Playlist (151)

L. v. Beethoven
* Concerto no.5 'Empereur'
Robert Levin, fortepiano
Orchestre Révolutionnaire et Romantique
John Eliot Gardiner (Archiv)

Thomasl47 a écrit:

Saint Colombe - Pièces pour viole de gambe

Tu conseilles ? (j'ai écouté pas mal de ses disques [Hille Perl], en attendant toujours beaucoup, et pourtant sans être toujours conquis, alors que beaucoup plaide en sa faveur - sans parler de son look, parfois détonnant - notamment ses collaborations, en particulier celles avec Friederike Heumann (ma chouchoute pour Reincken; et même si je suis un peu seul   ). Et Sainte Colombe : pas toujours immédiat…

PS : Tiens d'ailleurs Friederike Heumann collabore à l'album Marais - La rêveuse - de Sophie Watillon (autre )

Webern - Ochestral Works

Sibelius: Symphonie n°3/Blomstedt

xoph a écrit:

Thomasl47 a écrit:

Saint Colombe - Pièces pour viole de gambe

Tu conseilles ? (j'ai écouté pas mal de ses disques [Hille Perl], en attendant toujours beaucoup, et sans être toujours conquis, alors que beaucoup plaide en sa faveur - sans parler de son look -, notamment ses collaborations, dont avec Friederike Heumann, ma chouchoute pour Reincken (et même si je suis un peu seul   ) ; et puis Sainte Colombe, pas toujours immédiat)

Pas évident de te répondre, c'est un disque que j'ai depuis longtemps (dans un coffret) et que je n'avais jamais écouté. L'écoute de ce soir a été très plaisante mais je peux difficilement en dire plus. Ce qui m'a marqué : magnifiques sonorités, j'ai beaucoup aimé les timbres des instruments du disque (la viole de gambe comme les instruments qui l'accompagne) et le caractère assez intime/mystérieux/sombre des morceaux proposés. Une belle musique introspective qui convient parfaitement à une écoute nocturne hivernale au coin de ma cheminée  

La musique pour viole de gambe reste un territoire à découvrir pour moi donc je ne suis certainement pas de très bon conseil

Thomasl47 a écrit:

xoph a écrit:

Thomasl47 a écrit:

Saint Colombe - Pièces pour viole de gambe

Tu conseilles ? (j'ai écouté pas mal de ses disques [Hille Perl], en attendant toujours beaucoup, et sans être toujours conquis, alors que beaucoup plaide en sa faveur - sans parler de son look -, notamment ses collaborations, dont avec Friederike Heumann, ma chouchoute pour Reincken (et même si je suis un peu seul   ) ; et puis Sainte Colombe, pas toujours immédiat)

Pas évident de te répondre, c'est un disque que j'ai depuis longtemps (dans un coffret) et que je n'avais jamais écouté. L'écoute de ce soir a été très plaisante mais je peux difficilement en dire plus. Ce qui m'a marqué : magnifiques sonorités, j'ai beaucoup aimé les timbres des instruments du disque (la viole de gambe comme les instruments qui l'accompagne) et le caractère assez intime/mystérieux/sombre des morceaux proposés. Une belle musique introspective qui convient parfaitement à une écoute nocturne hivernale au coin de ma cheminée  

La musique pour viole de gambe reste un territoire à découvrir pour moi donc je ne suis certainement pas de très bon conseil

Bonne découverte !
Les interprètes chéri·e·s peuvent parfois y aider. (Savall, Watillon, Pandolfo et tant d'autres…)

Michael Finnissy : English Country-Tunes (1977)
Michael Finnissy, avril 1986

Michael Finnissy : Piano Concerto No. 3 (1978)
James Clapperton / Ixion Ensemble (Michael Finnissy)

xoph a écrit:

Bonne découverte !
Les interprètes chéri·e·s peuvent parfois y aider. (Savall, Watillon, Pandolfo et tant d'autres…)

Je note merci pour les conseils !

Et finalement tu en as pensé quoi du (double) disque Dusapin ? Tu as aimé ?

Beaucoup aimé mais préféré sans doute les morceaux que je connaissais déjà par Myung-Whun Chung : Reverso, Uncut, auquels j'ajouterais Apex. Comme quoi, dans les œuvres (et/ou la forme d'œuvres) qui ne vous sont pas familières, une seule écoute ne suffit certainement pas.
(c'est pour ça que j'écoute Kammekonzert 4 fois )

xoph a écrit:

György Ligeti (1923-2006)
Kammerkonzert

François-Xavier Roth / Les Siècles

mis sur la piste par ce que j'avais lu à propos de Christophe Bertrand, il y a un bout de temps déjà :
"Je suis venu à la composition en écoutant le Concerto de chambre de Ligeti. C’est l’exemple même du compositeur qui mêle une grande complexité d’écriture à une émotion intense." Christophe Bertrand in
https://www.ensembleintercontemporain.com/fr/2010/04/christophe-bertrand-la-fulgurance-du-geste-par-cecile-gilly-accents-n-41/
Entretien par Cécile Gilly 2010

Jamais trouvé le moindre milligramme d'émotion dans cette oeuvre, mais enfin bon c'est peut être moi.

C'est moi aussi.

Heggie: The Work at hand/Barton
Songs and sonnets to Ophelia/Davis

+

arnaud bellemontagne a écrit:

xoph a écrit:

György Ligeti (1923-2006)
Kammerkonzert

François-Xavier Roth / Les Siècles

mis sur la piste par ce que j'avais lu à propos de Christophe Bertrand, il y a un bout de temps déjà :
"Je suis venu à la composition en écoutant le Concerto de chambre de Ligeti. C’est l’exemple même du compositeur qui mêle une grande complexité d’écriture à une émotion intense." Christophe Bertrand in
https://www.ensembleintercontemporain.com/fr/2010/04/christophe-bertrand-la-fulgurance-du-geste-par-cecile-gilly-accents-n-41/
Entretien par Cécile Gilly 2010

Jamais trouvé le moindre milligramme d'émotion dans cette oeuvre, mais enfin bon c'est peut être moi.

Xavier a écrit:

C'est moi aussi.

Oui, c'est bizarre: pour ma part, j'aime beaucoup le Concerto de chambre, c'est peut-être même une de mes œuvres préférées de Ligeti - mais en revanche, moi non plus, je ne vois vraiment pas «l'émotion intense»: quand je l'écoute, je suis très sensible à la complexité du travail sur le langage et la structure comme à la dimension «matiériste» très immédiate du rendu sonore - disons que j'en tire un intense plaisir aussi bien intellectuel que sensoriel mais rien qui soit de l'ordre de l'émotion, de l'affect. (D'ailleurs je crois que Ligeti lui-même, au moins à cette époque-là, se défiait profondément de l'expressivité.)

Ceci dit, la phrase "C’est l’exemple même du compositeur qui mêle une grande complexité d’écriture à une émotion intense" n'est pas forcément corrélée à celle sur le concerto de chambre.

Et je peux être d'accord, sur d'autres oeuvres de Ligeti, par exemple le Requiem.

P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no.6 'Pathétique'
Philharmonie de Vienne
Herbert von Karajan (Allegria)

Enregistrement original: 1948
L'intensité dramatique est bonne, le tempo un peu empressé et la prise sonore correcte pour l'époque.
Karajan se fait les dents.

1/2

Franz Schubert
* Sonate no.13 (D664)
Elisabeth Leonskaja, piano (Apex)

1/2

arnaud bellemontagne a écrit:

xoph a écrit:

György Ligeti (1923-2006)
Kammerkonzert

François-Xavier Roth / Les Siècles

mis sur la piste par ce que j'avais lu à propos de Christophe Bertrand, il y a un bout de temps déjà :
"Je suis venu à la composition en écoutant le Concerto de chambre de Ligeti. C’est l’exemple même du compositeur qui mêle une grande complexité d’écriture à une émotion intense." Christophe Bertrand in
https://www.ensembleintercontemporain.com/fr/2010/04/christophe-bertrand-la-fulgurance-du-geste-par-cecile-gilly-accents-n-41/
Entretien par Cécile Gilly 2010

Jamais trouvé le moindre milligramme d'émotion dans cette oeuvre, mais enfin bon c'est peut être moi.

Quand on a un peu entendu le travail de Christophe Bertrand, on comprend mieux où il voulait en venir exactement.

Jani Christou : Anaparastasis III (The Pianist), for solo piano, ensemble and tape (1968)
Vangelino Currentzis, piano
Moscow Contemporary Music Ensemble
Teodor Currentzis
Live (unknown)
The Strycnine Lady, for solo viola (female), five actors, instrumental ensemble, tapes, various sound object and a red cloth (1966-67)
Rhoda Lee Rhea, viola
N. Vouteris, N. Charalambous, S. Michopoulou, D. Asteriadis, A. Katsaridis, actors
2nd Hellenic Week of Contemporary Music Ensemble
Dimitris Agrafiotis
Live (unknown)
Epicycle, for ensemble, tape and participating audience (1968)
3rd Hellenic Week of Contemporary Music Ensemble
Live (unknown)

Avec partitions (!)  

Stockhausen n'a qu'à aller se rhabiller...  

Mяу :

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

xoph a écrit:

György Ligeti (1923-2006)
Kammerkonzert

François-Xavier Roth / Les Siècles

mis sur la piste par ce que j'avais lu à propos de Christophe Bertrand, il y a un bout de temps déjà :
"Je suis venu à la composition en écoutant le Concerto de chambre de Ligeti. C’est l’exemple même du compositeur qui mêle une grande complexité d’écriture à une émotion intense." Christophe Bertrand in
https://www.ensembleintercontemporain.com/fr/2010/04/christophe-bertrand-la-fulgurance-du-geste-par-cecile-gilly-accents-n-41/
Entretien par Cécile Gilly 2010

Jamais trouvé le moindre milligramme d'émotion dans cette oeuvre, mais enfin bon c'est peut être moi.

Xavier a écrit:

C'est moi aussi.

Oui, c'est bizarre: pour ma part, j'aime beaucoup le Concerto de chambre, c'est peut-être même une de mes œuvres préférées de Ligeti - mais en revanche, moi non plus, je ne vois vraiment pas «l'émotion intense»: quand je l'écoute, je suis très sensible à la complexité du travail sur le langage et la structure comme à la dimension «matiériste» très immédiate du rendu sonore - disons que j'en tire un intense plaisir aussi bien intellectuel que sensoriel mais rien qui soit de l'ordre de l'émotion, de l'affect. (D'ailleurs je crois que Ligeti lui-même, au moins à cette époque-là, se défiait profondément de l'expressivité.)

Peut-être, pour mieux comprendre cette phrase de Christophe Bertrand, peut-on se rappeler l'une  des définitions possibles de l'émotion : mettre en mouvement (l'âme, le cœur, les affects - mais aussi de façon plus directe : faire surgir un déplacement, une altération de la vitesse).
Sous cet angle d'une mise en mouvements : cette émotion intense décelée par Christophe Bertrand dans Kammerkonzert est sans doute plus compréhensible et plus en lien avec son œuvre propre (vitesse, virtuosité, accélération, foisonnement, éclatement, contraction,…).

Анастасия231 a écrit:

Quand on a un peu entendu le travail de Christophe Bertrand, on comprend mieux où il voulait en venir exactement.

Peux-tu développer ? Je n'ai pas compris.

Brahms: Quintette avec clarinette en si mineur op. 115 (James Campbell, New Zealand String Quartet)

Mozart: Quatuor à cordes n° 19 en ut majeur K. 465 (Quartetto italiano).

Vaughan Williams: Symphonie n° 4 en fa mineur (LPO, Ryan Wigglesworth).

xoph a écrit:

Peut-être, pour mieux comprendre cette phrase de Christophe Bertrand, peut-on se rappeler l'une  des définitions possibles de l'émotion : mettre en mouvement (l'âme, le cœur, les affects - mais aussi de façon plus directe : faire surgir un déplacement, une altération de la vitesse).
Sous cet angle d'une mise en mouvements : cette émotion intense décelée par Christophe Bertrand dans Kammerkonzert est sans doute plus compréhensible et plus en lien avec son œuvre propre (vitesse, virtuosité, accélération, foisonnement, éclatement, contraction,…).

Анастасия231 a écrit:

Quand on a un peu entendu le travail de Christophe Bertrand, on comprend mieux où il voulait en venir exactement.

Peux-tu développer ? Je n'ai pas compris.

Tu as répondu à la question par toi-même.  

J'espère que j'interprète bien ton smiley…  

Pour le dire autrement et plus personnellement : on peut être terriblement ému à l'écoute de l'allegro initial du 6ème brandebourgeois, qui n'essaye pas particulièrement de transmettre quelque affect que ce soit, ni de faire pleurer Margot, mais est juste une ronde aussi folle que savamment construite   , et rester de marbre à l'écoute de l'andante qui suit (bon, ça c'est pas tout à fait vrai, et puis comme de toute façon on attend l'allegro final   ).

------
Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
6ème concerto brandebourgeois

Freiburger Barockorchester

@ Thomasl47 : Hille Perl en pleine forme !
https://www.youtube.com/watch?v=CexJQ8VWJfY

Franz Schubert
* Octuor D.803
Aston Magna ((HM)

1/2

Pour commémorer son 225me anniversaire de naissance.

xoph a écrit:

J'espère que j'interprète bien ton smiley…  

Je l'ai utilisé pour exprimer une émotion positive.

Sibelius: Symphonie n°4/Blomstedt

+

Mozart X 3, Elsa Dreisig, Louis Langrée, Kammerorchester Basel

Carl Orff - Carmina Burana

Tippett : Symphonie n°2 (Davis)

Elle a quelque chose de très américain dans son dynamisme cette symphonie, AMHA.

J'aime beaucoup.

Sibelius: Symphonie n°5/Blomstedt

Franz Schubert
* Symphonie no.3
Philharmonie Tchèque
Václav Neumann (Supraphon)

L. v. Beethoven
* Variations Diabelli
Alfreo Perl, piano (Arte Nova)

Bartók, Quatuor à cordes n°4 - Göteborg SQ
Live sur le site de l'orchestre. Je connais quasi que les Végh en fait, donc là ça me fait un peu moins d'effet, mais ça reste très bien.

Kodály, Duo pour violon et violoncelle - Romasevich / Brindel
J'ai souvent une tendresse naturelle pour ce compositeur, même si je ne le connais pas tant que ça. J'aurais aimé un peu plus aimer ce duo.

Bax, Symphonie n°1 - Handley
Seconde écoute après ma découverte la semaine dernière. L'essai est transformé.

Vaughan Williams: Symphonie n° 5 en ré majeur (Bournemouth Symphony, Bakels).

Bach: Oratorio de Pâques BWV 249 (Schlick, Wessel, Taylor, Kooy, Collegium Vocale, Herreweghe).

Bach: Cantate BWV 66 (Idem).

Brahms: Quatuor à cordes n° 3 en si bémol majeur op. 67 (Quatuor Artemis).

L. v. Beethoven
* Quatuor op.18 no.5
Quatuor Alexander (Arte Nova)

Weingartner, Symphonie n°1 - Letonja

Martinu : Symphonie n°3 (Thomson)

Excellent.

L. v. Beethoven
* Quatuors op.131 & 135
Quatuor Alexander (Arte Nova)

Alfredo Casella : Introduzione, aria e toccata pour orchestre Op. 55 (1933)
Partita pour piano et petit orchestre Op. 42 (1924-25)
La Donna Serpente, fragments orchestraux Op. 50bis (1928-31)
Sun Hee You, piano
Orchestre Symphonique de Rome
Francesco La Vecchia
Studio Naxos 2012

Tristan Murail (*1947) : Altitude 8000 pour petit orchestre (1970)
Orchestre du Conservatoire de Paris (Claire Gibault)
(27 janvier 1971)

Tristan Murail : Gondwana pour orchestre (1980)
Orchestre National de France (Yves Prin)
(24 juin 1981)

Tristan Murail : Désintégrations pour ensemble et sons de synthèse (1982)
Ensemble Intercontemporain (Esa-Pekka Salonen)
(5 mai 1986)

Sofia Gubaidulina (*1931) : Detto II pour violoncelle et ensemble (1972)
Daniel Raclot, violoncelle
Ensemble instrumental du Nouvel Orchestre Philharmonique (Xavier Darasse)
(29 mars 1980)

Sofia Gubaidulina : Offertorium pour violon et orchestre (1980)
Gidon Kremer, violon
Orchestre National de France (Michiyoshi Inoue)
(23 novembre 1987)

Tippett : Symphonie n°3 (Davis)
Berlioz : Symphonie Fantastique (Bernstein)

Une bien étrange symphonie que cette troisième de Tippett avec ses citations de la neuvième de Beethoven et ses accents bluesy.

La fantastique est toujours aussi...fantastique.

Érik Satie
* Pièces froides
* Trois Sarabandes
Jan Kaspersen, piano (Scandinavian Classics)

1/2

Graciane Finzi (*1945) : Processus I pour soprano, flute, violoncelle et piano (1972)
Bernadette Val, soprano
Pierre-Yves Artaud, Alain Meunier, Marie-Cécile Milan
Alain Louvier, direction
(24 juillet 1972)

Graciane Finzi : Toujours plus pour orgue et clavecin (1975)
Xavier Darasse, Elżbieta Chojnacka
(27 juin 1975)

Graciane Finzi : Édifice, concerto pour violon et orchestre (1976)
Jean Mouillère, violon
Nouvel Orchestre Philharmonique (Roger Albin)
(3 mai 1976)

Graciane Finzi : Il était tant de fois pour violoncelle et 15 cordes (1979)
Alain Meunier, violoncelle
Nouvel Orchestre Philharmonique (János Komives)
(6 avril 1979)

L. v. Beethoven
* Quatuors op.18 no.2 & op.95 « Quartetto Serioso »
Quatuor Amadeus (DG)

Vaughan Williams: Symphonie n° 6 en mi mineur (Bournemouth Symphony, Bakels).