Playlist (126)

Aujourd’hui, deux versions HIP du Requiem allemand de Brahms:

Spoiler:

• Christiane Oelze (soprano), Gerald Finley (baryton), Philippe Herreweghe / Orchestre des Champs-Élysées, La Chapelle Royale, Collegium Vocale Gent
En public, Montreux, VI.1996
Harmonia Mundi

Spoiler:

• Katharine Fuge (soprano), Matthew Brooke (baryton), John Eliot Gardiner / Orchestre Révolutionnaire et Romantique, Monteverdi Choir
En public, Edimbourg, VIII.2008
SDG

Gardiner m’a sensiblement plus accroché que Herreweghe - sauf pour les solistes vocaux (une manière d’idéal chez Herrerweghe, et vraiment pas ma came chez Gardiner.) Voir ici

4) Georges Bizet (1838-1875) :

Symphonie en ut majeur

= Charles Munch, Orchestre National de la Radiodiffusion française

(Concert Hall, novembre 1966)

Une oeuvre que Munch avait déjà enregistrée pour Decca en 1947.
Interprétation aussi croustillante que savoureuse, assénée sur un ton très brut
en radical contraste avec les lectures affables que nous inflige la discographie.
Bref, dans le genre viril qui avoue le vrai tempérament de cette symphonie, je crois qu'on n'a jamais fait mieux que cette version.

5) Jacques Offenbach (1819-1880) :

Gaîté parisienne, ballet arrgt M. Rosenthal

= Georg Solti, Orchestre du Royal Opera House de Covent Garden de Londres

(Decca, mai 1960)

Évidemment l'oeuvre en soi est démonstrative, mais la prise de son en rajoute !
Même au regard de l'éminence des standards Decca de l'époque, cet enregistrement reste un miracle de transparence, finesse, ampleur, dynamique...
Le génial Kenneth Wilkinson a fait très fort !
Et Solti dirige ce ballet avec une fougue (voire une férocité...) absolument électrisante !

Des valses de Johann Strauss par Willi Boskovsky, un sommet d'interprétation avec la Philharmonie de Vienne:
* Le Danube bleu
* Roses du Sud
* Mille et une nuits
* Histoires de la Forêt viennoise
* Sang viennois
* Perpetuum Mobile
* Voix de printemps

Ludwig van Beethoven
* Sonate no.17 'La Tempête'
Glenn Gould, piano

Koechlin: Quatuor à cordes n°3/Quatuor Antigone

+

Très court, sans prétention, mais finalement assez dense musicalement et très réussi. (2è mouvement assez génial même)

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Schönberg – Gurrelieder – Chailly ( à selon les endroits, la pression est trop fort pour que je puisse réellement être lucide)

Allez, un peu de courage dis nous ce que tu penses vraiment!

DavidLeMarrec a écrit:

Donc toujours dans la série élégance, délicatesse et bon goût :

¶ Schönberg – Gurrelieder – Chailly ( à selon les endroits, la pression est trop fort pour que je puisse réellement être lucide)

¶ Schönberg – Symphonie de chambre n°1 – DSOB, Chailly

¶ Schönberg – Die verklärte Nacht – DSOB, Chailly
(Bon, j'avoue, c'est parce que le CD tournait et que j'étais trop occupé pour le changer… )

¶ Prokofiev – Symphonie n°1 – Opéra de Paris, Ph. Jordan

¶ Hasse – Attilio Regolo (I & II) – Bernius
Pas du grand Hasse, et studio assez figé.

¶ Haendel – Rinaldo (III) – Mallon
Voilà du grand seria, et interprété au plus haut niveau !

¶ Villa-Lobos – Uirapuru – Odense SO, Jan Wagner
Le seul truc intéressant jamais recommandé par Cololi, mais c'est vraiment très bien, profitez-en !

¶ Villa-Lobos – Emperor Jones – Odense SO, Jan Wagner
Très intéressant (et progression finale impressionnante !), mais vraiment très disparate et bigarré (j'essaie de ne pas mettre le mot kitsch dans mon appréciation, sans être sûr d'y être parvenu).

¶ Puig-Roget – Trois ballades – Fardini, Spampanato

¶ Chostakovitch – Symphonie n°10 – Cleveland, Dohnányi
Ah oui, là, c'est dense !

Tu sors

Mais si, je le conseille, ce ballet. Simplement, je laisse faire les convers, qui conseillent, c'est bien normal, les œuvres les plus simples

"Oeuvres les plus simples" par rapport à celles de ton LULLY adoré ? Hein, Mr le pseudo prélat?

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Schönberg – Gurrelieder – Chailly ( à selon les endroits, la pression est trop fort pour que je puisse réellement être lucide)

Allez, un peu de courage dis nous ce que tu penses vraiment!

C'est bizarre et disparate, donc selon les moments, ça change vraiment. Les élans épiques de Waldemar dans la première partie, le Ramier, les Vassaux, le Récitant, le final, tout ça est assez ébouriffant. Dans le reste, je n'aime pas tout de la même façon – des choses à la fois sophistiquées et un peu fuyantes.

Cololi a écrit:

Citation :

¶ Villa-Lobos – Uirapuru – Odense SO, Jan Wagner
Le seul truc intéressant jamais recommandé par Cololi, mais c'est vraiment très bien, profitez-en !

Mais si, je le conseille, ce ballet.

C'est bien ce que j'ai écrit (sinon ça sous-entendrait que tu as recommandé tous les autres trucs intéressants, ce qui paraît une représentation du monde quelque peu exotique).
D'ailleurs je me demande si ce n'est pas par toi que je l'ai découvert…

En tout cas, un bijou, je le précise parce qu'on pourrait avoir le réflexe (salutaire) d'éviter soigneusement tes conseils.

J'ai rajouté un "pas" dans ma tête

Je n'ai donné QUE des bons conseils. Je crains que tu ne puisses citer un seul exemple pour étayer ta "thèse"

Dit il, lui le prince du mauvais goût

Beethoven, sonates pour piano 7,8,9 (El Bacha)

C'est très agréable, je n'étais pas très concentré mais à chaque fois que je dressais l'oreille il se passait quelque chose.

En fait avant de me mettre là dedans j'avais lancé la symphonie n°10 de Chostakovitch et j'ai trouvé ça lent et déprimant, j'ai voulu un truc "gai et vif" et je me suis mis sur ces sonates. Je retenterai la 10 de Chostakovitch une autre fois.

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Schönberg – Gurrelieder – Chailly ( à selon les endroits, la pression est trop fort pour que je puisse réellement être lucide)

Allez, un peu de courage dis nous ce que tu penses vraiment!

C'est bizarre et disparate, donc selon les moments, ça change vraiment. Les élans épiques de Waldemar dans la première partie, le Ramier, les Vassaux, le Récitant, le final, tout ça est assez ébouriffant. Dans le reste, je n'aime pas tout de la même façon – des choses à la fois sophistiquées et un peu fuyantes.

Oui, l'œuvre est disparate (au niveau du ton et des atmosphères), mais très homogène d'un point de vue qualitatif (amha de fanatique, bien sûr).

---------

Chostakovitch : Symphonie n°8 (Haitink)

Ah, je ne trouve pas la 10 de Chostakovitch si sinistre, j'étais justement surpris de la relative paix qui émanait de son atmosphère certes sombre. (Après, lent, oui, assurément.)

Rien à voir avec les 4 ou 14, par exemple, autrement tourmentées (quoique dans des perspectives tout à fait différentes).

Bon, après, qu'on ait plutôt envie d'entendre la force vitale de Beethoven, ça me paraît assez légitime.

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, l'œuvre est disparate (au niveau du ton et des atmosphères), mais très homogène d'un point de vue qualitatif (amha de fanatique, bien sûr).

Ah, quand même, entre les pleurnicheries de Tove et le Ramier, entre le Bouffon et les Vassaux, il y a quand même des écarts d'intérêt assez nets. Pour la qualité, je ne suis pas encore assez familier de l'œuvre pour en avoir une vue claire – jurisprudence Ring (où les passages les moins saillants sont finalement les plus intéressants…).

Max Bruch
* Concerto no.1 en sol mineur op.26
Kyung Wha Chung, violon
Royal Philharmonic Orchestra
Rudolf Kempe

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, je ne trouve pas la 10 de Chostakovitch si sinistre, j'étais justement surpris de la relative paix qui émanait de son atmosphère certes sombre. (Après, lent, oui, assurément.)

Rien à voir avec les 4 ou 14, par exemple, autrement tourmentées (quoique dans des perspectives tout à fait différentes).

Bon, après, qu'on ait plutôt envie d'entendre la force vitale de Beethoven, ça me paraît assez légitime.

Mais il y a une vraie force vitale chez Chostakovitch, il bouillonne de sang...noir.

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, quand même, entre les pleurnicheries de Tove et le Ramier, entre le Bouffon et les Vassaux, il y a quand même des écarts d'intérêt assez nets. Pour la qualité, je ne suis pas encore assez familier de l'œuvre pour en avoir une vue claire – jurisprudence Ring (où les passages les moins saillants sont finalement les plus intéressants…).

Les "pleurnicheries de Tove" sont d'un raffinement orchestral et harmonique incroyables... jette un oeil à la partition peut-être, ça peut aider.
Le Bouffon, ça me m'emballait pas trop au début, mais en fait j'y entends de plus en plus un mélange de Meistersinger et de Scott Bradley (Tex Avery), le tout avec des réminiscences plus ou moins masquées de thèmes de la première partie... impossible de s'y ennuyer!

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, je ne trouve pas la 10 de Chostakovitch si sinistre, j'étais justement surpris de la relative paix qui émanait de son atmosphère certes sombre. (Après, lent, oui, assurément.)

Rien à voir avec les 4 ou 14, par exemple, autrement tourmentées (quoique dans des perspectives tout à fait différentes).

Bon, après, qu'on ait plutôt envie d'entendre la force vitale de Beethoven, ça me paraît assez légitime.

Mais il y a une vraie force vitale chez Chostakovitch, il bouillonne de sang...noir.

Il m'arrive d'écouter juste le 2è mouvement de cette 10è: 4 minutes de kiff total.

Oui, c'est une vrai folie, je rêve de voir ça en concert!

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, je ne trouve pas la 10 de Chostakovitch si sinistre, j'étais justement surpris de la relative paix qui émanait de son atmosphère certes sombre. (Après, lent, oui, assurément.)

Rien à voir avec les 4 ou 14, par exemple, autrement tourmentées (quoique dans des perspectives tout à fait différentes).

Bon, après, qu'on ait plutôt envie d'entendre la force vitale de Beethoven, ça me paraît assez légitime.

Mais il y a une vraie force vitale chez Chostakovitch, il bouillonne de sang...noir.

Il m'arrive d'écouter juste le 2è mouvement de cette 10è: 4 minutes de kiff total.

Ca m'a immédiatement fait penser aux musiques pendant les scènes de poursuite dans les Star Wars.

Villa-Lobos : Symphonie n°10 "Amerindia" (St. Clair)

Immense chef d'œuvre.

Glocktahr a écrit:

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, je ne trouve pas la 10 de Chostakovitch si sinistre, j'étais justement surpris de la relative paix qui émanait de son atmosphère certes sombre. (Après, lent, oui, assurément.)

Rien à voir avec les 4 ou 14, par exemple, autrement tourmentées (quoique dans des perspectives tout à fait différentes).

Bon, après, qu'on ait plutôt envie d'entendre la force vitale de Beethoven, ça me paraît assez légitime.

Mais il y a une vraie force vitale chez Chostakovitch, il bouillonne de sang...noir.

Il m'arrive d'écouter juste le 2è mouvement de cette 10è: 4 minutes de kiff total.

Ca m'a immédiatement fait penser aux musiques pendant les scènes de poursuite dans les Star Wars.

C'est le portrait musical d'un méchant.

Jean-Sébastien Bach

Concerto en ré mineur BWV 1052
Concerto en do majeur BWV 1061

The Wave quartet & l'Orfeo Barockorchester & Michi Gaigg
Arrangement pour marimba et orchestre par Bogdan Bacanu

Label Sony

Pourquoi pas... mais, je m'en suis tenu là.

Beethoven, concerto pour violon
Schumann, Fantaisie pour violon et orchestre en do majeur
Françaix, Nonetto (basé sur un quintette de pour vent et pano WAM)

Xavier a écrit:

Les "pleurnicheries de Tove" sont d'un raffinement orchestral et harmonique incroyables... jette un oeil à la partition peut-être, ça peut aider.

Ce n'était pas péjoratif, c'était de la gentille caricature pour désigner les moments, mais je les aime bien aussi. Je crois que le texte m'empêche aussi de décoller totalement ici, il n'y a pas une matière aussi variée que pour Waldemar. Mais c'est très bien.

Citation :

Le Bouffon, ça me m'emballait pas trop au début, mais en fait j'y entends de plus en plus un mélange de Meistersinger et de Scott Bradley (Tex Avery), le tout avec des réminiscences plus ou moins masquées de thèmes de la première partie... impossible de s'y ennuyer!

Dit comme ça… Je vais le retenter à part. Une version où ça s'entend bien ? (Sinon, par défaut, je me remets Nimsgern évidemment. )

Si tu as une version où Nimsgern chante le rôle du bouffon, je veux bien que tu me dises laquelle.
Ben sinon ça me fait ça avec à peu près toutes les versions je crois. (même si ça reste un des passages que j'aime le moins, parce que j'adore à peu près tout le reste!)

Aujourd’hui, sur les conseils avisés de Roderick et David:

• Brahms: Ein deutsches Requiem, op. 45:

Natalie Dessay (soprano), Ludovic Tézier (baryton), Paavo Järvi / hr-Sinfonieorchester, Chœur de la Radio Suédoise / Christoffer Holgersson
Francfort, X.2009
Virgin
Exaltant pour ce qui est de l’orchestre et des chœurs; Paavo Järvi est décidément un très, très grand chef. Voir ici.

Franz Schubert (1797-1828)
Sonate N°5 en la bémol majeur, D557
Sonate N°10 en ut majeur, D.613/612
Sonate N°7 en mi bémol majeur, D.568, op. Posth. 122

Paul Badura-Skoda, pianoforte

:
la N°5 (une des "premières" sonates avec la N°1 présente dans la demi intégrale Lupu, et l'on comprend pourquoi) : ".. ce glissement vers des tonalités éloignées se fait apparemment sans effort, comme dans un rêve : un secret essentiel de la créativité de Schubert..." "...Faute de place, nous ne décrirons pas les nombreux joyaux de ce dernier mouvement, comme cette valse, en fin d'exposition et de reprise, qui commence dans l'exubérance et se perd dans dans la rêverie ...". P. Badura-Skoda dans le livret, à propos de cette sonate.
Quant aux autres : eh bien

Xavier a écrit:

Si tu as une version où Nimsgern chante le rôle du bouffon, je veux bien que tu me dises laquelle.

Avec Leonhardt et la Cappella Coloniensis. Il était alors soliste au Tölzer Knabenchor.

Deux oeuvre de jeunesse de Mendelssohn
Sextuor avec piano (+ violon + 2 altos + violoncelle + basse)
Quatuor avec piano No. 1

Mon humeur du moment:

Les 12 Danzas Espanolas de Granados.

J'écoute la version de Alicia de LARROCHA sur youtube.


Peut-être l'avez-vous déjà cité, je n'ai pas pris le temps de vérifier je l'avoue

Mendelssohn: concerto pour violon No. 2

Je préfère nettement Liza Ferschtman que Isabelle Faust. Je trouve que ce dernier faisait de plus en plus de maniérismes ces derniers temps à force de vouloir imiter les baroqueux.

Chostakovitch : Symphonie n°4 (Kondrachine Concertgebouw Live)

Le concerto pour violon de Mendelssohn c'est beau.

De mon côté, Mozart, Cosi fan Tutte, Jacobs, disque 2 (soit la fin de l'acte I et le début de l'acte 2)

Ca faisait longtemps que je ne l'avais pas écouté, là c'est bien passé, c'est tout en miaulements, ça ne prend pas la tête et il se passe des choses. (le critère "est ce que ça prend la tête?" prend de plus en plus d'importance pour moi avec l'âge...)

Dans la série récemment illustrée par Vino :



Sofia Gubaidulina : Fachwerk (2009) - Geir Draugsvoll, Det Norske Kammerorkester, Terje Tønnesen

/watch?v=cnLGLCjIKCM

Norgard symphonie n°3

La claque.

Plus grand chef d'oeuvre depuis Der Rosenkavalier.

Bax: Symphonie n°4/Lloyd-Jones



Un petit peu déçu, seule la 2è m'a vraiment convaincu d'un bout à l'autre pour l'instant.

Norgard: Symphonie n°3/Dausgaard

+

J-S Bach
* Concerto en ré mineur BWV 1043
Henryk Szeryng - Maurice Hasson
Academy of St Martin in the fields/Neville Marriner


Serge Rachmaninoff
* Vocalise op.34 no.14
Akiko Suwanai, violon
Philip Moll, piano


Johannes Brahms
* Concerto op.77
Joshua Bell, violon
The Cleveland Orchestra/ Christoph von Dohnányi



Tout est excellent, j'apprécie beaucoup l'écoute de ces oeuvres.

Xavier a écrit:

Norgard: Symphonie n°3/Dausgaard

+

Ca ne t'a pas emballé plus que ça ? Tu peux en dire plus ?

Ca ne t'a pas semblé original ? (auquel cas tu verrais des oeuvres qui s'en rapprochent ?)

Les mélodies (une soixantaine) de Korngold.

Bruno Luong a écrit:

Mendelssohn: concerto pour violon No. 2
Je préfère nettement Liza Ferschtman que Isabelle Faust. Je trouve que ce dernier faisait de plus en plus de maniérismes ces derniers temps à force de vouloir imiter les baroqueux.

Mais tu as écouté la 5ᵉ de Mendelssohn et les Hébrides par Heras-Casado et le FBO? C'est aussi exaltant que leur disque avec la 3 et la 4?

Casado, j'avais bien aimé la 2e symphonie de Mendelssohn et acheté le disque. Je n'ai pas acheté la 3e et 4e, je ne sais plus pour quelle raison.

Je viens d'écouter la 5e symphonie couplée avec le concerto pour violon. C'est la symphonie que je connais la moins bien.

La sonorité et claire mais trop claire à mon gout. Les cordes jouent avec le moins de vibratos possible. A mon avis le son manque de corps (les basses sont où ?) et que j'aimerais que les timbales sont moins présent. Ce qui montre la limite dans les passages solennels comme la conclusion très wagnérien. Le 2e mouvement est pris trop rapide et ça me gêne aussi car ce passage semble sautillant plutôt que solennels. Le reste ca va un peu près (ou exaltant mais rien de très marquant non plus).

Ah oui, donc c'est bien dans la continuité esthétique de la 3 et de la 4 avec le même orchestre - du HIP vraiment radical (j'avais adoré, mais à voir ce que tu reproches à ce nouvel enregistrement, je ne te les recommanderais pas).

C'est dommage de ne pas en parler dans le sujet discographique "Mendelssohn - symphonies" !

...un petit copier/coller...

Schoenberg : Gurrelieder (Gielen)

Version très détaillée, sans doute une des plus lisibles de la discographie.
Revers de la médaille, une certaine froideur.

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg : Gurrelieder (Gielen)

Version très détaillée, sans doute une des plus lisibles de la discographie.
Revers de la médaille, une certaine froideur.

C'est le moins qu'on puisse dire.

Toujours chez Gielen, de toute façon : en général bien construit, mais toujours froid.

Il est vrai que sa manière très articulée fonctionne mieux dans des répertoires qui n'exigent pas des épanchements romantiques (exemplairement son Moise et Aron, vraiment confondant pour le coup).

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Mozart : Symphonie n°41 (Bernstein DG)

EDIT: ce final c'est toujours quelque chose

Benedictus a écrit:

la 5ᵉ de Mendelssohn et les Hébrides par Heras-Casado et le FBO? C'est aussi exaltant que leur disque avec la 3 et la 4?

C'est très bien, dans le même genre, et ça fonctionne parfaitement (hors du choral initial un peu dépareillé). Je trouve néanmoins que ça n'a pas la même pertinence que dans les 3 & 4 où c'est enthousiasmant. Ici, interprétation dégraissée et différente sans changer nécessairement les émotions.