Gurre Lieder - Jordan - Philharmonie - 19 avril 2016

J'attends ce concert avec intérêt.
Est -ce qu'on aura sur scène les quelques 150 instrumentistes prévus dans la partition ?

 Montfort

Moi je compte 103. (mais on met en général plus de cordes que les 10-10-8-8-6 demandés)
C'est aussi le choeur qui est en nombre. (le choeur de l'ONP sera pour l'occasion associé au choeur philharmonique de Prague)

Le détail:

Arnold Schönberg
Gurre-Lieder

Orchestre de l'Opéra national de Paris
Chœurs de l'Opéra national de Paris
Chœur philharmonique de Prague
Philippe Jordan, direction

Andreas Schager, Waldemar (à l'origine c'est Stuart Skelton qui était prévu)
Iréne Theorin, Tove
Sarah Connolly, Waldtaube
Jochen Schmeckenbecher, Bauer
Andreas Conrad, Klaus-Narr
Brigitte Fassbaender, récitant
José Luis Basso, chef de choeur

C'est aussi l'occasion de voir et entendre Brigitte Fassbaender.

Pour ce concert je vais tester le petit nuage de catégorie 1. (1er balcon latéral impair)

Ce chiffre de 150 instrumentistes est celui cité par beaucoup de commentateurs sur l'oeuvre - c'est surtout pour les vents que l'inflation se manifeste :
8 flûtes, 3 hautbois, 5 clarinettes, 5 bassons, dix cors, dont 4 alternent en wagnertuben, 7 trompettes, 6 trombones et 4 harpes, et une percussion gigantesque.
Pour les cordes : 20 + 20 violons, 16 altos, 16 violoncelles, 12 contrebasses...
Mais j'imagine qu'on doit pouvoir réduire ce nombre sans altérer la qualité de l'interprétation.

Autrement Xavier, merci pour la source sur le livret - c'était succinct mais très suffisant : en fait, ce n'est pas un opéra mais plutot un oratorio : donc il n'y a pas une action à suivre pas à pas.

 Montfort

 P S : J'ai assisté à tous mes concerts à la Philharmonie au 1er balcon au dessus de l'orchestre : pas certain que ça soit la meilleure place pour l'acoustique, mais très intéressant pour voir le chef et l'orchestre jouer.

Bien impatient d'assister à ce concert.

Montfort a écrit:

Ce chiffre de 150 instrumentistes est celui cité par beaucoup de commentateurs sur l'oeuvre - c'est surtout pour les vents que l'inflation se manifeste :
8 flûtes, 3 hautbois, 5 clarinettes, 5 bassons, dix cors, dont 4 alternent en wagnertuben, 7 trompettes, 6 trombones et 4 harpes, et une percussion gigantesque.
Pour les cordes : 20 + 20 violons, 16 altos, 16 violoncelles, 12 contrebasses...
Mais j'imagine qu'on doit pouvoir réduire ce nombre sans altérer la qualité de l'interprétation.

Sur la partition, il est précisément stipulé pour les cordes 10-10-8-8-6 Pulte, mais Pulte veut dire pupitre et donc en fait il faudrait multiplier par deux?
Ce qui paraît logique parce qu'effectivement sinon ça ferait peu de cordes en comparaison du reste; dans ce cas on arrive au chiffre de 155 en effet.
Lors du concert dirigé par Albrecht à Pleyel il y a 4-5 ans je n'ai pas l'impression que ce nombre ait été respecté au niveau des cordes. (parce que pour le reste on ne peut pas faire grand chose)

Pour ce qui est du texte, s'il n'est pas donné dans le programme pour moi c'est quand même gênant pour quelqu'un qui ne connaît pas l'oeuvre: pour les 4/5 de la première partie ce n'est pas grave, mais pour Waldtaube qui conte la mort de Tove, puis les deux parties suivantes avec l'errance de Waldemar, les choeurs, le bouffon et le narrateur final, c'est très embêtant si on ne sait pas ce que ça raconte.

Pour ce qui est de l'acoustique, au contraire pour moi les places dont tu parles sont les meilleures, si tu es de côté par rapport à l'orchestre à la hauteur des cordes ou des bois disons, pas trop derrière, évidemment pour du symphonique pur, pas pour du chant.

Brigitte Fassbaender remplacée par Franz Mazura.

Il chante encore?

EDIT:Mais à la limite je préfère, je trouve que lorsque le rôle de récitant est confié à une voix féminine, ça tire trop souvent l'oeuvre vers le pierrot lunaire. C'est souvent plus homogène avec un récitant masculin...

Rôle du récitant. Il me semble qu'il se tire assez bien de ces rôles parlés… Mais moi aussi, je voulais Fassbaender !

Pour moi ça fera clairement partie des concerts marquants de la saison.

Tout d'abord, Andreas Schager, quelle découverte!
N'est-ce pas le meilleur Waldemar que j'aie pu entendre, concerts et enregistrements confondus?!
Il a l'héroïsme, la puissance, les nuances, la musicalité, la tessiture (assumée et assurée de A à Z, les si bémol graves comme les si bémol aigüs) et l'engagement total nécessaires.
Je sais qu'il chante déjà Siegfried, Parsifal et Tristan un peu partout, en tout c'est bluffant.
Malgré tout, quelques notes où il était couvert, il faut dire qu'avec un tel orchestre derrière lui...
Légère déception avec Theorin, comme si elle était un peu sur la réserve, peut-être que les spectateurs vraiment de face en ont mieux profité que moi, mais je ne suis même pas sûr.
Sa dernière note, splendide et énorme, laisse des regrets sur le reste.
Je cragnais une Tove trop énervée, mais en fait elle a été trop neutre et pas toujours très audible.
Evidemment, ce qu'on pouvait entendre était tout de même très bien chanté.
Connolly, sobre, pas hyper marquante, mais quand même très très bien.
Petits rôles parfaits, Mazura très bien dans le sens où il n'était pas sonorisé trop fort, du coup j'ai apprécié le passage du récitant comme jamais auparavant.
Car il faut bien le dire, c'était avant tout le pied pour l'orchestre!
Le prélude m'a submergé d'émotion, et rien d'autre n'a été aussi fort par la suite pour moi, mais tout a été splendide.
Ce 1er balcon latéral impair m'a paru encore plus luxueux, précis, détaillé et réverbéré de façon parfaitement dosé que les autres places que j'ai pu avoir jusque là.
Peut-être que ce n'est qu'une impression ou que d'autres critères rentrent en ligne de compte, mais l'orchestre ne m'a jamais paru flou ou fouilli.
Les cuivres seulement un peu bruyants quand même à quelques moments.
Mais le prélude, vraiment magique, j'ai complètement décollé, l'interlude avant le récitant, fascinant aussi... mais toute l'oeuvre a été du travail d'orfèvre, Jordan s'est révélé pour moi idéal dans cette oeuvre.
Choeur vraiment satisfaisant, puissant, presque toujours juste, après, dire que c'était limpide, je n'irais pas jusque là... mais est-ce que ça peut l'être?
En jetant un oeil à la partition, je me dis que je comprends quand même mieux ce qui se passe dans ces passages-là au disque qu'au concert, alors que pour ce qui est du détail orchestral, je crois que je ne pourrai jamais entendre si bien les choses au disque qu'au concert de ce soir.
Voilà, grande soirée quoi, la vie vaut d'être vécue pour de tels moments.

Evidemment, c'est sans comparaison possible avec mon souvenir du concert d'Albrecht à Pleyel il y a quelques années, d'abord à cause de l'acoustique, mais aussi pour l'orchestre et pour le rôle principal, car Lance Ryan, c'était quand même pas terrible. (et puis la récitante, Sukowa, qui était sur-sonorisée, c'était assez désagréable)

En effet, concert grandiose!
Pareil, les premières notes m'ont donné des frissons tant c'était beau et enivrant!
Placé un peu derrière les chanteurs, donc pas au top pour juger des voix, mais Schager est impressionnant! Quel engagement sans faille, quelle aisance dans ce rôle affreux! Très impressionné aussi par Connolly très bien chantante et pudique, mais dont la voix passait très bien.
Théorin, un peu déçu : ça reste un peu trop monochrome et peu vivant... et puis c'est elle que j'ai le moins entendu (même son fameux aigu je l'ai trouvé agressif et trop court )

Orchestre et Jordan grandioses... détails, puissance, engagement... j'ai retrouvé la folie orchestrale du dernier Arthus que j'avais vu à Bastille : le chef se lance dans la bataille et lâche l'orchestre tout en gardant toujours le contrôle! Génial!

Ce concert sera retransmis sur France-Musique... mais pas de date trouvée pour le moment!

Pas le temps de faire un C R détaillé, mais vraiment un concert génial.
Très belle distribution : j'ai  été bluffé par Sarah Connolly, plus incisive, mais aussi plus percutante que Theorin - Andréas Schager, royal à tous égard - j'ai aussi  beaucoup aimé le Klaus - Narr de Andreas Conrad, qui m'a fait beaucoup penser au Mime de l'Or du Rhin.
Mais les triomphateurs auront été l'orchestre, énorme, sans doute pas loin des 150 instrumentistes de la partition d'origine, et la maestria avec laquelle Jordan a dominé de bout en bout cette oeuvre d'une complexité redoutable.

Petite question : j'étais au 8ème rang du parterre, et j'avais parfois l'impression que malgré les efforts de Jordan pour canaliser l'orchestre, les voix étaient parfois couvertes : étaient - elles audibles dans toute la salle ?

Montfort

Enfin j'assiste aux Gurrelieder!!!  

Bon, j’avais pris les place à l’arrache donc évidemment derrière l’orchestre (la pire place pour du vocal)
Ce qui impressionne d'emblée c’est le dispositif :la scène est absolument saturée de pupitres et d’instruments, c’est limite s’il ne faut pas mettre un système de feux de signalisation pour que les musiciens puissent s’installer...
Vu mon placement, je n'ai pas pu apprécier les prestations des chanteurs à leur juste valeur, Connolly se faisait plus entendre (il fait dire que l’écrin de luxe que lui a tissé Jordan lui a permis de mieux mettre en valeur sa voix) que Théorin que j’ai aussi trouvé sur la réserve, Mazura m’a semblé un peu perdu par moments mais bon...
Xavier, tu considères vraiment Schager (son engagement m'a plu mais mon placement ne m'a pas permis de l'entendre à 100%) comme ton Waldemar préféré ? au dessus de Jersualem, McCracken, ou Heppner? hé bien…

En revanche quel orchestre !!!  
Comme tu le mentionnes Xavier, des l’entame du prélude j’ai moi aussi eu des frissons.... quelle poésie et quel raffinement!!!
Et ça a continué tout du long au point même que l’entracte m'a un peu frustré (mais bon j’imagine que c’est par obligation syndicale et pour que les petits vieux puissent aller au petit coin), de même certaines "pauses" de Jordan m'ont semblé un peu artificielles dans le sens ou elles amoindrissaient le côté fluide et unitaire de cette partition océanique. A part ça, face à une telle densité de propos, d’atmosphères, de climats et d’ambiances (avec une interprétation au diapason) on ne peut être que subjugué et édifié. A telle enseigne que je me suis surpris à songer que pour un néophyte ça doit quand même pas être évident a avaler une telle masse de musique. D’autant qu’il y a des parties si outrageusement subdivisées, complexes et polyphoniques qu’elles sont quasiment impossibles à rendre en concert avec une acuité optimale (je pense aux parties de chœur divisées que l’on entend vraiment parfaitement que sur la version Gielen).
L'intervention du chœur final a été un moment ineffable. J’ai quasiment fait un voyage astral à ce moment-là.

Grand concert !!!  

P.S. :dire qu’il a pondu ça à même pas trente balais …

Eh beh, y en a un qu'est content d'avoir vu ce concert . Tant mieux pour toi si tu as passé un bon moment; ça fait plaisir à lire un tel enthousiasme

Et nous on sent l'ail?? Pffff... y en a que pour les crânes nus...

Bon, plus sérieusement, pour Schager je dois dire que par rapport à Gould, McCraken ou Jerusalem, je trouve plus de facilité chez Schager... Bien sûr McCraken est grandiose avec ces graves énormes, mais le chant reste toujours un peu trop étrange pour moi. Là Schager semble totalement imprégné et vit ça comme rarement, sans entendre de tension particulière. Bien sûr, il y a l'effet salle qui aide à l'apréciation, mais par rapport aux Waldemar actuels entendus (Gould, Ryan, Dean Smith), on est largement au dessus!

(d'ailleurs, tu n'étais pas allé voir les deux Gurre qui avaient été donné à Pleyel?

Citation :

Paris. Salle Pleyel. 25-VI-2011.
Ricarda Merbeth, Tove
Lance Ryan, Waldemar
Anna Larsson, Waltaube
Barbara Sukowa, récitante
Albert Dohmen, le Paysan
Arnold Bezuyen, Klauss-Narr

Czech Philharmonic Choir Brno
Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Direction : Marc Albrecht


Paris. Salle Pleyel. 14-III-2014.
Robert Dean Smith, Waldemar
Katarina Dalayman, Tove
Michelle DeYoung, Waltaube
Gábor Bretz, Le paysan
Wolfgang Ablinger-Sperrhacke, Klauss-Narr
Barbara Sukowa, récitante

Chœur de Radio France
Chœur de la Radio de Leipzig
Orchestre Philharmonique de Radio France
Direction : Esa-Pekka Salonen.

Je garde un superbe souvenir de la version de 2014... celle de 2011 m'avait un peu laissé sur ma faim malgré une Waltaube à tomber!

Polyeucte a écrit:

Et nous on sent l'ail?? Pffff... y en a que pour les crânes nus...

Bon, plus sérieusement, pour Schager je dois dire que par rapport à Gould, McCraken ou Jerusalem, je trouve plus de facilité chez Schager... Bien sûr McCraken est grandiose avec ces graves énormes, mais le chant reste toujours un peu trop étrange pour moi. Là Schager  semble totalement imprégné et vit ça comme rarement, sans entendre de tension particulière. Bien sûr, il y a l'effet salle qui aide à l'apréciation, mais par rapport aux Waldemar actuels entendus (Gould, Ryan, Dean Smith), on est largement au dessus!

(d'ailleurs, tu n'étais pas allé voir les deux Gurre qui avaient été donné à Pleyel?

Non, c'était mon baptême du feu.


@luisa:

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier, tu considères vraiment Schager (son engagement m'a plu mais mon placement ne m'a pas permis de l'entendre à 100%) comme ton Waldemar préféré ? au dessus de Jersualem, McCracken, ou Heppner? hé bien…

J'ai une tendresse particulière pour Jerusalem et Heppner, c'est vrai, mais objectivement je pense que Schager est encore meilleur que ces deux-là: pas les aigüs tirés de Jerusalem (pourtant en studio avec Chailly), Heppner est peut-être le seul à rivaliser sur le plan de propreté et de la beauté vocale, mais Schager est peut-être plus mordant, plus engagé.

Montfort a écrit:

Mais les triomphateurs auront été l'orchestre, énorme, sans doute pas loin des 150 instrumentistes de la partition d'origine, et la maestria avec laquelle Jordan a dominé de bout en bout cette oeuvre d'une complexité redoutable.

En tout cas il y avait bien 12 contrebasses, donc après, sans tout compter, on peut imaginer que le compte y était.

Montfort a écrit:

Petite question : j'étais au 8ème rang du parterre, et j'avais parfois l'impression que malgré les efforts de Jordan pour canaliser l'orchestre, les voix étaient parfois couvertes : étaient - elles audibles dans toute la salle ?

J'étais de 3/4 face environ et effectivement Theorin était couverte assez souvent, Connolly et Schager de temps en temps, idem pour les autres.
Parfois on les entendait mais un peu noyés dans l'orchestre quand même.
J'ai quand même pensé que Jordan aurait pu un peu plus retenir la bride par moments.

Polyeucte a écrit:

Et nous on sent l'ail?? Pffff... y en a que pour les crânes nus...

Bon, plus sérieusement, pour Schager je dois dire que par rapport à Gould, McCraken ou Jerusalem, je trouve plus de facilité chez Schager... Bien sûr McCraken est grandiose avec ces graves énormes, mais le chant reste toujours un peu trop étrange pour moi. Là Schager  semble totalement imprégné et vit ça comme rarement, sans entendre de tension particulière. Bien sûr, il y a l'effet salle qui aide à l'apréciation, mais par rapport aux Waldemar actuels entendus (Gould, Ryan, Dean Smith), on est largement au dessus!

(d'ailleurs, tu n'étais pas allé voir les deux Gurre qui avaient été donné à Pleyel?

Citation :

Paris. Salle Pleyel. 25-VI-2011.
Ricarda Merbeth, Tove
Lance Ryan, Waldemar
Anna Larsson, Waltaube
Barbara Sukowa, récitante
Albert Dohmen, le Paysan
Arnold Bezuyen, Klauss-Narr

Czech Philharmonic Choir Brno
Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Direction : Marc Albrecht


Paris. Salle Pleyel. 14-III-2014.
Robert Dean Smith, Waldemar
Katarina Dalayman, Tove
Michelle DeYoung, Waltaube
Gábor Bretz, Le paysan
Wolfgang Ablinger-Sperrhacke, Klauss-Narr
Barbara Sukowa, récitante

Chœur de Radio France
Chœur de la Radio de Leipzig
Orchestre Philharmonique de Radio France
Direction : Esa-Pekka Salonen.

Je garde un superbe souvenir de la version de 2014... celle de 2011 m'avait un peu laissé sur ma faim malgré une Waltaube à tomber!

Eh beh Poly ? C'est juste que notre Naunaud national est un poil plus fan que vous d'Arnold et des Gurrelieder. Bon OK J'ai pas tout écouté et je ne verrai certainement jamais l'oeuvre, mais c'était plus taquin vis à vis de Naunaud qu'autre chose

arnaud bellemontagne a écrit:

A part ça, face à une telle densité de propos, d’atmosphères, de climats et d’ambiances (avec une interprétation au diapason) on ne peut être que subjugué et édifié. A telle enseigne que je me suis surpris à songer que pour un néophyte ça doit quand même pas être évident a avaler une telle masse de musique. D’autant qu’il y a des parties si outrageusement subdivisées, complexes et polyphoniques qu’elles sont quasiment impossibles à rendre en concert avec une acuité optimale (je pense aux parties de chœur divisées que l’on entend vraiment parfaitement que sur la version Gielen).

D'accord avec toi pour le choeur, mais pour l'orchestre, comme je l'ai dit plus haut, pour moi aucun enregistrement n'égale ce que j'ai entendu hier en terme de détail et de clarté. (mais il faut dire que j'étais vraiment bien placé)

Gielen est particulièrement détaillé !!!
Mais c'est vrai que le rendu de l'orchestre hier était quasi-idéal.

En tout cas, après une telle orgie, on ne peut que vous conseiller la diète pendant les prochains jours : bouillon de Haydn, dans lequel les plus affamés pourront tremper quelques croûtons de Scarlatti ou de Fauré...

C'est pas parce que tu viens d'assister au concert du siècle qu'il faut traiter les autres de croutons . Tata calbo va se fâcher tout rouge

Non justement, comme je suis jaloux de ne pas y avoir été, je mets les heureux pécheurs à la pénitence.

Diffusion du concert le 1er juillet à 14h sur France Musique :
http://www.francemusique.fr/emission/le-concert-de-l-apres-midi/2015-2016/philippe-jordan-dirige-les-gurrelieder-de-schoenberg-la-philharmonie-de-paris-le

Bien sûr, pas de possibilité de l'écouter après (comme toujours avec l'ONP!) et le 1er juillet, je ne vais même pas pouvoir l'écouter... Sniff...
Faudra un jour qu'on m'explique pourquoi l'ONP refuse de laisser ses concerts en podcast après la diffusion.

Donc il faut espérer que ce concert sera publié chez Erato comme cela a été fait pour quelques uns de l'ONP

Ca tombe le jour ou je vais à Chambord pour le concert d'ouverture du festival. Il y a fort à parier que nous en profiterons pour (re)visiter le chateau

Une critique :

http://www.resmusica.com/2016/04/24/la-philharmonie-de-paris-somptueux-ecrin-pour-les-gurrelieder-par-philippe-jordan/

Et une autre :

http://concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=11488

 Montfort