Playlist (161)

On dirait du Gershwin en achevé par moments. J'ai aussi pensé à Haydn et à Mahler pour la malice. Je viens de finir le topic dédié et l'œuvre a l'air bien plus diverse que ça, il faudra que j'entende la 6ème symphonie et des quatuors à cordes. Enfin, je vais pas y aller prestissimo, je vais prendre mon temps.

Prestissimo a écrit:

On dirait du Gershwin en achevé par moments. J'ai aussi pensé à Haydn et à Mahler pour la malice. Je viens de finir le topic dédié et l'œuvre a l'air bien plus diverse que ça, il faudra que j'entende la 6ème symphonie et des quatuors à cordes. Enfin, je vais pas y aller prestissimo, je vais prendre mon temps.

Euhh plus banalement, prosaïquement, immédiatement ... Chostakovitch non ?
Oui, il faut prendre le temps ^^.
D'abord car il a beaucoup écrit ... et beaucoup dans le très bon.

Chostakovitch, non, pas tellement. C'est plus "heureux", moins grinçant, plus malicieux, je trouve. Et surtout pas du tout austère. En tout cas sur cette symphonie-là.

Prestissimo a écrit:

Chostakovitch, non, pas tellement. C'est plus "heureux", moins grinçant, plus malicieux, je trouve. Et surtout pas du tout austère. En tout cas sur cette symphonie-là.

Ah oui, on est d'accord sur les différences. Mais que fais-tu des points communs ?

Pas un geste ! Vous êtes en état d'arrestation ! Écoutez la 4e symphonie de BIT !

Анастасия231 a écrit:

Pas un geste ! Vous êtes en état d'arrestation ! Écoutez la 4e symphonie de BIT !

Je me suis mis à douter ... j'étais persuadé de les avoir toutes écoutées ... mais en fait, OUI, je les ai toutes écoutées, même la 4°. J'avais bien aimé en fait, mais c'est très dense et long dans mon souvenir lointain. Clairement la moins facile d'accès.
Il faudrait s'y remettre.
En fait c'est la seule que je n'ai pas en disque.

Анастасия231 a écrit:

la 4e symphonie de BIT

Reger: Variations and Fugue on a Theme of Bach, Op.81 (Schiff)

Les Variations op.81 de Reger sur la Cantate n° 128 de Bach, Auf Christi Himmelfahrt Allein, sont une remarquable combinaison de rigueur et de variété. "Le contrepoint est éblouissant, l’harmonie est à la fois titanesque et ouverte (séduisante, même), et la gamme de textures déployées est assez extraordinaire. Dans cette immense jungle, il est très facile pour le thème calme, presque minuscule, de se perdre, mais Schiff est extrêmement doué pour le garder au premier plan sur le plan sonore. On a l’impression qu’il s’agit d’un tout petit gouvernail guidant un très grand navire : le navire veut suivre son propre chemin, entraîné par le ressac de sa propre logique contrapuntique, et le thème doit travailler dur pour le faire aller là où il doit aller. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une merveilleuse performance (en direct). Les textures denses sont analysées à la perfection (les tempi plus lents que d’habitude aident, et cela ne me dérange pas), les points culminants soigneusement préparés, et le sens de la menace et de l’espièglerie dans Vars.5, 8, 10 et 13 est parfaitement capturé."
Texte du youtubeur qui a mis l'oeuvre suur le site.

Quand quelqu'un écrit bien mieux et bien plus facilement,ce que vous pensez d'une oeuvre, pourquoi se priver de le faire connaître.N'oublions jamais, qu'il faut un compositeur, un artiste qui relève le défi de l'interprètation, une maison de disques et aussi ensuite un diffuseur.Une fois ,tous ces obstacles franchis, nous sommes là, à donner notre avis.Alors pour moi,toujours rester modeste.
Bref, j'apprécie de plus en plus András Schiff.

Pour l'écouter/ https://youtu.be/QijUP_0yehw?si=mh_K-X5USI-COapf

Britten : Spring Symphony (Hickox)

Cololi a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Pas un geste ! Vous êtes en état d'arrestation ! Écoutez la 4e symphonie de BIT !

Je me suis mis à douter ... j'étais persuadé de les avoir toutes écoutées ... mais en fait, OUI, je les ai toutes écoutées, même la 4°. J'avais bien aimé en fait, mais c'est très dense et long dans mon souvenir lointain. Clairement la moins facile d'accès.

Je confirme, plus d'1h30, c'est vraiment écrasant. Et c'est clairement plus sombre, même la fin, qu'un commentateur sur YouTube décrit comme lumineuse et optimiste. Mystique, oui, un certain sens du bout du tunnel, et un apaisement heureux. C'est une joie intérieure.

Là, j'écoute le deuxième concerto pour violon, le presto est de folie, ce passage psychédélique est incroyable, et l'alternance entre plaintes et moments plus enjoués a effectivement son goût de Chostakovitch, en plus aventureux et "ouvert".

Prestissimo a écrit:

Cololi a écrit:

Анастасия231 a écrit:

Pas un geste ! Vous êtes en état d'arrestation ! Écoutez la 4e symphonie de BIT !

Je me suis mis à douter ... j'étais persuadé de les avoir toutes écoutées ... mais en fait, OUI, je les ai toutes écoutées, même la 4°. J'avais bien aimé en fait, mais c'est très dense et long dans mon souvenir lointain. Clairement la moins facile d'accès.

Je confirme, plus d'1h30, c'est vraiment écrasant. Et c'est clairement plus sombre, même la fin, qu'un commentateur sur YouTube décrit comme lumineuse et optimiste. Mystique, oui, un certain sens du bout du tunnel, et un apaisement heureux. C'est une joie intérieure.

Là, j'écoute le deuxième concerto pour violon, le presto est de folie, ce passage psychédélique est incroyable, et l'alternance entre plaintes et moments plus enjoués a effectivement son goût de Chostakovitch, en plus aventureux et "ouvert".

C'est ça !
Et oui ce concerto c'est de la folie ! Le genre de chose qui me réconcilie par le genre concerto

Belle vivacité dans le concerto pour violon. Le son Dynagroove semble avoir été controversé pour son usage de la compression, ça ne me déplaît pas. Ça sonne presque rock, ça a du punch, plus que beaucoup de disques rock sixties.

À propos de Tichtchenko, Cololi a écrit:

Oui, il faut prendre le temps ^^.
D'abord car il a beaucoup écrit ... et beaucoup dans le très bon.

Oui, ce qui est incroyable, c'est quand on voit la qualité d'ensemble de ses différents corpus, et dans les genres les plus canoniques: je ne vois pas vraiment d'autres compositeurs qui, à la même époque, aient atteint ce niveau d'accomplissement des cycles aussi consistants à la fois de symphonies, de concertos, de quatuors à cordes et de sonates pour piano!

Je ne vois pas trop effectivement.




Très beau CD !
De belles découvertes.

Beethoven
* Sonate no.8 op.13 'Pathétique'
Emil Gilels, piano (DG)

Bach : Magnificat (Gardiner)

Beethoven
* Sonate no.21 op.53 'Waldstein'
Emil Gilels, piano (DG)

Prokofiev
* Symphonie no.1 'Classique'
Orchestre de Chambre d'Europe / Abbado (DG)

Dutilleux: Métaboles/Cambreling

+

Aujourd'hui,

Bon, je vais me remettre à publier en Playlist. Aujourd’hui, deux écoutes qui m’ont énormément plu, vraiment des choses tout à fait pour moi:

• Krzysztof MEYER: Quintette avec clarinette, op. 66 (1986):

Eduard Brunner (clarinette), Quatuor Wilanów: Tadeusz Gadzina (violon I), Paweł Łosakiewicz (violon II), Ryszard Duź (alto), Marian Wasiółka (violoncelle)
Munich, XI.1986
DUX

• FROBERGER: Tombeau fait à Paris sur la mort de Monsieur Blancheroche. Toccata II. Ricercar VII. Suite X en la mineur. Lamentation faite sur la mort tres douloureuse de Sa Majestè Imperiale, Ferdinand le troiseme:

Blandine Verlet (clavecin Hans Ruckers II, 1624, du Musée Unterlinden à Colmar)
Colmar, III.1989
Astrée / Auvidis



En revanche, laissé tombé ceci à la fin du premier mouvement:

• MAHLER: Symphonie n°9:

Osmo Vänskä / Minnesota Orchestra
Minneapolis, III.2022
BIS

Très (trop?) soigné sur les équilibres et la mise en place, timoré dans la gestion de la dynamique et des accentuations, mais agaçant par ses excès de rubato en accordéon (gros ralentissements, grosses accélérations.)

Julius Eastman (1940-1990): Méchant nègre


"Evil Nigger (1979) de Julius Eastman a été créé sur quatre pianos en janvier 1980 à l’Université Northwestern, Eastman jouant et guidant l’interprétation.

Bien qu’il soit généralement joué sur quatre pianos, Evil Nigger peut être joué sur n’importe quel nombre d’instruments similaires, qui sur des instruments mélodiques seraient dix-sept.

Il s’ouvre à un rythme effréné avec une simple figure mélodique descendante qui se répète tout au long de la pièce.

Il y a aussi une figure de continuo jouée dans la basse qui se produit tout au long de l’album, qui agit parfois comme un « lieu de rencontre », son entrée étant comptée pour une entrée à l’unisson, comme dans la musique pop. "YT

Pour l'écouter/ https://youtu.be/DQSG7PCzAxo?si=3q8o6H0U2zrWx-l1

Ivan Spassov - Concerto pour orchestre (1989), À la mémoire de Konstantin Iliev

I. Sostenuto 0 :00 II. Affettuoso 10 :19 Pazardjik Symphony Orchestra
Ivan Spassov - chef d’orchestre
Enregistrement en direct de la Radio nationale bulgare, 7 février 1990

"Ivan Spassov (1934-1996) est né dans une famille de musiciens professionnels. Après avoir obtenu son diplôme des classes de composition et de direction d’orchestre de Pancho Vladigerov à l’Académie nationale de musique de Bulgarie, Spassov a poursuivi ses études à Varsovie en tant qu’élève de Kazimierz Sikorski et Stanisław Wisłocki. À la fin de ses études, Spassov a dirigé l’Orchestre philharmonique national de Varsovie dans la création de ses propres œuvres. Après son retour en Bulgarie en 1962, Spassov est nommé chef de l’Orchestre philharmonique d’État de Plovdiv et commence à promouvoir activement la musique moderne. Il occupa ce poste pendant six saisons avant d’être démis de ses fonctions pour avoir introduit des idées modernistes et pour « ne pas avoir reconnu l’autorité du Parti ». En 1964, il fonde la société de la jeunesse musicale de Plodiv, au cours de laquelle les œuvres de Lutosławski, Penderecki, Baird, Milhaud et d’autres sont jouées pour la première fois en Bulgarie. "YT

Pour l'écouter/ https://youtu.be/G3nlth3KECE?si=n7Mnxg5m87kL_5L2

Sibelius: Légendes de Lemminkaïnen/Segerstam

+

Sibelius: Tapiola/Segerstam



Madetoja: Mélodies/Juntunen

Luigi Nono / Comme une vague de force et de lumière
Como una ola de fuerza y luz · Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig · Giuseppe La Licata · Ursula Reinhardt-Kiss · Herbert Kegel

Nono : Como una ola de fuerza y luz / 3 epitaffi per Federico García Lorca : Nos. 1 & 3 ℗ Eterna/Edel Germany GmbH / Sortie le : 1977-01-01

Orchestre : Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig
Chef d’orchestre : Herbert Kegel
Piano : Giuseppe La Licata
Soprano : Ursula Reinhardt-Kiss
Compositeur : Luigi Nono
Parolier : Julio Huasi
Éditeur de musique : Universal Music Publishing GmbH

Nono aurait eu 100 ans cette année.

Pour l'écouter / https://youtu.be/6iTr6e3jnO4?si=8hiGxyLtlGS5JGnk

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Benedictus a écrit:

En revanche, laissé tombé ceci à la fin du premier mouvement:

• MAHLER: Symphonie n°9:

Osmo Vänskä / Minnesota Orchestra
Minneapolis, III.2022
BIS

Très (trop?) soigné sur les équilibres et la mise en place, timoré dans la gestion de la dynamique et des accentuations, mais agaçant par ses excès de rubato en accordéon (gros ralentissements, grosses accélérations.)

Je n'avais déjà pas envie de tâter sérieusement de cette intégrale — tout ce que j'en ai entendu par hasard (des bouts des 6e et 7e) m'a semblé au mieux irréprochable, au pire énervant... (Cela dit il me semble que tu avais dit beaucoup de bien de la 9e par Bernstein/Concertgebouw, alors je devrais peut-être y réfléchir à deux fois... )

Cette (quasi) intégrale de Mahler par Vänskä est totalement exceptionnelle.
Elle est d'abord très respectueuse des moindres nuances et annotations des partitions, et bénéficie d'une prise de son tout à fait inouïe, on entend TOUT et très bien.
Depuis qu'elle existe je n'arrive presque plus à "écouter" Mahler ailleurs.

Charlym a écrit:

Elle est d'abord très respectueuse des moindres nuances et annotations des partitions, et bénéficie d'une prise de son tout à fait inouïe, on entend TOUT et très bien.

Cela, je ne dis pas que ça ne compte pas, mais ce qui est certain en revanche c'est que ça ne (me) suffit pas (car dans ce cas presque toutes les versions récentes seraient des références absolues, en attendant la future ultime intégrale définitive dirigée par une IA)...

tu veux dire d'un point de vue du respect de la partition ou de la qualité de la prise de son ?

Les deux : à force d'entendre TOUT dans les moindre détails (et toujours de mieux en mieux version après version, intégrale après intégrale), je trouve que l'on finit par avoir des trucs de plus en plus aseptisés... Pour tout dire, je trouve même cette obsession de l'excellence légèrement oppressante...

J'ai un peu l'impression d'être en voie de « vieuxconisation » (si ce n'est pas largement déjà fait) quand je tiens ce genre de propos — et il est bien possible que je sois un peu imperméable à un certain air du temps, et encore là je ne parle que de musique, classique qui plus est —, mais le fait est que je n'ai pas entendu depuis longtemps (Boulez, je crois bien...) une nouvelle version d'aucune symphonie de Mahler qui m'ait réellement enthousiasmé — et il en est de même avec d'autres de mes chouchous, Debussy par exemple...

Mais je ne perds jamais espoir ! (J'écouterai peut-être même la 3e par Vänskä, on a souvent des surprises avec celle-là...)

J'entends l'argument.

Après j'ai au contraire aussi l'impression qu'il y a de plus en plus de nouveautés qui font la part belle aux excentricités les plus inédites. Je ne pense pas que tout va vers systématiquement plus de respect (je parlais d'ailleurs récemment de l'hémiole dans le Scherzo de la 9ème de Bruckner par Roth, quel délire...). Chaque chef veut briller par une originalité, il faut systématiquement faire du neuf, les derniers Mahler de Petrenko par exemple sont intéressants mais quand même avec de gros partis pris. Ou alors on a des choses très lisses, très propres, qui sonnent bien, oui, mais qui ne sont par forcément comme l'oeuvre devrait être.

Quant à la qualité de la prise de son, c'est quand même très inégal encore aujourd'hui, beaucoup d'enregistrements ne sonnent pas de façon naturelle, sont compressés, exagérés dans certains registres spectraux, dans le bas souvent, ça devient une mode pour faire "gros son" (l'intégrale en cours des Sibelius par Rouvali, c'est exactement ça, pour moi inaudible d'un point de vue de la direction artistique sonore)

Je trouve vraiment peu de chefs dans le paysage actuel proches de l'"éthique" (si on peut appeler cela comme ça) de Vänskä.

Charlym a écrit:

Chaque chef veut briller par une originalité, il faut systématiquement faire du neuf

Oui, comme sur les réseaux sociaux et comme partout : chacun veut être unique (et innover, tant qu'à faire), mais ce n'est qu'un mouvement brownien frénétique, avec pour effet global que tout est de plus en plus tout pareil...

(J'avais plutôt bien aimé la 6e de Petrenko, plus en tout cas que cette grosse arnaque de Currentzis, mais tout de même pas au point d'avoir envie d'écouter les autres...)

On est d'accord (et je partage ce que tu écris sur Petrenko et Currentzis concernant Mahler).

Vänskä me donne justement l'impression d'être un des rares chefs à être en dehors de ce délire, pour se concentrer avec humilité et en profondeur sur les partitions des compositeurs qu'il aborde, le tout avec un rendu sonore très naturel (merci BIS) et qui rend à mon sens le plus honneur aux oeuvres enregistrées.

Ses Sibelius, et désormais ses Mahler (peut-être avec un léger avantage pour les 4, 5 et 7 ?), sont très très précieux dans la discographie.

Et aussi :

Charlym a écrit:

comme l'oeuvre devrait être.

Ça, c'est assez difficile à déterminer tout de même — car au delà du respect de la partition (qui, en tout cas dans une musique telle que celle de Mahler, autorise un éventail d'options assez large), la subjectivité des interprètes comme des auditeurs joue un rôle non négligeable, dans la mesure où nul n'est en mesure de s'approprier la psyché du compositeur...

Pour Vänskä, je (ré)essaierai donc la 7 (j'étais peut-être de mauvais poil quand j'ai entendu l'extrait)...

Golisande a écrit:

Charlym a écrit:

Chaque chef veut briller par une originalité, il faut systématiquement faire du neuf

Oui, comme sur les réseaux sociaux et comme partout : chacun veut être unique (et innover, tant qu'à faire), mais ce n'est qu'un mouvement brownien frénétique, avec pour effet global que tout est de plus en plus tout pareil...

Etre unique, mais en faisant chacun son intégrale Mahler, c'est un peu comme le "think different" d'Apple.
Alors oui après faut bien forcer certaines singularités pour se différencier des 8000 autres intégrales...

Golisande a écrit:

Et aussi :

Charlym a écrit:

comme l'oeuvre devrait être.

Ça, c'est assez difficile à déterminer tout de même — car au delà du respect de la partition (qui, en tout cas dans une musique telle que celle de Mahler, autorise un éventail d'options assez large), la subjectivité des interprètes comme des auditeurs joue un rôle non négligeable, dans la mesure où nul n'est en mesure de s'approprier la psyché du compositeur...

Pour Vänskä, je (ré)essaierai donc la 7 (j'étais peut-être de mauvais poil quand j'ai entendu l'extrait)...

Bien sûr, je suis d'accord, cela va de soi sur les possibilités interprétatives, d'ailleurs il y en a chez Vänskä aussi, je te rassure.
Mais je voulais surtout dire qu'on sait en lisant la partition ce que l'oeuvre ne peut PAS être, et ça, les chefs s'en cognent parfois royalement (exemple encore, l'hémiole de Roth, désolé elle ne passe pas celle-là   )

Vas-y pour la 7, elle est vraiment somptueuse sous sa baguette.

bambou a écrit:

Etre unique, mais en faisant chacun son intégrale Mahler, c'est un peu comme le "think different" d'Apple.
Alors oui après faut bien forcer certaines singularités pour se différencier des 8000 autres intégrales...

Oui, c'est le drame de vouloir faire, concrétiser à tout prix, de préférence des choses bien répertoriées mais en y rajoutant son petit selfie, et sans même savoir si on en est sérieusement capable — ça finit par ressembler un peu à la foule qui se bouscule sur les pentes de l'Everest (alors que la plupart des autres sommets sont totalement ignorés).

Et justement, à propos de sommet ignorés, vous avez écouté le quintette avec clarinette de Krzysztof Meyer ou le Froberger de Blandine Verlet?

(C'est décidé, j'arrête de parler de nouveautés en symphonique mainstream.)

Benedictus a écrit:

Et justement, à propos de sommet ignorés, vous avez écouté le quintette avec clarinette de Krzysztof Meyer ou le Froberger de Blandine Verlet?

J'ai de grosses lacunes à combler (et une 7e de Mahler par Vänskä à écouter ) auparavant...

Beethoven
* Variations Diabelli op. 120
Alfredo Perl, piano (Arte Nova)

Acquis pour 7 euros chez Leclerc Culture, et assez content de mon écoute du premier disque. Je ne connaissais pas l'intégrale du ballet. L'univers des suites d'orchestre gagne en profondeur.

J S Bach
* Concertos BWV 1055, 1056 & 1057
András Schiff. piano et direction (London)

@Prestissimo :C'est bien (surtout dans cette version), mais au bout d'un moment je me surprends à regarder ma montre...

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Britten : War Requiem (Britten)


Une oeuvre vraiment exaltante.

Ah ben tiens ce double CD Decca du "War Requiem" était également dans le bac à 7 euros, j'ai hésité... et je l'ai pris quand même bien que j'aie déjà l'œuvre dans le gros coffret EMI (version Rattle, dont je n'ai pas grand souvenir). Je l'écouterai demain matin.

Sinon, j'ai fini par lancer le deuxième CD du Prokofiev et j'ai beaucoup aimé. Et je n'ai pas regardé ma montre

Tichtchenko : Concerto n° 1 pour violon & orchestre op. 9 (1959, rev. 1964) - Viktor Liberman, Leningrad Chamber Orchestra, Edward Sverov



www.youtube.com/watch?v=xhHgg0p6qaE
www.youtube.com/watch?v=e8EBEUF1YPs

Brahms
* Quatuor op.51 no.2
Gürzenich Quartett Köln

Beethoven
* Sonate op.31 no.2 'La Tempête'
Dieter Zechlin, piano (edel)

Aujourd'hui,