Playlist (159)

La partition du Docteur Fabricius est en revanche très facile à trouver, un peu moins à obtenir (pour moi en tout cas, surtout en période estivale )...

Christophe Bertrand (1981-2010)
Treis, pour violon, violoncelle et piano*
Ektra, pour flûte seule*
Skiaï, pour flûte, clarinette, violon, violoncelle et piano*
Arashi, pour alto solo**
Haos, pour piano seul*
Satka, pour ensemble instrumental***
La Chute du Rouge, pour clarinette, violoncelle, vibraphone et piano****

* Ensemble In Extremis
Olivier Class, flûte
Thomas Monod, clarinette
Szuhwa Wu, violon
Anil Eraslan, violoncelle
Maxime Springer, piano
Veronika Gnezdilova, violoncelle
Yragaël Unfer, vibraphone
** Vincent Royer, alto
*** Ensemble Court-circuit
**** Ensemble In Extremis & Christophe Bertrand, piano

Strauss: Elektra/Thielemann

Takemitsu: Quotation of dream/Knussen



Avec partition.

K. Stockhausen. Klavierstücke IX, X & XI. Miharu Ogura (voir fil Stockhausen).

Contrairement à ce que j'écrivais récemment à propos des symphonies de Mahler, j'adorerais détester ces Klavierstücke !

J'adorerais pouvoir dire que je considère ces pièces comme un vrai foutage de gueule ; le plus gros canular de toute l'histoire de la musique !

J'aimerais donner raison au jeune homme de cette vidéo, qui à 55’13’’, (Vidéo Stockhausen, Mantra),
pose une question bien vacharde à Stockhausen, lequel vient de présenter de manière hyper détaillée la structure combinatoire de Mantra (on comprend à quel point c’est dense, rigoureux : tout est construit, rien n’est laissé au hasard): en gros, il lui demande comment ça se fait que Stockhausen a besoin d'en passer par tout ce bazar de nombres, de calculs et de déductions, alors qu’on peut arriver à un résultat sonore exactement similaire juste en posant les doigts au hasard sur le clavier.
Quel coup de poignard dans le dos !
D'ailleurs Stockhausen accuse le coup mais ne se laisse pas abattre.....

J'adorerais ... mais non. J'ai beaucoup aimé ces Klavierstücke IX, X & XI. Et l'interprétation n'y est sans doute pas pour rien. Et, si l'écriture est sans aucun doute soutenue par le même genre de construction fantasque et tarabiscotée que Mantra, ce qu'on entend, au final, c'est un jeu subtil et incroyablement libre, d'attaques, de variations d'énergie, de silences, de vacarmes, de tension/détente, d'arabesques, de dentelle et de béton rugueux ....
Bref, de la musique.

Un mélomane du dimanche a écrit:

en gros, il lui demande comment ça se fait que Stockhausen a besoin d'en passer par tout ce bazar de nombres, de calculs et de déductions, alors qu’on peut arriver à un résultat sonore exactement similaire juste en posant les doigts au hasard sur le clavier.
Quel coup de poignard dans le dos !
D'ailleurs Stockhausen accuse le coup mais ne se laisse pas abattre.....

En même temps, autant je pourrais comprendre voir accepter la « remarque » à propos des Klaviestücke, pour Mantra c’est quand même objectivement à côté de la plaque / de mauvaise foi, donc difficile de répondre à ça.

Un mélomane dimanche a écrit:

Et, si l'écriture est sans aucun doute soutenue par le même genre de construction fantasque et tarabiscotée que Mantra,

moins fantasque que dans Mantra je dirais, mais beaucoup plus contrôlé par contre.

lulu a écrit:

En même temps, autant je pourrais comprendre voir accepter la « remarque » à propos des Klaviestücke, pour Mantra c’est quand même objectivement à côté de la plaque / de mauvaise foi, donc difficile de répondre à ça.

Je ne pense pas que ce soit de mauvaise foi. C'est vache (il le prend par surprise, sur un ton moqueur, dans sa langue maternelle, que son interlocuteur maîtrise visiblement moins bien, en public, après un très long exposé au cours duquel Stockhausen a fait un énorme effort de démonstration, etc.), mais c'est quand même une remarque légitime. Ce qui serait de mauvaise foi, ce serait de prétendre que cette réflexion n'est pas largement partagée. En tous cas, j'avoue que des pensées similaires ont pu, de prime abord, me traverser l'esprit   .

lulu a écrit:

moins fantasque que dans Mantra je dirais, mais beaucoup plus contrôlé par contre.

Je te l'accorde bien volontiers même si, quant à moi, très honnêtement, je ne fais pas beaucoup de différence entre les deux adjectifs dans ce cas: dans l'extrait de partition que tu as mis dans le fil Stockhausen, la notion de contrôle me parait elle-même assez fantasque (j'aurais tout aussi bien pu écrire "loufoque") ....

Finalement, la fraicheur de ces Klavierstücke ne tient-elle pas au fait que Stockhausen semble y pousser à l'extrême cette expérience toute simple que chacun peut faire: se mettre au piano, et se laisser guider par ce que les doigts (les poings et les avant-bras ) ont envie de faire ? Et si tout ça n'avait été écrit, et retravaillé, qu'après-coup ?
L'écriture ne serait alors qu'un prétexte pour justifier le geste initial.
C'est peut-être ce que Stockhausen essaye de dire, dans la réponse qu'il fait à la remarque acerbe du jeune homme de la vidéo : "on extériorise, on matérialise, ce que nous sommes ; et nous sommes ce qui passe à travers nous".

Beethoven: Quatuor op.18 no.5
Quatuor Alban Berg (EMI)

Sibelius: Symphonie no.4
Levine / Berlin (DG)

Hommage au maître des lieux :
Scriabine : Sonate n°5 (Glemser)
Scriabine : Poème de l'extase (Askenazy)

Beethoven: Quatuor op.59 no.2
Quatuor Alban Berg (EMI)

Tippett : Concerto pour piano (Ogdon/Davis)
Tippett : Concerto pour double orchestre à cordes (Kempe)

Pourquoi ces oeuvres ne sont quasiment jamais données en concert ?
Elles pourraient intéresser un large public...

Parce que le public se déplace davantage lorsqu'il connaît.

Parce que c'est plus de boulot (et donc de service de répétitions, et donc d'argent à dépenser) pour les musiciens.

Parce que les directeurs de salle sont des paresseux qui ne font pas l'effort d'aller chercher le public.

Parce que la tutelle politique, qui n'y connaît rien, valorisera plutôt « Martha Argerich et Anna Netrebko sont venus, notre ville tient son rang » que la réelle exploration / éducation du public.

Voilà. Je retourne pleurer.

Tchaïkovski: Le Lac des Cygnes (Suite)
Berlin / Leitner (sur mini-cassette DG)

Tchaïkovski: La Belle au Bois dormant (Suite)
Varsovie / Rowicki (sur mini-cassette DG)

Tchaïkovski: Symphonie no.5
Léningrad / Mravinsky (sur mini-cassette DG)

Ligeti - Quatuors à cordes 1 & 2 (Arditti)

Maurice Ravel : Le Tombeau de Couperin
Valses Nobles et Sentimentales
Alborada del gracioso
Menuet Antique
Une Barque sur l'Océan
Orchestre National de la Radiodiffusion Française
André Cluytens, direction
1954 & 1957
Ma Mère l'Oye, ballet
Orchestre Philharmonique de New York
Pierre Boulez, direction
1975

Moi aussi je passe un peu de temps avec momo :

Ravel : Daphnis et Chloé (Munch)

arnaud bellemontagne a écrit:

Moi aussi je passe un peu de temps avec momo :

Ravel : Daphnis et Chloé (Munch)

Je vais bientôt faire une écoute comparée de Daphnis et Chloé sous la direction de Cluytens, Ansermet et Monteux.

Ravel: Introduction et Allegro pour harpe, flûte, clarinette et quatuor à cordes
Ensemble de Chambre de l'Academy of St.Martin-in-the-Fields

Avec partition sur YT.

arnaud bellemontagne a écrit:

Moi aussi je passe un peu de temps avec momo :

Ravel : Daphnis et Chloé (Munch)

Si jamais tu es intéressé par la musique synthétiseurs, TOMITA à sorti fin 1979, une excellente version de Daphnis et Chloe...

Koechlin : Le buisson ardent (Holliger)
Weinberg : Symphonie n°7 (Gerstein)

Luigi Nono - Como una ola de fuerza y luz / .....sofferte onde serene... / Contrappunto dialettico alla mente (Abbado/Pollini)

Gradus Ad Parnassum
Montée au Parnasse

Giovanni Pierluigi Da Palestrina
Johann Joseph Fux
 Joseph Haydn
  Muzio Clementi
   Ludwig van Beethoven
    Claude Debussy
   Ludwig van Beethoven
  Muzio Clementi
 Wolfgang Amadeus Mozart
Johann Joseph Fux
Giovanni Pierluigi Da Palestrina

Construction circulaire autour du traité de contrepoint Gradus Ad Parnassum de Johann Joseph Fux, qui met en scéne Palestrina ; traité que Haydn, Mozart et Beethoven étudieront, auquel fera écho Clementi dans son recueil d'études du même nom, et dont Debussy invoque la médecine dans Children's Corner.

Jean Rondeau, superbe clavecin Jonte Knif & Arno Pelto 2006 et super disque

Tiessen : Symphonie n°2 (Yinon)

K. Stockhausen. Mixtur. Repiquage d'une vieille version de 1969 dirigée par Ladislav Kupkovic.

Les aspects purement formels me semblent abscons, mais les "couleurs " et les timbres sont chouettes et on se laisse griser par le fourmillement des idées et l'enchainement des ambiances sonores (je ne trouve pas le bon terme : il n'y a pas de mélodie sensu stricto). A pu m'évoquer certains tableaux de Miró, que j'aime beaucoup, à certains moments.

Анастасия231 a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Moi aussi je passe un peu de temps avec momo :

Ravel : Daphnis et Chloé (Munch)

Je vais bientôt faire une écoute comparée de Daphnis et Chloé sous la direction de Cluytens, Ansermet et Monteux.

Pachy a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Moi aussi je passe un peu de temps avec momo :

Ravel : Daphnis et Chloé (Munch)

Si jamais tu es intéressé par la musique synthétiseurs, TOMITA à sorti fin 1979, une excellente version de Daphnis et Chloe...

Je suis toujours réservé vis à vis de ce genre d'adaptation, mais je tenterai le coup.

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John Adams : Scheherazade 2 (Josefowicz/Robertson)

Webern: Im Sommerwind/Inbal

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Sibelius: King Christian II/Collon

+

Avec partition.

Sibelius: Tapiola/Segerstam DNRSO



Sibelius: Pelléas et Mélisande/Segerstam DNRSO

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A chaque fois que j'écoute la Mort de Mélisande de Sibelius, j'ai l'impression que je suis en train d'écouter la meilleure version qui existe, voire que je suis en train d'écouter la plus belle musique qui existe.

Sibelius: Symphonie n°7/Vänskä Minnesota



Schoenberg: Pelléas et Mélisande/Stenz

+

Xavier a écrit:

Schoenberg: Pelléas et Mélisande/Stenz

+

Grande version d'une oeuvre exceptionnelle.

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Tippett : Concerto pour orchestre (Davis)

Maurice Ravel : Rapsodie Espagnole
Pavane pour une Infante Défunte
Orchestre Symphonique de Londres
Pierre Monteux, direction
1962
La Valse
Orchestre Philharmonique de New York
Pierre Boulez, direction
1975
Concerto pour piano en sol majeur
Concerto pour la main gauche
Samson François, piano
Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire
André Cluytens, direction
1959

François-Cluytens : légendaire!

Berio - Sinfonia (Berio)

Berio - Epifanie (Berio)

arnaud bellemontagne a écrit:

François-Cluytens : légendaire!

C'éclair !

Sibelius : mélodies avec orchestre (Popelka / Kielland)
Wirén : Symphonie n°2 (Dausgaard)

Sibelius: Symphonie no.4
Radio Suisse / Salonen

Sibelius: Kullervo
Saraste / Radio Finlandaise

Sibelius: Karelia
Ashkenazy / Philharmonia

Liszt : Sonate en si mineur (Arrau)

Maurice Ravel : L'Heure Espagnole
Suzanne Danco
Heinz Rehfuss
Michel Hamel
Paul Derenne
André Vessieres
L'Orchestre de la Suisse Romande
Ernest Ansermet, direction
1953
Maurice Ravel : L'Enfant et les Sortilèges
Suzanne Danco
Hugues Cuenod
Lucien Lovano
Andrienne Migliette
Juliette Bise
Gisele Bobillier
Pierre Mollet
Marie-Lise de Montmollin
Genevieve Touraine
Flore Wend
Motet de Genève
L'Orchestre de la Suisse Romande
Ernest Ansermet, direction
1955

Ravélavélo a écrit:

Sibelius: Symphonie no.4
Radio Suisse / Salonen

C'est quelque chose qui n'a pas été publié, c'est ça?

Xavier a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Sibelius: Symphonie no.4
Radio Suisse / Salonen

C'est quelque chose qui n'a pas été publié, c'est ça?

c'est en ligne, sur YT ...

Spoiler:

Beethoven - Quatuors 7 & 8
Belcea Quartet

Irrelohe de Franz Schreker par Peter Gülke, Wiener Symphoniker, .... chez Sony

https://www.discogs.com/fr/release/8922025-Franz-Schreker-Irrelohe

Dans le livret il est écrit que Irrelohe est le précurseur de tous les films d'horreur modernes ! Autant en emporte le vent serait un filme d'horreur ! bis.

L'anti Oedipe: la destiné peut être contrariée par l'amour.


Du même compositeur les lieder volume 2.

https://outhere-music.com/fr/albums/schreker-complete-songs-voice-piano-vol-2

Sibylle Ehlert par sa voix au timbre "vieilli" est le point faible de ce plaisant disque.

Michèle Bokanowski : Phone Variations (1986–88)
Jean-Étienne Marie : Appel au Tiers Monde (1967)