[Jazz] Playlist

https://myzcloud.me/en/album/1106367/terje-rypdal-terje-rypdal-1971

La matrice de l'album est le Jack Johnson, paru peu de temps auparavant, de Miles Davis, dont il est, sur les premier et dernier titres, un décalque à peu près parfait (au trompettiste près), mais c'est également, pour sa partie centrale, un des premiers albums "planants" du catalogue ECM, avec des climats évoquant autant Marion Brown que le Miles de In A Silent Way ou Bitches Brew, alchimie plutôt réussie.

McCoy Tyner, live de 1975 trouvé sur tutubes.

/IrZkbSeyF6M

Je viens de me regarder ce concert (deux très longs morceaux).
Du Tyner comme on l'aime : vibrant, intense et spirituel.

Merci Oriane!

De rien. J'ai justement découvert McCoy en ces lieux !

J'écoute ce soir cette pépite :

On Stage : The Bill Perkins Octet (L.A., 1956), avec Bill Perkins, Bud Shank, Jack Nimitz, Carl Fontana ...

Oh, oui, ça c'est super: un des plus beaux disques de West Coast!

Oriane est en train de me faire replonger :

McCoy Tyner : Sama Layuca (74)


Et c'est toujours aussi fabuleux.

Merci Alifie. Tu m'as donné envie de m'y replonger.

Miles Davis : Nefertiti (68)


Un sens de l'interaction qui confine à la télépathie.

/watch?v=yKofWHfVT4g

Benedictus, si tu dois écouter un seul Garbarek (sans poussée de boutons), plutôt celui-ci : très beau quartet, avant la moulinette lénifiante ECM.

Dans les pas de Thelonious :



https://open.spotify.com/album/5RoZoq8D0fOAOQ0MGYWH6T

Ellington French touch

The good life
Goof
Gogo
Gigi
Paris Blues
Battle royal
Autumnal
Under Paris skies
No regrets
Daily double
Comme ci comme ça
Midnight in Paris
Old circus train

Didier Desbois, Aurélie Tropez, clarinette, saxophone alto
Fred Couderc, flûte, saxophone ténor
Nicolas Montier, saxophone ténor
Philippe Chagne, saxophone baryton
Franck Delpeut, Franck Guicherd, Richard Blanchet, trompette
François Biensan, trompette, flügelhorn
Jean-Louis Damant, Fidel Fourneyron, trombone
Guy Arbion, trombone basse
Philippe Milanta, piano
Bruno Rousselet, contrebasse
Julie Saury, batterie
Direction : Laurent Mignard

(Juste une trace, live décembre 2011)

Un french big band qui joue à très haut niveau ! Surtout pour un live, aucune scorie.
Enregistré à l'Auditorium de Clamart, un splendide hommage au Duke, récompensé par un CHOC du magazine Classica (n°141 avril 2012).

C'est pas du jazz rauque ça ?

Mélo n'a pas encore ouvert de fil jazz psychédélique.

Terry Pollard.


Janvier 1955
Don Fagerquist, Pollard, Howard Roberts, Herman Wright, Frank DeVito.

Dorothy Ashby.

Toshiko Akiyoshi.

Matana Roberts.

Beryl Booker.

Hazel Scott.




Beaucoup aimé mes écoutes de ces deux derniers jours.

Barbara Carroll Trio.

Jan Garbarek : Dansere (75)

Dorothy Donegan.

Lee Konitz / Alessandro Lanzoni Trio.

DJANGO
Modern Jazz Quartet
Vibraphone – Milt Jackson
Piano – John Lewis
Bass – Percy Heath
Drums – Kenny Clarke



WEST COAST BLUES
Harold Land
Bass – Sam Jones
Drums – Louis Hayes
Guitar – Wes Montgomery
Piano – Barry Harris
Tenor Saxophone – Harold Land
Trumpet – Joe Gordon


Plus quelques titres d’Ellington des années 1927 à 1931 dont les incontournables chefs-d’œuvre :
East St. Louis Toodle-Oo 1927
The Blues I Love To Thing 1927
Black And Tan Fantasy 1927
Creole love Call 1927
The Mooche 1928
Cotton Club Stomp 1928
Echoes Of The Jungle 1931

HERB ELLIS MEETS JIMMY GIUFFRE

Alto Saxophone – Art Pepper, Bud Shank
Bass – Joe Mondragon
Drums – Stan Levey
Guitar – Herb Ellis, Jim Hall
Piano – Lou Levy
Tenor Saxophone – Richie Kamuca
Tenor Saxophone, Baritone Saxophone, Arranged By – Jimmy Giuffre

Quel line-up! Tous les meilleurs souffleurs de la Côte Ouest!

The Modern Jazz Quartet : Pyramid (60)


Un sens des nuances, de l'écoute et de l'interaction porté à un très haut niveau.

Vendôme est une petite perle nacrée.


@Alifie : quels sont les disques les plus recommandables de cette formation (à part le somptueux Fontessa que je connais déjà) ?

Je note, merci.

darkmagus et/ou néthou complèteront probablement. Sinon, un bel enregistrement vidéo (par J.C. Averty) de 1958 : /watch?v=HsMG-gSmnGk

Je te sens modérément amateur de la formation, j'ai bon ?

Heu, j'ai posté la discographie à peu près complète du MJQ, soit une cinquantaine d'albums, sur ce fil il y a quelques années (ma préférence va plutôt, sans grande originalité, je pense, aux années 50/60).

Pour ma part, j’ai d’abord adoré le MJQ: les classiques Concorde, Django, Fontessa et Pyramid font partie des disques de jazz que j’aurai le plus écouté adolescent - et puis, quand je les ai réécoutés vers 20-25 ans, je n’accrochais plus du tout: le côté concertant (le sens de l’écoute et de l’interaction dont parle Arnaud) me semblait tellement au cordeau, les nuances étaient si raffinées que ça en avait pour moi un côté «glacé et sophistiqué» assez étranger à mes attentes dans le jazz; en plus, le langage me paraissait d’un classicisme presque formaliste - à une époque où je découvrais le free... Il faudrait que je réécoute pour voir où j’en suis avec eux.


Aujourd’hui (décidément, le jazz est sans doute la musique où mes goûts auront connu les changements les plus radicaux):


• Miles Davis: Miles Smiles
Miles Davis (trompette), Wayne Shorter (saxophone ténor), Herbie Hancock (piano), Ron Carter (basse), Tony Williams (batterie)
New York, X.1966
Columbia

Je n’avais jamais écouté celui-ci, je ne sais pas trop pourquoi - même à l’époque de ma milesophobie, j’aimais bien Nefetriti et Sorcerer, ne serait-ce que pour Wayne Shorter, Herbie Hancock et Tony Williams. Eh bien, à la première écoute, j’ai beaucoup aimé.

Peut-être encore plus que dans les autres albums du quintette (ou seulement du souvenir que j’en garde?), on éprouve vraiment ici le côté toujours tendu et contrôlé de la manière davisienne, sa sonorité sobre et mate dont parlait éloquemment darkmagus (d’autant que Shorter semble ici se couler dans cette espèce d’austérité sonore, et que la rythm section semble ici encore plus encore plus que d’habitude dans la tension continue et la maîtrise); par ailleurs, peut-être est-ce le fait du langage des compositions originales de Davis et Shorter, il m’a semblé qu’il y avait ici quelque chose de plus abstrait, de plus «musique pure», loin de toute tentation mélodiste ou «atmosphérique» (sauf dans Ginger Bread Boy), et dont l’austérité m’a beaucoup plu.

Merci de me passer la patate chaude,  d’autant que je ne sais pas ce que recherche arnaud…et que nos goûts diffèrent souvent.

Moi j’aime bien le disque avec Paul Desmond, ou les deux avec Rollins en invité, je n’aime pas trop le « Blues On Bach », mais peut-être qu’arnaud aimera, et j’aurai toujours une tendresse particulière pour celui avec Laurindo Almeida (sur quelques titres), c’est le premier disque du groupe que j’ai écouté.

Le reste je connais mal, excepté les tous premiers enregistrements où Milt Jackson était encore le directeur artistique du groupe (MJQ=Milt Jackson Quartet au tout début) avec parfois Lou Donaldson en souffleur.

Mais bon, le MJQ, si je le mets sur la platine, c’est souvent pour ne pas réveiller le chat.




MJQ avec Donaldson...et Monk, mais hors MJQ


ou

Les débuts du MJQ


avec Almeida


Rollins avec le MJQ sur 4 titres


MJQ avec Rollins sur 2 titres


avec Paul Desmond


Blues on Bach

darkmagus a écrit:

Mais bon, le MJQ, si je le mets sur la platine, c’est souvent pour ne pas réveiller le chat.

Bonne synthèse du côté "policé" du MJQ...
Musique et image, d'ailleurs (costards, propres sur eux, emprunts formels revendiqués au classique -fugue, contrepoint-, thèmes, etc...)
Dans "policé", il y a poli, et il y a aussi quelquefois lissé, voire lisse. Par rapport au hard bop, ça peut donner une impression d'un jazz "sage" (et je ne parle bien évidemment pas du free de Benedictus... ).
Mais bon, on peut aussi swinguer calmement dans un monde de brutes, et il y a une unité-complicité appréciable, notamment de la rythmique Percy Heath-Connie Kay.
Mon préféré



Et pis j'ai ça ensuite qui regroupe les albums souvent cités au-dessus

Mélomaniac a écrit:

A Map of Jimmy Cleveland

Swing low, sweet Chariot
A hundred Years from Today
Marie
Jay Bird
The best Things in Life are free
Stardust
Jimmy's old funky Blues

Jimmy Cleveland, trombone
Ray Copeland, trompette
Ernie Royal, flugelhorn
Don Butterfield, tuba
Jerome Richardson, flûte, saxophone ténor
Junior Mance, piano
Bill Crow, contrebasse
Arthur Taylor, batterie

(Mercury, décembre 1958)

Une occasion d'entendre aussi le trop rare trompettiste Ray Copeland, qui a aussi enregistré avec Monk et Randy Weston (entre autres).

Alifie a écrit:

après l'avoir endormi avec Charles Lloyd ?

Il y a bien mieux pour ça:

quand Erik Truffaz (tout seul déjà très soporifique) rencontre Anouar Brahem (plus cool tu meurs)

ça donne ça:

https://www.allmusic.com/song/nina-valeria-mt0002986459

Pour Charles Lloyd, je m'auto évidemment, mais tu m'as tendu la perche sur un autre fil, je n'ai pas pu résister.

Quant au MJQ, ma réticence éventuelle porte plutôt sur le jeu de John Lewis, dont le minimalisme (qui fait merveille par ex. dans ses deux derniers albums Evolution en solo et en trio) me semble en fait assez mal accordé dans ses solos, dans un registre souvent maniéré et sautillant plutôt rébarbatif pour moi, au swing suprême de Milt Jackson et à celui de Percy Heath et Connie Kay.

Je grossis le trait à dessein, l'excellente vidéo dont j'ai posté le lien plus haut (en meilleure qualité que celle de l'INA, retape bis), qui prélude à l'enregistrement du dernier album Atlantic (Plays Gershwin's Porgy and Bess) du MJQ quelques années plus tard, me démentirait probablement.

Merci pour les recommandations.

Modern Jazz Quartet : Fontessa (56)


La structure à tiroirs du morceau-titre ne cesse de me fasciner.
Un disque étincelant.