Playlist (142)

Les dévotions du dimanche...





Au programme :    J. Brahms – G.G. Nivers – F. Durante – A. Lloyd Webber – J.S. Bach

1) Johannes Brahms (1833-1897) :

Onze Préludes de choral, Op. 122

= Jean-Pierre Leguay, orgue Cavaillé-Coll de la cathédrale de Rouen

(Euromuses, mars 1991)

Récemment :

Messiaen : La Transfiguration, Orchestre Philarmonique de Radio-France/Myung Whun Chung

J'ai lu que Messiaen considérait qu'il s'agissait de sa meilleure oeuvre, est-ce vraiment possible ? Pour moi, c'est à peu près ce que j'ai entendu de pire de lui, une heure quarante de musique qui n'arrive jamais à transcender les tics d'écriture (bon, faut dire, les chants d'oiseaux, c'est vraiment pas ce que je préfère chez Messiaen, pour faire un bel euphémisme), j'ai trouvé ça franchement pénible. Je retourne à la Turangalila, c'est peut-être moins profond mais j'y prends infiniment plus de plaisir.

Scelsi : Hurqualja, Carnegie Mellon Philarmonic Orchestra

Je n'attendais pas grand chose de la musique de Scelsi, mais je trouve qu'il arrive dans cette oeuvre à créer un univers sonore vraiment extraordinaire (j'ai écouté pas mal d'autres oeuvres orchestrales de Scelsi depuis, ça tourne quand même un peu en rond sans toujours parvenir à cette même fascination, mais il y a tout de même pas mal de choses sympa, par exemple les 4 Pezzi su una nota sola ou Konx-Om-Pax). Beaucoup moins convaincu par sa musique de chambre, j'ai notamment écouté ses quatuors à corde devant lesquels je me suis poliment ennuyé.

Roupoil a écrit:

Récemment :

Messiaen : La Transfiguration, Orchestre Philarmonique de Radio-France/Myung Whun Chung

J'ai lu que Messiaen considérait qu'il s'agissait de sa meilleure oeuvre, est-ce vraiment possible ? Pour moi, c'est à peu près ce que j'ai entendu de pire de lui, une heure quarante de musique qui n'arrive jamais à transcender les tics d'écriture (bon, faut dire, les chants d'oiseaux, c'est vraiment pas ce que je préfère chez Messiaen, pour faire un bel euphémisme), j'ai trouvé ça franchement pénible. Je retourne à la Turangalila, c'est peut-être moins profond mais j'y prends infiniment plus de plaisir.

Il a dû dire ça à chaque nouvelle œuvre, non?

Je trouve que tu noircis quand même le tableau, mais je peux comprendre qu'on trouve ça long si on ne rentre pas dedans.
Grand souvenir d'un concert (grauit!) à Radio France il y a près de 20 ans, avec Y.Loriod au piano.

lulu a écrit:

Anthony Braxton :
Composition No. 147 (1989)
Ensemble Modern (Diego Masson)

Composition No. 151 (1991)
Creative Music Ensemble Hamburg (Anthony Braxton)

Tu n'aimes toujours pas ?

ah si si !

Pärt: Tabula rasa/Mullova, Donderer, P.Järvi

+

Casella: A notte alta, Elegia eroica/Roscoe, Noseda

+

Schoenberg : Concerto pour violon/La Nuit Transfigurée (Faust/Harding)


Un concerto pour violon qui témoigne d'un grand sens du détail, mais aussi d'une très grande rigidité dans la direction, ça manque vraiment de souplesse...
On retournera sans regret à Hahn/Salonen.

Une version de La Nuit Transfigurée (en sextuor) qui à mon sens pêche par manque d'incarnation..lecture trop distanciée à mon goût.

Bref, pas fou de ce disque.

2) Guillaume-Gabriel Nivers (1632-1714) :

Messe pour les Fêtes doubles majeures

= Ensemble Gilles Binchois ; Kei Koito, orgue Boizard de l'Abbaye de Saint-Michel-en-Thiérache

(Tempéraments, septembre 2004 - juin 2005)

Fêtes majeures, fêtes doubles ? C'est affaire de calendrier liturgique.
Pour tout savoir sur les règles de préséance entre les offices : https://irht.hypotheses.org/2473

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg : Concerto pour violon/La Nuit Transfigurée (Faust/Harding)
On retournera sans regret à Hahn/Salonen.

Mouais, un peu lisse pour mon goût, quand même. Je ne vais pas chercher à te refourguer mon vieux live sale et méchant Krasner / Mitropoulos / Radio bavaroise (c'est le genre de truc que je dois être le seul à aimer), mais tu as écouté K. Blacher / Stenz / Gürzenich?

3) Francesco Durante (1684-1755) :

Magnificat en si bémol majeur

= Thomas Hengelbrock, Chœur et Ensemble Balthasar Neumann

(DHM, décembre 1995)

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg : Concerto pour violon/La Nuit Transfigurée (Faust/Harding)
On retournera sans regret à Hahn/Salonen.

Mouais, un peu lisse pour mon goût, quand même. Je ne vais pas chercher à te refourguer mon vieux live sale et méchant Krasner / Mitropoulos / Radio bavaroise (c'est le genre de truc que je dois être le seul à aimer), mais tu as écouté K. Blacher / Stenz / Gürzenich?

Je n'ai pas encore pu mettre la main dessus.

EPIC

Lieder & Balladen

SCHUBERT | LOEWE | SCHUMANN | BRAHMS | LISZT | WOLF

Stéphane Degout
Simon Lepper

Avec la participation de :
Dame Felicity Palmer, mezzo-soprano
Marielou Jacquard, mezzo-soprano

Un ensemble de miniatures horrifiques (plus qu'épiques) racontées avec le grand talent de diseur de Stéphane Degout : Étranglement, chevalicide, parricide, régicide, squelette avec un béret...

Georg Philipp Telemann (1678-1741)
Ouvertures

Zefiro / Alfredo Bernardini




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Birds

Spoiler:

Dorothee Mields, soprane
Stefan Temmingh, flûtes à bec
The Gentleman's Band - La Folia Baroque Orchestra

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg : Concerto pour violon/La Nuit Transfigurée (Faust/Harding)
...

... mais tu as écouté K. Blacher / Stenz / Gürzenich?

D'accord avec Benedictus, Blacher et pour moi plus éloquent dans ce concerto. Ont sent qu'il est bien familié avec cette partition.

Ceci dit Faust n'est pas indigne. Je trouve elle et Harding fouillent pas mal et nous font entendre plus de détails. Et puis la puissance explosion de l'orchestre dans la conclusion est quelque chose quand même non ?

En passant, le 3e mouvement devrait être quand même influencée par Stravinsky me semble il.

4) Andrew Lloyd Webber (1948-) :

Requiem

Placido Domingo, ténor
Sarah Brightman, soprano
Paul Miles-Kingston, sopraniste
James Lancelot, orgue
Lorin Maazel, Chœur de la Cathédrale de Winchester, English Chamber Orchestra

(Emi, décembre 1984)

5) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Durch Adams Fall ist ganz verderbt, BWV 637
Es ist das Heil uns kommen her, BWV 638
Ich ruf' zu dir, Herr Jesu Christ, BWV 639
In dich hab' ich hehoffet, Herr, BWV 640
Wenn wir in höchsten Nöten sein, BWV 641
Wo soll ich fliehen hin?, BWV 694
Ach, Gott und Herr, BWV 714
Erbarm dich mein, O Herre Gott, BWV 721
Valet will ich dir geben, BWV 736

= Olivier Latry, orgue Aubertin de l'église Saint Louis de Vichy

(BNL, octobre 1992)

En ces temps de Carême : une poignée de chorals dédiés au péché, à la repentance, à l'espérance.

Bruno Luong a écrit:

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg : Concerto pour violon/La Nuit Transfigurée (Faust/Harding)
...

... mais tu as écouté K. Blacher / Stenz / Gürzenich?

D'accord avec Benedictus, Blacher et pour moi plus éloquent dans ce concerto. Ont sent qu'il est bien familié avec cette partition.

Ceci dit Faust n'est pas indigne. Je trouve elle et Harding fouillent pas mal et nous font entendre plus de détails. Et puis la puissance explosion de l'orchestre dans la conclusion est quelque chose quand même non ?

J'ai souligné le sens du détail de cette lecture.C'est la rigidité de l'interprétation qui me pose problème, notamment lors des séquences les plus enlevées et "pulsées".

Sadie Harrison :
An Unexpected Light pour violon, cordes et percussion (2003)
A Hidden Light pour violon et piano (2003)
Geda’s Weavings pour quatuor à cordes (2003)
Songs for Rusnė: Seven Lithuanian Folk Songs pour violon seul (2005)
...an angel reads my open book... pour violon et piano (2004)
The Bride’s Journey in Three Songs and a Memory pour trio avec piano (2005)
Rusnė Mataitytė, violon
St. Christopher Chamber Orchestra, Vilnius (Donatas Katkus)

BEETHOVEN
Sonate n° 27 op. 90
***°
Sonate n° 30 op 109
****
Stephen Kovacevich

LISZT
Années de pèlerinage, 3ème année
****
Zoltán Kocsis

Casella: Introduction, choral et marche opus 57/Noseda

+

Feinberg: Sonates pour piano n°1 et 2/Hamelin

Bach : Orgelbüchlein (Saorgin)

Xavier a écrit:

Feinberg: Sonates pour piano n°1 et 2/Hamelin

Par rapport à Sirodeau, c'est comment?

Cololi a écrit:

Bach : Orgelbüchlein (Saorgin)

Alors?

Oh je ne suis pas un connaisseur de l'Orgelbüchlein, je n'en connais qu'une poignée de pièces.

Je crois que ça doit être la première écouter intégrale.
J'aime bien. Ca fait plus grandiloquent qu'avec un Silbermann

SIBELIUS
Symphonie n° 2
Vladimir Ashkenazy
****

Cololi a écrit:

J'aime bien. Ca fait plus grandiloquent qu'avec un Silbermann

Plus grandiloquent?
On ne doit pas mettre la même chose sous ce terme: je trouve que ça sonne au contraire plus «petit», avec des timbres plus typés, plus d'inégalités...

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

J'aime bien. Ca fait plus grandiloquent qu'avec un Silbermann

Plus grandiloquent?
On ne doit pas mettre la même chose sous ce terme: je trouve que ça sonne au contraire plus «petit», avec des timbres plus typés, plus d'inégalités...

Plus typé, plus d'inégalités, oui, c'est un peu ce que l'on attend d'un orgue français ^^.
Ca sonne plus spectaculaire si tu veux.

Xavier a écrit:

Feinberg: Sonates pour piano n°1 et 2/Hamelin

Tu l'as trouvé en dématérialisé ou tu as acheté / emprunté le disque ?

C'est comment par rapport à Sirodeau ?

Aujourd’hui, des versions atypiques d’œuvres que je n’aime pas beaucoup - et j’y ai pris énormément de plaisir:

• Liszt: Les Préludes. Mazeppa.:

Jos van Immerseel / Anima Eterna
Bruges, IX.2003
Zig-Zag Territoires

Des couleurs fauves, un grain incroyable et cette tension... Dans un tout autre genre que le «sale et méchant» de Golovanov (mais tout aussi cravaché), c’est franchement irrésistible.

• Brahms: Symphonie nº3 en fa majeur, op. 90. / Strauss: Also sprach Zarathustra, op. 30:

Dimitri Mitropoulos / Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam
En public, Salzbourg, VIII.1958
Orfeo «Festspieldokumente»

Si on accepte les présupposés techniques de ce genre d’enregistrement, ces deux versions radicalement contre-intuitives sont tout à fait passionnantes - mais autant le Brahms a quelque chose d’un peu indéfendable, autant la conception singulière du Strauss est vraiment convaincante.

Je tâcherai d’en parler plus longuement quand j’aurai davantage de temps.

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Feinberg: Sonates pour piano n°1 et 2/Hamelin

Tu l'as trouvé en dématérialisé ou tu as acheté / emprunté le disque ?

C'est comment par rapport à Sirodeau ?

Dématérialisé, c'est sorti il y a quelques jours.

C'est remarquable, dans le style d'Hamelin, très beau, très soigné, je ne saurais dire si c'est mieux que l'intégrale Sirodeadu/Samaltanos, d'autant que je n'ai écouté que les deux premières.

Les Baroqueries de la semaine...





Au programme :  

J.S. Bach – U.W. Wassenaer – D. Xáraba y Bruna – S. Sainte Colombe
J.C. Kerll – A. Vivaldi – D. Buxtehude – G.F. Haendel – J.P. Rameau

Robert Schumann (1810-1856)
Humoreske, op.20
Piotr Anderszewski, piano

Église Saint Vaast de Béthune


1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Concerto en sol majeur, BWV 592
Concerto en la mineur, BWV 593
Concerto en ut majeur, BWV 594
Concerto en ut majeur, BWV 595
Concerto en ré mineur, BWV 596
Concerto en ré mineur, BWV 974

= Éric Lebrun, Marie-Ange Leurent, orgue Freytag-Tricoteaux de l'église Saint Vaast de Béthune

(Monthabor, avril 2018)

Un instrument très rarement entendu au disque, pourtant il s'agit d'une des plus prestigieuses constructions sur le sol français ces trente dernières années,
et un des deux grands spécimen d'inspiration baroque (nord)-allemande en Nord-Pas-de-Calais (l'autre étant le colosse de Wasquehal).
Voir cette page pour un portrait : http://orguebethune.fr/instrument.html
Enregistrement tiré du cinquième volume de l'intégrale en cours chez ce petit label. Suivant ce qui semble devenu un trait marquant de leur style interprétatif,
les deux organistes privilégient ici une confrontation intime mais humble avec le texte. Qui s'incarne par exemple dans la vocalité, la franchise, et la simplicité
de la registration (Quintaton et Bourdon pour les parties solistes du sol majeur ; une Flûte 4' pour le BWV 974 dérivé du concerto pour hautbois de Marcello...)
Rien de spectaculaire donc, mais la veine mélodique en ressort à nu, en toute clarté.

PÄRT
Spiegel Im Spiegel
Vladimir Spivakov, violon – Sergej Bezrodny, piano
****
Spiegel Im Spiegel
Dietmar Schwalke, violoncelle – Alexander Malter, piano
****
Für Alina
Alexander Malter, piano
****°
Simplissimement beau !




BARTOK
Contrastes pour violon, clarinette et piano
Laurent Korcia, violon – Michel Portal, clarinette – Jean-Efflam Bavouzet, piano
****
Il y a (parfois) de l'humour chez Bartok

Sonate pour violon seul
Laurent Korcia
**
Sonate n° 1 pour violon et piano
Laurent Korcia – Jean Efflam Bavouzet
***

Beethoven, 12e quatuor, LaSalle quartet (peut-être celui que je préfère sous leurs archets, pour le contraste entre la robustesse heurtée des mouvements vifs et la ferveur religieuse du mouvement lent)

Carlo Gesualdo - "Se la mia morte brami" (Madrigali libro sesto) et "Illumina faciem tuam" (Sacrae cantiones I), arr. pour quatuor à cordes Pierre Lapointe
Henry Purcell - Chaconne en sol m, arr. pour quatuor à cordes B. Britten
Escher String Quartet

Nu blomstertiden kommer (Traditionnel danois)
Danish String Quartet

2) Unico Wilhelm Graf van Wassenaer (1692-1766) :

Sei Concerti Armonici
n°1 en sol majeur
n°2 en si bémol majeur
n°3 en la majeur
n°4 en sol majeur
n°5 en fa mineur
n°6 en si bémol majeur

Monica Huggett, Roy Goodman,
Graham Cracknell, Pavlo Beznosiuk, violon
Jan Schlapp, Trevor Jones, alto
Jaap Ter Linden, violoncelle
Nicholas Pap, contrebasse
Ton Koopman, clavecin

(Erato, mai 1986)

• Tichtchenko: Symphonie nº5, op. 67 (1976):

Guennadi Rojdestvenski / Orchestre Symphonique du Ministère de la Culture d’URSS
En public, Moscou, II.1985
Olympia

• Tichtchenko: Symphonie nº3, op. 36 (1967):

Igor Blazhkov / Orchestre de Chambre du Théâtre Kirov d’Opéra et de Ballet
Leningrad, 1972
Northern Flowers

Ces deux symphonies sont décidément belles et passionnantes... Dans les deux cas, j’aime beaucoup les lignes monodiques des instruments de la petite harmonie (en solo ou en petits ensembles chambristes) - et la façon dont les symphonies semblent se construire autour de cet élément, par cristallisations successives de strates orchestrales très hétérogènes.

L’écoute de darkmagus m’a rappelé que je n’avais jamais dû écouter ce disque en entier:

• Pärt: Spiegel im Spiegel (1978) pour violon et piano [deux versions]¹. Für Alina (1976) pour piano [deux versions]². Spiegel im Spiegel (1978) pour violoncelle et piano³.:

Vladimir Spivakov (violon), Sergej Bezrodny (piano)¹. Alexander Malter (piano)². Dietmar Schwalke (violoncelle), Alexander Malter (piano)³.
Francfort, VII.1995
ECM

Paradoxalement, ce disque, écouté d’une traite, est un des trucs les plus terriblement anxiogènes et déprimants que j'aie écoutés. (Infiniment plus que n’importe quelle symphonie de Pettersson.)

Benedictus a écrit:

L’écoute de darkmagus m’a rappelé que je n’avais jamais dû écouter ce disque en entier:

• Pärt:

Vladimir Spivakov (violon), Sergej Bezrodny (piano)¹. Alexander Malter (piano)². Dietmar Schwalke (violoncelle), Alexander Malter (piano)³.
Francfort, VII.1995
ECM

Paradoxalement, ce disque, écouté d’une traite, est un des trucs les plus terriblement anxiogènes et déprimants que j'aie écoutés. (Infiniment plus que n’importe quelle symphonie de Pettersson.)

Je ne l’ai pas écouté en entier,     et je n’ai pas acheté le disque (pris en médiathèque), car je ne vois pas l’intérêt de payer 10 à 15€ pour avoir deux versions violon-piano de la même œuvre par les mêmes protagonistes, et deux versions d’une autre œuvre par le même pianiste.

Sinon rien d’anxiogène ou de déprimant pour moi, chez moi ça serai plutôt Scelsi qui me ferait cet effet si j'en écoute trop longtemps  

En fait, ça fait quoi, 15 minutes de musique en tout, sans compter les redites?
Oui, c'est étrange…
Ce qui peut être si anxiogène, c'est d'avoir une musique si vide, si statique, en plus répétée… ça peut aussi endormir.
En tout cas, ce n'est pas ce que je préfère chez Pärt.

L'église Santa María d'Ateca (Espagne, province de Saragosse)


3) Diego de Xáraba y Bruna (1652-1716) :

Ydea buena por A La Mi Re y Fuga
Obra in lleno de tercer tono

= José Luis Gonzalez Uriol, orgue Molero de l'église Santa María d'Ateca

(Auvidis, août 1991)

Neveu et élève de Pablo Bruna (célèbre organiste de la collégiale de Daroca), ce compositeur né à Saragosse
se fait remarquer encore tout jeune par Charles II qui le nomme à la Chapelle Royale de Madrid,
où dès 1677 il occupera des fonctions de premier plan, notamment comme maître de musique.
Cet orgue de 1802 est attribué à Fernando Molero, et fut restauré en 1990, sous la supervision de l'interprète que nous entendons ici.
Dans un buffet aux chaleureuses nuances chryséléphantines, dorées à l'or fin, la console est encadrée par des montants d'ordre ionique,
et la partie supérieure supportée par des colonnes toscanes à chapiteau corinthien.
L'instrument comporte 19 jeux d'origine, sans emprunt à une tuyauterie antérieure, mais avec adjonction d'une voz humana du début XX° siècle.
La douce sonorité de ses fonds et principaux (moins capiteux qu'à l'ère baroque), que l'on entend dans les plein-jeux de ces deux œuvres,
témoigne déjà d'une esthétique romantique.

Xavier a écrit:

En fait, ça fait quoi, 15 minutes de musique en tout, sans compter les redites?
Oui, c'est étrange…
Ce qui peut être si anxiogène, c'est d'avoir une musique si vide, si statique, en plus répétée… ça peut aussi endormir.
En tout cas, ce n'est pas ce que je préfère chez Pärt.

30 mn (grosso-modo 3x10) si l’on prends une version de « Spiegel im Spiegel» violon-piano, la version violoncelle-piano et une version de Für Alina au piano. C'est un peu du foutage de gueule

Oui mais violon-piano ou violoncelle-piano, ça ne fait pas une grosse différence… Donc il n'y a que deux pièces de 10 minutes, quoi.

Xavier a écrit:

Oui mais violon-piano ou violoncelle-piano, ça ne fait pas une grosse différence…

On s'accroche à ce qu'on peut

Franck: Préludes, Fugues & Chorals

Nikolaï Lugansky, piano Steinway.

TCHAIKOVSKY
Quatuor à cordes n° 3
**
Quatuor Borodine


BORODINE
Quatuor à cordes n° 2
***
Quatuor Borodine


CHOSTAKOVITCH
Quatuor à cordes n° 4
****
Quatuor Borodine