Yuja Wang - 12 juin - Philharmonie

Etudes de Rachmaninov
Sonate No 10 de Scriabine
 Etudes 1, 3, 9 de Ligeti
 Sonate No 8 de Prokofiev.

 Programme hors des sentiers battus, et particulièrement exigeant.
 Déjà donné à Londres et suscitant des commentaires enthousiastes.
 Un bon test pour savoir si elle est "simplement" une virtuose douée, ou une grande musicienne.

Belcore

J'y vais aussi.

On n'a pas si souvent un récital de piano avec un tel programme!

Ne serait-ce que pour l'endurance physique.

Mais oui, ça change du piano-bluette, ça c'est sûr.

Xavier, veux - tu qu'on essaie de se voir à l'entracte ?

Je suis placé au 1er balcon - 2 pair - porte 3D.

Belcore

Bonsoir,
Je poste rarement sur ce forum.

Ce qui m'a poussé à aller à la Philharmonie est surtout le programme : Rachma, Proko, Ligeti, Scriabine... tout ce que j'aime
J'ai trouvé le concert sensationnel, du début à la fin, avec ses 7 bis magnifiques.
Et vous?

Peut-être que j'en dirai quelques mots de plus quand j'aurai le temps.
J'étais malade, enrhumé et même un peu fiévreux, mais étant au premier rang du parterre, j'ai réussi à rester attentif et j'ai beaucoup aimé ce concert, il faut dire que le programme était fait pour moi!

J'ai été bluffé par sa sonate de Scriabine notamment.


J'en reparle dès que possible...

Oui, programme passionnant et interprète inépuisable : 7 bis, et à la fin, fraiche comme une rose...

Deux regrets :
J'étais situé à un endroit où on ne voyait pas le clavier : j'avais pris des jumelles pour scruter son jeu de mains !
Public indiscipliné, applaudissant entre les mouvements...

Je vais y revenir.

 Belcore

Yuja Wang est une artiste hors norme : tout juste trentenaire, elle a quitté la Chine à 14 ans pour étudier à la Curtis School de Philadelphie.
C'est une personnalité paradoxale : totalement contrôlée mais elle possède un jeu d'une richesse incroyable, capable des plus subtiles nuances, et des climax les plus violents.
Si on veut émettre une réserve, j'aurai tendance à dire que l'impression dominante est davantage du ressort de l'ébahissement que de l'émotion : c'est peut être sur ce plan qu'elle sera jugée à l'avenir.

Donc :

Rachmaninov : Prélude 5, Études tableaux 1, 3, 4, 10, 6, 5 : le prélude était un poil hésitant, le reste splendide, avec une alternance étudiée de pièces méditatives et brillantes.

Scriabine : sonate No 10 : une découverte pour moi, là encore une merveille de subtilité, sans doute le moment le plus fort du récital

Ligeti : tout à fait audacieux de sa part de mettre 3 des 18 études au programme :
No 3 : "Touches bloquées" : une main des ostinatos, l'autre une seule note - composée en hommage à Boulez
No 9 : Chute chromatique
N o 1 : "Désordres" : main gauche : touches noires, main droite : touches blanches.
C'est d'une difficulté diabolique, et elle joue ça avec une aisance déconcertante.

Prokofiev : sonate No 8 : une des "sonates de guerre" créée en 1944 par Emil Guillels. Fait partie des œuvres condamnées par Jdanov pour "formalisme" - Trois mouvements - là aussi pour moi la découverte d'une œuvre splendide, d'une très grande richesse mélodique et harmonique.

Ensuite, devant l'enthousiasme du public, un récital dans le récital, avec 7 bis, que je n'ai pas tous identifiés : lors de la présentation de la saison Laurent Beyle a promis que les bis seraient divulgués sur le site de la Philharmonie, mais pour l'instant je n'ai rien vu.
Carmen : "les tringles.."  arrangement Volodos
Mozart : marche turque : arrangement Wang
Schubert - Liszt : Gretchen am Spinnrad
Chopin : ballade No 1..
Outre leur générosité, ces bis permettaient aussi d'avoir un aperçu du talent de Wang dans d'autres répertoires.

Soirée d'exception !!

Belcore

Il y avait aussi le final de la 7è de Prokofiev (joué assez vite et très proprement) et la Toccata du même.

Pour Chopin, ça n'était pas la 1ère ballade mais la valse opus 64 n°2.

Belcore a écrit:

N o 1 : "Désordres" : main gauche : touches noires, main droite : touches blanches.

Et les accents sont décalés par rapport à la mesure.

Citation :

Chopin : ballade No 1..

Ah oui, ça c'est du bis…

Quand même incroyable après un tel programme monstrueux !

Oui, petite erreur de votre part, le bis de Chopin était la valse op 64 n°2

Il me semble que les bis étaient, plus ou moins dans l'ordre

1/ Schubert (lied arrangé pour piano)
2/ Bizet : carmen variations, arrangé par Horowitz
3/ Schubert (lied arrangé pour piano)
4/Chopin (valse op64 n.2)
5/ Prokofiev : sonate 7 : IIIe mvt
6/Mozart : marche turque arrangée par Volodos
7/ Prokofiev : Toccata op.11

Le Mozart devait être en dernier, car je ne l'ai pas entendu, et je suis parti après la Toccata de Prokofiev.

Maintenant j'aimerais l'entendre dans d'autres répertoires...

Dans Liszt il est évident qu'elle ferait un malheur.
Quid du grand répertoire romantique : Beethoven, Schubert, Brahms ??

Belcore

Schubert et Brahms l'an dernier, c'était très bien aussi: https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/recital-piano/16737-yuja-wang (Chopin avait été remplacé par les Klavierstücke de Schubert en dernière minute, si je me souviens bien)

On peut trouver, sur internet, une majestueuse Hammerklavier sous ses doigts, et des concertos de Mozart (non revus par Volodos / Say !) certes voluptueusement éloignés des canons "historiquement informés", mais où elle démontre pour le moins qu'elle peut également convaincre par la seule conduite du discours et la maîtrise de la sonorité.

J'ai d'ailleurs particulièrement aimé, dans le récital d'avant hier, les pièces les plus lentes (les Etudes-Tableaux les plus élégiaques, ou en bis Marguerite au Rouet transcrit par Liszt), où les alliages de timbres étaient splendides.

Mais même dans les pièces les plus virtuoses, tout reste parfaitement tenu, phrasé, sobre et élégant : il y a quelque chose d'austère et de rigoureux dans ses interprétations, qui tranche avec ses moyens de virtuose et ses robes moulantes pailletées. On aurait tort, en tout cas, de ne voir là qu'une enfant prodige de plus.

Je ne connaissais qu'assez mal le répertoire de ce soir : je n'avais entendu que quelques fois, au disque, la sonate de Scriabine et les pièces de Ligeti. La capacité de Wang à laisser la musique se frayer un chemin, à faire entendre parmi les sauts d'octaves, les ruptures de mesure, les trilles, les ornementations, une voix toujours claire et audible, relève d'un art plutôt rare et auquel je suis très attaché : celui de faire sonner un piano avec le naturel, la liberté, et parfois l'arbitraire que nous avons tous en utilisant la voix humaine. Ce que savent faire entre autres, avec leurs styles et leurs sensibilités bien à eux, un Horowitz, une Argerich, un Freire, un Pogorelich (sa Toccata de Schumann, c'est pour moi le modèle du genre).

Et donc, après ce programme plutôt sombre à l'exigence extrême, 7 bis très extravertis :
-Mendelssohn (Romance sans parole)
-Bizet/Horowitz (Carmen Variations)
-Schubert/Liszt (Marguerite au Rouet)
-Prokofiev (Finale de la 7ème sonate)
-Chopin (Valse)
-Prokofiev (Toccata)
-Mozart /Volodos/Say (Marche Turque)

Après une soirée pareille, on ne peut qu'attendre les surprises du prochain récital !

Oui, le premier bis était bien du Mendelssohn, j'avais un petit doute...

Une critique :

https://bachtrack.com/fr_FR/critique-yuja-wang-paris-philharmonie-juin-2018

Belcore

Quelques mots de plus maintenant.

J'ai été étonné de la façon dont, encore une fois, le public de la Philharmonie ne peut s'empêcher d'applaudir à tout va, même entre deux courtes pièces de Rachmaninov ou deux études de Ligeti.
Même si elle est restée souriante, on sentait que ça agaçait un peu Y.Wang qui laissait de moins en moins de temps entre deux pièces.
Elle a finit par réussir à enchaîner les deux dernières études-tableaux de Rachmaninov en laissant à peine une seconde de respiration entre les deux.
Sinon, cette sélection se tenait bien, et elle a démontré ici autant de précision que de lyrisme.
Etant placé au premier rang pile face au clavier, j'ai pu voir certains détails étonnants, notamment le fait que ses talons de plus de 10 centimètres de haut l'obligeaient à relever complètement le pied la plupart du temps quand elle relevait la pédale. On imagine l'énergie supplémentaire déployée sur l'ensemble du concert!!
Jeu de pédale par ailleurs très propre sur l'ensemble du programme, contrairement à tant de pianistes actuels… et qui révèle une attention très précise à l'harmonie, ce qui est indispensable notamment pour bien jouer Scriabine.
Car voilà, peu de pianistes s'aventurent dans Scriabine, notamment au concert, et on n'est pas toujours convaincu.
Le seul petit bémol pour moi dans cette 10è sonate par Yuja Wang, c'est parfois un manque de langueur, de sensualité, une légère raideur tout de même qui rendait certains passages un peu précipités; j'imagine que pour ceux qui découvraient l'œuvre, ils ont dû être un peu surpris et trouver ça assez moderne.
Il faut à mon sens encore un peu plus de souplesse pour rendre tout l'envoûtement et le mystère de cette musique.
Mais sinon, les phrasés, les climats, les fulgurances, les étincelles, les convulsions de cette musique étaient bel et bien là, et ce n'est pas rien. Chapeau.
Et puis question propreté, honnêtement je n'ai pas décelé de fausses notes, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a eu aucune, mais enfin surement pas beaucoup. (on a tellement souvent des erreurs qui faussent l'harmonie!)
Sinon elle m'a semblé encore mieux maîtriser Prokofiev, vraiment très chanté, un régal.
Ligeti c'était implacable, impressionnant, idem pour les deux Prokofiev virtuoses en bis.
Elle pourrait jouer plus vite, mais contrairement à d'autres, elle ne le fait pas, et heureusement, car la musique n'est pas un concours de force ou de vitesse.
Par contre la partition est là de A à Z, même si on peut trouver d'autres interprétations encore plus inspirées dans tel ou tel cas, bien sûr.
Il y a une application et un respect du texte qui sont appréciables, pas de bouillie ni d'épate gratuite chez elle.

Une autre critique, plus réservée :

http://www.resmusica.com/2018/06/15/yuja-wang-un-recital-en-acier-trempe-a-la-philharmonie/

Petit H S : j'espère qu'on va désormais entendre davantage de Ligeti, un des compositeurs les plus importants de la seconde moitié du XXème siècle.

Belcore

Belcore a écrit:

Petit H S : j'espère qu'on va désormais entendre davantage de Ligeti, un des compositeurs les plus importants de la seconde moitié du XXème siècle.

Tu veux dire: dans les concerts de «grand répertoire»? Parce que dans les concerts de musique contemporaine, il est très souvent programmé (mais tu ne les fréquentes pas, si?)

Et même dans les concerts de «grand répertoire», c'est probablement le plus programmé des compositeurs du second XXᵉ, à égalité peut-être avec Messiaen (et à mon avis loin devant Lutosławski, Boulez, Berio ou Dutilleux.) Et de fait, ce sont des œuvres d'un accès immédiat, souvent virtuoses, chatoyantes, assez consonantes sans paraître «rétrogrades» - donc potentiellement plus «grand public» que la plupart du répertoire du second XXᵉ.

Consonantes faut le dire vite, ou alors dans un sens très large.
Mais je vois ce que tu veux dire.

Ensuite, si on parle des récitals de piano, alors Ligeti est très peu joué. (on peut quasiment dire la même chose de Scriabine d'ailleurs, tant la proportion de Bach, Beethoven, Chopin, Schumann, Liszt, Brahms est énorme)
Mais Ligeti n'est pas non plus un très grand compositeur de piano, en tout cas en termes de quantité.

Belcore a écrit:

Une autre critique, plus réservée :

http://www.resmusica.com/2018/06/15/yuja-wang-un-recital-en-acier-trempe-a-la-philharmonie/

Belcore

A la fois c'est un peu sévère, et à la fois ça c'est un peu vrai: "des transitions survolées, des respirations avalées", en tout cas c'est ce que j'ai ressenti par moments dans le Scriabine, mais pas tellement dans le reste en fait.

Xavier a écrit:

Mais Ligeti n'est pas non plus un très grand compositeur de piano, en tout cas en termes de quantité.

Par rapport à Chopin, Liszt ou Schumann, OK. Mais je trouve par rapport aux autres compositeurs de la seconde moitié du XXᵉ, il est plutôt dans ceux qui ont pas mal composé le piano (moins que Cage, Messiaen et Stockhausen, mais plus que Boulez, Dutilleux, Lutosławski...)

Et puis, en termes de qualité, entre la Musica ricercata et les deux volumes des Études, il me semble qu'il y a quand même là un corpus vraiment majeur pour l'instrument.

Oui oui, je suis d'accord.
A part Messiaen et Stockhausen, il y a peu de compositeurs de piano en termes de quantité dans cette période.
Il y a aussi Ohana et Takemitsu, mais finalement ça fait assez peu de musique en tout. (Takemitsu ça tient sur un disque)
De toute façon tous ces compositeurs sont très très peu joués dans les récitals de piano… Messiaen est un peu l'exception.

Benedictus a écrit:

Belcore a écrit:

Petit H S : j'espère qu'on va désormais entendre davantage de Ligeti, un des compositeurs les plus importants de la seconde moitié du XXème siècle.

Tu veux dire: dans les concerts de «grand répertoire»? Parce que dans les concerts de musique contemporaine, il est très souvent programmé (mais tu ne les fréquentes pas, si?)

Et même dans les concerts de «grand répertoire», c'est probablement le plus programmé des compositeurs du second XXᵉ, à égalité peut-être avec Messiaen (et à mon avis loin devant Lutosławski, Boulez, Berio ou Dutilleux.) Et de fait, ce sont des œuvres d'un accès immédiat, souvent virtuoses, chatoyantes, assez consonantes sans paraître «rétrogrades» - donc potentiellement plus «grand public» que la plupart du répertoire du second XXᵉ.

Tu peux m'indiquer dans quels concerts on a joué du Ligeti au cours des douze derniers mois ?

Belcore

Belcore a écrit:

Tu peux m'indiquer dans quels concerts on a joué du Ligeti au cours des douze derniers mois ?

Je ne suis pas à Paris ni même en France en cette année, donc je ne suis pas le détail de la programmation (il faudrait demander à David).

Mais rien qu'en googlant «concert ligeti paris», je suis tombé sur le compte-rendu d'un concert Dohnányi à la Philharmonie (Atmosphères) le 13 avril dernier et l'annonce d'un récital qui a eu lieu il y a cinq jours au Théâtre Grévin, où le claveciniste Justin Taylor donnait Continuum, Passacaglia ungherese et Hungarian Rock. Si, en plus du récital Wang, c'est tout ce qu'il y a eu sur une année, c'est un peu la bouteille à moitié vide à moitié pleine: trop peu si on n'est pas fan; déjà pas mal pour un compositeur de sa génération.

En revanche, je constate que tu pourras t'en donner à cœur joie la saison prochaine, puisque Pintscher et l'EIC donneront trois soirées entièrement consacrées à Ligeti, notamment le Requiem et l'intégrale des concertos.


(Par ailleurs, tu ne sens pas la différence qu'il y aurait eu, en termes de bienveillance et de courtoisie entre ta question et quelque chose comme «Tu trouves? Moi qui ai eu la chance d'assister à beaucoup de concerts, cette saison, il ne me semble pas avoir entendu tellement de Ligeti»?)

Benedictus a écrit:

Belcore a écrit:

Tu peux m'indiquer dans quels concerts on a joué du Ligeti au cours des douze derniers mois ?

Je ne suis pas à Paris ni même en France en cette année, donc je ne suis pas le détail de la programmation (il faudrait demander à David).

Mais rien qu'en googlant «concert ligeti paris», je suis tombé sur le compte-rendu d'un concert Dohnányi à la Philharmonie (Atmosphères) le 13 avril dernier et l'annonce d'un récital qui a eu lieu il y a cinq jours au Théâtre Grévin, où le claveciniste Justin Taylor donnait Continuum, Passacaglia ungherese et Hungarian Rock. Si, en plus du récital Wang, c'est tout ce qu'il y a eu sur une année, c'est un peu la bouteille à moitié vide à moitié pleine: trop peu si on n'est pas fan; déjà pas mal pour un compositeur de sa génération.

En revanche, je constate que tu pourras t'en donner à cœur joie la saison prochaine, puisque Pintscher et l'EIC donneront trois soirées entièrement consacrées à Ligeti, notamment le Requiem et l'intégrale des concertos.


(Par ailleurs, tu ne sens pas la différence qu'il y aurait eu, en termes de bienveillance et de courtoisie entre ta question et quelque chose comme «Tu trouves? Moi qui ai eu la chance d'assister à beaucoup de concerts, cette saison, il ne me semble pas avoir entendu tellement de Ligeti»?)

En effet, il y a des choses intéressantes la saison prochaine, j'ai pris des places..

Je dois avoir une capacité d'empathie insuffisante, mais j'ai du mal à saisir la différence entre la simple question que j'ai posée et la manière dont tu penses que j'aurais du la formuler : tu es sérieux, ou s'agit -il d'une forme particulière d'humour ??


Belcore

Sinon, il y a aussi eu le 1er quatuor à la Cité de la musique en janvier, an mai le Concert Romanesc toujours à la Cité, et d'autres choses, rien qu'en cherchant sur le site de la Philharmonie on trouve beaucoup d'occurrences.

Et aussi à Radio France l'an prochain, Lux aeterna et Atmosphères, en plus des concerts de la Philharmonie déjà cités.

Et à Lille, j'ai pu entendre en mars le superbe 1er quatuor de Ligeti par le quatuor Tana

Oui, Ligeti 1 est souvent donné, l'an dernier par les Ardeo à Saint-Quentin-en-Yvelines, régulièrement aussi par les jeunes quatuors lors de concerts dans de petits lieux, d'auditions au CNSM, de concours… Le 2, moins avenant et encore plus technique, est moins donné (il faut dire que le 1 est tellement spirituel ).

Comme je regarde d'une manière exhaustive un nombre limité de salles en I de Fr, il est évident que je peux passer à coté de pas mal de choses : 104, Louis Vuitton, Gaveau, Bouffes du Nord, Seine musicale...
Concernant la province je ne regarde que le lyrique pour trouver un possible point de chute pour emmener les membres de mon Club.
Malgré tout, pour la saison écoulée il n'y a pas eu grand chose, alors que la saison prochaine s'annonce nettement plus riche.

Pour revenir à Yuja Wang ce récital semble avoir été assez peu commenté par les critiques : parce que le même soir il y avait au TCE Roberto Alagna en Samson ??

Belcore

Suite du H S sur Ligeti : Zurich donnera une production du "Grand Macabre" en février prochain dans une m e s de Tatjana Gurbaca sous la direction de Fabio Luisi.

Belcore

Je n'étais pas à ce concert, mais à vous lire, je le regrette...

Cet enregistrement aurait-il été pris à la Philharmonie le 12 ? Lien retiré
Il a été posté sur Youtube le 16...

En tous cas, c'est un morceau que j'aime beaucoup (Prokofiev, sonate , et il me paraît admirablement exécuté. Beaux timbres, belles ambiances, vision d'ensemble intéressante...

Je n'ai encore vu Yuja Wang qu'en concerto, et je ne lui ai pas vu les qualités extraordinaires décrites ici, même si je la tiens pour une très grande. Peut-être est-ce différent en récital ? Dommage qu'il n'y en ai pas de prévu sur la saison prochaine.

Merci de ne pas donner de lien vers de la musique non libre de droits

Rocktambule a écrit:

Cet enregistrement aurait-il été pris à la Philharmonie le 12 ?

Non puisqu'il est indiqué qu'il date du 30 mai à Vienne.

Ni l'œuvre ni l'interprétation ne sont libres de droits, je retire le lien.

Sur YouTube il y a pléthore de vidéos de cette pianiste.

Concernant la prochaine saison, je n'ai pas repéré - en I de F - de récital de sa part ; mais elle sera la soliste d'un concert au TCE avec le CBSO le 22 mai : elle jouera le III de Prokofiev dans lequel elle devrait faire des étincelles !!

Belcore

Belcore a écrit:

Concernant la prochaine saison, je n'ai pas repéré - en I de F - de récital de sa part ; mais elle sera la soliste d'un concert au TCE avec le CBSO le 22 mai : elle jouera le III de Prokofiev dans lequel elle devrait faire des étincelles !!Belcore

Oui, mais j'aimerais justement l'entendre en récital plutôt...

Désolé pour le lien, je ne savais pas qu'il y avait des règles en la matière.