Playlist (106)

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°104 en ré majeur

= Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, mars 1959)

lucien a écrit:

Denisov, Symphonie (1987).  Rozhdestvensky

cette symphonie est d’une complexité contrapuntique insensée.

Tu n'as pas déjà employé cette citation une dizaine de fois en playlist ?

@Mélo:Le début de cette 104 me fait curieusement penser à du Bruckner.

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Sibelius:Symphonie n°3 (Bernstein Sony)
Quel final épique!!!

Ravel:Shéhérazade (Danco/Ansermet)
Asie...

ovni231 a écrit:

Tu n'as pas déjà employé cette citation une dizaine de fois en playlist ?

non, ça devait être Arnaud.

Je confirme.

arnaud bellemontagne a écrit:

Le début de cette 104 me fait curieusement penser à du Bruckner.

Presque : il manque les trémolos de cordes...

Haydn

Symphonies nos.: 13, 29, 64

Leslie Jones et la Little Orchestra Of London

Nonesuch 1968


MAIS! Ils attendent quoi pour rééditer en numérique ces enregistrements?

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Le début de cette 104 me fait curieusement penser à du Bruckner.

Presque : il manque les trémolos de cordes...

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°92 en sol majeur

= Nicolai Malko, Orchestre royal de Copenhague

(RCA, avril 1953)

Orchestre en effectif raisonné, très agile et allégé, diction acérée dans les allegros, bois incisifs, plénitude dans l'Adagio. Et un Finale bride abattue !
Une interprétation sensible et croustillante, indémodée, et même assez en phase avec les critères actuels d'après les canons baroquisants.

Non, pas baroquisants, simplement fidèlement.

Plus naturel que le baroque tu meurs.

En fait, jouer Bruckner avec un orchestre baroque, il ne manquerait que Bugs Bunny... Jouer Haydn avec des cordes modernes, c'est de l'ampoulement transgénique...

Mais je te comprend, car dans l'histoire de l'extrême Europe de l'est, cette région du globe était ignare de ce que c'était la période Baroque.
Il a fallu l'ère romantique pour les stimuler en ce domaine, grâce cependant aux européens de l'Ouest. Mais quels résultats!

Bruckner :

Symphonie No. 5 en si♭majeur - Berliner Philharmoniker, dir. Furtwangler


Symphonie No. 6 en la majeur - Staatskapelle Dresden, dir. Jochum


Symphonie No. 7 en mi majeur - Wiener Phiharmoniker, dir. Abbado

Somptueux

Non mais ce que je veux dire, c'est selon la TRADITION. Bon, il y a eu une culture plus européenne avec Pierre le Grand qui favorisa la venue de musiciens et compositeurs européens de l'ouest, mais dans l'ensemble de l'immense territoire russe, cela fit peu d'impact dans la culture générale. L'Europe de l'ouest à plus tard lancée via un Liszt, Chopin, Berlioz, les germes d'une création d'une école russe romantique et par la suite, moderne PRÉPONDÉRANTE car une des hautes sphères du génie musical mondial.

Donc, ce dont tu hérites surtout c'est la musique surtout XXe siècle. Pour ce qui est de la période baroque russe, c'est le quasi désert.

Sibelius:Symphonie n°4 (Karajan DG)

Etrange et envoûtant.

arnaud bellemontagne a écrit:

Sibelius:Symphonie n°4 (Karajan DG)

Etrange et envoûtant.

Oui, très belle symphonie, ma préférée de Sibelius.

ravelavelo a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Sibelius:Symphonie n°4 (Karajan DG)

Etrange et envoûtant.

Oui, très belle symphonie, ma préférée de Sibelius.

Une de mes préférées aussi.

plenum a écrit:

Pour ce qui est de la période baroque russe, c'est le quasi désert.

Cependant, dès les années 1760-70, nous avons eu Alexandre Berezovsky, Dmitri Bortiansky, Yevstigneï Fomin, Vassily Pashkevitch et pleins d'autres anonymes... Baroque certes pas, mais le classicisme fut le véritable commencement de l'initiation russe à la culture musicale occidentale (Merci à Catherine la Grande !).

Surtout Pierre le Grand pas seulement pour la création de l'européenne Saint-Petersbourg.

Tout ça pour dire que la musique russe n'a pas commencé avec Glinka.

Mais avec Sv... euh, Gla.. euh... des gens anonymes !

Non, elle a commencé vraiment avec les cinq.

Sharwenka

Premier concerto pour piano

Earl Wild, piano

Erich Leinsdorf et l'Orchestre de Boston

RCA Red Seal


Vraiment un summum!

plenum a écrit:

Non, elle a commencé vraiment avec les cinq.

Dans l’étymologie folklorique du terme, oui, je suis d'accord. Mais, historiquement parlant, la musique russe existait déjà avant la fin du XVIIIème siècle.

Folklorique, oui.

Et le concerto en sol mineur (1775) de Bortiansky, n'est-ce pas de la musique ?

Quand je pense qu'on oublie ces fabuleux chœurs sacrés ukraïniens du XVIIème siècle...

M,oui mais est-ce novateur? non. Il a bien écrit ce qui est européen.

ça ne sonne pas folkloriquement russe, mais ça ne sonne pas comme du Haydn déjà. C'est entre-deux, dans une sorte d'entonnoir.

Qu'en est-il de ses opéras ? Cela a déjà pleines de saveurs slaves.

La Russie a puisée dans l'Europe, au point que les cinq sentaient la nécessité de créer une école russe en puisant dans sa culture. Les cinq te taperait les fesses s'ils te lisaient.

Josquin Desprez (1450 -1521)

Messe de l'homme armé



Johannes Ockeghem (1410-1497)

Requiem


Pro Cantione Antiqua, London / Bruno Turner, dir.

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°5 en si bémol

= Heinz Rögner, Orchestre de la Radio de Berlin

(Eterna, septembre 1983 - janvier 1984)

Johannes Ockeghem: Requiem
Ensemble Organum * Marcel Pérès
1 CD Harmonia Mundi (1993)
HMC 901441
Réédité dans la collection Musique d'abord
HMA 1951441

William Schuman (1910-1992) :

American Festival Overture

= Leonard Bernstein, Orchestre philharmonique de Los Angeles

(DG, juillet 1982)

Un de mes tout premiers CD, acheté à la grande librairie Martelle d'Amiens.

Autre réédition Harmonia Mundi
(musique sacrée de la Renaissance)

Les Lamentations de Jérémie
Roland de Lassus (1530-1594)
La Chapelle royale
Philippe Herreweghe
1 CD HMC 901299 (1989)
réédition 2009,  collection
Musique d'abord: HMA 1951299

Mélomaniac a écrit:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°5 en si bémol

= Heinz Rögner, Orchestre de la Radio de Berlin

(Eterna, septembre 1983 - janvier 1984)

Très belle version toute en aspérités et fulgurances. 15-20 minutes de moins que d'autres versions plus portées vers l'exploration relaxe des sous-bassements harmoniques de l"oeuvre. Les 'cordes squelettiques de l'adagio' , joliment décrites par OVNI, y sont remarquablement radiographiées.

Réédité dans un irrésistible coffret Brlliant des symphonies 1-9.

Carter, Night Fantasies (1980).  Rosen

encore ! encore !
je n’ai jamais entendu une œuvre qui serve aussi bien un programme tout en étant aussi parfaite du strict point de vue de la forme.
et si belle...

et dire qu’on prétend que la musique non tonale n’exprime rien, ou n’est pas personnelle, ou je ne sais quoi... ça ne tient pas dix secondes.

Mozart:
Sérénades nos.10 K.361 & 11 K.375
Otto Klemperer & London Wind Quintet & Ensemble
1 CD EMI Studio CDM 7 63349 2



La Gran Partita, l'une des plus belles sérénades de Mozart dans une interprétation inégalée à ce jour.

Hunter16g a écrit:

Mon premier contact avec la musique de Boulez (ça doit faire un mois environ), j'avais été très surpris, je m'attendais à quelque chose de beaucoup moins audible.
Je les ai réécoutées plusieurs fois depuis, maintenant j'aime beaucoup (surtout la 7e et la 8e ). J'aime bien la forme (pièces très brèves), avec des ambiances très clairement définies à chaque fois, sans perdre la cohérence de l'ensemble.

C'est dans Dialogue de l'ombre double que je retrouve le plus ce type de questions-réponses à base de motifs simples. Les deux œuvres que j'aime le plus chez Boulez, d'ailleurs, et de loin – ce n'est pas une coïncidence, bien sûr.

Citation :

Messiaen : Le banquet céleste (Louis Thiry)

J'ai écouté ça pour la première fois, j'aime beaucoup. Il n'y a pas la majesté de certaines autres pièces pour orgue (L'Ascension, Les corps Glorieux...), au contraire c'est très doux. J'imagine qu'il s'agit d'une oeuvre de jeunesse (je n'ai pas regardé la date), les harmonies sont splendides en tous cas.

Oui, vraiment dans sa première manière.

Babbitt, String Quartet No. 5 (1982).  Composers String Quartet
Wuorinen, Piano Quintet No. 2 (2008).  Peter Serkin / Brentano SQ

Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Partite sopra Christ, der du bist der helle Tag, BWV 766
Herr Gott, dich loben wir, BWV 725

= Günter Metz, orgue Silbermann de l'église d'Helbigsdorf

(Eterna, juin 1972)

un savoureux petit orgue de village saxon, une acoustique intimiste...
Le plus petit instrument à deux claviers construit par ce facteur, préservé dans un état presque intact.
On l'entend ici dans son jus, bien avant la restauration menée par la maison Jehmlich en 1994.

poursuivons ;

Helmut Lachenmann (1935–), Consolation I pour 12 voix et 4 percussionnistes (1967)
Michael Ranta, Arno Arndt, Siegfried Fink et Hermann Gschwendtner, percussions

Helmut Lachenmann, Consolation II pour 16 voix (1968)

Morton Feldman (1926–1987), Chorus and Instruments II pour chœur, tuba et cloches (1967)
Manfred Graser, tuba / Richard Sohm, cloches tubulaires

Paul-Heinz Dittrich (1930–), Vocalblätter pour soprano, flute, hautbois et 12 voix (1972)
Gisela Evers, soprano / Aurèle Nicolet, flute / Heinz Holliger, hautbois

Pierre Boulez (1925–), cummings ist der dichter pour 16 voix et ensemble (1970)
RSO Stuttgart (Pierre Boulez)

Pierre Boulez / Clytus Gottwald, über das, über ein verschwinden pour 16 voix (1969)

Luigi Nono (1924–1990), Sarà dolce tacere pour 8 voix (1960)

Luigi Nono, Ha venido – Canciones para Silvia pour soprano et 6 sopranos (1960)
Barbara Miller, soprano

Heinz Holliger (1939–), Dona nobis pacem pour 12 voix (1968–69)

Schola Cantorum Stuttgart
Clytus Gottwald, direction

Bartok:Quatuor n°4 (Keller)
Rythmiquement, il est implacable ce quatuor.On entend déjà le King Crimson de Larks Tongue in Aspic dans le final.

Du grand Bartok.


Sibelius:Symphonie n°5 (Bernstein Sony)
Chouette.

Gerard Schurmann, Concerto for Orchestra • Concerto for Violon and Orchestra (Chandos, dirigé par le compositeur)

Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Partite sopra O Gott, du frommer Gott, BWV 767
Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 565

= Herbert Collum, orgue Silbermann de l'église de Reinhardtsgrimma

(Eterna, juillet 1965)

Haydn:La Création (Karajan)

Une oeuvre d'une ambition et d'une ferveur exceptionnelle.
L'écriture chorale est superbe et on ne regarde pas sa montre pendant les récitatifs (très inspirés).

Magistral.

arnaud bellemontagne a écrit:

Haydn:La Création (Karajan)

La version berlinoise de 1966, salzbourgeoise de 1982 ?

Berlin 66 avec le regretté Wunderlich.