Playlist (143)

DavidLeMarrec a écrit:

Ropartz, La Tombelle, Widor, Louigny… ; Nuits ; I Giardini, Véronique Gens (Alpha)
→ La voix mûrit doucement, et la rondeur du timbre, la saveur de la diction demeurent souverains. Parcours assez original où l'on gagne notamment une Chanson perpétuelle d'anthologie.

Heureusement que tu es là !!

(qu'est-ce que la musique peut nous pousser à écrire franchement …)

Rihm, Symphonie Nähe fern
OS de Lucerne, James Gaffigan

Bruno Luong a écrit:

Henze

• Kammermusik 1958

C'est beau, n'est-ce pas?
(Cela dit, j'attends encore de recevoir cette version Staples / Rück / Harding - pour l'instant j'ai seulement Löschmann / Mangold / Mittmann chez Wergo.)

Bruno Luong a écrit:

Rihm, Symphonie Nähe fern
OS de Lucerne, James Gaffigan

Et tu as aimé?

Hans Werner Henze :
Kammermusik 1958 pour ténor, guitare et huit instruments (1958/63)
In memoriam: Die weiße Rose pour douze instruments (1965)
Philip Langridge, ténor
Timothy Walker, guitare
The London Sinfonietta (Hans Werner Henze)

Benedictus a écrit:

Bruno Luong a écrit:

Henze

• Kammermusik 1958
  

C'est beau, n'est-ce pas?
(Cela dit, j'attends encore de recevoir cette version Staples / Rück / Harding - pour l'instant j'ai seulement Löschmann / Mangold / Mittmann chez Wergo.)

Ouuui (mais j'admets de ne pas essayer de suivre les paroles).

Bruno Luong a écrit:

Rihm, Symphonie Nähe fern
OS de Lucerne, James Gaffigan

Et tu as aimé?

Oui, comme tu sais déjà peut-être, il s'agit d'une pièce en hommage à Brahms. Il n'y pas proprement parlé les citations dans le genre Pierre Heny/Beethoven 10 (ou assez rarement), mais une illusion. Il fait juste par ci par là la texture orchestrale de Brahms. oi j'entends un peu de Berg aussi. On se prend au jeu de détecter les phrases. Par sa nature la pièce est très accessible. Ca reste une pièce lourde, le contraire de Kammermusik 1958 de Henze.

Beethoven : Quatuor n°13 (Belcea)

Siegfried Matthus : Hyperion-Fragmente pour basse et orchestre (1979)
Theo Adam
Orchester des Komischen Oper Berlin (Rolf Reuter)

Friedrich Cerha : Baal-Gesänge pour baryton et orchestre (1981)
Theo Adam
Gewandhausorchester Leipzig (Kurt Masur)

Berlioz : Harold en Italie (Zimmermann/Roth)

Peter Ruzicka :
Loop pour trompette (aussi bugle), trompette piccolo et orchestre (2017)
...Inseln, randlos... pour violon, chœur de chambre et orchestre (1994/95)
Fünf Bruchstücke pour orchestre (1984–87)
Flucht pour orchestre (2014)
Carolin Widmann, violon
Sergei Nakariakov, trompette et bugle
Giuliano Sommerhalder, trompette piccolo
Vocalconsort Berlin (Ralf Sochaczewsky)
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks (Peter Ruzicka)

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°2 en ut mineur

-V. Im Tempo des Scherzos. Wild herausfahrend

Barbara Hendricks, soprano
Christa Ludwig, mezzo-soprano
Leonard Bernstein, Orchestre philharmonique de New York, The Westminster Choir

(DG, avril 1987)

Penderecki: Symphonie n°4/Penderecki



Long, bavard... et de très belles choses par moments.

Sonates pour violoncelle et piano

Mstislav Rostropovitch - Sviatoslav Richter

BEETHOVEN
op. 69
***

op. 102.1
***°

BRAHMS
op. 38
**°

PROKOFIEV
op.119
***

Henze: Symphonie n°5/Henze



Très beau mouvement lent.

Mahler, Symphonie No.1. Roth

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

Arnold Schönberg
Pelleas und Melisande

Gustav Mahler Jugendorchester & Pierre Boulez

Label DG
(2012)


Plus attiré ici par A.S.que par C.D.

(huées de la foule)

(soutien du pékin)

J'ai hésité à signaler ma préférence par crainte de réactions plus ou moins "horrifiées".
Mais, vous êtes tous deux badins.

A.S. saisit beaucoup plus l'auditeur que C.D.. Le drame n'est pas dilué.

BACH

Partita n° 2 BWV 1004

Isabelle Faust

anaëlle a écrit:

Mahler, Symphonie No.1. Roth

cet enregistrement est vraiment magistral (la vivacité, la précision, la tension aérienne ...)

Sibelius: Sérénades pour violon et orchestre/Skride, Rouvali

+

L.van Beethoven
Quatuor à cordes en fa majeur-Op. 59 no 1-N°7

Quatuor Ebene

Label Parlophone

Quel 2ème mouvement !

charles.ogier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

Arnold Schönberg
Pelleas und Melisande

Gustav Mahler Jugendorchester & Pierre Boulez

Label DG
(2012)


Plus attiré ici par A.S.que par C.D.

(huées de la foule)

(soutien du pékin)

J'ai hésité à signaler ma préférence par crainte de réactions plus ou moins "horrifiées".
Mais, vous êtes tous deux badins.

A.S. saisit beaucoup plus l'auditeur que C.D.. Le drame n'est pas dilué.

Il y a méprise. Je te soutenais face aux "huées de la foule".  
Le Pelleas de Schoenberg est une des mes oeuvres pour l'île déserte, à mon sens le pinacle du poème symphonique...l'opéra de Debussy a ses qualités (éminentes), mais il m'enthousiasme moins.

Earle Brown : Corroboree pour trois pianos (1963/64)
Mauricio Kagel : Mimetics (Metapièce) pour piano (1961)
simultanément avec Steffen Schleiermacher : Schoen Hut pour piano-jouet et cloches Ikea (2001)
Henri Pousseur : Caractères pour piano (1961)
Helmut Lachenmann : Echo andante pour piano (1962)
Karlheinz Stockhausen : Intervall pour deux pianos (1969) *
Steffen Schleiermacher
* Josef Christof

MESSIAEN
Quatuor pour la fin du temps
*****
Quatuor Olivier Messiaen

charles.ogier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

Arnold Schönberg
Pelleas und Melisande

Gustav Mahler Jugendorchester & Pierre Boulez

Label DG
(2012)


Plus attiré ici par A.S.que par C.D.

(huées de la foule)

(soutien du pékin)

J'ai hésité à signaler ma préférence par crainte de réactions plus ou moins "horrifiées".
Mais, vous êtes tous deux badins.

A.S. saisit beaucoup plus l'auditeur que C.D.. Le drame n'est pas dilué.

Il ne faut jamais hésiter à émettre son avis.

(Moi c'est l'inverse, le Schönberg m'indiffère à peu près totalement, j'y vois un gros truc qui prend pour prétexte un texte qu'il a sans doute sincèrement aimé, mais qui n'a que peu de connexions stylistiques avec ce type de poème symphonique…)

Ce n'est évidemment pas un jugement de valeur, ni sur Schönberg, ni sur ses auditeurs, je plaisantais évidemment.

Bonsoir !

Je m'excuse de ce long silence, beaucoup de meetings, fin du monde, j'ai été assez occupé.
Je n'en ai pas moins continué à écouter des tombereaux de disques et de compositeurs plus ou moins connus (plutôt moins que plus, en fait : Sainsbury, Viardot, Martelli, Halphen, Antoine ou Karlsen, pour citer les plus récents).

Parmi les disques cités en ces lieux au goût avisé, je tenais à signaler, déjà critiqués :

Le Beethoven 5 de Currentzis, c'est très typé et qu'est-ce que ça claque ! Pas vilain du tout, mais nourrissant passée la découverte ? Je ne sais pas.

Le Mahler 6 de Järvi. Il est superbe et me permet de réévaluer à la hausse le corpus de Gustav, là où la symphonie no.8, par Nézet-Séguin, était un repoussoir absolu. Quelle enflure (de la composition), quelle laideur (de la captation) ! Par contre, c'est bien long... Je pense que reprendre par la symphonie no.2 avec guide d'écoute du parfait Méloman(iac) sera un bon antidote.

Pas cité, mais je crois tenus en haute estime, les poèmes symphoniques de Sibelius, parLintu. La Fille de Pohjola est très creusée et détaillée, de même que la Suite Lemminkäinen. Très bien mais je préfère un peu plus de nerf. Le Kullervo est très beau. Surtout, Tapiola et En Saga sont d'une richesse inouïe, je n'avais jamais perçu tous ces détails, peut-être bien mes versions préférées de ces œuvres. Les mélodies orchestrées par Sallinen et chantées par von Otter sont bien, mais dans ce genre d'exercice, je préfère ce que Rautavaara a fait sur un sujet proche, avec Finley pour ensorceler l'auditeur.

SAGUER

« Musique à trois », pour violon, alto et violoncelle
**°
« Quadrilles », pour flûte, violon, violoncelle et piano
***°

Solistes de l’Ensemble de Musique Contemporaine de Moscou

Les Pianos de la semaine...






Au programme :  


J.S. Bach – C. Saint-Saëns – F. Chopin – M. Ravel – J. Raff – D. Chostakovitch
R. Schumann – H. Litolff – L. v. Beethoven – F. Liszt – G. Walker – J. Brahms

Mefistofele a écrit:

Pas cité, mais je crois tenus en haute estime, les poèmes symphoniques de Sibelius, parLintu.

On en a parlé il y a un certain temps, si, au moins Benedictus et moi.

1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Suite anglaise n°3, en sol mineur, BWV 808
Suite anglaise n°4, en fa majeur, BWV 809
Suite anglaise n°6, en ré mineur, BWV 811

= Sviatoslav Richter, piano

(Philips, mars 1991)

Vivaldi : I colori dell'ombra (concertos pour violoncelle) - Ophélie Gaillard, Pulcinella orchestra

Somptueux. Un choix de programme parfait déjà. Des parti-pris vraiment intéressants et pertinents : les phrasés du double concerto, la préférence de l'orgue dans certains concertos qui apporte cette part d'ombre voulue ici. Du Vivaldi de très bon goût qui ne part pas dans tous les sens.

Alessandro Solbiati :
Sinfonia da camera pour ensemble (2006)
Insieme pour ensemble (2017)
Concerto pour guitare et ensemble (2000)
Neve pour ensemble (2011)
Luigi Attademo, guitare
Ukho Ensemble Kyiv (Luigi Gaggero)

Xavier a écrit:

Mefistofele a écrit:

Pas cité, mais je crois tenus en haute estime, les poèmes symphoniques de Sibelius, parLintu.

On en a parlé il y a un certain temps, si, au moins Benedictus et moi.

En effet, le disque avec les Légendes, dans le fil dédié !
Il est excellent en effet, mais c'est celui avec En Saga que je ne saurais trop recommender. Maintenant, je n'ai pas comparé avec la version de Rouvali qui, je crois, est de haute tenue dans les parutions récentes...

DavidLeMarrec a écrit:

(Moi c'est l'inverse, le Schönberg m'indiffère à peu près totalement, j'y vois un gros truc qui prend pour prétexte un texte qu'il a sans doute sincèrement aimé, mais qui n'a que peu de connexions stylistiques avec ce type de poème symphonique…)

Les connexions expliquées par Schoenberg lui-même.

Bruno Luong a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

(Moi c'est l'inverse, le Schönberg m'indiffère à peu près totalement, j'y vois un gros truc qui prend pour prétexte un texte qu'il a sans doute sincèrement aimé, mais qui n'a que peu de connexions stylistiques avec ce type de poème symphonique…)

Les connexions expliquées par Schoenberg lui-même.

Connexions thématiques, en rien stylistiques, ou alors il faut m'expliquer.

Les aphorismes du quotidien de Maeterlinck, je ne les retrouve pas trop dans ce poststraussianisme boursouflé.

(Ce n'est pas un jugement de valeur, je note juste le décalage entre le ton / l'ambition du poème original, et ce qu'en retire l'imaginaire de Schönberg. Ce qu'en fait Sibelius est très romantisé, mais déjà un peu plus fidèle aux aspects « gothiques » et encore romantiques de Maeterlinck, sans épouser non plus tout son côté conversationnel un peu dérisoire.

Couperin, Leçons de Ténèbres – Mutel, Deshayes, Martin Bauer, d'Hérin (Glossa)
→ Continuo extraordinaire, Bauer éloquent à la gambe, et surtout les réalisations au clavecin riches, mélodiques, élancées, originales de Sébastien d'Hérin, pleines de dynamisme et de couleurs !
Vocalement, c'est moins idyllique : Deshayes reste très « globale » mais plie sa grande voix avec grâce à l'exercice, tandis que Mutel reste toujours aussi floue, et la voix vieillissant, le blanchiment et le vibrato sur le timbre deviennent assez désagréables, a fortiori dans ce type d'orfèvrerie – or sa technique l'empêche de dire précisément le texte pour compenser…
Mérite néanmoins grandement l'écoute pour l'intérêt tout particulier de l'accompagnement instrumental, parmi les plus aboutis de la vaste discographie ! (et le meilleur de ceux avec clavecin, Christie inclus)

Vivaldi : Ottone in Villa ; Prina, Invernezzi, Antonini
→ Pas repéré d'airs extraordinaires. Il Giardino Armonico bien dynamique, sans surprises particulières, Prina et les autres très valeureux, mais pas à leur sommet personnel. Pas le meilleur volume de série, donc.

Dauvergne, La Vénitienne – Santon, Vidal, Les Agrémens, van Waas (Ricercar)

Chopin – Ballades, Scherzo 2, Nocturnes Op.9 – Vestard Shimkus (Artalinna 2018)
→ Grande personnalité qui s'exprime dans la fluctuation des phrasés, la création d'ambiances variées. La prise de son un peu éloignée gomme l'impact physique immédiat, mais l'intérêt de la lecture impressionne immédiatement.

Couperin – Leçons de Ténèbres – Lombard, Correas
→ Le continuo n'est pas le plus souple du monde, mais la voix mixte suspendue de Lombard, même si elle est plus saisissante encore en vrai, fait des merveilles (et quel sens du texte !).
Je ne m'explique pas trop l'alternance avec des pièces instrumentales, qui rompent la continuité dramatique très réussie de ces pièces (les silences y font partie de la dramaturgie) et qui n'ont, à ma connaissance, aucune justification liturgique dans cette cérémonie très codifiée.

Bruno Luong a écrit:

Benedictus a écrit:

Bruno Luong a écrit:

Rihm, Symphonie Nähe fern
OS de Lucerne, James Gaffigan

Et tu as aimé?

Oui, comme tu sais déjà peut-être, il s'agit d'une pièce en hommage à Brahms. Il n'y pas proprement parlé les citations dans le genre Pierre Heny/Beethoven 10 (ou assez rarement), mais une illusion. Il fait juste par ci par là la texture orchestrale de Brahms. oi j'entends un peu de Berg aussi. On se prend au jeu de détecter les phrases. Par sa nature la pièce est très accessible. Ca reste une pièce lourde, le contraire de Kammermusik 1958 de Henze.

Oui, je connais bien (j'en avais même parlé dans le fil Rihm quand c'était sorti); ma question, c'était pour savoir si ça t'avait plu.

DavidLeMarrec a écrit:

Bruno Luong a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

(Moi c'est l'inverse, le Schönberg m'indiffère à peu près totalement, j'y vois un gros truc qui prend pour prétexte un texte qu'il a sans doute sincèrement aimé, mais qui n'a que peu de connexions stylistiques avec ce type de poème symphonique…)

Les connexions expliquées par Schoenberg lui-même.

Connexions thématiques, en rien stylistiques, ou alors il faut m'expliquer.

Les aphorismes du quotidien de Maeterlinck, je ne les retrouve pas trop dans ce poststraussianisme boursouflé.

(Ce n'est pas un jugement de valeur, je note juste le décalage entre le ton / l'ambition du poème original, et ce qu'en retire l'imaginaire de Schönberg. Ce qu'en fait Sibelius est très romantisé, mais déjà un peu plus fidèle aux aspects « gothiques » et encore romantiques de Maeterlinck, sans épouser non plus tout son côté conversationnel un peu dérisoire.

J'ai envie de dire … et alors ?
Admettons que sa partition de reflète en rien le texte de Maeterlinck (ce qui pousserait à un débat sur ce que peut bien figurer la musique … art abstrait par excellence) : cela n'enlève rien au génie Schoenberg sur cette partition.
Il est à mon avis, au moins aussi réussis que ceux de Strauss, peut être même meilleur.

Cela dit … là où c'est avec tes contradicteurs que je ne suis pas d'accord … c'est que l'œuvre de Debussy est évidemment clairement supérieure … non que celle de Schoenberg ne le soit pas … mais plutôt que celle de Debussy est une des meilleurs jamais écrites.

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Bruno Luong a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

(Moi c'est l'inverse, le Schönberg m'indiffère à peu près totalement, j'y vois un gros truc qui prend pour prétexte un texte qu'il a sans doute sincèrement aimé, mais qui n'a que peu de connexions stylistiques avec ce type de poème symphonique…)

Les connexions expliquées par Schoenberg lui-même.

Connexions thématiques, en rien stylistiques, ou alors il faut m'expliquer.

Les aphorismes du quotidien de Maeterlinck, je ne les retrouve pas trop dans ce poststraussianisme boursouflé.

(Ce n'est pas un jugement de valeur, je note juste le décalage entre le ton / l'ambition du poème original, et ce qu'en retire l'imaginaire de Schönberg. Ce qu'en fait Sibelius est très romantisé, mais déjà un peu plus fidèle aux aspects « gothiques » et encore romantiques de Maeterlinck, sans épouser non plus tout son côté conversationnel un peu dérisoire.

J'ai envie de dire … et alors ?
Admettons que sa partition de reflète en rien le texte de Maeterlinck (ce qui pousserait à un débat sur ce que peut bien figurer la musique … art abstrait par excellence) : cela n'enlève rien au génie Schoenberg sur cette partition.

Parfaitement d'accord.

---------

Stravinski : L'Oiseau de Feu (Roth)


Une belle version aux timbres crépitants.

Penderecki, Symphonie n°8 (Wit). J'aime vraiment bien, pas précisément novateur mais un travail séduisant d'orchestration

Penderecki, Concerto pour piano. Autant j'ai beaucoup aimé le concerto pour flûte, autant je reste un peu réservé là: le début me plaît beaucoup, surtout les mouvements lents, mais je trouve la fin assez grandiloquente. Une relative déception. je vais essayer d'autres concertos - cor, hautbois.

Wilhelm Killmayer : Heine-Lieder pour ténor et piano (1994/95)
Christoph Prégardien, ténor
Siegfried Mauser, piano

arnaud bellemontagne a écrit:

charles.ogier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

Arnold Schönberg
Pelleas und Melisande

Gustav Mahler Jugendorchester & Pierre Boulez

Label DG
(2012)


Plus attiré ici par A.S.que par C.D.

(huées de la foule)

(soutien du pékin)

J'ai hésité à signaler ma préférence par crainte de réactions plus ou moins "horrifiées".
Mais, vous êtes tous deux badins.

A.S. saisit beaucoup plus l'auditeur que C.D.. Le drame n'est pas dilué.

Il y a méprise. Je te soutenais face aux "huées de la foule".  
Le Pelleas de Schoenberg est une des mes oeuvres pour l'île déserte, à mon sens le pinacle du poème symphonique...l'opéra de Debussy a ses qualités (éminentes), mais il m'enthousiasme moins.

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

Arnold Schönberg
Pelleas und Melisande

Gustav Mahler Jugendorchester & Pierre Boulez

Label DG
(2012)


Plus attiré ici par A.S.que par C.D.

(huées de la foule)

(soutien du pékin)

J'ai hésité à signaler ma préférence par crainte de réactions plus ou moins "horrifiées".
Mais, vous êtes tous deux badins.

A.S. saisit beaucoup plus l'auditeur que C.D.. Le drame n'est pas dilué.

Il ne faut jamais hésiter à émettre son avis.  

(Moi c'est l'inverse, le Schönberg m'indiffère à peu près totalement, j'y vois un gros truc qui prend pour prétexte un texte qu'il a sans doute sincèrement aimé, mais qui n'a que peu de connexions stylistiques avec ce type de poème symphonique…)

Ce n'est évidemment pas un jugement de valeur, ni sur Schönberg, ni sur ses auditeurs, je plaisantais évidemment.

Non, non, rassurez-vous ! aucune méprise; vos réactions sont légères, bienveillantes et drôles.

Ne pas hésiter à émettre son avis.
Oui ...
Mais, Pélléas et Mélisande est une oeuvre très appréciée sur le forum. Sauf erreur de ma part, seul WoO était réticent, sans doute en raison du livret, ce que je comprends.
Et puis, à la différence d'une simple préférence auditive, un avis ne doit-il pas être motivé et assis sur des éléments tangibles, ici de l'écriture musicale, de l'orchestration ? tâche difficile face à ces deux partitions d'orchestre.

2) Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Concerto n°1 en ré majeur, Op. 17

= Jean-Philippe Collard, piano ; André Previn, Royal Philharmonic Orchestra

(Emi, septembre 1987)

W. A. Mozart : Quintette pour cor, violon, deux altos et violoncelle en mi bémol majeur K. 407.
Claudio Flückiger / Charlotte Rafn / Alexandrr Ølgaarn / Kim Bak Dinitzen (concert de janvier 2015).




Grażyna Bacewicz : Concerto pour violoncelle n°1.
Adam Krzeszowiec, The Polish Sinfonia Juventus Orchestra, George Tchitchinadze.




+





J'écoute beaucoup plus de choses que ne le révèle ma playlist, mais j'ai trop ma flemme de tout recenser. Ça prend du temps d'étaler sa culture ! Ça devrait être un job rémunéré à plein temps.

(Ah mince, c'est vrai que je suis déjà payée pour un tel job, pardon).

On t'a mal renseignée

Ton job c'est du gardiennage et de l'animation

C'est vrai.

C'est le confinement qui me fait délirer (de fait, on se concentre plus sur le contenu de ce qu'on transmet ...).

Après le Nähe fern de Rihm, j'ai une envie irrésistible pour les quatres de Brahms.



Robin Ticciati, Orchestre de Chanbre Ecossais

3) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Andante spianato et grande Polonaise brillante, Op. 22
Nocturne en si majeur, Op. 62 n°1
Scherzo n°4 en mi majeur, Op. 54
Polonaise-fantaisie en la bémol majeur, Op. 61

= Emanuel Ax, piano

(RCA, novembre 1975)

Le Nocturne apporte une respiration bienvenue au sein de ce programme virtuose, où le pianiste américain (qui venait
de remporter le premier prix du Concours Rubinstein) dose parfaitement lisibilité, maestria et science du rebond.

C'est enfoncer une porte ouverte que de dire ,de cette version, que c'est un chef-d'oeuvre et qu'à mon avis, on pourra difficilement faire mieux, humainement, musicalement et que les voix sont d'une clarté et une compréhension émouvantes. Le compositeur s'appuie sur un texte fort et touchant.L'opéra a la longueur nécéssaire ,qui convient à un opéra ,de nos jours .On parle peu de Poulenc ici,pourtant sa musique nous touche profondément et pour moi, c'est toujours ce qui compte avant tout.