Playlist (142)

xoph a écrit:

Le Rêve de l’Orient 

Liste des titres et compositeurs
https://www.deutschegrammophon.com/fr/cat/4791681?

Sarband / Vladimir Ivanoff
Concerto Köln / Werner Ehrhardt

Le programme devait réunir des œuvres du XVIIIème siècle […] et qui allaient être jouées sur instruments d’époque, bien entendu. C’est Olaf Lischke, notre manager qui trouva le titre pertinent de « Rêve de l’Orient »
Vladimir Ivanoff proposa que les musiciens de l’ensemble Sarband se chargent de la « musique turque » (les percussions) comme il était d’usage dans les opéras du XVIIIème, et qu’ils interprètent en alternance des pièces turques originales, les musiciens du Concerto Köln pouvant de leur côté être associés à certaines de ces pièces.
Werner Ehrhardt dans le livret

Cd original !

6) Francis Poulenc (1899-1963) :

Messe en sol majeur
Exultate Deo
Salve Regina

= Jonathon Bond, treble ; George Guest, Chœur du St John's College de Cambridge

(Argo, juillet-décembre 1976)

Elżbieta Sikora : I Koncert fortepianowy Hommage à Frédéric Chopin (2000)
Adam Kośmieja
Sinfonia Varsovia (Bassem Akiki)
Zbigniew Bujarski : Kwartet smyczkowy Na jesień (2001)
Lutosławski Quartet
Andrzej Koszewski : Unitis viribus pour chœur (2002)
Camerata Silesia (Anna Szostak)
Cezary Duchnowski : monada 3 pour voix, piano et ordinateur (2003)
Agata Zubel, Cezary Duchnowski

Beethoven : Quatuor n°11 (Berg)

En voilà une oeuvre étrange, elliptique et cyclothymique à souhait...

Philharmonie de Essen (Allemagne, Rhénanie-du-Nord-Westphalie)


7) Olivier Messiaen (1908-1992) :

La Nativité

= Wolfgang Sieber, orgue Kuhn de la Philharmonie de Essen

(Ars, décembre 2007)

Un enregistrement qui inaugurait un cycle Messiaen à la Philharmonie de Essen, en l'honneur du centième anniversaire du sa naissance.
L'instrument d'une soixantaine de jeux venait d'être construit en 2004.
Interprétation de style radiographique, encore plus transparente que celle de Louis Thiry (Calliope), mais sans l'expansivité lyrique ni les
chatoyants arcs-en-ciel dont ce dernier enveloppait ce cycle sur le Metzler de Genève, irremplaçable pour se verve et sa poésie.

Krzysztof Knittel : Męka Pańska według św. Mateusza pour solistes, chœur, percussion, orchestre à cordes et électronique (2004)
Jarosław Bręk, Wojciech Gierlach, etc.
Krzysztof Knittel
Orkiestra Kameralna Polskiego Radia Amadeus (Agnieszka Duczmal)

Krzysztof Penderecki : VIII Symfonia Pieśni przemijania pour solistes, chœurs et orchestre (2005)
Iwona Hossa, Ewa Wolak, Thomas E. Bauer
Chór Filharmonii Śląskiej (Waldemar Sutryk)
Chór Polskiego Radia (Marek Kluza)
NOSPR (Krzysztof Penderecki)

Jerzy Kornowicz : Zorze IV „Melos-Etos” pour ensemble (2006)
Lidia Zielińska : Siedem wysp Conrada pour sons électroniques et 10 instruments (2007)
Orkiestra Muzyki Nowej (Szymon Bywalec)

Paweł Mykietyn : Pasja według św. Marka pour soprano, voix naturelle, récitant, chœur et orchestre de chambre (2008)
Urszula Kryger, Katarzyna Moś, Maciej Stuhr
Cantores Minores Wratislavinses (Piotr Karpeta)
Warszawski Chór Chłopięcy przy UMFC (Krzysztof Kusiel Moroz)
AUKSO Orkiestra Kameralna + invités (Marek Moś)

Darius Przybylski : Óneiros – koncert na skrzypce i orkiestrę smyczkową (2009)
Janusz Wawrowski
AUKSO Orkiestra Kameralna (Marek Moś)

Agata Zubel : Not I pour voix, ensemble et électronique (2010)
Agata Zubel
Orkiestra Muzyki Nowej (Szymon Bywalec)
Jagoda Szmytka : electrified memories of bloody cherries pour ensemble amplifié (2011)
Spółdzielnia Muzyczna Contemporary Ensemble
Marcel Chyrzyński : Ukiyo-e pour orchestre à cordes (2012)
AUKSO Orkiestra Kameralna (Marek Moś)
Andrzej Kwieciński : Canzon de’ baci pour ténor et orchestre de chambre (2013)
Karol Kozłowski
AUKSO Orkiestra Kameralna (Marek Moś)
Dobromiła Jaskot : Slejpnir pour baryton, piano et percussion (2014)
Frank Worner, Małgorzata Walentynowicz, Agnieszka Koprowska-Born

Aleksander Nowak : Naninana pour clavier amplifié et orchestre à cordes (2015)
Piotr Orzechowski
AUKSO Orkiestra Kameralna (Marek Moś)
Marcin Stańczyk : Some Drops pour trompette et ensemble (2016)
Marco Blaauw
Orkiestra Muzyki Nowej (Szymon Bywalec)
Hanna Kulenty : Concerto Rosso pour quatuor à cordes et orchestre à cordes (2017)
Atom String Quartet
NFM Orkiestra Leopoldinum (Christian Danowicz)
Krzysztof Penderecki : Fanfara dla Niepodległej pour 7 cuivres, timbales et percussion (2018)
NOSPR (Maciej Tworek)

...parce qu’évidemment un tel projet doit nécessairement s’achever sur ce genre de célébration nationale (avec concert Paderewski en prime) — dans le même genre, on a eu droit à l’Automne de Varsovie 2018, en plus de la Mazurka habituelle, à un exquis collage électronique de discours patriotiques historiques. Moi il me semble qu’un compositeur devrait avoir autre chose à faire que de célébrer, quelles que soit les circonstances politiques, son pays et son histoire (qu’on doit aimer, n’est-ce pas), mais bon, hein.

Liadov: Kikimora/Svetlanov

+

Avec partition.

Bartok: Divertimento/P.Järvi

Conlon Nancarrow: Sonatina pour piano (1941)
Nikolaj Roslavets: Sonate no 2 (1916)
Wladislaw Szpilman : Suite "La vie des machines" (1933)
Alexander Mossolov : Sonate no 4 (1925)
George Antheil: Sonatina "Mort des machines" (1922)
George Antheil : Sonate no 4 (1948)

Un très beau disque et un programme interessant, centré,autour de la vie et la mort des machines.Pour finir,après plusieurs écoutes,ce CD se révèle bien plus lyrique et poètique ,que mécanique .D'abord Stoupel, est un superbe pianiste et qui semble parfait dans chaque oeuvre qu'il aborde ici.
La sonatine de Nancarrow, a tout d'une belle oeuvre malgré ses 7 minutes et révèle un compositeur plutôt très au point et pas vraiment amateur, comme je l'ai lu quelque part..
La sonate no 2 de Roslavets,,malgré son aspect décousu au premier abord,est très lyrique et comme tout ce qu'a fait ce compositeur est passionnante.
Une surprise pour moi,de retrouver au milieu de ce programme, la suite de W Spizmann (le héros du film de Polanski)dans une suite intitulée , "The Life of Machines" pas ininteressante du tout d'ailleurs .
Bien sûr, on attendait Mossolov et ses fonderies d'acier, mais la sonate no 4 ,a un certain motorisme mais pas aussi violent que dans mes souvenirs.
Enfin le Bad boy de la musique américaine, Georges Antheil, qui avec son Ballet mécanique ,pouvait prétendre ,à l'époque (1924)surprendre et étonner son public,là dans la sonate no 4,il semble manquer d'essence et de motorisme, mais ça reste une sonate intéressante.Celle de 1922, reste très inventive aussi,très rythmique,mais avec notre recul,nous étonne moins qu'à l'époque.
Voilà ce disque est un parcours intéressant et super attractif, sur près de 40 ans de musique ,un disque très beau, et qu'il faut que je continue d'écouter pour en savoir plus.

Connesson: Supernova/Tang

+

Bartók : Concerto pour piano n°1 et n°2 (Anda/Fricsay)


Je trouve que cette version dite de référence a pris un petit coup de vieux.
Les cuivres ne sont pas très beaux (surtout dans le cto 2), le piano de Anda affiche une palette de couleurs plus que réduite et l'ensemble manque singulièrement de dynamique et de clarté.
Je ne me prononcerai pas sur le 3ème concerto que je n'ai pas (ré)écouté.

Edith Canat de Chizy :
Trance pour clavecin, cymbalum et percussion (2009)
Dance pour violon et vibraphone (2006)
Seascape, concerto pour percussion et orchestre (2016)
Tlaloc pour percussion solo (1984)
Alexandra Greffin-Klein, violon
Maude Gratton, clavecin
Cyril Dupuy, cymbalum
Florent Jodelet, perussion
Orchestre de Caen (Vahan Mardirossian)

arnaud bellemontagne a écrit:

Je ne me prononcerai pas sur le 3ème concerto que je n'ai pas (ré)écouté.

Je pense que c'est celui qui convient le mieux à Anda et Fricsay.

Oui, c'est le plus mozartien des trois.

Zosha Di Castri :
The Animal After Whom Other Animals Are Named pour 6 voix et électronique (2013)
Ekmeles
Cortège pour 13 musiciens (2010)
Talea Ensemble (Lorraine Vaillancourt)
String Quartet No. 1 (2016)
JACK Quartet
Dux pour piano (2017)
Julia Den Boer
La forma dello spazio pour flute, clarinette, piano, violon et violoncelle (2010)
International Contemporary Ensemble (Lorraine Vaillancourt)
Tachitipo pour deux pianistes, deux percussionnistes et électronique (2016)
Yarn/Wire

Schubert - Sonates D. 894 & D. 958

Adam Laloum, piano Steinway

Franz Schubert
* Die schöne Müllerin
Siegfried Lorenz, baryton
Norman Shetler, piano
1 CD CCC, 1990




C'est magnifique, comparable à la version Souzay / Baldwin, moins nerveux.

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°2 en ut mineur

-I. allegro maestoso -Todtenfeier

= Leonard Bernstein, Orchestre philharmonique de New York

(DG, avril 1987)

Un de mes disques pour l'île déserte...

Oui mais je pense garder mon analyse pour moi, je ne voudrais pas que Benedictus vienne encore se moquer de ma modeste prose à son retour de vacances.

arnaud bellemontagne a écrit:

Deux malheureux (au moins) par peur de quolibets (probablement) imaginaires ? A priori, Mélo n'est pas un adepte de l'Utilitarisme.

Dimitri Chostakovitch
* Symphonie no.10
Atlanta Symphony Orchestra
Yoel Levi
1 CD Telarc, 1990




La qualité sonore est resplendissante et ne souffre d'aucune lacune, l'interprétation s'apparente à Karajan II (DG).

Bon, maintenant, si vous me suppliez, y a peut-être moyen que je consente à quelques mots.

P. I. Tchaïkovski
* Concerto no.1 (Cliburn / Kondrachine)
* Symphonie no.6 'Pathétique' (Monteux / BSO)
Coffret Time-Life, 1975



Pour le concerto no. 1, Cliburn se fait agile et gracieux.
Monteux magnifique et grandiose dans le quatrième mouvement mais le troisième est loupé côté percussions qui restent muettes (et fort discrètes).

Caspar David Friedrich (1774-1840) -Zwei Männer in Betrachtung des Mondes, huile sur toile (détail)

Les Nuits du lied et de la mélodie...




Au programme cette semaine :  

G. Mahler – A. Diepenbrock – R. Wagner – F. Schubert – J. Brahms
R. Schumann – J. Canteloube – M. Ravel – E. Elgar – S. Prokofiev

1) Gustav Mahler (1860-1911) :

Das Lied von der Erde

René Kollo, ténor
Christa Ludwig, contralto
Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, décembre 1973)

Dutilleux: Tout un monde lointain/Moser, Sondergard

+

Bartók : Sonate pour deux pianos et percussion (Kovacevich/Argerich)

Vraiment original ce dispositif (comme la musique pour cordes).

Heera Kim : Texture of Reverberation pour grand buk et électronique (2014)
Yongnan Park : Another Place II pour marimba et percussion (2017)
Klaus Huber : Rauhe Pinselspitze II pour buk et violoncelle (1991)
Younghi Pagh-Paan : Ta-Ryong IV pour percussion (1991)
Joachim Heintz : Pan.Sori! pour buk et électronique (2016)
Hyeri Kang : Crooked Pine Tree V-V pour percussion (2013)
Sori Choi, percussion
Grilli Pollheimer, marimba
Oso Yeong, violoncelle

concert trouvé sur youtube.

Mieczysław Weinberg

Musique de chambre

Gidon Kremer, Yulianna Avdeeva, Giedre Dirvanauskaite

Joan Guinjoan : Au revoir, barocco pour piano        1980 / Menor

Joan Guinjoan : Nocturno (une pagina para Rubinstein) pour piano        1987 / Menor
 +
Joan Guinjoan : Cadenza en homenaje a Mompou pour piano        1978 / Menor

Joan Guinjoan : Recordant Albéniz pour piano        19?? / Menor
 +
Joan Guinjoan : Autografo pour piano        1999 / Menor
 +
Joan Guinjoan : Verbum (genoma in musica) pour piano        19?? / Menor

Joan Guinjoan : Recordant Homs pour piano        1987 / Menor
 +
Joan Guinjoan : Tempo breve pour piano        19?? / Menor

Carola Bauckholt : Treibstoff pour ensemble        1995 / Cikada (Eggen)

Carola Bauckholt : Laufwerk pour ensemble et bande magnétique        2011 / Cikada (Eggen)
 +
Carola Bauckholt : Keil pour ensemble        2000 / Cikada (Eggen)

Carola Bauckholt : Sog pour brosse à dents électrique et ensemble        2012-13 / Cikada (Eggen)

Bartok: Rhapsodies pour violon et orchestre/Ehnes, Gardner

+

Szymanowski: Slopiewnie/Komsi, Oramo

En m’inspirant des soirées à thème de Mélo, et comme je ne sais jamais quoi choisir à écouter quand je suis devant ma cdthèque, je vais essayer de m’astreindre à une règle (moi qui n’ai jamais respecté mes bonnes résolutions de début d’année) :
Ecouter chaque jour au moins deux œuvres (mais ça peut être cinq ou six, voire plus) d’un genre spécifique :


Lundi : piano solo (jour de bonheur)
Mardi : solos - duos – trios (c’est là que ça risque d’être le plus chiant)
Mercredi : quatuors (pas qu’à cordes), quintets et plus jusqu’à nonette (beaucoup d’œuvres à approfondir)
Jeudi : concertos (deuxième jour de bonheur, surtout si piano ou violoncelle)
Vendredi : œuvres orchestrales, symphonies, poèmes, ballets, etc… (de grands moments aussi en perspective)
Samedi : vocal (lieder, mélodies, choeurs, requiems, etc… mais aussi jazz, blues, rock…peut-être même opéra, mais là je ne promets rien)
Dimanche : jazz (il m’en faut toujours un peu quand même pour ne pas oublier mes 40 années de passion assidue et quasi exclusive)

Deux œuvres minimum, ça me laisse la liberté d’écouter autre chose dans la journée, mais ça aura l’avantage de me faire redécouvrir certaines œuvres que j’aurai plus ou moins oubliées, et dont l’écoute ne me viens pas à l’esprit, et pour être à peu près sûr d’y arriver, je m’oblige à poster mes écoutes sur le forum, d’où ma réapparition en playlist.

Je classerai mon plaisir d’écoute de * à *****, m’autorisant les demi points : °

Et donc aujourd’hui, jour de quatuors ou plus :

MILHAUD
Sextuor à cordes op 368
Atelier Instrumental d’Expression Contemporaine (Adamopoulos – Robberecht – Kaspar – Lachkar – Bigo – Lannoy)
Un Milhaud rare, nostalgique, méditatif et agréablement dissonant, je me demande si mon CD tourne à la bonne vitesse.
A noter à l’alto Jean-Marc Lachkar dont Parvo parle dans le fil « Louis Saguer »
****


NIELSEN
Quatuor à cordes op 58
Emerson string quartet (Setzer – Bruker – Button – Finckel)
Très court, très beau, nostalgique lui aussi, le tout en un seul mouvement de 3mn42,
***°


BOCCHERINI
Quintet avec piano op 57 n° 6 G 418
Patrick Cohen et quatuor Mosaïques (Höbarth – Bischof – Mitterer – Coin)
Joliment gentil, gai et dynamique, et puis c’est pas trop long
**


WEBERN
Cinq mouvements pour quatuor à cordes op 5
Quatuor Debussy (Collette – Lonca – Deprecq – Callier)
Un chef-d’œuvre, épure, mystère, ambiguïté, désolation…J’y reviens souvent et j’y reviendrai encore, avec d’autres formations que j’ai sous la manche, celle-ci n’est cependant pas la moins bonne
*****

darkmagus a écrit:

Lundi : piano solo (jour de bonheur)
Mardi : solos - duos – trios (c’est là que ça risque d’être le plus chiant)
Mercredi : quatuors (pas qu’à cordes), quintets et plus jusqu’à nonette (beaucoup d’œuvres à approfondir)

Tiens, ça m'intrigue ça: pourquoi piano solo et quatuors et quintettes, c'est du bonheur, et pas duo ou trio?

Schoenberg: Pelléas et Mélisande/Darlington



Avec partition.

arnaud bellemontagne a écrit:

Bartók : Sonate pour deux pianos et percussion (Kovacevich/Argerich)

Vraiment original ce dispositif (comme la musique pour cordes).  

Oui, c'est très bien ! Du coup, avec le même effectif mais pas la même hauteur de vue, il y a l'Hommage à Rameau de Germaine Tailleferre, peut-être sa composition la plus intéressante.
Il y a aussi un bel arrangement du Ma Mère l'Oye de Maurice Ravel pour le même effectif, et Archipel I d'André Boucourechliev, mais je ne suis pas suffisamment client de ce dernier pour le recommender outre mesure.

Xavier a écrit:

darkmagus a écrit:

Lundi : piano solo (jour de bonheur)
Mardi : solos - duos – trios (c’est là que ça risque d’être le plus chiant)
Mercredi : quatuors (pas qu’à cordes), quintets et plus jusqu’à nonette (beaucoup d’œuvres à approfondir)

Tiens, ça m'intrigue ça: pourquoi piano solo et quatuors et quintettes, c'est du bonheur, et pas duo ou trio?

J'ai la même question. Tant de belles sonates, tant de savoureux trios !

2) Alphons Diepenbrock (1862-1921) :

Die Nacht
Hymne an die Nacht

= Linda Finnie, mezzo-soprano ; Hans Vonk, Orchestre de la Résidence de La haye

(Chandos, avril-juillet 1990)

Mélomaniac a écrit:

2) Alphons Diepenbrock (1862-1921) :

Die Nacht
Hymne an die Nacht

= Linda Finnie, mezzo-soprano ; Hans Vonk, Orchestre de la Résidence de La haye

(Chandos, avril-juillet 1990)

Quel étalage de bon goût.

Mefistofele a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Vraiment original ce dispositif (comme la musique pour cordes).  

Oui, c'est très bien ! Du coup, avec le même effectif mais pas la même hauteur de vue, il y a l'Hommage à Rameau de Germaine Tailleferre, peut-être sa composition la plus intéressante.
Il y a aussi un bel arrangement du Ma Mère l'Oye de Maurice Ravel pour le même effectif, et Archipel I d'André Boucourechliev, mais je ne suis pas suffisamment client de ce dernier pour le recommender outre mesure.

c’est curieux parce qu’autant le piano est mon domaine naturel (et les œuvres pour un ou deux percussionnistes y en a beaucoup que j’aime aussi), mais en pianos+percussions, y compris en contemporain récent, je ne vois vraiment rien à sauver même avec de la bonne volonté (et en particulier c’est l’un des pire Bartók pour moi).

3) Richard Wagner (1813-1883) :

Wesendonk-lieder

= Yvonne Minton, soprano ; Pierre Boulez, Orchestre symphonique de Londres

(CBS, mai 1979)

lulu a écrit:

Mefistofele a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Vraiment original ce dispositif (comme la musique pour cordes).  

Oui, c'est très bien ! Du coup, avec le même effectif mais pas la même hauteur de vue, il y a l'Hommage à Rameau de Germaine Tailleferre, peut-être sa composition la plus intéressante.
Il y a aussi un bel arrangement du Ma Mère l'Oye de Maurice Ravel pour le même effectif, et Archipel I d'André Boucourechliev, mais je ne suis pas suffisamment client de ce dernier pour le recommender outre mesure.

c’est curieux parce qu’autant le piano est mon domaine naturel (et les œuvres pour un ou deux percussionnistes y en a beaucoup que j’aime aussi), mais en pianos+percussions, y compris en contemporain récent, je ne vois vraiment rien à sauver même avec de la bonne volonté (et en particulier c’est l’un des pire Bartók pour moi).

Tu peux expliciter ?

ben, déjà je goute très peu Bartók (à part le piano et les mélodies traditionnalistes des années 1900), le dernière période étant la pire, j’aime pas le répertoire pour deux pianos qui donnent presque toujours des choses verbeuses sans contenu, et dans cette œuvre en particulier bah c’est un peu tout ça, c’est pas très joli, c’est étroit, redondant, en fait y rien que j’aime là-dedans, aussi je vois pas l’intérêt de mettre deux pianos si c’est pour systématiquement tout doubler à l’octave, tiens par exemple les mélodies chromatiques nues comme celles qui ouvrent l’œuvre, bah déjà j’aime de moins en moins ça à force d’en entendre partout, mais en plus cette façon de les octavier on dirait le Liszt le plus grotesque, de l’autre côté tout ce qui est motorisme festif artificiellement rendu dissonant c’est insupportable, enfin bref Bartók je veux bien reconnaitre l’influence énorme qu’il a eu sur la suite de l’histoire de la musique mais c’est trop pour moi ce genre d’œuvre c’est une démonstration de ce que je ne veux pas entendre.

A l'époque ce genre de dispositif était audacieux.
J'aime bien le motorisme du premier mouvement mais le deuxième mouvement reste de loin le plus intéressant,
-le nocturne a toujours réussi à Bartok, sa marque de fabrique.
Le côté festif du troisième en revanche, bof, ça aurait mérité un finale un peu plus féroce.
Piètre idée en tout cas que de l'avoir amplifié en concerto (pour sa femme, je crois ?), l'orchestre se borne à du remplissage superflu et vain.

Mélomaniac a écrit:

2) Alphons Diepenbrock (1862-1921) :

Die Nacht
Hymne an die Nacht

= Linda Finnie, mezzo-soprano ; Hans Vonk, Orchestre de la Résidence de La haye

(Chandos, avril-juillet 1990)

Oh oui, dans le genre décadent expansif, c'est grand !

Mélomaniac a écrit:

A l'époque ce genre de dispositif était audacieux.

je ne dis pas le contraire !

Mélomaniac a écrit:

-le nocturne a toujours réussi à Bartok, sa marque de fabrique.

oui, c’est toujours le plus écoutable, mais ça ne me suffit jamais.