauer?

Benedictus a écrit:

ouais, je suis même allé rechercher ce que Xavier a dit de Rihm il y a huit ans !

Moi, comme j'ai des dons de voyant extralucide, je n'ai pas besoin de chercher.
Par exemple, je suis sûr que dans ce message, on devait trouver les syntagmes ennui, supprimer tous les points de repères et inintelligible pour la majorité des auditeurs.

Pardon, Xavier, c'était juste une taquinerie amicale. D'ailleurs j'imagine que mes arguments pro-atonals sont eux aussi toujours un peu les mêmes.