Playlist (117)

Schulhoff: Ogelala/O.v.Dohnanyi

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Marius Constant : Siletes pour clavecin        1973 / Chojnacka
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Marius Constant : Moulin à prières pour clavecin et bande magnétique        1969 / Chojnacka

Roslavets: Sonate pour alto et piano n°1/Bashmet

Marius Constant : Pierres – Jewels pour violoncelle solo et 2 violoncelles        1984 / Wieder-Atherton, Harle, Vidal

il y a quelques jours :


Schoenberg : GurreLieder, Partie I.  Jerusalem, Dunn, Fassbaender, Becht, Haage, Hotter, RSO, dir. Chailly


et ces derniers temps, que de la dance bien bruyante (filer la patate le matin + passer le RER) : Never Be Like You (Flume), No Brocken Hearts (Bebe Rexha / Minaj), des Chainsmokers, etc ...

Marius Constant : Phantasma pour violon et piano        1990 / Bijdar, Vieru
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Erich Wolfgang Korngold : Concerto pour violon et orchestre        1945 / ?

Marius Constant : Harpalycé pour harpe        1980 / Pierre

Rimsky-Korsakov : Shéhérazade - Orch Philharmonique de Moscou - Konstantin Ivanov

Roslavets : Sonate pour violoncelle et piano n° 1 / Ivashkin & Lazareva

Complètement hystérique comme musique.

Feinberg : Sonates pour piano n^os 1 à 3 / Samaltanos, Sirodeau

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir : Chopin - Schubert - Liszt

Feinberg : Sonates pour piano n^os 4 à 6 / Samaltanos, Sirodeau

Hanns Jelinek (1901–1969) : Streichquartett Nr. 2 (1949)
Quatuor Végh
Herbert Brün (1918–2000) : Streichquartett Nr. 3 (1960)
LaSalle Quartet
Franco Evangelisti (1926–1980) : Aleatorio (1959) pour quatuor à cordes
LaSalle Quartet
Iannis Xenakis (1922–2001) : ST/4 – 1,080261 (1956–62) pour quatuor à cordes
Quatuor Parrenin
John Cage (1912–1992) : Thirty Pieces for String Quartet (1983)
Kronos Quartet

1) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Sonate n°2 en si bémol mineur, Op. 35

= André Watts, piano

(CBS, septembre 1972)

J'ai réécouté certains passages pour vérifier mes impressions, mais non ça me déplaît : doppio movimento trop boulé, qui avale des notes ; scherzo agité vainement ; marcia funebre atone...
Le style n'y est pas, beaucoup de choses dysfonctionnent dans cette interprétation.

Lekeu, Lekeu, Lekeu... piano, musique de chambre pour toutes sortes de formations...

Quelle richesse, et que d'étonnement à l'écoute de cette oeuvre singulière. Le compositeur est mort le lendemain de son 24ème anniversaire.

Mélomaniac a écrit:

1) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Sonate n°2 en si bémol mineur, Op. 35

= André Watts, piano

(CBS, septembre 1972)

J'ai réécouté certains passages pour vérifier mes impressions, mais non ça me déplaît : doppio movimento trop boulé, qui avale des notes ; scherzo agité vainement ; marcia funebre atone...
Le style n'y est pas, beaucoup de choses dysfonctionnent dans cette interprétation.

Antonio Barbosa qu'il te faut.

2) Franz Schubert (1797-1828) :

Sonate n°18 en sol majeur, D. 894

= Maria-João Pires, piano

(Erato, octobre 1987)

Les pudeurs de Pires et sa sonorité ouatée ne m'ont jamais vraiment plu dans son Schubert en général et cet opus en particulier.

Messiaen : Messe de la Pentecôte / Latry (orgue de Notre-Dame de Paris)

Tant pour l'oeuvre que l'exécution : maîtrise absolue de la partition, avec des partis-pris qui en font une interprétation très riche, poétique et évocatrice, pleine d'inflexions et de petits raffinements qui font sonner cette musique comme un vrai discours très personnel et pas seulement une partition contemporaine bizarre. (qu'on ne vienne pas me vanter Thiry ou n'importe quelle interprétation sur Klais, qui fait pâle figure à côté)
Et cette sortie complètement décoiffante, renversante de puissance et follement entraînante...

Jof a écrit:

qu'on ne vienne pas me vanter Thiry qui fait pâle figure à côté

Il est dans sa période janséniste...

Jof a écrit:

Messiaen : Messe de la Pentecôte / Latry (orgue de Notre-Dame de Paris)

 Tant pour l'oeuvre que l'exécution : maîtrise absolue de la partition, avec des partis-pris qui en font une interprétation très riche, poétique et évocatrice, pleine d'inflexions et de petits raffinements qui font sonner cette musique comme un vrai discours très personnel et pas seulement une partition contemporaine bizarre. (qu'on ne vienne pas me vanter Thiry ou n'importe quelle interprétation sur Klais, qui fait pâle figure à côté)
Et cette sortie complètement décoiffante, renversante de puissance et follement entraînante...

Latry c'est de la technique, mais souvent on a l'impression que sa tête renferme une fileuse en action... Clique clique clacque...

On croirait un allemand pourvu d'un mouvement d'horloge de la forêt noire dans la sienne.

plenum a écrit:

Il est dans sa période janséniste...

Non : il y a longtemps qu'il cultive son mauvais goût, il en récolte les fruits.

Latry c'est bien, -virtuose et brillant, mais quel enregistrement terne !
Alors que, bizarrement, DG a beaucoup mieux capté les Franck de Latry à ND.

Dans Messiaen il faut de la couleur

plenum a écrit:

Latry c'est de la technique, mais souvent on a l'impression que sa tête renferme une fileuse en action...

Pourtant Jof récuse le Bach de Chapuis.
Enfin : il déteste aussi Marie-Claire Alain, ce qui achève de ruiner la crédibilité de ses goûts

A.Schindler: Lieder/Vermillion, Ziesak, Elsner

Mélomaniac a écrit:

plenum a écrit:

Latry c'est de la technique, mais souvent on a l'impression que sa tête renferme une fileuse en action...

Pourtant Jof récuse le Bach de Chapuis.
Enfin : il déteste aussi Marie-Claire Alain, ce qui achève de ruiner la crédibilité de ses goûts

C'est parce que Chapuis, ce n'est pas sur un orgue français.

plenum a écrit:

Latry c'est de la technique, mais souvent on a l'impression que sa tête renferme une fileuse en action... Clique clique clacque...

On croirait un allemand pourvu d'un mouvement d'horloge de la forêt noire dans la sienne.

Mélomaniac a écrit:

Latry c'est bien, -virtuose et brillant, mais quel enregistrement terne !
Alors que, bizarrement, DG a beaucoup mieux capté les Franck de Latry à ND.

Non, non et non, je m'insurge !
Il suffit d'écouter les oiseaux de Latry et ceux de Thiry ( ), venez me dire lesquels sont les plus évocateurs. Ecoutez les 4 premières pièces de cette messe, dites-moi de qui émane le plus de chaleur mystique.
Pour le Vent de l'esprit, évidemment que c'est une pièce de virtuosité, évidemment qu'il faut que ça en jette, mais si c'est ce qui est écrit ? Et puis il n'y a pas que ça chez Latry, loin de là : dans le choeur des alouettes, c'est d'une souplesse extraordinaire tout en étant implacable, l'agogique est d'une finesse sidérante, comme dans toute la pièce d'ailleurs.
L'interprétation de Thiry a beaucoup vieilli, c'est vraiment d'un autre temps (et l'orgue utilisé est laid).

Quant à l'argument de l'enregistrement terne, j'étais sûr que tu allais me le sortir  et je te répondrai que d'aucuns écoutent bien des enregistrements des années 30 ou 40 et y trouvent leur compte.

plenum a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Pourtant Jof récuse le Bach de Chapuis.
Enfin : il déteste aussi Marie-Claire Alain, ce qui achève de ruiner la crédibilité de ses goûts

C'est parce que Chapuis, ce n'est pas sur un orgue français.

Non, Chapuis j'aime bien, mais ça ne correspond pas à mon idéal, à ce que je veux entendre dans Bach.

La Pentecôte pour moi c'est Feller à Ingolstadt, ou bien Innig chez MD+G.

Tant qu'à Latry, ce n'est pas de la schnoute, c'est seulement qu'il respire peu bien souvent. Un fonctionnaire hors norme par contre.

3) Franz Schubert (1797-1828) :

Quatre Impromptus, D. 899
Quatre Impromptus, D. 935

= Radu Lupu, piano

(Decca, juin 1982)

Implacable et souple (comme les Messiaen de Latry ), autoritaire et sensible : Lupu livre une grande leçon dans ces cahiers, et raffine comme peu d'autres ce dolent abandon schubertien. Celui des confidences intimes qui ici nous parlent de coeur à coeur sans rien de naïf ni fabriqué. Rien n'apparaît anecdotique dans son art de phraser, les transitions tiennent du miracle, le discours en ressort nécessaire et densifié comme jamais, et pourtant d'une finesse inimaginable !
Et quel ressort ludique dans l'Andante en si bémol majeur, sans en trahir la pudeur.
Au revers de ces qualités, tout au plus pourrait-on critiquer une sophistication cosmétique qui se fera aussi jour dans son disque Schumann de 1993.
En tout cas, une quadrature du cercle : toujours une de mes versions préférées.

Schoenberg: 5 pièces pour orchestre opus 16/Kubelik

Panufnik: Sinfonia mistica et Sinfonia di sfere. Comme l'excellent Gösta Nystroem, Panufnik n'a pas numéroté ses symphonies, mais leur a donné des noms italiens (espressiva, dolorosa, mistica et autres seria ou breve). Charmant, mais pas pratique pour deux sous pour l'auditeur qui essaie de situer une oeuvre dans l'évolution du compositeur.

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J'ai le disque et bien sûr le livret, mais ça ne me tente pas de faire des recoupements (je ne lis jamais les notes de programme de toute façon). Donc, early ou late Panufnik, je ne sais pas. Mais c'est bien.

4) Franz Liszt (1811-1886) :

Six grandes Études d'après Paganini

= André Watts, piano

(Emi, novembre 1985)

Bien plus à son affaire que dans Chopin, Watts convainc ici par la simplicité du propos, par son jeu limpide et galbé, corsé mais sans paillettes.
Il avait déjà gravé ce cahier dans un disque CBS de 1971, qui incluait déjà la Sonate qu'il réenregistra aussi chez Emi.

Benjamin: Sudden time/Benjamin

5) Franz Liszt (1811-1886) :

Sonate en si mineur

= André Watts, piano

(Emi, novembre 1985)

Même ingrédients que je viens d'évoquer et c'est tant mieux.
Les diableries lisztiennes n'ont pas besoin d'être sur-sollicitées, et il s'en dégage alors un classicisme quasiment bienveillant (mais non dénué de zones d'ombres -chopinien dirait-on) qui peut convenir à ceux qu'effraie la réputation sulfureuse de cette sonate.

Chostakovitch: Concerto pour violon n°2/Oistrakh, Kondrachine

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Jolivet: Symphonie n°1/Jolivet Moscou

Il y a longtemps que je n'avais écouté ces quatuors (1990, 2001 et 2005). Des oeuvres difficiles, mais fadcinantes. L'imposant quatuor no 12 en particulier (9 mouvements, 36 minutes) est toute une aventure.

Beethoven: Quatuor à cordes opus 59 n°2/Guarneri Brilliant

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J'ai beaucoup aimé le premier mouvement, moins le reste.

Mossolov: Quatuor à cordes n°1/Novosibirsk Filarmonica

Richard Barrett (1959–) : I Open and Close (1983–88) pour quatuor à cordes
Erhard Grosskopf (1934–) : Lied (1977) pour clarinette basse et quatuor à cordes
Johannes Fritsch (1941–2010) : Streichquintett (1984)
Pierluigi Billone (1960–) : Muri IIIb (2010) pour quatuor à cordes
Roger Heaton, clarinette basse
Fernando Grillo, contrebasse
Arditti String Quartet

Julius Fucik : Marche d'Attila

Elliott Carter
Symphonie 1
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Kenneth Schermerhorn : Nashville Symphony Orchestra


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Olivier Messiaen (1908–1992) : Le Livre du Saint-Sacrement (1984)
Jan Szypowski (Archicathédrale de Varsovie)

Stravinsky: Le Sacre du printemps/Karajan 1964

Evgeny Golubev : Concerto pour piano No. 3 Op. 40 (1954)
Tatiana Nikolaeva, piano
The USSR State Symphony Orchestra
Nikolai Anosov, conductor

Toujours aussi splendide !

Evgeny Golubev : Sonate pour piano No. 4 Op. 22 (1942)
Tatiana Nikolaeva, piano

Une grande sonate soviétique !

Bartok: Musique pour cordes, percussion et célesta/Karajan 1960 (EMI)

Tikhon Khrennikov : Concerto pour piano No. 2 Op. 21 (1972)
Tikhon Khrennikov, piano
The Moscow Philharmonia Orchestra
Dmitri Kitaenko, conductor
Live performance in 1981

ça fait quelque chose de le voir jouer son concerto en chair et en os.

Tüür: Searching for roots/P.Järvi

Dimitri Kabalevsky : Concerto pour Violoncelle n°2
Marina Tarasova, violoncelle
Orchestre Symphonique de Russie
Veronika Dudarova

Anna Netrebko : Verismo.