[Jazz] Playlist

Alifie a écrit:

Jack De Johnette's Directions
Postaula, Bremen, 12.02.1976

Jack DeJohnette (piano, drums)
Alex Foster (ts, ss)
John Abercrombie (g)
Mike Richmond (b)

1. u.t. (13:49)
2. Totally Free (12:17)
3. Flying Spirits (4:03)
4. Fantastic (25:39)

FM broadcast

La meilleure formation probablement de Jack DeJohnette.

J'aime beaucoup leur disque Untitled avec un Flying Spirits qui ouvre merveilleusement le disque.

Oriane a écrit:

Je continue à suivre les conseils des monomaniaques de ce fil.

Donc, entre autres, j'ai écouté "Our man in jazz" de Sonny Rollins. (A chaque fois, j'ai envie d'écrire "Sunny").

Ah, la sonorité généreuse de Newk.

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Thelonious Monk:Brilliant Corners (57)



Bien casse-gueule le morceau titre.
D'ailleurs Monk l'a rejoué ce thème ?

Je dois dire que je n'aime pas beaucoup le son et le phrasé d'Ernie Henry, quand Rollins passe après (ou avant) ca fait mal.

Cela dit, c'est vraiment un grand Monk et l'admirable jeu de Max Roach n'y est pas pour rien (ses timbales sur Bemsha swing ).

arnaud bellemontagne a écrit:

Alifie a écrit:

Jack De Johnette's Directions

J'aime beaucoup leur disque Untitled avec un Flying Spirits qui ouvre merveilleusement le disque.

De la même formation, plus à mon avis en concert que sur les disques, dont celui-ci que je ne connaissais pas :



https://en.wikipedia.org/wiki/Cosmic_Chicken (pas réédité en cd, mais on peut écouter le LP sur le net en cherchant un peu)

Plus abouti que le précédent (bien vu, arnaud) :



https://en.wikipedia.org/wiki/Untitled_(Jack_DeJohnette_album)      /watch?v=Rl45kHnZOF8

https://en.wikipedia.org/wiki/New_Rags

Le 3ème et dernier album de la formation, qui fait la part belle à l'excellent saxophoniste Alex Foster
(le dernier titre, /watch?v=52F1PyN0E-Y donne une assez bonne idée de l'énergie trépidante de ce 4tet en live).

Bass – Sam Jones
Drums – "Philly" Joe Jones
Flugelhorn – Clark Terry
Piano – Thelonious Monk

Stanley Clarke - If This Bass Could Only Talk

Une batterie peut-être un peu binaire, et une production qui manque d'authenticité avec une sonorité synthétique (sorti 2 ans après le Tutu de Miles Davis), mais globalement ça s'écoute bien. Il faut que j'écoute ses productions des années 70.

Ah oui, ses albums des 70's sont bien meilleurs (la trilogie Stanley Clarke/Journey to love/School Days est incontournable).

Stanley Clarke - School days

Quelle batterie sur le premier titre "School days" ! Et "Desert Song" est superbe.

Pipus a écrit:

 "Desert Song" est superbe.
 

Avec sa majesté McLaughlin à la guitare.

Le solo de basse de Stanley Clarke sur le morceau titre est culte de chez culte.

Vraiment un super disque!

Si tu as aimé la batterie sur le morceau titre, attends d'écouter Cobham dans le Life is just a game qui conclut l'album.

Ah ! La vache !

Pardonnez-moi de m'exprimer ainsi, mais j'ai réécouté ce matin "If this bass could only talk" et "School days"... quel fossé entre les deux, je veux retourner en classe !!!

www.discogs.com/Marzette-Watts-Ensemble-The-Marzette-Watts-Ensemble/release/1498511   /watch?v=x16FBwVfK8A

Pas écouté de jazz depuis un bail (en fait depuis la découverte d'Alan Shorter ici même).
Du coup, retour aux fondamentaux, ce soir:


• Anthony Braxton: 3 Compositions of New Jazz
Anthony Braxton (saxophones alto et soprano, clarinette, flûte, musette, accordéon, cloches, caisse claire...), Leroy Jenkins (violon, alto, harmonica, grosse caisse, flûte à bec, cymbales, flûte à coulisse...), Wadada Leo Smith (trompette, mellophone, xylophone, kazoo...), Muhal Richard Abrams (piano, violoncelle, clarinette alto)
III & IV.1968
Delmark
Une ré-ré-écoute, et toujours (Pas forcément à conseiller à des novices en matière de jazz, cela dit...)


• Albert Ayler: Slug’s Saloon
Albert Ayler (saxophone ténor), Donald Ayler (trompette), Michel Samson (violon), Lewis Worrell (basse), Ron Jackson (percussions)
En public, New York, 1.V.1966
ESP
Une découverte, là, et    aussi. Je me demande même si je ne trouve pas ça encore mieux que les live compilés dans le double album Impulse! Live in Greenwich Village: je ne sais pas si c'est dû à la continuité d'une seule soirée, à une acoustique plus rapprochée ou à un ensemble plus resserré - ça m'a semblé encore plus dense.

Benedictus a écrit:

• Anthony Braxton: 3 Compositions of New Jazz
Anthony Braxton (saxophones alto et soprano, clarinette, flûte, musette, accordéon, cloches, caisse claire...), Leroy Jenkins (violon, alto, harmonica, grosse caisse, flûte à bec, cymbales, flûte à coulisse...), Wadada Leo Smith (trompette, mellophone, xylophone, kazoo...), Muhal Richard Abrams (piano, violoncelle, clarinette alto)
III & IV.1968
Delmark
Une ré-ré-écoute, et toujours (Pas forcément à conseiller à des novices en matière de jazz, cela dit...)

Ce qu'il a réalisé dans les 70's et 80's est absolument ahurissant d'imagination et de créativité. Mais j'imagine que tu connais déjà.

Jazz de ces derniers jours:
Sonny Rollins, Freedom Suite: pas mon disque préféré de Rollins Rollins – Pettiford - Roach
Charles Mingus : New York Sketch Book: dans la lignée et avec presque le même personnel que « Tijuana Moods », j’adorre ! Clarence Shaw (quel grand trompettiste ignoré) – J. Knepper – Shafi Hadi – Bill Evans – D. Richmond
Dave Brubeck/Paul Desmond : « at Wilshire-Ebell »: dommage d’avoir à supporter Brubeck pour pouvoir se délecter des friandises douces-amères de Desmond Brubeck – Desmond – Crotty – L. Davis
Art Ensemble of Chicago, Sirius Calling: un des disques après le départ de Lester Bowie (vers Sirius ?), pas le meilleur, mais pas le pire car le pire n’existe pas chez l’Art Ensemble…  Jarman – Mitchell – Favors - Moye
Didier Lockwood quartet à l’Olympia, vraiment excellent, mis à part le premier thème joué dans le registre « plus vite que moi tu meurs » Lockwood – G. Beck – Green – Plainfield
Jan Garbarek quartet, Dansere le soprano chez Garbarek passe presqu'aussi bien que le ténor: Garbarek – Stenson – Danielsson – Christensen
David S. Ware quartet (st), un petit quelque chose d'Albert Ayler chez David S. Ware: Ware – Shipp – W. Parker - Ibarra

arnaud bellemontagne a écrit:

Benedictus a écrit:

• Anthony Braxton: 3 Compositions of New Jazz

Ce qu'il a réalisé dans les 70's et 80's est absolument ahurissant d'imagination et de créativité. Mais j'imagine que tu connais déjà.

Que oui! (Dortmund 76... )

pour moi, la tournée européenne de Thelonious Monk en 1961 (suite et fin en ce qui me concerne) :



www.deezer.com/album/6655788 (le tout n'est pas de Monk cru, puisque le standard Body and Soul ouvre le second set)




www.deezer.com/album/9083493

Drôle d'idée de coupler des extraits de concerts de Monk et de Martial Solal : la profusion, pour ne pas dire le trop-plein de notes chez Solal (qui ne considérait pas Monk comme un pianiste, sic !) souffre de la juxtaposition avec TM au meilleur de sa forme... et qui, surtout, ne se perd jamais en maniérismes ou vains bavardages.

www.deezer.com/album/7097313 (sauf un titre, on se demande bien pourquoi)

www.deezer.com/album/7268355

Oscar Peterson:West Side Story (62)

Peu de jazz ce week-end :

David Murray, « The Healers » : Murray – Randy Weston
David Murray, « Special Quartet » : Murray – McCoy Tyner – Fred Hopkins – Elvin Jones

Aujourd'hui:

Max Roach, « Parisian Sketches » : Roach – T. Turrentine – Priesler – S. Turrentine – Boswell
John Coltrane, « Coltrane Jazz » : Coltrane – McCoy Tyner, W. Kelly ou C. Walton – S. Davis ou P. Chambers – E. Jones, J. Cobb ou Lex Humphries
Thelonious Monk, piano solo pris sur divers disques.
pour moi, le piano solo de Monk n’est plus vraiment du jazz, ça ressemble à mon oreille inculte à quelques chose qui se situerait entre Debussy et Ligeti, et moi je suis fan absolu du piano des trois.

et pour terminer la soirée:

Art Ensemble of Chicago

"Whatever Happens" de "The Alternative Express", où comment revisiter une ancienne recette

darkmagus a écrit:

Thelonious Monk, piano solo pris sur divers disques.
pour moi,  le piano solo de Monk n’est plus vraiment du jazz, ça ressemble à mon oreille inculte à quelques chose qui se situerait entre Debussy et Ligeti, et moi je suis fan absolu du piano des trois.  

Malgré sa modernité dissonante, il reste quand même un fond de Stride piano dans son jeu, non ?

arnaud bellemontagne a écrit:

Malgré sa modernité dissonante, il reste quand même un fond de Stride piano dans son jeu, non ?  

certes, mais c'est dans sa façon de décortiquer les thèmes, de les traiter lentement, comme s'il tenait chaque note entre deux doigts et les observait longuement, que ça m'évoque certains préludes de Debussy ou certains thèmes de la "musica ricercata" ou des études de Ligeti, impression purement subjective (suggestive aussi peut-être ) je te l'accorde.

Herbie Hancock:Takin' Off (62)



Le premier disque d'Herbie d'Hancock.

Vraiment pas son disque le plus personnel et original, mais ça reste du Hard-Bop de bonne facture.
Le morceau The Maze est plutôt chouette.

Comme j’ai un retard considérable en classique que je comble petit à petit, j’écoute beaucoup moins de jazz depuis 3 ans que je suis sur le forum, donc ces derniers jours :



rien

C'est cyclique, ça reviendra.
Et puis Miles, Trane, Mingus, Monk...c'est à vie de toute façon.


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McCoy Tyner:Atlantis (74)



Un très bel opus de notre marathonien des 88 touches (quel souffle!).

Le morceau-titre est vraiment enthousiasmant!

petit bémol: le peu inventif Azar Lawrence ne fait que débiter des clichés coltraniens usés jusqu'à la corde.

arnaud bellemontagne a écrit:

C'est cyclique, ça reviendra.
Et puis Miles, Trane, Mingus, Monk...c'est à vie de toute façon.

pas de souci pour ça,     d'ailleurs la preuve:

Clifford Brown, « Plus 4 » : Brown – Rollins – R. Powell – Roach

Chaque fois que j’écoute Clifford Brown, je pense à ce critique qui comparait sa sonorité à une brioche au beurre…et bien vous savez quoi ? c’est exactement ça !  

Petit cachotier cet arnaud, tu ne nous avais pas dit que tu avais écrit des lignes magnifiques sur Monk dans le fil idoine et que je découvre aujourd’hui, dont ce bref extrait :

arnaud bellemontagne a écrit:

A l'instar de Debussy ou de Webern, Monk fait partie de ses artistes qui sortent de nulle part, imposant leur irréductible originalité qui ne procéde que d'eux mêmes.

Monk c'est le cubiste du Jazz.

Un jeu anguleux, discontinu, dissonant et en même temps profondement ancré dans la tradition du blues et du stride.

Comme Debussy, Webern et Miles ç'est un poète absolu du silence.

P.S. et ta prose au début du fil « Braxton » est du même tonneau

Merci.
J'espère juste que ça donnera envie d'écouter.  

tiens ben puisqu'on parle de Monk, en écoute ce disque "pirate" que j'avais acheté il y a bien longtemps pour des clopinettes:






1 extrait de concert à Berlin à l'automne 1970 avec Dizzy Gillespie, Kay Winding, Sonny Stitt, Al McKibbon, Art Blakey et donc Monk

la prise de son est excellente pour un bootleg

plus un titre extrait d'un concert toujours à Berlin, mais 10 ans plus tôt, sans Monk mais avec Gillespie, J.J. Johnson, Cannonball Adderley, Stan Getz, Victor Feldman, Sam Jones et Louis Hayes...on trouve de ces trésors parfois,  je ne pense pas que ce disque ait été réédité: je viens de le voir à 199,99 dollars sur Amazon où j'ai piqué la photo  

darkmagus a écrit:

la prise de son est excellente pour un bootleg

enregistrement radio probablement pour le concert des Giants of Jazz de 1971, édité à l'origine en LP par Emarcy :

www.discogs.com/fr/Dizzy-Gillespie-Sonny-Stitt-Kai-Winding-Thelonious-Monk-Al-McKibbon-Art-Blakey-Giants-Of-Jazz-In-Ber/release/8122336

les mêmes * en vidéo, quelques jours plus tard à Copenhague : /watch?v=_EdIc3Nt0XE



* vus, en ce qui me concerne au TNP quelques jours auparavant : /watch?v=wDekOMgnKFE

Et, dans les pas de darkmagus :



/watch?v=Hw_Ow_GRS34

www.deezer.com/album/418506

Imaginée par George Wein, cette formation a effectué deux tournées-marathons (Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, Israël, Europe) en 1971 et 1972.

A l'issue de la tournée de 1971, Monk a enregistré à Londres les derniers albums en studio sous son nom, en solo ou trio avec Blakey et Al McKibbon.

Les mêmes Giants of Jazz ou presque, sans Gillespie, remplacé par Roy Eldrige et Clark Terry, au festival de Monterey en 1972 :



/results?search_query=giants+jazz+monterey

Tonalité plus jam session mais, comme dirait à coup sûr néthou, des jams comme ça, on veut bien en écouter tous les jours.

darkmagus a écrit:

un titre extrait d'un concert toujours à Berlin, mais 10 ans plus tôt, sans Monk mais avec Gillespie, J.J. Johnson, Cannonball Adderley, Stan Getz, Victor Feldman, Sam Jones et Louis Hayes...

/watch?v=eOatXggAb4g

Encore un peu de JATP, en vidéo cette fois :



Jazz at the Philharmonic
Poplar Town Hall, London
1st December 1966

1. Ow
2. Star dust
3. Yesterdays
4. You go to my head
5. Tin tin deo
6. Woman you must be crazy/T-Bone jumps again/Stormy Monday
7. The Champ
8. Shiny stockings/Undecided/Love/I've got the world on a string
9. Blue Lou/Disorder at the border
10. I can't get started
11. Body and soul
12. BBC Blues

1-5 & 7 : Dizzy Gillespie (tp) Clark Terry (fgh) Zoot Sims (ts) James Moody (ts/fl) Teddy Wilson (p) Bob Cranshaw (b) Louie Bellson (d)
6 : T-Bone Walker (g) Teddy Wilson (p) Bob Cranshaw (b) Louie Bellson (d)
8 : Teddy Wilson (p) Bob Cranshaw (b) Louie Bellson (d)
9-11 : Coleman Hawkins (ts) Benny Carter (as) Teddy Wilson (p) Bob Cranshaw (b) Louie Bellson (d)
12 : Ensemble

/watch?v=k-WwhDh894g

McCoy Tyner : The Greeting (78)



Du tout bon.  

je viens d'écouter dans le recueillement "Blasé" et "There is a Balm in Gilead" d'Archie Shepp, de l'album "Blasé", juste ces deux titres (je procède de plus en plus comme ça pour le jazz, j'abandonne le concept album pour, comme en classique, n'écouter que les oeuvres que je préfère), et qu'est-ce que c'est beau, qu'est-ce que c'est austère, qu'est-ce que c'est sombre, qu'est-ce que c'est grand, qu'est-ce que c'est grave, je frissonne, je larmoie, je suis bouleversé  

Nekfeu
O.D
Vinyle
...avec Archie Shepp

caution "décorative" ou dérive des continents?

Effectivement, qu'est-ce qu'il fout avec ce rappeur ?

Shepp joue et enregistre depuis longtemps avec des rappeurs, dans son groupe Phat Jam notamment, ce qui n'a rien de vraiment étonnant vu son affinité de longue date avec le verbe scandé, /watch?v=CHD7B3wJxz0 entre autres.

quelqu’un s’y connait en free jazz est-allemand ?