Playlist (146)

Sibelius : Symphonie n°5 - Radio finlandaise, Hannu Lintu

→ Ma première déception sur cette intégrale que je prends dans l'ordre des numéros. C'est avec la 3è celle où Lintu nous sort le plus de nos habitudes, mais pas avec la même réussite. Je ne suis pas convaincu par les tempi amples de la 1ère partie du 1er mouvement. C'est assez mou, les climax s'en ressentent et la 2è partie ne s'emballe pas vraiment. Le mouvement lent est assez réussi, mais le final n'est pas exempt de lourdeur.

Reste cet orchestre qui décidément me laisse pantois. Et je remarque dans les pupitres des détails qui en disent long sur la façon de travailler des musiciens et de leur chef pour arriver à un résultat en terme de sonorité et de couleurs. Détails mêmes que je m'étonne souvent de ne pas voir en regardant des phalanges et des chefs plus renommés. J'y reviendrai à l'occasion sur un sujet approprié.

Mahler, symphonie 3, Klaus Tennstedt, London Philarmonic Orchestra, Ortrun Wenkel, Ladies of the London Philarmonic Choir, Southend Boys' Chorus

Saïs a écrit:

La première symphonie de Scriabine.
Je n'ai aucun point de comparaison niveau interprétation, mais cette version m'a semblé tout à fait convaincante.
Assez "inégale" comme symphonie par ailleurs. De beaux moments (1er, 3ème mvts, j'aime bien le 4ème également), mais aussi quelques "longueurs" (l'Andante final me laisse assez de marbre par exemple).  

D'accord pour le final, le reste est magnifique. (du coup, je ne trouve pas ça vraiment inégal, c'est juste le final qui plombe un peu, et encore, avec de beaux moments)
Comme dans la 2è symphonie, le plus beau est pour moi le grand mouvement lent central.

Schmitt: Rêves/Robertson

+

Soirs/Robertson

+

Rachmaninov: Les Cloches/Kitajenko

Michael Pelzel (*1978) :
Mysterious Anjuna Bell pour ensemble et orchestre de chambre (2016)
Ensemble ascolta, Stuttgarter Kammerorchester (Peter Rundel)

Carnaticaphobia pour percussion, piano et violoncelle (2017)
ensemble recherche

Gravity’s Rainbow pour CLEX et orchestre (2016)
Ernesto Molinari
Basel Sinfonietta (Peter Rundel)

„Alf“-Sonata pour violon et cor (2014)
Noëlle-Anne Darbellay, Samuel Stoll

Danse diabolique pour vents, harpe, orgue, piano et percussion (2016)
WDR Sinfonieorchester (Bas Wiegers)

Une version particulière, mais pas ininteressante du tout, au contraire, je trouve qu'elle a un certain charme poètique.Quand on collectionne comme moi, les nombreuses versions de ces Pièces de clavecin en Concert, on sait que cette oeuvre peut se prêter à nombre de choix  instrumentaux différents et que le génie de Rameau, peut aussi,se prêter à nombre de versions plus ou moins élaborées.C'est sûr qu'on cherchera d'abord, l'esprit de Rameau,avant tout, il faut toujours aller au plus simple et au plus conséquent.Là ,on a peut être pas vraiment , l'esprit de Rameau, belle , grande  et fine musique française du 18ème,mais on a plutôt un ersatz poètique baroque de l'époque ,mais dont l'intèrêt se maintient ,tout au long de ce CD. Moi j'aime bien, des disques qui font rêver, il n'y en a ,pas tant que cela.A écouter par curiosité, mais pas un choix prioritaire.

Ildebrando Pizzetti (1880-1968)Violin Sonata in A Major  / Cello Sonata in F Major

Un beau disque qu'il faut prendre le temps d'explorer.Il ne faut pas s'attendre non plus, à de la musique d'avant-garde.Déjà ,ces oeuvres , la sonate pour violon et piano date de 1918 et semble dédiée à Ménuhin ,ce qui me paraît bizarre, puisque Ménuhin avait 2 ans à l'époque, sans doute une dédicace tardive? Bref , l'année 1918 ,c'est la fin de la première guerre et l'époque n'est pas à la joie, comme cette sonate d'ailleurs.Mais c'est une belle sonate,ou le partage des instruments ,est assez équilibré et qui mériterait bien plus d'écho.La sonate pour violoncelle et piano date de 1921, écrite peu après la disparition de son épouse et l'on sent beaucoup d'humanité dans cette oeuvre.elle est vraiment très belle.Deux oeuvres à découvrir, et qui le méritent vraiment ,en plus.Bravo surtout,aux interprètes, qui ne sont même pas mentionnés sur la pochette.

Chostakovitch : Symphonie n°10 (Karajan)

Prokofiev: Alexandre Nevsky/Gergiev (Blu-ray)

+

Version qui dépote!!

Pejačević – Quintette piano-cordes, Quatuor en ut, Quatuor piano-cordes – Sine Nomine SQ, Triendl (CPO 2012)
→ Quintette : Belles modulations, beau lyrisme du mouvement lent, dernier mouvement virevoltant ! Postromantisme enrichi de recherches début XXe chez cette compositrice croate.
→ Beau quatuor à cordes apollinien.
→ Quatuor piano-cordes : très marqué par Debussy et Fauré, une petite merveille très frémissante et prenante, à rapprocher par exemple de ceux de Chausson et Fauré (n°1).
→ Cordes du Sine Nomine pas fabuleuses (manquent vraiment de fermeté et de mordant, grincent un peu).

Sibelius 5, Radio Finlandaise, Lintu (DVD)
→ Très beau, remarquable progression, mais quelques moments qui manquent d'angle, d'ampleur, de relance épique – en particulier les appels de cor du dernier mouvement, étrangement allentis et lissés, ce qui ne manque pas de grâce, mais un peu d'apothéose comme ce l'est usuellement… Néanmoins, splendide final sur le bout des pieds, très étonnant.

Vieuxtemps: Violin Concerto No. 5 in A Minor, Op. 37, "Gretry": – Corey Cerovsek ; Lausanne Chamber Orchestra : Lintu, Hannu (Claves 2008)
→ L'Adagio cite le duo d'amour Isabelle-Alonze de l'acte II ? D'où le nom ?
→ Superbe version pleine de vie.

VIEUXTEMPS, H.: Violin Concerto No. 4 (Hahn, Bremen Deutsche Kammerphilharmonie, P. Järvi) (DGG 2015)
→ Final exceptionnellement virtuose. Un peu plus superficiel musicalement aussi, trouvé-je.

PEJACEVIC, D.: Symphony in F-Sharp Minor, Op. 41 / Phantasie concertante (Banfield, Rheinland-Pfalz State Philharmonic, Rasilainen)

Chostakovitch : Symphonie n°11 "1905" (Kondrachine)


Le II        

Berg: 7 frühe lieder/Piau, Verdier

L. v. Beethoven
* Quatuors op.59 nos. 2 & 3
Quatuor Alexander (Arte Nova)

+

Lutoslawski : Concerto pour orchestre (Wit)


Chef d'oeuvre d'écriture et d'orchestration dans le sillage des plus remarquables pièces de Dutilleux

Je trouve qu'il y a une parenté mais quand même relativement lointaine entre les deux, la comparaison est difficile. (et je ne crois pas qu'on puisse dire que c'est dans le sillage dans le sens "sous l'influence" de Dutilleux, car celui-ci écrit tout juste sa 1ère symphonie à la même période, il n'est pas encore l'auteur reconnu des Métaboles, Tout un monde lointain, etc...)

Il y a peut-être le point commun d'une influence bartokienne.

Strauss: 4 derniers lieder/Piau, Verdier

Je n'entendais pas sillage par "influence", mais je perçois une parenté dans certains alliages sonores, certaines atmosphères nocturnes et oniriques.Il y a aussi chez les deux cette démarche d'associer sophistication d'écriture et séduction sonore.

Effectivement Bartok, mais peut être aussi Roussel.

arnaud bellemontagne a écrit:

Lutoslawski : Concerto pour orchestre (Wit)
Chef d'oeuvre d'écriture et d'orchestration dans le sillage des plus remarquables pièces de Dutilleux

Xavier a écrit:

Je trouve qu'il y a une parenté mais quand même relativement lointaine entre les deux, la comparaison est difficile. (et je ne crois pas qu'on puisse dire que c'est dans le sillage dans le sens "sous l'influence" de Dutilleux, car celui-ci écrit tout juste sa 1ère symphonie à la même période, il n'est pas encore l'auteur reconnu des Métaboles, Tout un monde lointain, etc...)

Il y a peut-être le point commun d'une influence bartokienne.

De même c'est plutôt l'influence de Bartók que je ressens dans le concerto pour orchestre, et encore plus dans la 1ère symphonie (de Lutosławski). Le parallèle Lutosławski / Dutilleux je ne le ressens même pas dans les concertos pour violoncelle, très différents. En revanche il est flagrant dans une œuvre tardive de Lutosławski que j'adore, à savoir la 4è symphonie. Mais pour le coup Lutosławski, même en ayant sa patte, passe après Dutilleux, dans le sens où on est pas dans une conjonction d'inspirations communes, mais dans un style où Dutilleux opère depuis longtemps. (enfin je le ressens comme ça)

Grand Duo concertant pour violon et piano, op.21 - Sonate de concert pour violoncelle et piano, op.47 - Trio pour piano, violon et violoncelle, op.30


Trois oeuvres de musique de chambre d'Alkan, si au début ,ça paraît une bonne idée,à l'écoute,c'est un peu étouffe-chrétien, et peut être, de la musique de piano, entre le Grand duo et la Sonate de Concert,aurait été plus sage, bon ,on va pas se plaindre que la mariée soit trop belle, et l'on est bien content de trouver ces trois oeuvres ici, sur ce CD, qui sont pas tellement enregistrées au final.Inutile de revenir , quoique c'est important,sur le personnage d'Alkan,qui avait en lui une grande part de judaîsme, puisqu'il étudiait très sérieusement et traduisait  l'Ancien testament, en plus d'écrire de la musique.
La sonate de concert pour violoncelle est dédiée à Franchomme, meilleur virtuose violoncelliste de l'époque et Alkan en use  ,particulièrement bien dans le mouvement lent.Pas facile de décrire la musique d'Alkan,d'ailleurs, j'ai souvent l'impression, qu'il est plus apprécié à l'étranger , qu'en France.Ces trois oeuvres ont un style particulier, toujours je trouve ,modelé sur le piano,Alkan,n'est jamais dans un moule, c'est vraiment le romantique type.Dans le mouvement lent du Grand Duo, surnommé l'Enfer, on retrouve  ,des dissonnances dignes de Liszt.Entre virtuosité, humour et originalité ,tout Alkan est dans ces trois oeuvres.

Ah, au contraire, je trouve la musique de chambre d'Alkan particulièrement dense, le meilleur de sa production, où la virtuosité le cède à une recherche proprement musicale.

(Et elle se limite à une heure de musique. )

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, au contraire, je trouve la musique de chambre d'Alkan particulièrement dense, le meilleur de sa production, où la virtuosité le cède à une recherche proprement musicale.

(Et elle se limite à une heure de musique. )

71 minutes exactement.
Je regrette le 33 tours pour une seule raison,c'est qu'entre un CD qui va parfois jusqu'à 80 minutes,et un 33 tours qui faisait la trentaine de minutes, l'attention est plus soutenue , sur une oeuvre de 30 minutes ,que sur une oeuvre faisant le double,ce n'est pas la qualité des oeuvres,que je remets en question,mais plutôt l'attention de l'auditeur.Bon, on est pas obligé non plus d'écouter un CD d'un seul coup.

classical accordion
Arne Nordheim, J.S. Bach, Luciano Berio, Domenico Scarlatti, W.A. Mozart, Alfred Schnittke, Yuji Takahasshi, Astor Piazzolla*

Ksenija Sidorova (qui a fait rentrer l'accordéon chez Alpha), accordéon
et le *quatuor Sacconi

Hausegger : Afklänge (Hermus)
Hausegger : Dionysische Phantasie (Hermus)
Hausegger : Wieland der Schmied (Hermus)

Strauss / Berg / Zemlinski : Mélodies (Piau / Verdier)

Cololi a écrit:

Hausegger : Afklänge (Hermus)
Hausegger : Dionysische Phantasie (Hermus)
Hausegger : Wieland der Schmied (Hermus)

Tiens, je me suis justement les deux récents volumes Hausegger pour la semaine à venir.

De l'art de l'ellipse, ou né troué (ça arrive à des gens très bien) ?

Je propose

! Les deux Hausegger : semaine à venir !

Schmitt : La Tragédie de Salomé, Op.50 bis (Larderet)
Schmitt : La Tragédie de Salomé, Op.50 (Tortelier)

Lalo : Symphonie espagnole, Op.21  (Roussev & Kantorow)
Roussel : Concert pour petit orchestre, Op.34 (Kantorow)
Roussel : Concerto pour piano, Op.36 (Raës & Kantorow)

Mohirei a écrit:

Schmitt : La Tragédie de Salomé, Op.50 bis (Larderet)
Schmitt : La Tragédie de Salomé, Op.50 (Tortelier)

Te manque plus que la version originale pour « petit » orchestre à présent !

C'est celle qu'on retrouve chez Davin ?

Et merci à Xavier d'avoir mis un petit coup de projecteur sur la transcription pour piano de cette oeuvre

Oui. Et désormais, plus luxueuse orchestralement, il y a la vidéo publiée le mois dernier par la Radio de Francfort avec Altinoglu, sur leur chaîne YouTube.

Oui, je me permets de le mettre "en gros" ici, parce que tout le monde doit écouter ça!

Nørgård : Symphonie n°3 (Segerstam)

Schmitt : La Tragédie de Salomé (Altinoglu)

Lutoslawski : Symphonie n°1 (Wit)

Zemlinsky: Waldgespräch/Piau, Verdier

+

Strauss: Lieder/Piau, Verdier

J'écoute beaucoup de musique, mais impossible de tout répertorier ici ... 

Ibert : Histoires
Maria Bergmann (excellente pianiste)

Haydn : Sonate n°34
Maria Bergmann

Mahler : Symphonie n°1
Nézet-Séguin BR Munich 2014
J'ai réécouté pas mal de versions et celle-ci m'emballe particulièrement.

Sinon pas mal de réécoutes de Pnina Salzman, Brigitte Engerer (Schubert), Thierry de Brunhoff (Nocturnes de Chopin, etc.) ...

Timothy McCormack (*1984) :
karst survey pour orchestre de chambre et électronique (2016)
Klangforum Wien

you actually are evaporating pour violon et violoncelle (2011–14)
Christopher Otto, Kevin McFarland

KARST pour grand ensemble (2015–16)
Ensemblekollektiv Berlin

Anders Eliasson (1947–2013) : 
Versione pour piano (1973)
Disegno pour piano (1984)
Disegno 2 pour piano (1987)
Disegno 3 (Carosello) pour piano (2005)
Suolo pour piano (1983)
Disegno pour clavecin (1982)

Andreas Skouras

Lutoslawski : Symphonie n°2 (Wit)

Arnold Schönberg : Variationen für Orchester op. 31 (1926–28)
Béla Bartók : Concerto pour piano n° 2 (1930–31)
Claude Debussy : Jeux (1912)

Theo Bruins, piano
Concertgebouworkest (Pierre Boulez)

Beau programme.

pas convaincu.

Je ne sais pas pourquoi, mais je l'en doutais un peu.

-------------

Stravinski : L'Oiseau de Feu (Roth)

Harrison Birtwistle (*1934) :
Angel Fighter pour chœur de chambre, ténor, contreténor et ensemble (2009)
In Broken Images pour ensemble (2011–12)
Virelai (Sus une fontayne) pour ensemble (2008)

Andrew Watts, Jeffrey Lloyd-Roberts
BBC Singers
London Sinfonietta (David Atherton)

@ Xavier : merci pour lien vers la vidéo

***

Brahms : Concerto pour piano No.1 (Firkušný & Steinberg)

Bechi Gino (baritone), Canali Anna Maria (soprano), Gatta Dora (soprano), Luise Melchiorre (bass), Nessi Giuseppe (bass), Rossi-Lemeni Nicola (bass), Valletti Cesare (tenor), De Sabata Victor (Direction)

Cette version a été démontée sur Amazon, et les puristes ont sûrement  raison,sans doute que Gino Bechi"gueule"comme dit un internaute ,que la voix de  la soprano , Rosina est trop légère,que l'orchestre est lourd et "très romantique" . Bref, beaucoup d'inconvénients ,dans cette version de 1952 ,c'est sûr ,elle n'a pas les critères demandés actuellement, mais je continue a penser, que ça reste une version estimable à écouter,d'ailleurs quand les choses sont exagèrées,et que le parfait n'existe pas toujours , on peut préfèrer comme moi, une telle version, assez emballante ,et pleine d'entrain ,comme celle-ci, à une version plus classique ou je m'ennuierais. Un spectacle d'opéra, est une vision fugitive et momentanée d'une oeuvre à un moment donné,ça veut pas dire ,que toutes les versions doivent s'aligner, au contraire, elles doivent se différencier,le plus possible.J'aime le speed ,de cette version, malgré tous ses défauts et ils sont nombreux.

R. Strauss, Berg, Zemlinsky – Lieder orchestraux : Vier letzte Lieder, Morgen, Frühe-Lieder, Waldesgespräch – Piau, O Franche-Comté, Verdier (Alpha 2021)
→ Beau grain de cordes (pas du tout un fondu « grand orchestre », j'aime beaucoup), cuivres moins élégants.
→ Piau se tire très bien de l'exercice, même si captée de près (et pour ce format de voix, j'aime une articulation verbale plus acérée), très élégante et frémissante.


STANCHINSKY, A.V.: Piano Works (Peter Jablonski) (Ondine 2021)
→ A beaucoup écouté Chopin... Très similaire dans les figures et l'harmonie, à la rigueur augmenté de quelques effets retors typés premier Scriabine.
→ Les Fragments sont plus intéressants que les Sonates et Préludes ; beaucoup plus originaux et visionnaires, plus scriabiniens, voire futuristes.
→ Pianiste assez lisse.

STANCHINSKY, A.V.: Piano Music (A Journey Into the Abyss) (Witold Wilczek) (DUX 2021)
→ Impressionnant pianiste, très découpé et enveloppant à la fois !
→ Le corpus en est ravivé (pièces polyphoniques, nocturne, mazurkas). Mais le plus intéressant demeure les Fragments, absents ici.


Verdi – Falstaff – Raimondi, OR Liège, Arrivabeni (Dynamic)
→ Raimondi vieillissant et éraillé, mais toujours charismatique. En revanche, tout est capté (y compris le très bon orchestre) atrocement, comme rarement chez ce label pourtant remarquable par ses prises de son ratées : on entend tout comme depuis une boîte sous la fosse, les chanteurs sont trop loin l'orchestre étouffé, c'est un carnage.
→ À entendre pour la qualité des interprètes, mais très peu agréable à écouter.

HEISE, P.A.: Drot og marsk (Royal Danish Opera Chorus and Orchestra, Schønwandt) (Dacapo 2021)
→ Superbe drame romantique, dans la veine de Kuhlau, remarquablement chanté et joué. Tout est fluide, vivant, inspiré, œuvre à découvrir absolument ! (il en existait déjà une version pas trop ancienne chez Chandos)

Beethoven: König Stephan (King Stephen), Op. 117 (revised spoken text by K. Weßler) – Czech Philharmonic Choir, Brno; Cappella Aquileia; Bosch, Marcus (CPO 2021)
+ ouvertures et fidelio
→ Version très informée et sautillante, avec un récitant (à défaut du texte d'origine) ce qui est rarement le cas.

HEGGIE, J.: Songs for Murdered Sisters (J. Hopkins, J. Heggie)
→ Toujours dans le style fluide et très bien pensé rhétoriquement de Heggie. Songs très bien chantées. livraison 03 (de 2021)

KARNAVIČIUS, J.: String Quartets Nos. 1 and 2 (Vilnius String Quartet) (Ondine 2021)
→ De la tonalité très stable, mais remarquablement écrite, un peu la suite logique des quatuors de Stenhammar. Je ne sais si ça conservera sa fraîcheur à la réécoute, mais grisant (et très accessible) à la découverte !
→ Le Quatuor de Vilnius se montre assez fulgurant ici – et généreusement capté.

Tauber, Hans May, Carste, Grothe, Ernst Fischer, Winkler, Cottrau, Stolz, Sieczynski, Kalman, De Curtis, Ralph Erwin, Spolianski, Karl Böhm, Marini, Tosti, Capua – « Heut' ist der schönste Tag - Tenor Hits of the 1930s » – Martin Mitterrutzner, German Radio Saarbrücken-Kaiserslautern Philharmonic. C. Poppen (SWR Classic 2021)
→ Sobre (malgré tout) accompagnement de l'excellent Poppen, et voix splendide de cet élégant ténor ferme, plutôt léger mais assez glorieux, ne négligeant pas l'art (sacrilège) du fading ! Superbe album dans ce genre, si l'on n'a pas peur du sirop (moi un peu, on se lasse vite).

Mahler, symphonie 5, Gary Bertini, Kölner Rundfunk-Sinfonieorchester