Playlist (143)

darkmagus a écrit:

BARTOK
[...]
Musique pour cordes, percussion et celesta
*****
Esa-Pekka Salonen

C’est vraiment une œuvre extraordinaire, une des 5 ou 6 œuvres orchestrales du XXème siècle que je place à mon sommet personnel, avec le Sacre, [...]. Mon seul souci est de choisir quelle version écouter.

C'est si vrai. J'avoue être fidèle à Reiner pour le premier et Dorati/Minneapolis pour le second (en grande partie par habitude), mais suis preneur de suggestions si tu en as.

Pour ma part, je mets encore plus haut que Reiner: Levine, I.Fischer, Gielen, Ozawa-Boston, Mravinsky 67, Dorati Decca et peut-être aussi Fricsay malgré la mono.

https://classik.forumactif.com/t8139p450-ecoute-comparee-musique-pour-cordes-percussion-et-celesta

Mefistofele a écrit:

   
C'est si vrai. J'avoue être fidèle à Reiner pour le premier et Dorati/Minneapolis pour le second (en grande partie par habitude), mais suis preneur de suggestions si tu en as.

Dans les versions que j’ai :

Antal Dorati LSO
Evgeny Mravinsky Leningrad
Fritz Reiner Chicago
Karajan 49 Philarmonia
Karajan 69 Berliner
Marin Alsop Baltimore
Moshe Atzmon Tokyo
Esa-Pekka Salonen Philarmonia

Je mettrai en avant Reiner également, à égalité avec Mravinsky, magistral comme souvent. J’aime aussi beaucoup Dorati et Karajan 69, mais il n’y a aucune version que je n’aime pas en fait. J’aime tellement cette œuvre que je pourrai l’écouter avec plaisir interprétée par la fanfare municipale de mon gros village.

Merci beaucoup à vous deux ! J'ai bien Mravinsky et Fischer dans mes archives, et je vais définitivement me pencher sur le cas Levine si ce n'est plus.

Scriabine: Préludes opus 31 à 49/Pereira

+

Scriabine: Préludes opus 51 à 74/Pereira

@Darkmagus : La musique pour cordes de Bartok est un chef d'oeuvre absolu

En parlant de chef d'oeuvre :
Sibelius : Symphonie n°7 (Bernstein Sony)

Xavier a écrit:

Pour ma part, je mets encore plus haut que Reiner: Levine, I.Fischer, Gielen, Ozawa-Boston, Mravinsky 67, Dorati Decca et peut-être aussi Fricsay malgré la mono.

https://classik.forumactif.com/t8139p450-ecoute-comparee-musique-pour-cordes-percussion-et-celesta

Excellente surprise de Levine, les contrastes de tempi marqués fonctionnent vraiment bien ! Mravinsky est fabuleux (le IV est tout simplement diabolique !), mais la musique pour percussions, cordes, célesta et quintes de toux n'est pas la variante qui a ma préférence...

En ce qui concerne la musique pour cordes percussion et célesta, la vervion Live tardive en 1981 de Kubelik avec son orchestre BRSO chez Orfeo mérite une écoute. Ce n'est pas la plus virtusose (Reiner) ni la plus folle, mais l'atmosphère est hynoptisant et travail sur la section des cordes (je crois divisé gauche/droite) est assez remarquable.

Merci, je note !
Pour changer d'atmosphère, j'ai retenté Bruckner ce matin (la huitième, par Karajan avec Vienne). Alors, oui, objectivement, c'est beau et bien fait, mais personnellement, quel interminable pensum. J'ai plus de plaisir à tenter des compositeurs ou des œuvres méconnus, quitte à ce que soit oubliable, car dans le cas présent, c'est trop long et étale, d'un extatisme irritant, d'une orchestration qui fait rarement dresser l'oreille (on empile et on retire des groupes entiers d'instruments ?), et sans mélodie pour relancer l'intérêt.
Au moins, ça s'emballe un peu dans le IV ? Je crains l'incompatibilité complète entre ce compositeur et mes idiosyncrasies. Bah, j'ai au moins plein de Bartók à comparer si je veux !

@Mefistofele je te réponds également sur la question mais je me suis permis de reporter la discussion - en citant les posts de chacun - sur le fil consacré :

☛ https://classik.forumactif.com/t667p450-merveilleux-bartok-discographie-pour-l-orchestre

Ici :

Schulhoff : Lieder avec orchestre : Menschheit - Landschaften - Randi Stene, Trondheim S.O., Muhai Tang


Mais qu'est-ce-que c'est beau.  J'adore ce compositeur.

Mefistofele a écrit:

Pour changer d'atmosphère, j'ai retenté Bruckner ce matin (la huitième, par Karajan avec Vienne). Alors, oui, objectivement, c'est beau et bien fait, mais personnellement, quel interminable pensum.   J'ai plus de plaisir à tenter des compositeurs ou des œuvres méconnus, quitte à ce que soit oubliable, car dans le cas présent, c'est trop long et étale, d'un extatisme irritant, d'une orchestration qui fait rarement dresser l'oreille (on empile et on retire des groupes entiers d'instruments ?), et sans mélodie pour relancer l'intérêt.
Au moins, ça s'emballe un peu dans le IV ? Je crains l'incompatibilité complète entre ce compositeur et mes idiosyncrasies.

C'est probable. (Mais je t'aime bien quand même.)
(Cela dit, tu ne choisis ni la symphonie ni la version qui seraient les plus à même de faire un peu bouger les lignes.)

Bruno Luong a écrit:

En ce qui concerne la musique pour cordes percussion et célesta, la vervion Live tardive en 1981 de Kubelik avec son orchestre BRSO chez Orfeo mérite une écoute. Ce n'est pas la plus virtusose (Reiner) ni la plus folle, mais l'atmosphère est hynoptisant et travail sur la section des cordes (je crois divisé gauche/droite) est assez remarquable.

Mais ça c'est juste la partition!
Et ça devrait être comme ça dans toutes les versions. (hormis ce qui est en mono évidemment)

Iskender a écrit:

Schulhoff : Lieder avec orchestre : Menschheit - Landschaften - Randi Stene, Trondheim S.O., Muhai Tang

Ce disque est une merveille ! (Comme tout ce qu'ont commis Stene et Trondheim…)

DavidLeMarrec a écrit:

Iskender a écrit:

Schulhoff : Lieder avec orchestre : Menschheit - Landschaften - Randi Stene, Trondheim S.O., Muhai Tang

Ce disque est une merveille !  (Comme tout ce qu'ont commis Stene et Trondheim…)

En effet, mais je crois que je préfère encore Doris Soffel avec Gerd Albrecht et le DSO Berlin (en tout cas, c'est celui que je réécoute le plus souvent.)

Xavier a écrit:

Mais ça c'est juste la partition!

Ah OK merci.

Sinon tu connais ce disque ?

Oui mais je n'en ai pas grand souvenir.

Sinon, le plus impressionnant, pour la disposition de l'orchestre, c'est de l'entendre en salle.
J'ai un assez bon souvenir de Gilbert à Radio France la saison dernière:
https://www.arte.tv/fr/videos/087078-003-A/de-shining-a-2001-l-odyssee-de-l-espace-musique-de-films/

Voir la partition ici où tout est indiqué: http://imslp.eu/files/imglnks/euimg/d/dd/IMSLP16963-Bartok_-_Music_for_Strings,_Percussion_and_Celesta_(orch._score).pdf

On s'aperçoit d'ailleurs que le concert de Radio France ne respectait pas tout à fait la disposition demandée...

STRAVINSKY
Le Chant du rossignol
****
Antal Dorati

BARTOK
Concerto pour orchestre
****
Fritz Reiner

Luciano Berio :
Chemins I pour harpe et orchestre (1965)
Chemins II pour alto et neuf instruments (1967)
Chemins IIb pour orchestre (1970)
Chemins IIc pour clarinette basse et orchestre (1972)
Chemins III pour alto et orchestre (1968/73)
Andreas Mildner, harpe
Christophe Desjardins, alto
Andreas Langenbuch, clarinette basse
WDR Sinfonieorchester
Péter Eötvös, Emilio Pomàrico, Mariano Chiacchiarini, Manuel Nawri

Luciano Berio :
Chemins IV pour hautbois et onze cordes (1975)
Chemins V pour guitare et orchestre de chambre (1992)
Kol od [Chemins VI] pour trompette et groupe instrumental (1996)
Récit [Chemins VII] pour saxophone alto et orchestre (1996)
Maarten Dekkers, hautbois
Pablo Márquez, guitare
Martin Griebl, trompette
Lutz Koppesch, saxophone alto
WDR Sinfonieorchester
Bas Wiegers, Jean-Michaël Lavoie, Brad Lubman

darkmagus a écrit:

BARTOK
Concerto pour orchestre
****
Fritz Reiner

Par contre, autant j'adore la musique pour cordes, autant je trouve le Concerto pour orchestre assez moyen (surtout pour du Bartok).C'est aussi ton cas ?

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Iskender a écrit:

Schulhoff : Lieder avec orchestre : Menschheit - Landschaften - Randi Stene, Trondheim S.O., Muhai Tang

Ce disque est une merveille !  (Comme tout ce qu'ont commis Stene et Trondheim…)

En effet, mais je crois que je préfère encore Doris Soffel avec Gerd Albrecht et le DSO Berlin (en tout cas, c'est celui que je réécoute le plus souvent.)

Moi aussi.

@ Iskender : Combien d'accord pour Kalinnikov (ces chants ukrainiens en folie dans la n°1, et effectivement pour une fois dans un cadre formel assez bien structuré pour un Russe ), et pour Kabalevski d'ailleurs, concertos avec une véritable matière musicale, ce n'est pas tous les jours. (Mais ceux de Proko étant plutôt ce qu'il a fait de mieux, dans un genre vraiment différent, j'aurais peine à les comparer.)

arnaud bellemontagne a écrit:

darkmagus a écrit:

BARTOK
Concerto pour orchestre
****
Fritz Reiner

Par contre, autant j'adore la musique pour cordes, autant je trouve le Concerto pour orchestre assez moyen (surtout pour du Bartok).C'est aussi ton cas ?

Non, je ne peux pas le qualifier de « moyen », ça n’atteint pas pour moi les sommets de la mpcpc, voire du Mandarin, mais c’est quand même une œuvre que j’aime beaucoup. Moyen pour du Bartok, chez moi ça serait plutôt les danses populaires roumaines (pas les suites de danses hein ! ça aussi j'aime beaucoup)

Les danses populaires roumaines c'est un autre Bartok, du Bartok moins savant, plus proche de l'inspiration populaire, mais dans le genre, c'est pour moi un sommet. (contrairement au concerto pour orchestre, je suis d'accord avec Arnaud)

Caplet: Le Miroir de Jésus/Desnoues, Foster



Avec partition.

Pour plein de raisons, je préfère cette version plus orchestrale à celle pour quintette de Chappuis/Fasel. (la partition stipule que les deux sont possibles)
Et puis la Maîtrise de Radio France!

Modeste Moussorgski

Les Tableaux d’une exposition (orch. M. Ravel)

Maurice Ravel

La Valse

Les Siècles, François-Xavier Roth
Enregistrement public : Philharmonie de Paris, novembre 2019



Jamais ces Tableaux n'avaient sonné si ravéliens.

Quelques détails étonnants ou amusants dans l'instrumentarium des Siècles :

Citation :

Cymbales frappées Zildjian & Cie (Constantinople)

Citation :

Triangle milieu XXe

Sibelius : Symphonie n°6 (Bernstein Sony)

Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Symphonie n°2 en si bémol majeur, Op. 52

Lucy Crowe, soprano
Jurgita Adamonyté, mezzo-soprano
Michael Spyres, ténor
John Eliot Gardiner, Monteverdi Choir, Orchestre symphonique de Londres

(LSO, octobre 2016)

Les autres symphonies enregistrées par Gardiner avec l'orchestre anglais m'avaient vivement intéressé, au point que la croustillante
interprétation de la 5° avait été retenue pour les Mélomaniac d'or.
Mais là, qu'est-ce qu'on s'ennuie !
L'allègement de la pâte, la transparence des textures ne relèvent d'aucune vision d'ensemble, la direction reste molle, l'orchestre, les choeurs, les solistes
débitent sans enthousiasme. Et aucune spiritualité ne vient transcender le propos, ce qui accréditerait l'invective de G.B. Shaw qui qualifia cet opus
de « atroce et morne » (chronique datée du 19 novembre 1890).
Parmi les classiques de la discographie, on en restera à Riccardo Chailly (Philips), Wolfgang Sawallisch (Philips), et Christoph von Dohnany (Decca).

Mélomaniac a écrit:

Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Symphonie n°2 en si bémol majeur, Op. 52

Lucy Crowe, soprano
Jurgita Adamonyté, mezzo-soprano
Michael Spyres, ténor
John Eliot Gardiner, Monteverdi Choir, Orchestre symphonique de Londres

(LSO, octobre 2016)

Les autres symphonies enregistrées par Gardiner avec l'orchestre anglais m'avaient vivement intéressé, au point que la croustillante
interprétation de la 5° avait été retenue pour les Mélomaniac d'or.
Mais là, qu'est-ce qu'on s'ennuie !
L'allègement de la pâte, la transparence des textures ne relèvent d'aucune vision d'ensemble, la direction reste molle, l'orchestre, les choeurs, les solistes
débitent sans enthousiasme. Et aucune spiritualité ne vient transcender le propos, ce qui accréditerait l'invective de G.B. Shaw qui qualifia cet opus
de « atroce et morne » (chronique datée du 19 novembre 1890).
Parmi les classiques de la discographie, on en restera à Riccardo Chailly (Philips), Wolfgang Sawallisch (Philips), et Christoph von Dohnany (Decca).

Ça arrive quelquefois avec Gardiner, au sein d'une discographie assez remarquable… son War Requiem est un encéphalogramme plat assez terrible (de loin la plus mauvaise version de toute la discographie, qui n'en comporte pas vraiment d'autres authentiquement ratées…). Je ne suis pas fanatique de sa collaboration avec le LSO, qui me paraît assez lisse – en salle, j'ai testé aussi, c'est bien mais il faut être très près des musiciens, sinon tout se perd…

Dans cette symphonie qui n'est pas évidente à réussir, je ne suis pas étonné que ça ne fonctionne pas bien…

Pour les versions réussies, Fey pour le radical (ma chouchoute évidemment), Poppen et Nézet pour le HIP raisonnable, Litton-Bergen et Ashkenazy-DSOB pour le tradi bien mobile, on a un petit éventail de choix.

Bruckner, symphonie 7, Gerd Schaller, Philarmonie Festiva

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
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• Cantate BWV 103 "Ihr werdet weinen und heulen"

Knabenchor Hannover - Heinz Hennig
Collegium Vocale Gent - Philippe Herreweghe
Leonhardt Consort - Gustav Leonhardt

Cantate, ici dans sa version initiale avec flûte à bec piccolo, pour ce dimanche Jubilate, où la trompette a bien sûr toute sa place.
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• Cantate BWV 166 "Wo gehest du hin ?"

Masaaki Suzuki - Bach Collegium Japan

The Berlin Phil Series: “Vive la France!”

https://www.digitalconcerthall.com/en/concert/53000#

Rameau, Pièces de clavecin en concerts, Cinquième concert (La Forqueray – La Cupis - La Marais).
Debussy, Sonate pour flûte, alto et harpe
Ibert : 2 interludes
Maurice Ravel Sonatine (arrangement en trio)

Emmanuel Pahud (flûte), Amihai Grosz (alto), Marie-Pierre Langlamet (harpe)

Entre 2 Sun Ra

Wagner: Das Rheingold/Barenboïm-Kupfer (Blu-Ray)

J'ai vu ce Ring Barenboim/Kupfer un nombre incalculable de fois

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Sibelius : Symphonie n°5 (Bernstein Sony)

Bartok: Musique pour cordes, percussion et célesta/Gardner

Suite à l'incitation de Colbran sur le fil Discographie/Marina Rebeka

Sigrid Onégin
$ Rheingold
Erda: weiche, Wotan, weiche
$ Götterdämmerung
Waltraute: Seit er von dir geschieden
$ Tristan
Brangäne: einsam wachend in der nacht
$ Matthaus Passion
Erbarme dich, mein Gott
$ 4 chansons sérieuses

Label Preiser records

Eh bien, je comble mes lacunes
et malgré les dates des enregistrements, la voix est claire, homogène

Debussy: Beau soir, Les Cloches/Nylund

+

Bon, ce n'est pas vraiment du français, mais surtout, la voix de Nylund est méconnaissable, et pas dans le bon sens je trouve. (ça date de 1998)
C'est sombre et tristoune.

Franck : Quatuor à cordes (Pascal)
Vaughan Williams : The Lark Ascending (Handley)
Hadley : The Trees so High (Handley)

Schönberg : pièces op. 19 et op. 23

une certaine part de moi dirait qu’on n’a pas fait mieux depuis.
en tout cas, deux immenses recueils.

Sibelius : Symphonie n°4 (Bernstein Sony)

Toujours pas...

Arne Nordheim :
Epitaffio pour orchestre et bande magnétique (1968)
Royal Philharmonic Orchestra (Per Dreier)

Listen pour piano (1971)
Einar Steen-Nøkleberg

Aftonland pour soprano et ensemble de chambre (1959)
Siri Torjesen / BIT 20 Ensemble (Ingar Bergby)

Canzona pour orchestre (1960)
Oslo Philharmonic Orchestra (Herbert Blomstedt)

Colorazione pour orgue Hammond X-66, percussion, delay, modulateur en anneau et filtres (1968)
Kåre Kolberg, Per Erik Thorsen, Arne Nordheim, Eugeniusz Rudnik

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Symphonie n°2 en si bémol majeur, Op. 52

Lucy Crowe, soprano
Jurgita Adamonyté, mezzo-soprano
Michael Spyres, ténor
John Eliot Gardiner, Monteverdi Choir, Orchestre symphonique de Londres

(LSO, octobre 2016)
(...)

(...)
Pour les versions réussies, Fey pour le radical (ma chouchoute évidemment), Poppen et Nézet pour le HIP raisonnable, Litton-Bergen et Ashkenazy-DSOB pour le tradi bien mobile, on a un petit éventail de choix.  

... et Manacorda pour du non-tradi mais sur instruments tradi. peut-être bien la quadrature du cercle pour moi  

Actéon a écrit:

The Berlin Phil Series: “Vive la France!”

https://www.digitalconcerthall.com/en/concert/53000#

Rameau, Pièces de clavecin en concerts, Cinquième concert (La Forqueray – La Cupis - La Marais).
Debussy, Sonate pour flûte, alto et harpe
Ibert : 2 interludes
Maurice Ravel Sonatine (arrangement en trio)

Emmanuel Pahud (flûte), Amihai Grosz (alto), Marie-Pierre Langlamet (harpe)

Pahud/Grosz/Langlamet c'est une vraie dream-team. (j'adore cet altiste, et on ne présente plus ses comparses) Pas eu le temps de voir ce concert que j'avais repéré pendant ma période d'accès gratuit, mais quelqu'un a réussi à me le télécharger, je vais pouvoir me rattraper.  

Ici :

Vaughan-Williams : Symphonie n°7 "Antarctica" - Bergen Philharmonic, Andrew Davis

Henkemans : Concerto pour alto - Isabelle Van Keulen, Radio Philharmonic, Gunther Schuller

Ligeti : Études pour piano, Musica ricercata - Pierre-Laurent Aimard

Iskender a écrit:

... et Manacorda pour du non-tradi mais sur instruments tradi. peut-être bien la quadrature du cercle pour moi  

Je n'ai pas écouté Manacorda, mais pour la 2ᵉ de Menedelssohn en «non-tradi sur instruments tradi», Heras-Casado avec la Radio Bavaroise est aussi assez électrisant.

Benedictus a écrit:

Iskender a écrit:

... et Manacorda pour du non-tradi mais sur instruments tradi. peut-être bien la quadrature du cercle pour moi  

Je n'ai pas écouté Manacorda, mais pour la 2ᵉ de Menedelssohn en «non-tradi sur instruments tradi», Heras-Casado avec la Radio Bavaroise est aussi assez électrisant.

Oh, j'ai trouvé ça tellement lisse, moi…

Côté nouveautés :

Hermann Goetz & Hans Huber – Piano Trios (Music from the Zentralbibliothek Zürich) – Trio Fontane (Solo Musica)
→ Le final du Huber est scherzo-brahmsien en diable ! Le reste est très plaisant, du simili-Brahms un peu moins ambitieux.

Flosman, Feld & Bodorová - Czech Viola Concertos ; Jitka Hosprová, Prague Radio Symphony Orchestra (Supraphon)
→ Atonal doux ou tonal élargi, un spectre très intéressant de la composition au XXe siècle – pas repéré de chef-d'œuvre vertigineux, mais tout est très bien écrit et se suit avec beaucoup d'intérêt.

Verdi – Attila – Monatyrska, Stefano La Colla, Petean, D'Arcangelo ; Munich RSO, Ivan Repušić (BR Klassik)
→ Ouille. La Colla (malgré quelques aigus en arrière), Petean et D'Arcangelo sont séduisants, quoiqu'on les devine peu sonores en vrai, et qu'ils ne brûlent pas exactement les planches par leur intensité dramatique ; mais Monatyrska qui crie tout ce qu'elle peut (que lui est-il arrivé ? méforme, usure prématurée par le stress de la carrière ?), et Repušić éteint l'orchestre sous une mollesse digne des studios de Gardelli…
Décidément impossible pour moi de trouver un disque BR Klassik un peu exaltant (excepté ceux de Dijkstra, tous superlatif), la captation froide n'aidant pas non plus.

Chausson « le littéraire » – Chanson perpétuelle, La Tempête (arr. Némoto), Concert – Pancrazi, Musica Nigella (Klarthe)
→ Très belle version de la Chanson perpétuelle, instrumentalement très vivante, nette et aérée – moins enthousiaste sur le chant trop en arrière, pas assez mordant et intelligible (la tournure que prend E. Pancrazi, une chouchoute, me préoccupe un peu), surtout pour de la mélodie aussi délicate – et sans enjeu de couleur ni de puissance.
Les deux autres pièces sont très réussies, mais disposent de versions plus animées (Kantorow est assez formidable pour la véritable version de la Tempête, et la discographie du Concert est large).

R. Strauss – Macbeth, suite du Rosenkavalier, Tod und Verklärung – Singapore SO, Lan Shui (BIS)
→ L'orchestre n'est clairement pas auix mêmes standards que les plus beaux d'Europe (cordes peu douces ni fondues, bois assez acides et durs, cuivres peu ronds), mais l'aération toujours fabuleuse des captations BIS et la tension imprimée par Lan Shui en font peut-être le plus beau disque symphonique Strauss que j'aie entendu…
→ Macbeth extraordinairement tendu, toujours tempêtueux, qui échappe à son habituel aspect aimable (j'y entends beaucoup le compositeur d'Aus Italien !).
→ Rosenkavalier d'une grâce ineffable malgré l'enfilade de tubes – chaque frottement dans chaque tuilage est tenu, si bien que tout semble d'une progression infinie (Hab mir's gelobt semble s'étendre à l'infini comme un final de Mahler, ne jamais se reprocher sur sa séduction mélodique, toujours aller chercher la beauté de l'harmonie et du contrepoint en rebfort).
→ Tod und Verklärung, tant de fois entendu en concert avec une vague indifférence, devient ici véritablement une question de vie ou de mort, donc l'élan ne se limite pas aux quelques tutti plus mélodiques.

Côté non-nouveautés :

Gade, Symphonie n°5, Pöntinen, Stockholm Sinfonietta, N. Järvi (BIS)
→ Symphonie concertante en réalité, d'un beau romantisme tempêtueux dans un goût encore mendelssohnien. Superbe.

Bruckner 1, Wand / Köln RSO (RCA)
→ Malgré le son (non sans une légère dureté, même si retravaillé par RCA en lui donnant de l'espace très agréable), une merveille élancée et naturelle, la symphonie se déploie sans jamais paraître traîner ou se contempler, un bonbon qui passe comme un songe !

Cherubini – Les Deux Journées – Beecham
→ Quelle direction vivifiante, quelle distribution de feu où le moindre second rôle brille par son timbre éclatant et son élocution exemplaire !
Contrairement au studio Spering, les dialogues sont enregistrés, ce qui change tout à l'intelligibilité et au rythme d'ensemble. On saisit enfin la saveur d'une l'œuvre qui a marqué son temps!

Marx, Quatuors (in modo antico, classico, chromatico) – Thomas Christian Ensemble (CPO 2006)

… et une écoute comparée d'une quinzaine des Kyrie & Gloria de la Solemnis de Beethoven.

Beethoven

Quatuor à cordes n°15 Op. 132
Quatuor à cordes n°16 Op. 135

Quatuor Strada (Pierre Fouchenneret, Sarah Nemtanu, Lise Berthaud, François Salque)

(Deauville, live 2015, CD B records)