Playlist (128)

Wagner: Parsifal, enchantement du vendredi saint/Harding

Mahler Symphony No. 5
FX Roth

Pas encore une seul fois touché par ce chef

Albert Roussel (1869-1937)
Symphonie n°3  
Le Festin de l'araignée

Christoph Eschenbach / Orchestre de Paris

Olivier Messiaen - Des canyons aux étoiles... (1974)
Roger Muraro (piano), Jean-Jacques Justafré (cor),
Orchestre Philharmonique de Radio France, dir. Myung-Whun Chung

arnaud bellemontagne a écrit:

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Je vais donc continuer à adorer ce chef d'oeuvre dans mon coin.

Tu n'es pas seul à aimer ça, rassure-toi .

Cool.

ou chaud bouillant

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Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Variation Diabelli

Alfred Brendel
Version Londres 1988

xoph a écrit:

Alfred Brendel

 ... Je pensais qu'il était maudit sur le forum .

Berg: Trois pièces op. 6 (Berliner Philharmoniker, Levine).

Webern: Six pièces op. 6 (Berliner Philharmoniker, Levine).

Schoenberg: Cinq pièces op. 16 (Berliner Philharmoniker, Levine).

Anaxagore a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mahler : Symphonie n°7 (Levine)

J'avais oublié à quel point cette symphonie m'était antipathique...

Et dieu sait si j'aime Mahler.

ça c'est dommage par contre ... Tu n'as sans doute pas encore trouvé la version qui t'introduirait dans son univers très particulier. C'est la symphonie de Mahler dont l'unité est la moins immédiatement évidente; en conséquence de quoi beaucoup de chefs la ratent ...

J'ai écouté un certain nombre de versions.C'est vraiment l'oeuvre elle-même qui me déplaît.
Cela dit, la version Sinopoli n'est pas la moins intéressante.

arnaud bellemontagne a écrit:

Cela dit, la version Sinopoli n'est pas la moins intéressante.

Oui, elle compte parmi mes favorites .

Bruno Luong a écrit:

Mahler Symphony No. 5
FX Roth

Pas encore une seul fois touché par ce chef

En ayant écouté ses Debussy et Ravel?

Daphnis oui, ca m'a laissé marbre.

arnaud bellemontagne a écrit:

Je vais donc continuer à adorer ce chef d'oeuvre dans mon coin.

Dans ton coin avec la quasi-totalité des autres mélomanes, tout de même.

C'est-à-dire que Roth, c'est un peu comme Boulez naguère (quoique de façon très différente): exaltant si ce que l'on demande à une interprétation, c'est une intelligence singulière et renouvelée du texte; mais ça peut être frustrant si on cherche effectivement le genre chef-démiurgique-inspiré-qui-vous-prend-aux-tripes. (Personnellement, c'est la seconde catégorie qui m'ennuie de plus en plus.)

Joseph Haydn - Quatuor à cordes op33#2 - Quatuor Arod (4/06/17 à la Grange Pigeonnier du Château Fresnaye à Saint-Aubin-de-Luigné)
Joseph Haydn - Quatuor op33#3 - Quatuor Ardéo (27/06/16 Studio 106 de la Maison de la Radio)

Justement je cherche en vain en quoi Roth renouvelle de texte comme beaucoup prétendent et je n'ai pas entendu.

Beethoven: sonates n° 13 et 14 op. 27 (Claudio Arrau)   .

Beethoven: sonate n° 15 op. 28 (Claudio Arrau)   .

Bruno Luong a écrit:

Justement je cherche en vain en quoi Roth renouvelle de texte comme beaucoup prétendent et je n'ai pas entendu.

Dans le cas de Daphnis, ça me semble pourtant assez évident: le jeu sans vibrato, le chant très droit du chœur dissipent totalement l'impression de halo orchestral qu'on a dans à peu près toutes les autres versions, ce qui permet d'entendre des détails qui sont la plupart du temps complètement noyés (en particulier sur les dynamiques basses, les graves et les cordes.) Après, bien sûr, on peut tout à fait ne pas aimer, trouver ça trop froid ou d'une acoustique trop sèche.

Wellesz : Quatuor à cordes n°3 (Artis)

Pas mal du tout, à réécouter.

Et la 1ᵉ Symphonie de Wellesz, tu as écouté?

Et pour ma part, je suis en train d'écouter une de tes recommandations: l'intégrale de l'œuvre d'orgue de Duruflé par Flamme, chez CPO.

Benedictus a écrit:

Et la 1ᵉ Symphonie de Wellesz, tu as écouté?

Et pour ma part, je suis en train d'écouter une de tes recommandations: l'intégrale de l'œuvre d'orgue de Duruflé par Flamme, chez CPO.

Non pas écoutée, mais c'est une bonne idée, c'est vrai.

Tu me diras pour Duruflé !

Les dévotions du dimanche...





Au programme ce soir :    C.M. Weber – V.A. Amann – A. Dvořák – H. Berlioz – E. Elgar – L.M. Lindeman – K. Hoyer

Hier :

¶ Caplet, Suite Persane pour vents
¶ Caplet, Quintette pour bois et piano
¶ Emmanuel, Symphonie n°1
¶ Emmanuel, Symphonie n°2
¶ Emmanuel, Suite française
Pas mieux que les dernières fois : bof. Pourtant, les Emmanuel par le Philharmonique Slovène et Villaume, c'est du grand luxe…

¶ Otterloo, Symphonietta pour vents
¶ Otterloo, Symphonie n°2
Rien de très neuf dans ce postromantisme chargé et sombre, mais ça fonctionne vraiment bien.


Aujourd'hui :

¶ Schoeck, Das Schloß Dürande, extraits de la création (Cebotari et Anders)


¶ Schumann par Pollini : Fantaisie, Sonate n°1, Études Symphoniques, Kreisleriana, Chants de l'Aube.
La densité harmonique du jeu est assez impressionnante, il peut oser brouiller avec la pédale sans perdre en netteté.

¶ Gluck, Iphigénie en Aulide, Gardiner.
Il y a un gros vide au milieu, mais le début et la fin sont vraiment électrisants.

Puccini : Mrs Butterfly (Karajan)

La musique est belle avec de séduisantes fragrances d'extrême-orient (ce que Turandot reconduira avec encore plus de réussite ).


Le livret est insensé de sentimentalisme dégoulinant    (mais bon, David m'avait prévenu).

1) Carl Maria von Weber (1786-1826) :

Missa sancta n°2, en sol majeur Op. 76

Anke Hoffmann, soprano
Mechthild Georg, contralto
Andreas Wagner, ténor
Yoo-Chang Nah, basse
Helmut Froschauer, Chœur et Orchestre de la Radio de Cologne

(Capriccio, novembre 1999)

Le pimpante messe de l'auteur du Freischütz !
L'interprétation atteste le professionnalisme des équipes d'Outre-Rhin,
même dans ce qu'on qualifierait une réalisation de second plan et qui pourtant s'avère mieux qu'irréprochable.

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Et pour ma part, je suis en train d'écouter une de tes recommandations: l'intégrale de l'œuvre d'orgue de Duruflé par Flamme, chez CPO.

Tu me diras pour Duruflé !

 Je te dirai aussi !
Tu en as si bien parlé que je l'ai acheté si tôt et l'attends...
Quel bon camelot tu fais !

Szymanowski : Quatuor à cordes No.2. Prometeo SQ
Korngold : Quatuor à cordes No.3. Doric SQ

tod a écrit:

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Et pour ma part, je suis en train d'écouter une de tes recommandations: l'intégrale de l'œuvre d'orgue de Duruflé par Flamme, chez CPO.

Tu me diras pour Duruflé !

 Je te dirai aussi !
Tu en as si bien parlé que je l'ai acheté si tôt et l'attends...
Quel bon camelot tu fais !

J'en profite pour dire que Duruflé comme Tournemire et certains Messiaen (quand ce n'est pas trop tonitruant) ... et également Alain, sont de nature à pouvoir être appréciés au-delà des habitués de l'orgue, par leur transparence, leur utilisation des jeux ...

2) Vincent-Aloïse Amann (1834-1889) :

La Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ

= Pierre Pfister, orgue Stiehr-Mockers de l'église protestante de Bischwiller

(Arion, juillet 1987)

Dans un mois nous fêterons Noël, il faut commencer à se préparer !
Et soyez gentil avec votre prochain, sinon n'aurez que crottin dans les sabots de l'âtre.

Pour ma part, je ne prends pas la délicieuse prévention de Cololi quant aux Orgues pour moi qui aime beaucoup les sons de cette machine.

 C'est le premier synthétiseur de l'orchestre quand il n'y a pas assez de place.
Cependant, les compositeurs ont tout de suite vu les possibilités intimes de cet instrument au delà de sa peu fiable capacité d'imitation.
Ils se sont approprié un monstre imparfait.
Et c'est aussi cela que j'aime.

tod a écrit:

Pour ma part, je ne prends pas la délicieuse prévention de Cololi quant aux Orgues pour moi qui aime beaucoup les sons de cette machine.

 C'est le premier synthétiseur de l'orchestre quand il n'y a pas assez de place.
Cependant, certains compositeurs ont tout de suite vu les possibilités intimes de cet instrument au delà de sa peu fiable capacité d'imitation.
Ce sont ceux que j'aime...

 

Tout à fait d'accord. Ce n'est pas le côté imitateur qui fait le charme, car c'est finalement assez peu convainquant de ce côté là ... mais au contraire des compositions qui sont conçues entièrement pour la logique de l'instrument.
Cela dit ça peut être aussi très pratique pour remplacer un orchestre (encore faut-il se taper la transcription ^^ ... et faire cela avec art).

Schnittke : Symphonie N°8

Ah oui !
Je connais ça, Alifie : "Libérééééééééée, délivréééééééééée !"
(et ainsi on peut voir que je n'écoute plus aucune musique et profite plutôt pour rebondir sur les posts de mes camarades)

Elle est quand même canon cette pochette...

3) Anton Dvořák (1841-1904) :

Messe en ré majeur Op. 86

Marcela Machotková, soprano
Stanislava Škatulová, contralto
Oldřich Lindauer, ténor
Dalibor Jedlička, basse
Václav Smetáček, Orchestre symphonique de Prague, Chœur philharmonique tchèque

(Supraphon, novembre 1969)

tod a écrit:

Ah oui !
Je connais ça, Alifie : "Libérééééééééée, délivréééééééééée !"
(et ainsi on peut voir que je n'écoute plus aucune musique et profite plutôt pour rebondir sur les posts de mes camarades)

J'ai toujours dit que trop de moquette était très mauvais pour la santé. La problème c'est que, toi, tu es irrécupérable

Tu peux me mettre dans ta liste des "Irrécupérables".

Olivier Messiaen : Quatre Études de Rythme pour piano        1949-50 / Muraro

La Cathédrale de Saint-Jérôme (Québec)


4) Hector Berlioz (1803-1869) :

Cinq pièces sacrées

Veni creator - Tantum ergo - Pater noster - Adoremus - Resurrexit

= Charles Dutoit, Chœur et Orchestre symphoniques de Montréal

(Decca, mai 1997)

Un assemblage provenant d'époques différentes. Les Pater noster et Adoremus sont des arrangement d'après Dmitri Bortniansky.
Seule la dernière pièce, la plus longue et ambitieuse, est accompagnée par l'orchestre,
répondant à des visions fébriles et tonitruantes, où les fanfares réveilleraient les morts -effectivement.
Berlioz avait à peine vingt ans et concevait des images grandiloquentes qui donneront leur pleine mesure dans le Requiem, écrit la décennie suivante.

Mélomaniac a écrit:

Elle est quand même canon cette pochette...

Le nom de cette chanteuse saute parfois tellement aux yeux qu'elle semble éprouver alors le besoin de rappeler son prénom...

Spoiler:

5) Edward Elgar (1857-1934) :

Lux Christi, oratorio Op. 29

La Mère de l'Aveugle : Margaret Marshall, soprano
Narrateur : Helen Watts, contralto
L'Aveugle : Robin Leggate, ténor
Jésus : John Shirley-Quirk, baryton
Charles Groves, Chœurs et Orchestre philharmoniques de Liverpool

(Emi, juin 1980)

Premier des trois oratorios bibliques conçus par Elgar, The Light of Life reçut sa première audition au Festival de Worcester le 10 septembre 1896.
Suivront The Apostles (1903) et The Kingdom (1906).
Fondé sur l'Évangile selon Saint Jean, le livret du Revd Edward Capel-Cure relate un miracle qu'on prête à Jésus : la guérison d'un aveugle baigné dans les eaux de Siloam.
L'écriture vocale (soprano, contralto, ténor, baryton) révèle un lyrisme fluide et clair. La partition orchestrale se montre fine et chaleureuse.
La couleur instrumentale se satisfait souvent d'une transparence en petits effectifs, délicatement raffinée.
Dans le commentaire de présentation du CD, Michael Kennedy ressent l'influence de l'opéra français,
particulièrement du compositeur d'Hérodiade dans des épisodes comme "they brought him to the Pharisees"
–je ne suis pas assez familier de Massenet pour accréditer cet argument, mais à l'écoute le changement de climat, de scansion est flagrant.
On apprécie aussi une intéressante variété de ton : l'exquis "Doubt not the Father's care", le puissant "Light out of darkness" (étayé sur l'extrême-grave de l'orgue...),
une convaincante efficacité dramatique (le "Went his way therefore") délestée de ces moiteurs sentimentalistes que l'on reproche parfois à Elgar.

Concentrée sur une durée (un peu plus d'une heure) qui la rend aisément assimilable, cette œuvre se recommande à qui veut découvrir la musique sacrée à la fin de l'ère victorienne.
L'interprétation mérite autant d'éloges que la superbe prise de son réalisée par John Dunkerley.

Cathédrale d'Oslo (Norvège)


6) Ludvig Mathias Lindeman (1812-1887) :

Dix-neuf Variations et Fugue sur le choral Hvo veed, hvor nær mig er min ende

= Kåre Nordstoga, orgue Ryde & Berg de la Cathédrale d'Oslo

(Simax, novembre 2002)

Lindeman devint une figure majeure de la vie musicale norvégienne. Il collecta un millier d'airs folkloriques dans les campagnes de son pays,
sans que cette ressource n'imprègne sa production pour l'orgue, qui reste plutôt tributaire de l'influence germanique -Bach, Mendelssohn et Schumann.

Dans cette oeuvre tardivement publiée en 1975, dix-neuf variations se contrepointent sur une hymne funèbre ("Qui sait combien proche est ma fin")
puis débouchent sur un final grandiose et fugué.
Il manque à ces pages une invention, une complexité que les jolies registrations de l'orgue de la Cathédrale d'Oslo (récemment construit en 1998) ne compensent pas.
Du moins faudrait-il une interprétation plus imaginative que la fiable prestation de Nordstoga,
dont les phrasés très réguliers finissent par générer une certaine monotonie, installée dans une confortable prise de son.

La Himmelfahrtkirche de Jerusalem


7) Karl Hoyer (1891-1936) :

Introduction, variations et fugue sur le choral Jerusalem, du hochgebaute Stadt

= Elisabeth Roloff, orgue Sauer de l'église de l'Ascension, à Jérusalem

(MDG, octobre 2004)

Robert Schumann
* Scènes d'enfants op.15
Wilhelm Kempff, piano

Gian Francesco Malipiero  San Francesco d'Assisi (1920/1921)  
BBC Singers &BBC Concert Orchestra diretti da Johannes Wildner. (sur youtube)

Gian Francesco Malipiero   Quatuor n°1 "Rispetti e strambotti" (1920) Orpheus String Quartet

J'aime le style de Malipiero dans les années 20 ,  alliance de tounures impressionistes et  plain-chant & renaissance  

Georg Friedrich Haendel - Hercules (1745)
John Tomlison, Sarah Walker, Anthony Rolfe-Johnson...
Monteverdi Choir & English Baroque Soloists, dir. John Eliot Gardiner

Bach : Messe en si mineur (Brüggen)

Mahler :Symphonie n°8 (Solti)

Cette symphonie à fini par devenir une de mes préférées de Mahler (dire que je la détestais au début!).

On entend ici ou là des petits échos de la 2ème symphonie dans la seconde partie.

Antonio Vivaldi
* Les Quatre Saisons
Concerto Amsterdam
Jaap Schröder, violon et direction
LP Quintessence, 1978