Playlist (121)

Pipus a écrit:

Gustav Mahler - Symphonie n°4

Ivan Fischer, Budapest Festival Orchestra

Très bon choix!

Je suis en train de découvrir ceci: une petite merveille où le lied affleure à chaque mesure. Excellents solistes.

Ross Bauer (1951–) : Along the Way for 10 players (1985)
Milton Babbitt (1916–2011) : Consortini for 5 players (1989)
Timothy Geller (1954–) : Where Silence Reigns for baritone and large ensemble (1987)
Sanford Sylvan, baryton
Griffin Music Ensemble
David Hoose / Stephen Mosko / Gunther Schuller

Giacomo Manzoni (1932–) :
— Dieci versi di Emily Dickinson per soprano leggerio, quartetto d’archi, 2 arpe, 10 archi (1988)
— Scene sinfoniche per il Doktor Faustus con coro ad libitum (1984)
Lilia Shalomei, soprano
Orchestre de chambre de Moldavie
Chœur et orchestre de la Philharmonie moldave
Daniel Pacitti, direction

— Preludio – “Grave” di Waring Cuney – Finale per clarinetto, tre archi e voce femminile (1956)
— Percorso GG per clarinetto e nastro magnetico (1979)
— Musica notturna per cinque fiati, pianoforte e percussion (1966)
— Omaggio a Josquin: Trascrizione di “Nymphes des bois...” (Déploration d’Ockeghem) per voce femminile et cinque strumenti (1985)
Echo Ensemble
Emilio Pomàrico, direction

Max Reger - Quintette avec clarinette op.146 - Rudolf Gall/Keller-Quartett

Symphonie no 5 et Suite scythe. Zdenek Kosler dirige la Philharmonie tchèque. J'avais été un peu déçu par le disque des deux premières symphonies, qui me semblait manquer de "punch", de diablerie. Par contre dans la cinquième je suis séduit par le caractère doux-amer de l'interprétation, les superbes interventions des vents, de la harpe, les textures transparentes et pesantes à la fois. La prise de son rend bien la "rumeur" du Rudolfinum de Prague. Une acoustique fine, transparente et confinée tout à la fois, avec une grande profondeur de champ.

Une cinquième de très grande qualité, à placer parmi les meilleures.

Ala et Lolli (la Suite scythe) commence dans quelques secondes.

Dowland: Songs/Dunford

+

Georg Friedrich Haas : Concerto pour trombone et orchestre        2016 / Svoboda, ORF Radio-Symphonieorchester Wien (Meister)
 +

Volker David Kirchner (1942–) : Konzert für Oboe und Orchester (1998)
Friedrich Goldmann (1941–2009) : Konzert für Oboe und Orchester (1978/79)
Fabian Menzel
Radio-Sinfonie-Orchester Frankfurt
Eliahu Inbal / Friedrich Goldmann

Luigi Nono (1924–1990) :
— Polifonica-Monodia-Ritmica per flauto, clarinetto, clarinetto basso, saxofono alto, corno, pianoforte e 4 esecutori di percussione (1951)
— La fabbrica illuminata per voce e nastro magnetico (1964)
— ...sofferte onde serene... per pianoforte e nastro magnetico (1976)
— Post-prae-ludium per Donau per tuba e live electronics (1987)
— Con Luigi Dallapiccola per sei esecutori di percussion e live electronics (1979)
Silvia Montanari, mezzosoprano
Giancarlo Schiaffini, tuba
Aldo Orvieto, piano
Tàmmittam Percussion Ensemble
Guido Facchin, direction
Alvise Vidolin, électronique et régie

Luigi Nono : Il canto sospeso per soprano, contralto e tenore solisti, coro misto e orchestra (1955/56)
Susanne Lothar, Bruno Ganz
Barbara Bonney, Susanne Otto, Marek Torzewski
Rundfunkchor Berlin (Dietrich Knothe)
Berliner Philharmoniker (Claudio Abbado)

Boris Ivanovich Tischenko : Symphonie nº6 pour soprano, alto et orchestre (1988)
Valentina Yuzvenko, Elena Rubin
Ministère de la Culture (Rozhdestvenski)

Luigi Nono (1924–1990) :
— Composizione per orchestra no.1 (1951)
— A Carlo Scarpa, architetto, ai suoi infiniti possibili per orchestra (1984)
— Il canto sospeso per soprano, contralto e tenore solisti, coro misto e orchestra (1955/56)
Valdine Anderson, Christiane Iven, Peter Hoare
SWR Vokalensemble
Ensemble Modern
Heinz Holliger

On se lamentait sur l'absence de Lucien, maintenant qu'il est revenu, on ne l'arrête plus

eh oui, quelqu’un qui écoute de la grande musique, je comprends que ça puisse être déstabilisant.

C'est vraiment pas fair play.

Ça me démangeait d'ajouter en petits caractères hélas ses goûts n'ont pas changé, mais j'ai eu la décence de m'abstenir

Les Tuyaux du dimanche soir...





Au programme ce soir :    J.S. Bach - J.G. Töpfer - K. Piutti - H. Huber - S. Karg-Elert

je t’accorde que Manzoni c’est vraiment pas terrible.

lucien a écrit:

je t’accorde que Manzoni c’est vraiment pas terrible

Ne vandalise pas mes souvenirs, Masse de Manzoni fut ma toute première expérience en musique contemporaine !

oui, d’ailleurs c’est un nom (célèbre en son temps ?) que j’associe sontanément à toi.
il faudra que je me décide un jour à écouter son tube DGG© cette œuvre, mais déjà que les trucs plus chambristes sont plutôt moches et désagréables, j’ai assez peur — et le nom de Varèse n’aide pas.

Je me disais qu'un truc joué par Pollini et Abbado, alors têtes d'affiche chez DG, ne pouvait pas être si atroce que ça.

J'étais encore naïf dans ma prime jeunesse

Adolphus Busch Hall de la Harvard University de Cambridge (États-Unis, -Massachusetts) :

1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Orgelbüchlein, chorals BWV 599-644

= Murray Forbes Somerville, orgue Flentrop du Adolphus Busch Hall de la Harvard University de Cambridge

(Titanic, mars 1993)

Ce célèbre instrument (27 jeux sur trois claviers + pédalier) reste associé au nom de son commanditaire, l'organiste Edward Power Biggs,
qui contribua beaucoup à la médiatisation de l'œuvre de Bach en Amérique du Nord.
Somerville privilégie une approche distanciée, des tempos délicatement suggestifs et des registrations douces (certes l'orgue ne dispose pas de trompette aux manuels) : une interprétation propice au recueillement, à la méditation, même si l'on voudrait que les chorals festifs ou ouvertement évocateurs soient mieux caractérisés.

Pierre Boulez (1925–2016) :
— Messagesquisse pour violoncelle et six violoncelles (1976)
— Notations pour piano (1945)
— Dérive 1 pour six instruments (1984)
Luigi Nono (1924–1990) :
— A Pierre. Dell’azzurro silenzio, inquietum per flauto contrabbasso, clarinetto contrabbasso e live electronics (1985)
Anne Romeis, flute contrebasse
Ernesto Molinari, clarinette contrebasse
Frank-Michael Guthmann, violoncelle
Tamara Stefanovich, piano
SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (François-Xavier Roth)
Michael Acker, régie

Pierre Boulez (1925–2016) :
— Éclat pour 15 intruments (1965)
— Dérive 1 pour 6 instruments (1984)
— Mémoriale pour flute et 8 instruments (1985/93)
— Le Marteau sans maitre pour voix d’alto et 6 instruments (1953–55/57)
Cécile van de Sant, mezzosoprano
Harrie Starreveld, flute
Nieuw Ensemble (Ed Spanjaard)

Église St. Johannis de Wernigerode (Allemagne, Saxe-Anhalt) :

2) Johann Gottlob Töpfer (1791-1870) :

Sonate en ré mineur

= Reinhardt Menger, orgue Ladegast de l'église St. Johannis de Wernigerode

(FSM, juin 1992)

Töpfer fut un virtuose et théoricien de l'orgue (proche de facteurs comme Friedrich Ladegast) qui composa essentiellement pour cet instrument.
Il avait mis au point cette Sonate pour tester les capacités des orgues, par exemple les lourds accords en plenum du premier mouvement permettaient de jauger l'alimentation en vent.
Au demeurant, à l'écoute, l'oeuvre n'apparaît pas comme un exercice didactique, sa spontanéité et sa faconde s'entendent inspirées par les élans du romantisme.

lucien a écrit:

Boris Ivanovich Tischenko : Symphonie nº6 pour soprano, alto et orchestre (1988)
Valentina Yuzvenko, Elena Rubin
Ministère de la Culture (Rozhdestvenski)

Mélomaniac a écrit:

Ça me démangeait d'ajouter en petits caractères hélas ses goûts n'ont pas changé, mais j'ai eu la décence de m'abstenir

Et heureusement que ses goûts n'ont pas changé !

Thomaskirche de Leipzig (Allemagne, -Saxe) :

3) Karl Piutti (1846-1902) :

Sonate en sol mineur, Op. 22

= Ullrich Böhme, orgue Sauer de l'église Saint-Thomas de Leipzig

(Motette, avril 1991)

Tombé dans l'oubli même dans le microcosme organophile, ce compositeur leipzigois était titulaire à la Thomaskirche
lorsque le facteur Sauer y érigea son instrument (63 jeux sur trois claviers + pédalier) en 1888.

Le Münster de Berne -plus haut clocher de Suisse :

4) Hans Huber (1852-1921) :

Phantasie nach Worten der Heiligen Schrift

= Bernhard Leonardy, orgue Kuhn de la Collégiale Saint-Vincent de Berne

(Organ, juin 2001)

Je connaissais surtout les symphonies de ce compositeur, figure majeure de la vie musicale helvétique au tournant du siècle dernier, mais il nous laissa aussi quelques pièces pour orgue.
Dont ce quadriptyque tiré des Saintes Écritures, dont chacun des volets titre en exergue des paroles des Psaumes 6, 84, 38 et 150.
Une oeuvre puissante et d'une inspiration saisissante, jouée sur un instrument (71 jeux sur quatre claviers + pédalier) qui venait d'être inauguré deux ans avant l'enregistrement.
Seul menu regret : la prise de son palote manque un tantinet de relief et de basses.

Fauré: La bonne chanson/Maurane

+

A gauche, la Cathédrale de Trèves (Allemagne,  Rhénanie-Palatinat) :

5) Siegfried Karg-Elert (1877-1933) :

Jesu, meine Freude, Op. 87 n°2

= Josef Still, orgue Klais de la Cathédrale de Trèves

(Organum, novembre 2000)

Le célèbre choral est traité en triptyque durant une vingtaine de minutes.
Encadrant le paisible volet central : une introduction qui brosse un enfer tellurique et bouillonnant, et un Finale qui clame son réconfort.
Joué sur ce gros joujou (67 jeux, 30 tonnes, 16 mètres de haut !), c'est époustouflant

Ravel: Don Quichotte à Dulcinée/Maurane, Fournet

Ravel: Shéhérazade/Micheau, Fournet

+

Debussy: Trois ballades de François Villon/Maurane, Fournet

Mélomaniac a écrit:

Réduire à deux mains et deux pieds une partition conçue pour une centaine de musiciens
peut inciter l'exécutant à respecter la mécanique de l'oeuvre, son tramage, plutôt qu'à prendre des risques.
Ici on a affaire à une expérience in vitro beaucoup trop prudente à mon goût, qui passe à côté de l'impetus romantique de l'oeuvre,
à côté de ses drames et de son théâtre de la passion. Il y manque la flamme et le relief sans lesquels il ne reste pas grand-chose de cette symphonie.
Plutôt déçu par cette découverte.

C'est le problème de beaucoup de transcriptions pour orgue : les transcripteurs vont souvent à la littéralité de ce qui est écrit (forcément transformé par l'orgue, surtout en ce qui concerne la gestion de la tension), au lieu de chercher par des voies détournées à en reproduire l'effet. À peu près toutes les transcriptions de H. Albrecht, appétissantes sur le papier, ont ce problème – dont celle-ci.

Alors que je suis persuadé que la Fantastique ou le Sacre du Printemps peuvent très bien fonctionner à l'orgue… à condition de les aménager en conséquence.

Maurice Ravel
* Introduction et Allegro
Membres de l'Ensemble Melos

Boris Ivanovitch Tichtchenko : Symphonie nº7 (1994)
Orchestre symphonique académique de Saint-Pétersbourg (Edvard Serov)

Johannes Brahms
* Variations sur un thème de Haydn
Orchestre de Baden-Baden
Carl Schuricht

Les notes à l'en-dos de la pochette apportent cette précision: des recherches récentes attribuent la paternité du thème à Ignace Pleyel (un vieux choral de pèlerins, le Choral Saint-Antoine) et Haydn aurait pris ce thème pour un Divertissement pour instruments à vent.

Fausto Romitelli (1963–2004) : Flowing down too slow pour cordes et percussion (2001)
Malin Bång (1974–) : Avgår, pågår pour orchestre (2014)
Christopher Fox (1955–) : Tophony pour solistes improvisateurs et orchestre (2015)
Hans Abrahamsen (1952–) : Left, alone pour piano main gauche et orchestre (2014–15)
Fausto Romitelli : Dead City Radio – Audiodrome pour orchestre (2003)
Alexander Tharaud, piano
Axel Dörner, trompette
Paul Lovens, percussion
WDR Sinfonieorchester Köln (Ilan Volkov)

Mélomaniac a écrit:

A gauche, la Cathédrale de Trèves (Allemagne,  Rhénanie-Palatinat) :

5) Siegfried Karg-Elert (1877-1933) :

Jesu, meine Freude, Op. 87 n°2

= Josef Still, orgue Klais de la Cathédrale de Trèves

(Organum, novembre 2000)

Le célèbre choral est traité en triptyque durant une vingtaine de minutes.
Encadrant le paisible volet central : une introduction qui brosse un enfer tellurique et bouillonnant, et un Finale qui clame son réconfort.
Joué sur ce gros joujou (67 jeux, 30 tonnes, 16 mètres de haut !), c'est époustouflant

J'ai vu cet orgue plusieurs fois (Trèves est une ville extraordinaire). C'est tout un meuble. On en reste ébahi de voir ça suspendu ainsi dans les airs. Malheureusement je ne l'ai jamais entendu .

Il faudrait que je me trouve un disque dont le répertoire me convient. Je ne connais rien de Karg-Elert. Quelles seraient les meilleures suggestions répertoire/instrument?

Edit: je vois que plusieurs disques de l'intégrale Reger sur Naxos sont joués sur cet instrument. Est-ce bien joué et capté ?

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.6 'Pathétique'
Orchestre de Paris
Seiji Osawa (Philips, 1974)

lucien a écrit:

Boris Ivanovitch Tichtchenko : Symphonie nº7 (1994)
Orchestre symphonique académique de Saint-Pétersbourg (Edvard Serov)

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.5
London Symphony Orchestra
Igor Markevitch (Philips, 1966)

André a écrit:

Mélomaniac a écrit:

A gauche, la Cathédrale de Trèves (Allemagne,  Rhénanie-Palatinat) :

5) Siegfried Karg-Elert (1877-1933) :

Jesu, meine Freude, Op. 87 n°2

= Josef Still, orgue Klais de la Cathédrale de Trèves

(Organum, novembre 2000)

Le célèbre choral est traité en triptyque durant une vingtaine de minutes.
Encadrant le paisible volet central : une introduction qui brosse un enfer tellurique et bouillonnant, et un Finale qui clame son réconfort.
Joué sur ce gros joujou (67 jeux, 30 tonnes, 16 mètres de haut !), c'est époustouflant

J'ai vu cet orgue plusieurs fois (Trèves est une ville extraordinaire). C'est tout un meuble. On en reste ébahi de voir ça suspendu ainsi dans les airs. Malheureusement je ne l'ai jamais entendu .

Il faudrait que je me trouve un disque dont le répertoire me convient. Je ne connais rien de Karg-Elert. Quelles seraient les meilleures suggestions répertoire/instrument?

Edit: je vois que plusieurs disques de l'intégrale Reger sur Naxos sont joués sur cet instrument. Est-ce bien joué et capté ?

Chez Naxos, il y a quelques bons disques d'orgue (peu, comparé au fonds !), mais de bien captés, je n'en ai jamais entendus. C'est même le seul répertoire où ils n'excellent pas (et l'un des labels à capter le plus mal l'instrument, je trouve). Toujours l'impression que c'est un peu lointain, pas très précis, et jamais ample ni physique.

Mais je n'ai pas écouté les disques en question – pour ma part, jamais entendu cet orgue non plus, je vais donc tester le conseil de Mélo. (Je voulais justement le dire dans le fil Action de grâces, les conseils de Mélo font les beaux jours de mes propres 'playlists' ces temps-ci… merci ! )

Ruth Zechlin (1926–2007) :
— METAMORPHOSEN für Orchester (1982)
— WIDER DEN SCHLAF DER VERNUNFT für Orgel (1989)
— REFLEXIONEN für 14 Streicher (1978/79)
— pour la flûte (1973)
— 7 Versuche und 1 Ergebnis für Saxophon-Quartett (1988)
— DAS A UND DAS O für Alt-Solo (1990)
Mechthild Seitz, voix d’alto
Werner Tast, flute
Ruth Zechlin, orgue
Linda Ann Bangs, John-Edwards Kelly, Carina Raschèr et Bruce Weinberger, quatuor de saxophones
Dresdner Kammerorchester (Manfred Scherzer)
Orchester des Komischen Oper Berlin (Mario di Bonaventura)

Ruth Zechlin (1926–2007) :
— Begegnungen, große Kammermusik (1977)
— Spektrum für Orgel (1973)
— Pour la flûte, Linien und Register für Flöte solo (1973)
— Epitaph für Cembalo (1973)
— Streichquartett Nr. 6 (1977)
Werner Tast, flute
Ruth Zechlin, clavecin
Johannes-Ernst Köhler, orgue
Streichquartett des Deutschen Staatsoper Berlin
Gruppe Neue Musik „Hanns Eisler“ (Max Pommer)

Jean Sibelius : Symphonie n°4 pour orchestre        1910-11 / Maazel