Playlist (150)

Retour sur

Giuseppe Tartini (1692-1770)

Antonio Vandini (1690-1778)
Giulio Meneghini (1741-1824)

Concerti et sonates pour violoncelle piccolo

 par Mario Brunello, violoncelle piccolo à quatre cordes
Accademia dell'Annunciata / Riccardo Doni






https://classik.forumactif.com/t9525-violoncelles-baroques#1204775

Stravinsky: Le Sacre du printemps/Darlington

4)

Carter : Variations pour orchestre (Levine)


Oeuvre dense et richement orchestrée.

Faudra y revenir.

Brahms : Sextuor à cordes n° 1 en si bémol majeur op. 18 (Holman, Fortin, Pražák Quartet).

Marchand / Rameau / Corette / Dandrieu / lully / de Grigny / Charpentier / Purcell / Haendel : diverses pièces pour orgue ou transpositions (Jarry, Versailles)

Schoeck : Quatuor à cordes n°2 (Neues Zürcher)

Haas : Quatuor à cordes n°2 (Pavel Haas)

Chefs d'oeuvre absolus.

Bartok : Quatuor n°5 (Keller)

Brahms : Quatuor à cordes n° 1 en ut mineur op. 51 n° 1 (Budapest String Quartet).

 L'intonation.

De fait, le prestige dont semble jouir cet ensemble (et tout spécialement auprès de mélomanes informés et exigeants) a toujours été un grand mystère pour moi - pas par rapport aux ensembles techniquement hyper-affutés d'aujourd'hui, mais par rapport aux autres grands quatuors de l'époque (les Busch, les Beethoven, les Smetana, les Italiano...)

Sibelius: Concerto pour violon/Frang, Sondergard



Chausson: Poème pour violon et orchestre/Hahn, Franck

Schoenberg: 4 lieder opus 2/Hannigan

• Tournemire: Symphonies n°7, op. 49 «Les Danses de la Vie»¹ et n°8, op. 51 «Le Triomphe de la Mort»²:

Pierre Bartholomée / Orchestre Philharmonique de Liège et de la Communauté Française
En public, Bruxelles, IX.1992¹. Liège, I & VII.1997²
Auvidis / Valois

Très curieux: autant j’ai adoré la 8 (un peu entre les claires architectures sonores à la Dukas et l'élan folklorique lumineux de Le Flem - mais le rapport avec le titre est tout sauf évident!), autant la 7 m’a paru pénible, assez filandreuse et décousue - et longue.

• Bruckner: Symphonie n°6 en la majeur:

Robin Ticciati / Deutsches Symphonie-Orchester Berlin
Berlin, II.2018
Linn

Version électrisante: ça claque, c’est tendu et contrasté, avec des progressions remarquablement construites; le spectre orchestral magnifiquement étagé et focalisé. Peut-être encore plus exaltant pour moi que Venzago! (Décidément un chef intéressant - je garde aussi le souvenir d'une Mer très singulière.)

• Pachelbel: Œuvres pour orgue pour le temps de Noël:

Jürgen Essl (orgue Stumm, 1782, de la Stephanskirche, Simmern)
Simmern, X.2011
CPO

• Pachelbel: Œuvres pour orgue:

Jozef Sluys (orgue Stretzing, 1702, de la Sankt-Petri-Kirche d’Erfurt-Büßleben)
Büßleben, IX.2009
Ars Musici

C’est très sophistiqué dans les Fugues, les Chaconnes et les Toccatas, alors que les Chorals sont très dépouillés. Par ailleurs, les deux instruments sont très savoureux et le jeu des deux interprètes mettent vraiment en valeur la richesse des compositions. Je crois que je vais me lancer dans l’intégrale! (Le disque CPO n’est que le premier disque du volume II.)

• Jeanne Demessieux: Twelve Choral Preludes, op. 7 (1947)¹. Sept Méditations sur le Saint-Esprit, op. 6 (1945/47). Triptyque, op. 7 (1947). Répons pour les temps liturgiques (1962-66)²:

Stephen Tharp (orgue Georg Stahlhuth, 1912, de Saint-Martin, Dudelange¹; orgue Aristide Cavaillé-Coll, 1890, de l’Abbatiale Saint-Ouen, Rouen²)
Dudelange, VI.2004 & V.2005¹. Rouen, V.2006²
Aeolus

Plus «fonctionnels», les Choral Preludes et les Répons m’ont un peu moins emballé. Mais les Sept Méditations et le Triptyque sont encore plus extraordinaires à la réécoute! Corpus réduit, mais vraiment remarquable.

Kienzl : Quatuor à cordes n°1 (Ensemble Thomas Christian)
Wellesz : Quatuor à cordes n°3 (Artis)

Benedictus a écrit:

De fait, le prestige dont semble jouir cet ensemble (et tout spécialement auprès de mélomanes informés et exigeants) a toujours été un grand mystère pour moi - pas par rapport aux ensembles techniquement hyper-affutés d'aujourd'hui, mais par rapport aux autres grands quatuors de l'époque (les Busch, les Beethoven, les Smetana, les Italiano...)

On m'avait toujours vanté le Brahms des Budapest. J'avoue que là, je ne pige vraiment pas ... Comme tu le dis bien, c'est déjà par rapport aux grands quatuors de l'époque qu'ils ne font techniquement pas le poids.

Vivaldi 20 cantates pour soprano
Arrianna Vendittell, Ensemble Abchordisi, Andrea Buccarella

Très agréable à écouter

Sibelius, symphonie no 4
Cleveland O., Szell

Lutoslawski : Concerto pour piano (Zimerman/Lutoslawski)

Schumann: Lieder op.29 et 53/Gerhaher, Kleiter, Rubens

Anaxagore a écrit:

On m'avait toujours vanté le Brahms des Budapest. J'avoue que là, je ne pige vraiment pas ... Comme tu le dis bien, c'est déjà par rapport aux grands quatuors de l'époque qu'ils ne font techniquement pas le poids.

Voilà, et sans que je discerne bien ce qu'ils apportent par ailleurs - alors que je vois généralement très bien ce que leurs fans trouvent aux grands musiciens approximatifs du passé (style Cortot, Furtwängler.)

Anaxagore a écrit:

Benedictus a écrit:

De fait, le prestige dont semble jouir cet ensemble (et tout spécialement auprès de mélomanes informés et exigeants) a toujours été un grand mystère pour moi - pas par rapport aux ensembles techniquement hyper-affutés d'aujourd'hui, mais par rapport aux autres grands quatuors de l'époque (les Busch, les Beethoven, les Smetana, les Italiano...)

On m'avait toujours vanté le Brahms des Budapest. J'avoue que là, je ne pige vraiment pas ... Comme tu le dis bien, c'est déjà par rapport aux grands quatuors de l'époque qu'ils ne font techniquement pas le poids.

Pour l'anecdote, dans les années 90, j'avais voulu me faire offrir comme première intégrale des quatuors de Beethoven celle des Budapest, dont on disait tant de bien. On m'avait offert par erreur celle du quatuor Hongrois. Je dois dire qu'aujourd'hui, je ne le regrette pas (même si ce n'est pas l'intégrale à laquelle je reviens le plus souvent)

Eusèbe a écrit:

Anaxagore a écrit:

Benedictus a écrit:

De fait, le prestige dont semble jouir cet ensemble (et tout spécialement auprès de mélomanes informés et exigeants) a toujours été un grand mystère pour moi - pas par rapport aux ensembles techniquement hyper-affutés d'aujourd'hui, mais par rapport aux autres grands quatuors de l'époque (les Busch, les Beethoven, les Smetana, les Italiano...)

On m'avait toujours vanté le Brahms des Budapest. J'avoue que là, je ne pige vraiment pas ... Comme tu le dis bien, c'est déjà par rapport aux grands quatuors de l'époque qu'ils ne font techniquement pas le poids.

Pour l'anecdote, dans les années 90, j'avais voulu me faire offrir comme première intégrale des quatuors de Beethoven celle des Budapest, dont on disait tant de bien. On m'avait offert par erreur celle du quatuor Hongrois. Je dois dire qu'aujourd'hui, je ne le regrette pas (même si ce n'est pas l'intégrale à laquelle je reviens le plus souvent)

Visiblement, tu l'as échappé belle .

Brahms : Quatuor à cordes n° 1 en ut mineur op. 51 n° 1 (Tokyo String Quartet).

Anaxagore a écrit:

Brahms : Quatuor à cordes n° 1 en ut mineur op. 51 n° 1 (Tokyo String Quartet).

J'ai écouté les 3 quatuors de Brahms récemment par cette formation (qui est d'ailleurs la troisième et dernière mouture du quatuor de Tokyo) et c'était bon, mais je m'attendais vraiment à plus de contrastes et de dynamisme ,et que surtout cette version se détâche vraiment des autres et je suis resté un peu sur ma faim, mais tu peux en juger autrement.Quand on attend trop, on est souvent déçu,et c'est valable pour tout, pas que pour la musique.

Cololi a écrit:

Kienzl : Quatuor à cordes n°1 (Ensemble Thomas Christian)

Je trouve ses quatuors d'un art absolument confondant : sens mélodique, construction formelle très lisible et avenante, harmonie riche sous des airs plutôt consonants, goût du contrepoint…

Une de mes très grandes découvertes du dernier semestre. (J'aimais déjà beaucoup les opéras.)

Schumann: Lieder opus 27/Gerhaher



Schumann: Dichterliebe/Gerhaher

+

Retour sur

Antonio Vandini (1691-1778)
Œuvres complètes, sonates violoncelle et concerto violoncelle

Elinor Frey, violoncelle
Patxi Montero, viole de gambe et contrebasse
Marc Vanscheeuwijck, violoncelle
Federica Bianchi, clavecin



https://classik.forumactif.com/t9525-violoncelles-baroques#1204879

gluckhand a écrit:

Anaxagore a écrit:

Brahms : Quatuor à cordes n° 1 en ut mineur op. 51 n° 1 (Tokyo String Quartet).

J'ai écouté les 3 quatuors de Brahms récemment par cette formation (qui est d'ailleurs la troisième et dernière mouture du quatuor de Tokyo) et c'était bon, mais je m'attendais vraiment à plus de contrastes et de dynamisme ,et que surtout cette version se détâche vraiment des autres et je suis resté un peu sur ma faim, mais tu peux en juger autrement.Quand on attend trop, on est souvent déçu,et c'est valable pour tout, pas que pour la musique.

Ce n'est pas non plus ma version favorite, mais je donnerai un compte-rendu détaillé de mes écoutes plus tard .

Brahms : Sextuor à cordes n° 2 en sol majeur op. 36 (Aronowitz, Pleeth, Amadeus Quartet).

Maurice Ravel
* Gaspard de la Nuit
Khatia Buniatishvili, piano

Cecilie Ore (*1954) :
Praesens Subitus pour quatuor à cordes amplifié (1989)
Futurum Exactum pour ensemble de cordes amplifié (1992)
Erat Erit Est pour ensemble amplifié (1991)
Lex Temporis pour quatuor à cordes amplifié (1992)

Cikada String Quartet
Oslo Sinfonietta (Christian Eggen)

Brahms : Sextuor à cordes n° 2 en sol majeur op. 36 (Holman, Fortin, Pražák Quartet).

5)

François Couperin (1668-1733)
14 pièces bien sonnantes sur le clavecin du château d'Assas Extraits de l'intégrale (77-78)

Scott Ross, clavecin du château d'Assas (milieu XVIIIème)

Delage: Le Bateau ivre/Rosenthal

+

Déception.

Car ?

Car je n'avais pas encore entendu d'oeuvre symphonique de Delage, et j'ai trouvé ça pas terrible. (mais c'est mal joué aussi)

Bartok: Scènes de village/I.Fischer
Bartok: Rhapsodies pour violon et orchestre/Ehnes, Gardner

+

Brahms : Quatuor à cordes n° 1 en ut mineur op. 51 n° 1 (Takács I).

Akira Miyoshi (1933–2013)
Requiem pour chœur et orchestre (1971)
Hengetanei pour chœur, shakuhachi, koto et percussion (1975)

des gens et des chœurs non identifiés *
Orchestre philharmonique du Japon (Yuzo Toyama)



* désolé, je ne lis pas le japonais.

Mélomaniac a écrit:

5)

on a manifestement piraté le compte de Mélomaniac, je me permets donc de la refaire.

**

5) Piotr I. Tchaikovsky (1840-1893) :

Casse-noisette, ballet en trois tableaux

= Valery Gergiev, Chœur et orchestre du Théâtre Kirov

(Philips, août 1996)

J’ai acheté ce disque à sa sortie alors que j’étais encore adolescent ; j’avais été émoustillé par la pochette, dont la figurine me rappelait les souvenirs de mon enfance vernale.

On m'avait offert ces disques quand j'étais enfant. La pochette est fragile : le côté droit du carton formant lumière autour du visage de Jean-Sébastien s'est arraché sur mes deux et seuls volumes I et II, j'en étais désolé. Le Free jazz d'Ornette Coleman, c'est de la meilleure came ! mais quels souvenirs heureux ! et quelle musique !

Enfin, aujourd'hui, celle d'un Bach vivaldien.

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Concerto en la mineur pour 4 clavecins BWV 1065

Ruggero Gerlin, Huguette Dreyfus, Nicole Hénon, Michèle Tedeschi.
clavecins "Bach Modell" de la firme J.-C. Neupert, Bamberg, tempérament inconnu. On ne se moque pas, Verlet a participé à cette intégrale watch?v=dLGD5N1-BOg
Collegium Musicum de Paris / Roland Douatte

"Il ne saurait être question de chercher dans cette transcription un reflet des effets particuliers de la technique du violon [/Vivaldi, opus 3 n°10, concerto quatre violons] […] mais de juger l'arrangement en lui-même, sans autre référence que la somptuosité sonore du noble ferraillement." François Lesure dans la pochette

On a un peu oublié Ingrid Haebler  ,cette pianiste autrichienne née en 1929 et semble t'il est toujours vivante. Elle reste plus connue ,pour ses Mozart (sonates ,concertos),ses Chopin,c'était un peu le bagage obligé à son époque .Elle est aussi fabuleuse dans les sonates de Schubert,oui c'est même étonnant que ses magnifiques lectures ne soient pas souvent citées. Elle a une cohérence et une limpidité vraiment remarquables .
On ne trouve pas, dans son répertoire,moi en tout cas, de sonate de Beethoven pour piano, même si elle a enregistré les sonates violon/ piano avec Henryk Szeryng ,pas trace de Beethoven. Peut être la politique de la maison Philips ,avec pour concurrent un Brendel ,de la même génération qu'elle? J'en sais rien ,simplement une suppposition. Bref il faut réécouter absolument Ingrid Haebler .

Martinu: Estampes/Netopil

Lutoslawski : Symphonie n°1 (Wit)

Krieger: 12 Sonatas for 2 Violins Parnassi Musici


Un disque très sympathique et qui nous montre le côté assez charnel , émouvant ,parfois jubilatoire et bienfaisant de la musique baroque. Johann Philipp Krieger (1649-1725) compositeur allemand  très prolifique de cette époque, dont le frère était aussi musicien.
Ce n'est pas génial ,mais l'intèrêt se maintient vraiment tout au long de ces 12 sonatas.
Mais laissons parler, ceux qui en parlent le mieux.
http://theblues-thatjazz.com/en/classical/2034-krieger-johann-philippe/7319-johann-krieger-trio-sonata-2002

Brahms : Quintette avec piano en fa mineur op. 34 (András Schiff, Takács Quartet).

Martinu: Le Rocher/Netopil

+

xoph a écrit:

François Couperin (1668-1733)
14 pièces bien sonnantes sur le clavecin du château d'Assas Extraits de l'intégrale (77-78)

Scott Ross, clavecin du château d'Assas (milieu XVIIIème)

Je l'ai aussi mais c'est un CD d'une certain rareté et qui n'a pas été repris je pense au niveau des plateformes de streaming (management étrange des éditions Stil par Alain Villain).
J'ai aussi les messes de F Couperin par Ross à l'orgue en CD, c'est encore plus rare.
Je me rappelle que lorsqu'on les commandait, il y avait un délai dû à un mode de fonctionnement plutôt étrange des éditions Stil.
Pour l'interprétation c'est effectivement plutôt OK en ce qui me concerne également, mais avouons que c'est un peu "lourdingue" en partie mais en partie seulement à cause de la prise de son.

Megistocera a écrit:

xoph a écrit:

François Couperin (1668-1733)
14 pièces bien sonnantes sur le clavecin du château d'Assas Extraits de l'intégrale (77-78)

Scott Ross, clavecin du château d'Assas (milieu XVIIIème)

Je l'ai aussi mais c'est un CD d'une certain rareté et qui n'a pas été repris je pense au niveau des plateformes de streaming (management étrange des éditions Stil par Alain Villain).
J'ai aussi les messes de F Couperin par Ross à l'orgue en CD, c'est encore plus rare.
Je me rappelle que lorsqu'on les commandait, il y avait un délai dû à un mode de fonctionnement plutôt étrange des éditions Stil.
Pour l'interprétation c'est effectivement plutôt OK en ce qui me concerne également.

Étrange et un peu criminel, en même temps je n'arrive pas à avoir d'avis tranché : on lui [Alain Villain] doit une très grande part de ce leg Rameau-Couperin-Scarlatti (et les plus belles photos de Ross - le funambule sur les toits du château d'Assas ! ). On en parle un peu dans le fil Ross
Cette rétention me prive des Rameau, mais j'ai vu qu'ils sont sur le tube*.

On trouve quasi plus les 14 sonates (bien qu'il me semble l'avoir vu sur discogs) ; l'intégrale Couperin, si par contre je crois parfois. Je donnerais cher pour savoir quelle est la part de Ross dans le montage de ce disque (extraits), que je trouve si réussi avec ce "plongeon" médian (Le Dodo, La Muse Plantine), qui en fait pour moi plus qu'un simple florilège (mais il est vrai que c'est presque ma "vraie" découverte de Couperin).

PS : * et surtout Charles Ogier me l'avait signalé en 2017

On dirait John Lennon qui s'est mis au clavecin