Playlist (155)

José Luis Turina (*1952) :
Punto de ecuentro pour orchestre (1979)
Pentimento pour orchestre (1983)
Crucifixus pour 20 cordes et piano (1979)
Octeto de agua pour octuor à vent (1994/2004)
Due Essercizi pour clavecin (1989)
L’art d’être touché par le clavecin pour clavecin (2000)

María Teresa Chenlo, clavecin
London Philharmonic Orchestra
Orkiestra Filharmonii Poznańskiej
Orquesta Iuventas
Grupo de viento de la ORCAM
José Luis Temes, direction

Martinu: Rhapsodie tchèque/Belohlavek

+

arnaud bellemontagne a écrit:

Honegger : Symphonie n°3 "Liturgique" (Karajan)


Karajan parvient à sublimer cette oeuvre d'une intensité bouleversante (ces cordes! )

Même oeuvre écoutée chez moi (une autre version)
C'est une formidable Symphonie

José Luis Turina (*1952) :
Concierto para piano y orquesta (1996/97)
Concierto para violín y orquesta (1987)

Victor Martín, violon / Guillermo González, piano
Orquesta Sinfónica de Tenerife (Victor Pablo Pérez)

@Kegue :

---------------

Haydn : Symphonie n°87 (Bruggen)

Charles Wuorinen (1938–2020) :
Tashi pour clarinette, violon, violoncelle et piano (1975)
Percussion Quartet (1994)
Fortune pour clarinette, violon, violoncelle et piano (1979)

The Group for Contemporary Music
New Jersey Percussion Ensemble



le seul des six Naxos que pour une raison mystérieuse je n’avais jamais écouté.

• Rautavaara: Symphonies n°1 (1955-56/1988/2003)¹, n°2 (1957/1984), n°3 (1961)² et n°4 «Arabescata» (1962)³:

Mikko Franck / Orchestre National de Belgique¹. Max Pommer / Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig² ³
Bruxelles, VI.2005¹. Leipzig, VI.1989², XII.1989 & VI.1990³
Ondine

Rien à faire: ça reste une musique qui me passe très largement au-dessus de la tête, dont je n’arrive pas à percevoir les enjeux… Voir ici.

lulu a écrit:

Jacques Lenot (*1945) :
Frammenti intimissimi pour quatuor à cordes (2014/16)[size=4]
mouais.

Je suis malheureusement que d'accord.

Charles Wuorinen (1938–2020) :
Alphabetical Ashbery pour baryton, trompette, clarinette basse et trombone (2013)
loadbang

Fourth Piano Sonata (2007)
Anne-Marie McDermott

It Happens Like This pour quatre chanteurs et douze musiciens (2010)
Sharon Harms, Laura Mercado-Wright, Steven Brennfleck, Douglas Williams
The Group for Contemporary Music (Charles Wuorinen)

Jorge Peixinho (1940–1995) :
Concerto para saxofone alto e orquestra (1961)
Sax-Blue pour saxophone et électronique (1982)
Passage intérieur pour saxophones, guitare électrique, basse électrique, synthétiseur et percussion (1989)
Fantasia-impromptu pour saxophone alto et piano (1990)

Daniel Kientzy, saxophones
Filarmonica Transilvania (Emil Simon)
Claude Pavy, Emmanuel Binet, Laurent Potier, Vincent Limouzin
Mihail Virtosu, piano

Leif Segerstam (*1944) :
Symphonie nº 81 “After Eighty...” (2002)
Symphonie nº 162 “Doubling the number for Bergen!” (2006)
Symphonie nº 181 “Names itself when played... = (raising the number with 100 for Bergen)” (2007)

Bergen filharmoniske orkester (sans chef)

Penderecki : Concerto pour violon nº2 - Anne-Sophie Mutter, London SO, K. Penderecki

Lula Romero (*1976) :
ins Offene pour dix instruments et électronique (2012–13)
Zafraan Ensemble (Premil Petrović)
Lula Romero, électronique live

die Wanderung pour instruments solistes et électronique (2016–17)
Vertixe Sonora
Luc Döbereiner, électronique live

Entmündigung pour deux sopranos, alto et électronique (2015–16)
Aki Hashimoto, Silke Evers, Noa Frenkel
Lukas Nowok, Thomas Hummel, Constantin Popp
Detlef Heusinger, direction

Mozart: Sonate no.17 K.576
Maria J. Pires, piano (Denon)

+

Respighi: Pins de Rome
Louis Lane / Atlanta Symphony Orchestra (Telarc)

+

Toshio Hosokawa (*1955) : Regentanz pour six percussionnistes (2018)
Malika Kishino (*1971) : Sange pour six percussionnistes (2016)
Yoshihisa Taira (1937–2005) : Hiérophonie V pour six percussionnistes (1974)
Toru Takemitsu (1930–1996) : Rain Tree pour trois percussionnistes (1981)

Les Percussions de Strasbourg

Sibelius: Symphonie n°5/N.Järvi BIS

Wirén : Symphonie n°5 - Norrkoping SO, Thomas Dausgaard

Sibelius : Symphonie n°2 - Götebörg SO, Neeme Järvi I (Bis)
--> En effet je ne m'en souvenais pas vraiment et ne me doutais pas qu'après tout ce que j'ai écouté depuis je trouverais ça si bien

Dieter Mack (*1954) :
Yonsei pour ensemble (2010)
Snell Beach pour percussion solo (2009)
Kebyar Baru II pour violon et piano (2015)
Luft pour ensemble (2012)

Ensemble Musikfabrik (Peter Veale)

lulu a écrit:

Santa Klaus !

Honegger : Symphonie n°4 (Munch)


Cette symphonie radieuse est un enchantement constant.

Dieter Mack (*1954) :
Taro pour cinq instruments (1987)
Kammermusik II pour neuf instruments (1991)
Kammermusik III pour onze instruments (2003/4)

Ensemble SurPlus (James Avery)

Xavier a écrit:

Pärt: Stabat mater/Wabnic, avec Kurzak, Scholl et Alagna...

Exactement comme je me l'imaginais.

C'est-à-dire? («Alagna chante Arvo Pärt», ça ressemble tellement à un fake que j'ai du mal à imaginer quoi que ce soit...)

C'est-à-dire que quand tu as Hilliard dans l'oreille, c'est tout l'inverse, il essaie d'alléger le pauvre mais c'est pas possible, il attrape quand même par en-dessous et le vibrato "opéra italien" ne peut pas disparaître...

Xavier a écrit:

C'est-à-dire que quand tu as Hilliard dans l'oreille, c'est tout l'inverse, il essaie d'alléger le pauvre mais c'est pas possible, il attrape quand même par en-dessous et le vibrato "opéra italien" ne peut pas disparaître...

Oui, mais alors l'ensemble Hilliard avec les voix sans aucun vibrato ... gommant au maximum l'idiosyncrasie propre à chaque voix, ça peut être chiant comme la pluie.

Ben là non, c'est vraiment ce qu'il faut.

Beethoven: Quatuors nos.15 & 16
Quatuor Busch
1 CD Biddulph

Enregistrements des années 1930, c'est vraiment excellent pour l'époque.

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

C'est-à-dire que quand tu as Hilliard dans l'oreille, c'est tout l'inverse, il essaie d'alléger le pauvre mais c'est pas possible, il attrape quand même par en-dessous et le vibrato "opéra italien" ne peut pas disparaître...

Oui, mais alors l'ensemble Hilliard avec les voix sans aucun vibrato ... gommant au maximum l'idiosyncrasie propre à chaque voix, ça peut être chiant comme la pluie.

Xavier a écrit:

Ben là non, c'est vraiment ce qu'il faut.

Du coup, ça me donne l'envie (probablement un peu perverse) d'essayer Alagna...

Si j'avais mauvais esprit, je serais tenté de déduire de votre échange que du Pärt bien interprété, il faut que ce soit un minimum chiant...

Que ce soit clair : je ne connais pas l'enregistrement, et le peu que j'ai écouté de Pärt ne m'attire pas du tout.
Je disais juste en toute généralité que les voix sans vibrato, ça pouvait parfois être chiant comme la pluie (et j'ai à l'esprit l'ensemble Organum, que j'aime beaucoup justement pour nous éviter cela).

Cololi a écrit:

Que ce soit clair : je ne connais pas l'enregistrement, et le peu que j'ai écouté de Pärt ne m'attire pas du tout.

Moi non plus. (Enfin, j'ai pas mal écouté de Pärt, et j'ai trouvé ça chiant la plupart du temps - mais je trouve que c'est un compositeur qui soulève des questions intéressantes.)

Cololi a écrit:

Je disais juste en toute généralité que les voix sans vibrato, ça pouvait parfois être chiant comme la pluie (et j'ai à l'esprit l'ensemble Organum, que j'aime beaucoup justement pour nous éviter cela).

(Même si ce qui me gêne chez les Hilliard, ce n'est pas tant l'absence de vibrato en soi que, plus globalement, cette esthétique des voix blanches et indifférenciées et des interprétations lisses et sans aspérités - heureusement que dans leurs répertoires anciens, il y a, outre Organum, pas mal d'ensembles qui permettent d'y échapper: Huelgas, Beauty Farm, Graindelavoix...)

Oui, oui ce n'est pas que la question du vibrato mais effectivement l'indifférenciation (je parlais de ce gommage juste au-dessus).

Graindelavoix, ils vont très loin dans l'esthétique inverse, c'est parfois difficile.

En parlant d'identification de voix, l'autre jour je regardais L'Annonce faite à Marie d'Alain Cuny (adaptation de Claudel) - sorti chez Potemkine il y a peu - et dans la musique utilisée par Cuny ... j'ai immédiatement reconnu la voix de Marcel Perez (pourtant pas en soliste). Cela revêt une certaine importance à mes yeux.

Vaughan Williams: Symphonie n°5/Hickox

+

Ravel: Valses nobles et sentimentales/Trevino



Ravel: Frontispice (orch.Boulez), Shéhérézade (ouverture)/Trevino

Cololi a écrit:

...le peu que j'ai écouté de Pärt ne m'attire pas du tout.

Peut-être que ses œuvres d'avant-garde des années 1960 seraient davantage à ta convenance (quoique...?) ; je pense notamment aux deux premières symphonies (1963/1966), Nekrolog Op. 5 (1960), Perpetuum Mobile Op. 10 (1963), Collage sur B-A-C-H (1964), Pro & Contra (1966), Credo (1968), ce genre de choses.

Oh, j'ai bien peur que Cololi trouve ça trop avant-gardiste-bruyant. Je lui conseillerais plutôt la 3ᵉ Symphonie, assez sympa et plutôt réussie dans son genre moyenâgeux.

De mon côté, je n’ai pas pu résister:

• Pärt: Stabat Mater:

Andreas Scholl (contre-ténor), Aleksandra Kurzak (soprano), Roberto Alagna (ténor), Christian Erny / Morphing Chamber Orchestra
Vienne, X.2021
Aparté

C’est en effet un truc assez improbable (et plutôt rigolo). Voir ici.

Beethoven: Sonates 'à Kreutzer' & 'Le Printemps'
Ashkenazy / Perlman (Decca)

qui se souvient du temps où j’aimais Pärt ?

Camille Saint Saëns, Samson et Dalila, Acte II, Mon cœur s’ouvre à ta voix.

Cet enregistrement m’a permis de découvrir un ténor à la voix intéressante, José Cura.

Magnus Lindberg : Concerto pour piano nº 3 (2022)
Yuja Wang / San Francisco Symphony Orchestra (Esa-Pekka Salonen)

lulu a écrit:

qui se souvient du temps où j’aimais Pärt ?

j’avais même envoyé un enregistrement (qui devait, précisément, être un truc du disque de Hillier) à Cololi pour essayer de le convertir.

Me voilà mouillé dans l'affaire

je te rassure ça n’avait que très moyennement fonctionné.

Carlos H. Veerhoff (1926–2011) :
1. Sonate für Klavier op. 53 (1987)
Sonate für Violine und Klavier op. 47 (1982)
Gottfried Schneider, Gerhard Oppitz

Divertimento per tre op. 48 pour violon, contrebasse et piano (1980)
Marianne Boettcher, Klaus Stoll, Ursula Trede-Boettcher

1. Streichtrio op. 56 (1985/86)
Deutsches Streichtrio

Dialogues II op. 62 pour alto et percussion  (1986)
7 mal 1 op. 58 pour percussion solo (1987)
Jürgen Weber, Edith Salmen

Honegger : Symphonie n°5 (Munch)

lulu a écrit:

je te rassure ça n’avait que très moyennement fonctionné.

En revanche, sa conversion à Tichtchenko fut un brillant succès mouahahahaha !

Анастасия231 a écrit:

lulu a écrit:

je te rassure ça n’avait que très moyennement fonctionné.

En revanche, sa conversion à Tichtchenko fut un brillant succès mouahahahaha !

Ah oui franchement ... franchement c'est la plus belle découverte depuis bien longtemps.

Je suis assez étonné que sa musique soit aussi relativement marginalisée étant donné ses qualités.

Cololi a écrit:

Анастасия231 a écrit:

lulu a écrit:

je te rassure ça n’avait que très moyennement fonctionné.

En revanche, sa conversion à Tichtchenko fut un brillant succès mouahahahaha !

Ah oui franchement ... franchement c'est la plus belle découverte depuis bien longtemps.

Je suis assez étonné que sa musique soit aussi relativement marginalisée étant donné ses qualités.

Je partage le même étonnement mais soyons patients ; sa redécouverte suivra peut-être celle de Weinberg, du moins chez Deutsche Grammophon. Prions.

Cependant, l'essentiel de son œuvre est désormais disponible en cd, c'est déjà une semi-victoire. Je me rappelle encore d'une époque pas si lointaine où il était impossible de trouver sa 4e symphonie en dehors d'une bande radiophonique clandestine en piteux état. Nous attendons encore la sortie de l'enregistrement de la première mondiale de son Requiem sur les vers d'Anna Akhmatova le 23 juin 1989 à la Philharmonie de Leningrad.

P.S. Gergiev peut encore sauver sa musique de la marginalité et du goulag du silence en concert.

Les insomnies ont parfois du bon:

• Rimsky-Korsakov: Le Coq d’or:

Alexei Korolev (Le Roi Dodon), Pavel Tchekin (Le Prince Gvidon), Levon Khachaturov (Le Prince Afron), Sergei Krassovsky (Le Général Polkan), Antonina Kleshcheva (Amelfa), Pavel Pontryagin (L’Astrologue), Nadezhda Kazantseva (La Reine de Chemakha), Lina Shukhat (Le Coq d’or), Alexandre Gaouk / Grand Orchestre Symphonique de la Radio d’État de l’URSS, Grand Chœur Symphonique de la Radio d’État de l’URSS / Ivan Kuvykin
1951
Aquarius

Première écoute, et je suis enchanté! Voir ici.

Ah oui, ce chef-d'œuvre ultime est immense ! Quant à la version, c'est l'une des références absolues.