Playlist (154)

Zoran Hristić (1938–2019) :
Korak pour cinq solistes, chœur d'enfants, deux chœurs mixtes, grand orchestre symphonique, instruments folkloriques et électroniques, 18 solistes de ballet et ensemble folklorique (1980)

Radmila Smiljanić, Aleksandra Ivanović, Slobodan Stanković, Dragan Laković, Miroslav Čangalović
Blagoje Ristovski et Slavko Aleksić, instruments folkloriques
Slobodan Marković, instruments électronique
Ansambl narodnih igara i pesama “Kolo” (Mihailo Kuzmanović)
Solisti baleta Narodnog pozorišta iz Beograda
Dečiji hor RTB, Mešoviti hor RTB (Zlatan Vauda, Minta Aleksinački)
Beogradska Filharmonija
Angel Šurev, direction

Benedictus a écrit:

Je crois en avoir recommandé plusieurs... Le DFD tardif avec orchestre chez Orfeo, le DFD des meilleures années avec piano chez DG (couplé avec des Pfitzner), l'anthologie et le recueil des Schlichte Weisen par Frauke May chez Arte Nova?

2° solution !

Davorin Kempf (1947–2022) :
Arti mutatae pour piano (1975)
Muzika za klavir i elektroniku (1978)
Prolog pour orgue et orchestre symphonique (1981)
Reminiscencije pour hautbois, clarinette et basson (1982)

Pavica Gvozdić, piano
Željko Marasović, orgue
Zagrebački puhački trio
Zagrebački simfoničari RTZ (Uroš Lajovic)

François Couperin (1668-1733)
Pièces de clavecin,
Second Livre, Ordres 11 et 12

Scott Ross, clavecin du château d'Assas


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Arnold Schönberg (1874-1951)
Pelléas et Mélisande

Jonathan Nott / Orchestre de la Suisse romande

in

Dmitri Chostakovitch : Symphonie N° 14 pour soprano, basse, cordes et percussion Op. 135 (1969)
Galina Vichnevskaïa, soprano
Mark Rechetine, basse
Orchestre de chambre de Moscou
Rudolf Barchaï
Enregistrement live du 6 octobre 1969 à la petite salle du Conservatoire de Moscou

Ah, le Pelleas de Schoenberg

J'aurai cette fois-ci plus de mal à partager ton enthousiasme, mais me manquent trop de choses pour apprécier cette œuvre (toute la musique romantique tardive, toute la musique symphonique qui lui est rattachée, ce qui n'est pas rien). D'autres écoutes s'imposent, ou l'écoute d'autres choses…
Ou, la lecture (survol, balayage seraient plus exacts) de Morton Feldman*, qui ne jure que par Beethoven, Schubert et la première période de Schoenberg, sans parler de Cage et Xenakis bien entendu.
— Je donnerais presque ma vie pour lui [Schoenberg]. Mais plus je m'approche de lui et plus je le hais
[… les notes du 3ème quatuor, ça va vraiment pas et il projette de le réécrire]
— Toutefois, quand ses notes étaient plus conventionnellement liées au XIXème siècle, comme dans les Gurrelieder, quand même c'est incroyable !

C'est un peu ton avis ? il me semble que tu aimes plus (sa) ses premières périodes.
Quant à moi, l'étude de la gamme me semble un préalable indispensable  

* Au-delà du style p.434.
Recueil d'entretien, plein de choses ardues et passionnantes, piquantes (pour les esprits comme le mien), et quelques c…nneries comme il se doit (sur l'accordéon**, ou Le Corbusier, ou Sweelinck)

** Le leitmotiv des têtes de turc est assez drôle, dont le xylophone, ou Brian Ferneynew… Ferneynow…)

@Xoph :Oui, j'adore également certaines de ses oeuvres plus tardives (Variations pour orchestre, Moise et Aron, concerto pour violon.

Concernant Pelleas et les Gurrelieder, je suis fasciné par sa manière très personnelle de redéployer l'héritage wagnérien.
Mais je comprends qu'on puisse trouver tout cela indigeste ou complaisant.

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Bartok : Quatuor n°5 (Keller)

arnaud bellemontagne a écrit:

@Xoph :Oui, j'adore également certaines de ses oeuvres plus tardives (Variations pour orchestre, Moise et Aron, concerto pour violon.

Concernant Pelleas et les Gurrelieder, je suis fasciné par sa manière très personnelle de redéployer l'héritage wagnérien.
Mais je comprends qu'on puisse trouver tout cela indigeste ou complaisant.

C'est pas ce que je voulais dire. Plus simplement, comme tu le soulignes, ce redéploiement s'inscrit dans une histoire musicale (Wagner, Strauss, Mahler…) que je connais très mal et que je n'ai pas cultivée (peut-être par manque d'affinité immédiate), mais si indigeste il y a, ce n'est que parce que ces "goûts" me sont étrangers (et qu'il me faudrait justement apprendre à les digérer), et je ne parlerais certainement pas de complaisance

Oui, je ne te visais pas spécifiquement, je faisais simplement référence aux griefs habituellement adressés à ces oeuvres.

Frano Parać (*1948) :
Muzika za gudače i čembalo (1983)
Zagrebački solisti

Sarabanda pour orchestre symphonique (1982)
Zagrebački simfoničari RTZ (Nikša Bareza)

Muzika za gudače (1980)
Zagrebački solisti

Collegium vocale pour six voix (1979)
Collegium Vocale Köln (Wolfgang Fromme)

Gudački trio (1980)
Josip Klima, Daniel Thune, Bojan Lhotka

Kompozicija za dva zbora a cappella (1977)
Zbor RTZ (Vladimir Kranjčević)

Ed è subito sera pour trois groupes de chanteurs et orchestre symphonique (1974)
Zagrebački simfoničari i Zbor RTZ (Uroš Lajovic)

Oboe sommerso pour mezzo-soprano, hautbois solo et ensemble de chambre (1973)
Eva Novšak-Houška, Božo Rogelja
Ansambl Slavko Osterc (Ivo Petrić)

Thèmes pour piano (1973)
Vladimir Krpan

Bartok : Concerto pour orchestre (Solti)


Ca doit très bien rendre en concert!

Mozart: Symphonie no.25 K.183
Amsterdam / Krips (Philips)

Schubert: Symphonie no.5
Staatskapelle de Dresde / Sawallisch (Philips)

Stjepan Šulek (1914–1986) : Prvi klasični koncert pour orchestre (1944)
Milko Kelemen (1924–2018) : Skolion pour orchestre (1960)
Milo Cipra (1906–1985) : Tri susreta pour orchestre (1961)
Ivo Malec (1925–2019) : Mouvement en couleur pour orchestre (1959)

Zagrebačka filharmonija (Milan Horvat)

Mozart: Symphonie no.29 (Krips)
Schubert: Symphonie no.8 'Inachevée' (Sawallisch)

Alireza Mashayekhi (*1940) :
Sonate pour violoncelle et piano nº 5 op. 236 (?)
Sonate pour violoncelle et piano nº 4 op. 180 (2007)
Sonate pour violoncelle et piano nº 3 op. 172 (2006)
Sonate pour violoncelle et piano nº 2 op. 116 (1995)
Sonate pour violoncelle et piano nº 1 op. 44 (1973)

Marie-Thérèse Grisenti, violoncelle
Marc Vitantonio, piano

Gershwin: An American in Paris
Steinberg / Pittsburg (LP Everest)

Brahms: Concerto no.2
Adrian Aeschbacher, piano
Philharmonie de Berlin
Paul van Kempen ( LP Heliodor)

Bruckner : Deuxième Symphonie (Jochum/Berlin)
Une oeuvre d'une grande logique de composition, tout en poésie et en forts contrastes. Vraiment excellent
Je vais continuer le cycle tranquillement

Schubert : Sonate n°17 D 850 (Gilels)


Cette sonate est un hypnotique.

Brian Ferneyhough : Terrain (1992).  Graeme Jennings / Elision (Franck Ollu)
Brian Ferneyhough : Terrain (1992).  Irvine Arditti / Asko (Jonathan Nott)

Bruckner : Symphonie n°4 (Jochum DG)

Bruckner : Troisième Symphonie (Jochum)
Splendide !

Prokofiev: Symphonie no.5
Bartok: Musique pour cordes, percussion et célesta
Levine / Chicago (DG)

La Cinquième moins accrocheuse, plus difficile d'écoute que les deux premières.
Immense plaisir de retrouver Bartok dans cette magnifique version.

Ah tiens, la 2è me paraît moi tellement compliquée!
Même après un certain nombre d'écoutes... alors que la 5è est presque classique.

Xavier a écrit:

Ah tiens, la 2è me paraît moi tellement compliquée!
Même après un certain nombre d'écoutes... alors que la 5è est presque classique.

Pour la 2è, l'interprétation de Kitaenko (MEL) y est pour beaucoup dans mon appréciation et fait une énorme différence par sa prise sonore unique.
Dans le second mouvement, Prokofiev se serait inspiré de la Sonate op.111 (le dernier mouvement) de Beethoven.

Schubert : Quintette D 956 (Berg)


Des années que je n'avais pas écouté cette pièce.
Vraiment impressionnant!

Ravélavélo a écrit:

Pour la 2è, l'interprétation de Kitaenko (MEL) y est pour beaucoup dans mon appréciation et fait une énorme différence par sa prise sonore unique.
Dans le second mouvement, Prokofiev se serait inspiré de la Sonate op.111 (le dernier mouvement) de Beethoven.

Il me semble que le rapprochement entre la 2eme de Proko et l'opus 111 de Beethoven tient dans la forme des deux œuvres, plus que dans le langage
Mais sinon, quelle oeuvre !!!!

Sinon, j'enchaîne avec la Quatrième Symphonie de Bruckner.
Je crois qu'il faut que j'évite d'écouter deux symphonies de Bruckner le même jour
Les plans étant tellement proches entre ses symphonies que je n'ai pas l'impression d'apprécier cette quatrième à sa juste valeur. Le mouvement lent est quand même vraiment très beau. Je trouve aussi que le scherzo traîne en longueur

André Boucourechliev (1925–1997) :
Orion II pour cinq cuivres, piano et deux percussions (1982)
Orion III pour piano (1982)
Trois fragments de Michel-Ange pour soprano, flute et piano (1995)
Grodek pour soprano, flute et trois percussions (1965/69)

Brigitte Peyré, soprano
Nathalie Négro, piano
Ensemble Télémaque (Raoul Lay)

kegue a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Pour la 2è, l'interprétation de Kitaenko (MEL) y est pour beaucoup dans mon appréciation et fait une énorme différence par sa prise sonore unique.
Dans le second mouvement, Prokofiev se serait inspiré de la Sonate op.111 (le dernier mouvement) de Beethoven.

Il me semble que le rapprochement entre la 2eme de Proko et l'opus 111 de Beethoven tient dans la forme des deux œuvres, plus que dans le langage
Mais sinon, quelle oeuvre !!!!

Oui, absolument !
Merci pour la précision !

kegue a écrit:

Je crois qu'il faut que j'évite d'écouter deux symphonies de Bruckner le même jour

Malheureux!
Ne jamais faire ça!

Comme @ Ravelavélo j'aime beaucoup la 2è de Prokofiev et n'ai jamais accroché à la 5è dans son intégralité malgré de nombreuses tentatives. Mis à part le scherzo que je considère comme une des pages les plus géniales de Prokofiev. (ce qui rend d'autant plus frustrant mon blocage sur le reste...)

Ici :
Brahms : Ein deutsches Requiem - Kathleen Battle, Håkan Hagegård, Chicago S.O., James Levine

Brahms: Symphonie no.1
(Levine / Vienne, DG)

Sibelius: Symphonie no.4
Levine / Berlin (DG)

Iskender a écrit:

Comme @ Ravelavélo j'aime beaucoup la 2è de Prokofiev et n'ai jamais accroché à la 5è dans son intégralité malgré de nombreuses tentatives. Mis à part le scherzo que je considère comme une des pages les plus géniales de Prokofiev. (ce qui rend d'autant plus frustrant mon blocage sur le reste...)

Pareil. Avec le temps, et l'avoir même vu en salle dans de très bonnes conditions (meilleure acoustique, orchestre et chef excellents, placement en première catégorie…), j'en reste toujours à la même réserve polie : j'y perçois peu de fulgurances, tout ça reste étrangement tranquille.

J'en finis par me dire que le problème ne vient pas de moi, mais je verrai peut-être un jour la Lumière. (Alors que les 1,2,3, pas de problème, j'en reprends autant qu'on m'en donne !)

La 5° est pourtant clairement plus simple, mais aussi plus constamment inspirée et jouissive.

Écoute en ce moment de la cinquième Symphonie de Prokofiev (Weller/LSO)
Ce n'est certes pas ma symphonie préférée (comparée à la 2 et la 3, c'est sûr que cela s'avère être plus sage, plus "conventionnel"). Néanmoins, elle réserve de superbes pages d'orchestration. J'y trouve des moments très poignants dans le mouvement lent et le scherzo est vraiment très chouette. Je crois que c'est le premier mouvement qui me plaît le moins, malgré ce très joli thème principal qui oscille entre l'héroïque et le tragique.

Cololi a écrit:

La 5° est pourtant clairement plus simple, mais aussi plus constamment inspirée et jouissive.

Je ne suis pas complétement convaincu de ça. Si on parle du langage, je suis d'accord (on peut dire aussi cela à propos de la quatrième, et d'ailleurs certains passages de la 5e m'ont évoqué des éléments de la précédente, dans les motifs mélodiques et leur harmonisation par exemple)
Sur le plan de la forme par contre, je trouve les 2 et 3 plus claires et plus faciles à suivre

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