Playlist (117)

Rodion Chtchédrine : Concerto pour piano No. 4 (1991)
Olli Mustonen, piano
The Mariinsky Theatre Symphony Orchestra
Valery Gergiev, conductor

Décidément, je n'arrive plus à m'en passer !

Un peu de musique festive kirghize !



А1 Ибарат
А2 Мин Кыял
А3 Праздничная увертюра
А4 Танец табунщиков
А5 Саадат Какты
А6 Кыргыз Кочу
В1 Кыялдану
В2 Толкундар
В3 Тан Сары
В4 Кыргыз Тоосу
В5 Ау Когучкон
В6 Сени Кутуу
В7 Ак Шоола Болсом
В8 Жаштыгым

A side - Symphonic Orchestra of the Kyrgyz TV and Radio
B side - Variety-Symphonic Orchestra
D. Zhalgasinova (B1-B4)
K. Eralieva (B5-B8)
Asankhan Zhumakhmatov, conductor
LP Melodiya 1979

Spoiler:

Jacques Lenot : Quatuor à cordes n°2        2002 / Quatuor Rosamonde
 +

Wagner: Götterdämmerung (Jerusalem, Marton, Hampson, Bundschuh, Tomlinson, Adam, Radio Bavaroise, Haitink). C'est globalement bien, sans être jamais vraiment enthousiasmant (j'en dirai plus dans le fil dédié) .

Franck: Symphonie en ré mineur (Orchestre de Montréal, Dutoit) . Belle version, « standard », assez neutre mais parfaitement équilibrée et bien enregistrée.

d'Indy: Symphonie sur un chant montagnard (Thibaudet, Orchestre de Montréal, Dutoit). Je ne suis jamais arrivé à trouver cette musique très passionnante .

Anaxagore a écrit:

d'Indy: Symphonie sur un chant montagnard (Thibaudet, Orchestre de Montréal, Dutoit). Je ne suis jamais arrivé à trouver cette musique très passionnante .

C'est Dindy quoi'.

ovni231 a écrit:

C'est Dindy quoi'.

Voilà .

Rodion Shchédrine : Concerto n°4 pour piano et orchestre        1991 / Mustonen, Gergiev

ovni231 a écrit:

Anaxagore a écrit:

d'Indy: Symphonie sur un chant montagnard (Thibaudet, Orchestre de Montréal, Dutoit). Je ne suis jamais arrivé à trouver cette musique très passionnante .

C'est Dindy quoi'.

Parole d'un dandy.

Jacques Lenot (1945–) : Quatuor à cordes nº7 (2012–13)
Quatuor Tana

Emeryck a écrit:

Rodion Shchédrine : Concerto n°4 pour piano et orchestre        1991 / Mustonen, Gergiev

Jacques Lenot (1945–) : Et il regardait le vent (2014) pour trompette et quatuor à cordes
Raphaël Duchateau, trompette
Quatuor Tana

Rav-phaël a écrit:

Non ! Qu'est–ce que c'est, non, pas voilà ^^ !!


Vincent D'Indy est un immense compositeur ; Poème des Rivages, Jour d'été à la montagne par exemple, il est l'auteur de merveilles dont mes plaisirs musicaux quotidiens ne peuvent plus se passer !

Pour rester dans les mêmes eaux, je préfère quand même Roussel, Dukas ou même Magnard .

Franz Liszt : Vallée d'Obermann pour piano        1848-55 / Lugansky

Franz Liszt : Vallée d'Obermann pour piano        1848-55 / Nyiregyházi

Edward MacDowell

Deuxième Sonate ''Eroica''

Les douze Études de virtuosité Op.46

Charles Fierro, piano

Delos (1989)


Quelles sont superbes ces études! Tout à fait tripatives! D'autant plus l'extrême talent de ce pianiste y contribut.

Folias
Spanisch music from the 17th century

Lydia Maria Blank, clavecin

Mis à part Joan Cabanilles - Diferencias de Folias -, pas beaucoup de points communs avec les deux disques de Savall La Folia et Altre Follie; le vrai titre de cet album superbe serait plutôt "tiento", tout à l'image de la si subtile raideur du tableau de José Antonilez en couverture.
"La musique qui était jouée à l'époque de Velasquez, Zurbaran et Murillo en Espagne sur les instruments à clavier était donc différente de tout ce que l'on pouvait entendre dans le reste de l'Europe. A première vue, elle donne l'impression d'être étrangement monotone. Outre quelques ouvrages de variation (Diferencias), il n'y a vraiment qu'une seule forme: le tiento" écrit Lydia Maria Blank

Pascal Dusapin: Solos pour orchestre nos 1, 2 et 7

.................................................................................

La musique de Milhaud adoucit les moeurs...

Rav-phaël a écrit:

Je renouvelle parce que c'était sacrément bon et que j'ai toujours cette fâcheuse tendance à la consommation excessive et irraisonnée

     !

Elliott Carter
Night Fantasies
—

Pierre–Laurent Aimard [ piano ]

J'imagine que tu connais le disque de Pierre–Laurent Aimard "Night Fantasies", couplé avec Gaspard de la nuit, et avec un cd "autour de la nuit"....justement (mais pas que).

mais à côté de Rosen...

Rav-phaël a écrit:

Comment pourrais–je ne pas le connaître puisque c'est justement celui–là que je viens d'écouter ( il y en aurait un autre de Aimard ? )

Disons que tu avais un peu éludé ton champion, tu aurais pu écouter sur yt ou que sais-je (sans Gaspard)

Rav-phaël a écrit:

Ah ! Rosen est encore mieux ? J'ai peur de la prise de son, j'imagine que ce n'est pas tout jeune ;  je me suis habitué à Aimard.
Il faudra tout de même que j'essaye depuis le temps que tu nous en parles    !

de mon côté je suis tellement habitué à Rosen que je ne peux pas être objectif, mais je trouve Aimard pas terrible, un peu creux. (alors que Jacobs ou Oppens, ça me semble moins bien que Rosen, mais tout de même très bien).
l’enregistrement date de 1982, et la prise de son est très propre, pas de problème de ce côté.

Rav-phaël a écrit:

Cette pièce est une merveille ! Je la découvre encore, mais je suis déjà conquis !!

cela me fait grand plaisir !
encore une fois, c’est l’une de mes œuvres préférées pour piano seul (avec Barraqué et Ives, faut-il le rappeler).
d’ailleurs au passage je trouve la sonate de Barraqué (dans une interprétation suffisamment habitée) assez proche finalement... une fois qu’on a dépassé l’abstraction et la difficulté...

j'aime bien le commentaire comme à l'école d'Aymard et l'association Ravel - Carter n'a pas manqué de piquer mes papilles.

Schumann

Au programme :
Fantasiestücke, op. 73
Märchenbilder, op. 113
Drei Romanzen, op. 94
Märchenerzählungen, op. 132*
Myrthen, op. 25
Liederkreis, op. 39

Adrien Boisseau, alto
Gaspard Dehaene, piano
*Pierre Génisson, clarinette

Les Tuyaux de la Nuit...



Au programme ce soir :   B. Schulteiß - H.P. Johnsen - J.S. Bach - D. Buxtehude - M. Reger

Spoiler:

En fait je trouve qu'on gagne du temps en écoutant avec partition : personnellement, ça m'aide à appréhender ce que j'écoute bien plus vite qu'à la seule oreille. Ici j'ai apprécié, mais je suis un peu passé à côté.

Rav-phaël a écrit:

Night Fantasies je pense que Gaspard de la Nuit est bien trop lourd, chaque pièce contient tout une histoire à digérer, en plus de Carter ça sonnerait plus saturation à mes oreilles qu'autre chose. Tandis que Debussy est venu comme un bol d'air frais, léger, ça n'a fait que sublimer plus encore et d'une seule note toutes les 22 minutes passées avec Night fantaisies (et vice versa)  ! Effet digestif ; addictif    . Franchement à conseiller !

Voilà qui recrée le projet d'Aimard sous un autre angle. N'oublions pas de lui rendre hommage
J'essayerai

La Hauptkirche de Wilhermsdorf (Bavière -Moyenne Franconie)


1) Benedict Schulteiß (1653-1693) :

Suite en ré majeur
Suite en ut mineur

= Harald Wießner, orgue Reichard/Hoffmann de l'église évangélique de Wilhermsdorf

(Ambitus, 1997)

L'église Wallfahrtskirche Maria Limbach (Bavière -Basse Franconie)


2) Henrik Philip Johnsen (1717-1779) :

Trois Fugues

= Volker Bräutigam, orgue Seuffert de la Wallfahrtskirche Maria Limbach

(Auris subtilis, juillet 2005)

La vieille ville de Königsberg (Bavière -Basse Franconie)


3) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Sept chorals de la Clavierübung, BWV 672-674, 677, 679, 683, 687

= Volker Bräutigam, orgue Voit de la Friedhofskirche St Burkhard de Königsberg

(Auris subtilis, juillet 2005)

La Veitskirche de Junkersdorf (Bavière -Basse Franconie)


4) Dietrich Buxtehude (1637-1707) :

Magnificat primi toni, BuxWV 206

= Volker Bräutigam, orgue Hofmann de l'église St Veit de Junkersdorf

(Auris subtilis, juillet 2005)

Superbe disque consacré à ces trois délicieux et historiques instruments franconiens !

Un superbe programme, avec trois des plus beaux concertos du XXème siècle, en partie inspirés par le jazz. Un programme tout Ravel ou tout Schulhoff aurait été peut-être plus simple en terme de classement, mais ce qui importe ici c'est la qualité de la musique.

Les Ravel sont excellents (mais il y en a tellement... ). Le deuxième de Schulhoff est une oeuvre majeure, qui a été enregistrée plusieurs fois. Claire-Marie Le Guay et Louis Langrée en donnent des interprétations inspirées, dynamiques et sensibles. Remarquable exécution et prise de son (Liège, 2004).

Disque 46 du coffret OPL.

5) Max Reger (1873-1916) :

Fantaisie et Fugue sur BACH, Op. 46
Fantaisie sur Wachet auf, ruft uns die Stimme, op. 52.2
Fantaisie sur Wie schön leucht' uns der Morgenstern, Op. 40.1

= Rosalinde Haas, orgue Albiez de l'église Mutter vom guten Rat de Francfort-Niederrad

(MDG, mars 1988)

 Il aurait fallu qu'elle ait opté pour un orgue de même esthétique mais plus large, avec deux 32 pieds, indispensables pour du Reger. Mais comme interprétation, quelle verve! Voilà du Reger absolument pas balourd, de la clareté, de la vie, comme Reger le fut.
D'ailleurs, ses scherzos sont burlesques, rigolos, ce qui démontre un Reger très loin d'un monstre de Frankenstein pesant, oppressant.
C'est une question de tempi, de registration et de l'instrument.

Un autre disque formidable du coffret OPL:

Une deuxième interprétation dans ce coffret de la Symphonie concertante de Jongen; l'éditeur la couple cette fois avec la troisième de  Saint-Saens (j'avoue: je ne m'en lasse jamais). Olivier Latry est à la console de l'orgue Schyven de la Salle philharmonique, Pascal Rophé à la tête de l'OPL.

La prise de son épouse et emplit les contours flatteurs de la Salle philharmonique. L'air circule amplement, la dynamique est généreuse, la profondeur spatiale y est. Question splendeur sonore, difficile de faire mieux sans tricher. La contribution d'Olivier Latry est dramatique, somptueuse, et très classique, comme il se doit (on est loin de Virgil Fox ou Michael Murray).

Un beau disque en effet, mais seul point majeur qui frustre est l'orgue. Trop petit, il est aisément écrasé par l'ampleur de l'orchestre.

Tu connais la version Hauk Ibarra?

Essayes ça, car autant de classicisme de la part de l'organiste mais avec un instrument digne!

http://www.qobuz.com/fr-fr/album/triumphal-music-for-organ-orchestra-by-jongen-dupre-various-artists/0889845445166

Silvestrov: Symphonie n°5/Saraste

+

Silvestrov: Symphonie n°7/Sirenko

plenum a écrit:

Un beau disque en effet, mais seul point majeur qui frustre est l'orgue. Trop petit, il est aisément écrasé par l'ampleur de l'orchestre.

Tu connais la version Hauk Ibarra?

Essayes ça, car autant de classicisme de la part de l'organiste mais avec un instrument digne!

http://www.qobuz.com/fr-fr/album/triumphal-music-for-organ-orchestra-by-jongen-dupre-various-artists/0889845445166

Je ne connais pas ce disque, mais le titre n'est-il pas un peu Trumpiste ? 

L'OSM a déjà présenté l'oeuvre à Notre-Dame avec un très grand succès (vers 1977  ?? - je ne me rappelle plus très bien, mais j'y étais). Très belle réussite. 

Ça prend effectivement un instrument très sonore et son complément du côté orchestre. Il faut qu'il y ait adéquation entre la capacité du vaisseau et ses intervenants (l'orchestre et l'instrument). Dans le cas de Latry, Liège et Rophé je trouve l'équilibre parfait. J'apprécie en particulier l'impression d'espace, de fluidité, d'amplitude sans écrasement sonore qui se dégage de cet enregistrement.

Bertrand Dubedout (1958–) : Les Nombres (1988) pour flute, hautbois, clarinette, trombone, violoncelle, clavecin et percussion
Pascal Gaigne (1958–) : Ké (1995) pour clarinette seule
Bertrand Dubedout : Fractions du silence, premier livre (1994) pour quatuor de saxophones
Pascal Gaigne : Traversées II (1991) pour flute, flute alto, hautbois, clarinette, cor, basson et électronique
Jean-François Verdier, clarinette
Ensemble Diastéma
Ensemble Pythagore

Jacques Lenot : Quatuor à cordes n°2       2001 / Quatuor Tana

Henry Fourès (1948–) :
— Gegenlicht (1998) pour clarinette basse
— Célébration de la caresse (1999) pour tambourin polytimbral
— Kristall (1999) pour saxophone alto
— Célébration de l’oiseau (1994) pour soprano
— Vom Blau (1999) pour contrebasse
— Célébration du fa (1993) pour piano
Françoise Kubler, voix
Dominique My, piano
Bernard Cazauran, contrebasse
Carlo Rizzo, tambourin polytimbral
Jean-Pierre Caens, saxophone alto
Claude Crousier, clarinette basse