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| | Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart | |
| | Auteur | Message |
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Patzak Mélomaniaque
Nombre de messages : 1010 Age : 66 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/04/2015
| Sujet: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mar 30 Avr 2024 - 8:08 | |
| Iréne Theorin | Electre Violeta Urmana | Clytemnestre Simone Schuster | Chrysothémis Gerhard Siegel | Egisthe Pawel Konik |Oreste
Cornelius Meister | direction Staatsorchester Stuttgart
Eh bien, c'était le concert à ne pas rater cette saison amha. Dire que j'ai failli vendre une de mes places... Execution splendide, avec Theorin carrément bluffante, tout le contraire de certaines rumeurs et de sa Turandot parisienne possiblement ratée. Elle a encore cette belle rondeur dans la voix et des pianissimi splendides, eg dans le duo avec Oreste. Elle laisse paraitre petit à petit sa projection considérable et ses aigus encore purs et beaux, meme si la voix a surement évolué depuis l'Elektra de Bastille. Tout est beaucoup plus impressionnant dans la petite salle du TCE, seult aux 3/4 pleine hélas. Urmana superbe, Chrysothemis excellente, Oreste bien, belle voix puissante un peu brute de décoffrage. Bon orchestre, je pense qu'ils ont bien préparé leur visite, et j'apprécie Meister (Mahler 7 à Bastille, rappelez-vous), dont la direction est assez nuancéee et chantante, meme s'il couvre fatalement les chanteurs par moments. L'oeuvre, bien jouée et chantée dans une petite salle est décidément terrifiante...
Dernière édition par Patzak le Mer 1 Mai 2024 - 14:22, édité 2 fois |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97540 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mar 30 Avr 2024 - 8:29 | |
| - Patzak a écrit:
- ??? | Chrysothémis
C'était la glorieuse Simone Schneider, comme pour les représentations de Stuttgart. (Elle devait d'ailleurs venir à Paris à l'automne dernier pour la Huitième de Mahler, mais avait annulé.) - Citation :
- Matthias Klink | Egisthe
Remplacé par Gerhard Siegel – je n'ai pas réentendu Klink depuis des Tamino et Huon il y a près de 20 ans, la voix n'était pas très belle en retransmission (mais plus harmonieuse en salle, et se prête peut-être mieux aux formats très lourds). Sur le papier, une bonne nouvelle – et de fait, Siegel était formidable. J'ai trouvé ça merveilleux de bout en bout moi aussi – et effectivement, Theorin semble ne pas bouger depuis 20 ans, tout en empilant les Brünnhilde et Elektra, je ne crois pas qu'on ait beaucoup d'exemples de ça dans l'histoire du chant… |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7038 Age : 49 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mar 30 Avr 2024 - 8:54 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Theorin semble ne pas bouger depuis 20 ans, tout en empilant les Brünnhilde et Elektra, je ne crois pas qu'on ait beaucoup d'exemples de ça dans l'histoire du chant…
Ah bon , et le vibrato ça va ? (Parce qu'en 2006 en Brünnhilde c'était déjà très limite pour moi, alors j'ose à peine imaginer aujourd'hui...) |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97540 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mar 30 Avr 2024 - 9:04 | |
| - Golisande a écrit:
- DavidLeMarrec a écrit:
- Theorin semble ne pas bouger depuis 20 ans, tout en empilant les Brünnhilde et Elektra, je ne crois pas qu'on ait beaucoup d'exemples de ça dans l'histoire du chant…
Ah bon , et le vibrato ça va ? (Parce qu'en 2006 en Brünnhilde c'était déjà très limite pour moi, alors j'ose à peine imaginer aujourd'hui...) Honnêtement, c'est pareil. Et elle a toujours moins vibré en Elektra qu'en Brünnhilde, les lignes sont moins longues / « belcantistes ». Elle a juste perdu un peu dans le bas-médium, ai-je cru en début de soirée, mais finalement une fois chauffée, même pas sûr. |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7038 Age : 49 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mar 30 Avr 2024 - 9:06 | |
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| | | Patzak Mélomaniaque
Nombre de messages : 1010 Age : 66 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/04/2015
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mar 30 Avr 2024 - 9:32 | |
| Aucun vibrato exagéré (d'ailleurs il semble qu'il y a des extraits de Stuttgart écoutables quelque part). Par contre une belle science des volumes et des nuances. J'étais tres sceptique en y allant, puis totalement conquis. |
| | | Cololi chaste Col
Nombre de messages : 33021 Age : 43 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 10/04/2009
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mar 30 Avr 2024 - 10:51 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- J'ai trouvé ça merveilleux de bout en bout moi aussi – et effectivement, Theorin semble ne pas bouger depuis 20 ans, tout en empilant les Brünnhilde et Elektra, je ne crois pas qu'on ait beaucoup d'exemples de ça dans l'histoire du chant…
Un exemple (mais c'est bien le seul ... c'est vrai) : _________________ Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui - Georges Bernanos (Sous le Soleil de Satan)
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| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97540 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mar 30 Avr 2024 - 15:12 | |
| - Cololi a écrit:
- DavidLeMarrec a écrit:
- J'ai trouvé ça merveilleux de bout en bout moi aussi – et effectivement, Theorin semble ne pas bouger depuis 20 ans, tout en empilant les Brünnhilde et Elektra, je ne crois pas qu'on ait beaucoup d'exemples de ça dans l'histoire du chant…
Un exemple (mais c'est bien le seul ... c'est vrai) :
[photo de B. Nilsson] C'est vrai qu'elle s'est très bien conservée sur une bonne vingtaine d'années, mais comme je n'ai jamais trop aimé ce qu'elle faisait, ça ne me fait pas le même effet. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97540 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mer 1 Mai 2024 - 9:56 | |
| (écrit sur Diaire sur sol, mais comme c'était dans l'idée de pouvoir en causer avec vous… un peu bavard sans doute)
R. Strauss – Elektra – Opéra de Stuttgart Occasion précieuse de découvrir un orchestre pensé pour servir le répertoire lyrique dans une grande ville d'Allemagne, loin des grandes machines les plus célèbres – ou même de mes chouchous, les virtuoses du Museum de Francfort-sur-le-Main et les coloristes de Francfort-sur-l'Oder... L'Orchestre de l'Opéra de Stuttgart (Staatsorchester Stuttgart) venait, ce lundi pour présenter une version de concert de l'Elektra qu'ils ont produite cette saison.
Un son d'orchestre pas très typé – couleur bois clair, je dirais –, où se distingue comme il se doit une section de cuivres particulièrement valeureuse : mordant des trompettes, capacité de nuances impressionnante. Jamais écrasants, très souples.
Je venais de relire au piano, la veille, les premières scènes de l'œuvre : servantes, « air » d'Électre, premier duo avec Chrysothémis. J'avais été frappé par la simplicité paradoxale de la pensée harmonique, comme une suite de dégringolades des mêmes empreintes d'accords, et, sous des apparences de sophistication, des enchaînements de dominante, comme avec une sensible qui produit une tonique, à l'infini, en glissant simplement d'un ton à un autre par le jeu du chromatisme. Dit sans les fanfreluches techniques : c'est une musique qui paraît faire miroiter mille aspects du même principe tension-détente, à la base d'à peu près tous les styles de l'histoire de la musique européenne depuis 1600 (hors atonalités du XXe). Un accord qui appelle, un accord qui résout. La base de toute la musique tonale, réduite à sa seule fonction la plus fondamentale, mais expérimentée dans une gigantesque variété de configurations, avec des accords de natures très diverses (tandis que leur fonction semble demeurer largement identique).
J'aime bien sûr toujours autant le premier duo avec Chrysothemis. En salle, quelques détails me frappent dans les sections que je n'ai jamais déchiffrées. Par exemple, lorsque Clytemnestre fait son entrée, les flûtes y ressemblent beaucoup à celles du War Requiem – « Bugles sang », dans le Dies iræ… Mais aussi le célesta qui annonçait les confidences de la Reine, s'emballant sur les menaces qu'elle profère envers sa fille pour obtenir les secrets du rite qui lui rendra le repos sans rêve. L'annonce de la mort d'Oreste se fait sur un motif qui me paraît (il faudra vérifier à la lecture) une version inversée du thème utilisé pour la Reconnaissance. Et pendant l'interlude de la Reconnaissance, le thème d'Elektra se mélange à celui de l'attente, qui enflait depuis l'entrée d'Oreste incognito (une suite de rythmes pointés, au hautbois notamment, sur des intervalles de seconde mineure).
Sur le plan du livret, alors même que je note cette fois tout particulièrement la mention des gens de la maison qui sont victorieux et pour beaucoup blessés, comme autant de vies superfétatoires auprès des grands modèles de leurs souverains... je me rends compte que la mise en scène de Stuttgart creuse manifestement ce sillon, avec une fin d'opéra particulièrement sanglante – il est fréquent que les metteurs en scène s'appuient sur la froideur d'Oreste et l'absence de son retour sur scène pour le décrire en ambitieux insensible, mais ici le trait a porté plus loin, jusqu'au massacre de ses sujets (Chryso y compris), qui se trouve bel et bien suggéré par l'explicite du livret !
Côté exécution, le résultat était splendide avec une distribution particulièrement valeureuse : Iréne Theorin (Elektra) dont la voix ne semble pas avoir bougé depuis 15 ans tout en empilant les Brünnhilde et Elektra (un cas à peu près unique dans l'histoire du chant !), avec un timbre toujours aussi rond et doux, Simone Schneider (Chrysothemis) extrêmement robuste et généreuse vocalement (comme toujours), Violetta Urmana (Klytämnestra) légèrement asséchée vocalement, mais d'un engagement verbal extraordinaire – peut-être la plus captivante que j'aie entendue de ce point de vue !
Je me suis fait la remarque du contraste particulièrement frappant entre deux carrières : Iréne Theorin creuse son sillon sur les quelques mêmes rôles de veine hochdramatisch, les plus lourds du répertoire germanique, sans que la voix ait bougé d'un pouce ; Violetta Urmana au contraire a circulé entre Verdi et Wagner, a commencé mezzo, viré soprano alors que sa carrière était déjà très avancée, est assez vite retournée à des rôles de mezzo (lorsque l'instrument s'est abîmé). Une inamovible, une itinérante.
J'ai été étonné du succès recueilli par le jeune Paweł Konik en Orest, émission un peu forcée, dont on sent le contrôle fragile ; par ailleurs ni très majestueux, ni très mystérieux. Je n'ai rien à redire à la vérité, mais pour un chanteur qui paraît à la limite de ses possibilités dans un rôle pas très physique, et qui manque une grosse part de réplique, j'étais surpris de l'enthousiasme du public. Je m'inquiétais un peu de Matthias Klink (Aegisth), je n'ai pas réentendu depuis ses Tamino et Huon il y a vingt ans – la voix n'était pas très belle, mais en salle ce peut être très différemment, et il est possible que le son un peu farineux de l'instrument ait été l'indice d'une charpente plus dramatique qui ne demandait qu'à s'épanouir avec les années. Je ne le saurai jamais : remplacé par Gerhard Siegel, toujours puissant, mordant, incarné, ce fut sans aucune surprise un régal.
Comme j'avais entendu des extraits de la série à Stuttgart, je n'ai pas été surpris de l'approche très cursive et assez peu dramatique de Cornelius Meister ; c'est un parti pris assez étonnant dans cette œuvre, que je pourrais croire lié aux nécessités d'être le plus en place possible pour assurer des représentations qui ont peut-être bénéficié d'un nombre réduit de répétitions… si je ne connaissais déjà son legs radiophonique et discographique – il est toujours ainsi, et son succès international fulgurant me reste un peu mystérieux.
Le résultat général était assez merveilleux, rare d'entendre un tel plateau dans une œuvre aussi exigeante ; découverte d'un orchestre de fosse allemand qui voyage très peu souvent ; plongée dans une œuvre qui passait justement sur mon piano – et qui, comme souvent, paraît tellement moins insolente en version orchestrale, qui lisse les frottements de la version piano ! |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7038 Age : 49 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mer 1 Mai 2024 - 11:04 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Je venais de relire au piano, la veille, les premières scènes de l'œuvre : servantes, « air » d'Électre, premier duo avec Chrysothémis. J'avais été frappé par la simplicité paradoxale de la pensée harmonique, comme une suite de dégringolades des mêmes empreintes d'accords, et, sous des apparences de sophistication, des enchaînements de dominante, comme avec une sensible qui produit une tonique, à l'infini, en glissant simplement d'un ton à un autre par le jeu du chromatisme. Dit sans les fanfreluches techniques : c'est une musique qui paraît faire miroiter mille aspects du même principe tension-détente, à la base d'à peu près tous les styles de l'histoire de la musique européenne depuis 1600 (hors atonalités du XXe). Un accord qui appelle, un accord qui résout. La base de toute la musique tonale, réduite à sa seule fonction la plus fondamentale, mais expérimentée dans une gigantesque variété de configurations, avec des accords de natures très diverses (tandis que leur fonction semble demeurer largement identique).
Voilà, c’est exactement ce qui m’ennuie (pour ne pas dire plus) chez Strauss : beaucoup de fanfreluches harmoniques - et mélodiques, et orchestrales… - pour (à mon sens) pas grand-chose au fond, ça miroite beaucoup mais de façon plutôt creuse et ostentatoire — bref, « que de la gueule » (et vraiment très peu à voir en fait avec Wagner aussi bien qu’avec Mahler, pour ne citer que ceux auxquels il est le plus fréquemment associé)… |
| | | Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 90942 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mer 1 Mai 2024 - 12:49 | |
| Tellement pas du tout d'accord avec ça... Non seulement c'est riche et varié, et coloré, mais en plus ça raconte tellement de choses nouvelles... rien que la scène de Clytemnestre, c'est juste fantastique, inouï. |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7038 Age : 49 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mer 1 Mai 2024 - 13:48 | |
| Après je peux comprendre qu’on y trouve son compte, car il y a tout de même une richesse certaine dans tout ça — et peut-être même une vraie originalité, en tout cas on ne peut pas dire que ça ne soit pas efficace « opératiquement parlant » —, sans parler du côté affectif (qui me lie personnellement à Mahler et Wagner, et pas à Strauss)… Simplement, moi j’entends surtout des procédés, de l’effet-pour-l’effet, du clinquant… Et plus basiquement, ça ne me touche jamais vraiment… |
| | | Patzak Mélomaniaque
Nombre de messages : 1010 Age : 66 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/04/2015
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mer 1 Mai 2024 - 14:24 | |
| Tu n'aimes pas Salome, Rosenkavalier, Ariadne? |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7038 Age : 49 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mer 1 Mai 2024 - 14:47 | |
| Je sais que c’est presque haram de ne pas aimer Strauss ici , mais en effet je crois que je n’aime décidément pas beaucoup Strauss… |
| | | Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 90942 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Mer 1 Mai 2024 - 23:17 | |
| Je viens de voir que c'est une mise en scène de Konwitschny qui a été donnée dernièrement à Stuttgart, et pour une fois, ça n'a pas l'air trop décalé. |
| | | Fritelli Mélomane averti
Nombre de messages : 404 Date d'inscription : 29/04/2021
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Sam 4 Mai 2024 - 9:45 | |
| - Golisande a écrit:
- DavidLeMarrec a écrit:
- Theorin semble ne pas bouger depuis 20 ans, tout en empilant les Brünnhilde et Elektra, je ne crois pas qu'on ait beaucoup d'exemples de ça dans l'histoire du chant…
Ah bon , et le vibrato ça va ? (Parce qu'en 2006 en Brünnhilde c'était déjà très limite pour moi, alors j'ose à peine imaginer aujourd'hui...) Non, non, le vibrato, ça ne va pas ! J'ai trouvé ça assez pénible, même si, la soirée avançant, ça s'améliorait... à moins que mon oreille se soit habituée ! Mais il est vrai qu'elle compense ça avec ses aigus, son charisme et sa présence. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97540 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Sam 4 Mai 2024 - 11:47 | |
| - Fritelli a écrit:
- Non, non, le vibrato, ça ne va pas !
J'ai trouvé ça assez pénible, même si, la soirée avançant, ça s'améliorait... à moins que mon oreille se soit habituée !
Mais il est vrai qu'elle compense ça avec ses aigus, son charisme et sa présence. Ça va de toute façon être difficile de trouver des adolescentes qui chantent Elektra en belt, donc je ne vois pas trop comment tu peux faire nettement moins de vibrato que ça dans ce rôle ! |
| | | Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 90942 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Sam 4 Mai 2024 - 12:02 | |
| Y a quelques exemples quand même avec moins de vibrato... (Eva Johansson dans le DVD Dohnanyi, même Borkh)
Mais le vibrato, j'ai l'impression que c'est presque aussi subjectif que le timbre, c'est bizarre, alors qu'on pourrait penser que ça peut être objectivé, personne n'est jamais d'accord. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97540 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Sam 4 Mai 2024 - 12:09 | |
| - Xavier a écrit:
- Y a quelques exemples quand même avec moins de vibrato... (Eva Johansson dans le DVD Dohnanyi, même Borkh)
Oui, bien sûr, on peut trouver avec moins, mais je voulais dire par là que trouver une Elektra plus gracieuse que ce que fait Theorin, bon courage. Parce qu'il faut un instrument large, mûr, solide et très sonore, donc ça inclut soit un vibrato prononcé, soit des aigus un peu tirés / criés. Typiquement, tes exemples : Johansson, elle a fait une carrière de deux semaines, et Borkh, il y a quand même pas mal de vibrato, juste plus rapide et moins ample en ambitus. - Citation :
- Mais le vibrato, j'ai l'impression que c'est presque aussi subjectif que le timbre, c'est bizarre, alors qu'on pourrait penser que ça peut être objectivé, personne n'est jamais d'accord.
Ça peut être objectivé, mais ensuite le ressenti, c'est très différent, on est plus ou moins sensible à l'un ou l'autre des nombreux paramètres (timbre, régularité, vitesse, ambitus…) et on peut trouver des choses insupportables qui sont transparentes pour d'autres – le vibrato de Theorin, je ne l'entends même pas ! (Mais pour d'autres chanteuses, ça peut me gêner assez fort, en particulier sur des voix jeunes et opaques.) |
| | | Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 90942 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart Sam 4 Mai 2024 - 12:16 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
Typiquement, tes exemples : Johansson, elle a fait une carrière de deux semaines, et Borkh, il y a quand même pas mal de vibrato, juste plus rapide et moins ample en ambitus. Pour Johansson, tu as raison mais c'est son problème, et je trouve que le résultat ce jour-là en tout cas est remarquable! (après, 2 semaines tu exagères, elle chante des grands rôles déjà au début des années 90 et jusqu'à Brünnhilde en 2007 je crois, où là pour le coup ça vibre beaucoup! 2 décennies plutôt que 2 semaines donc ) Borkh: oui mais c'est ce que beaucoup appellent "moins de vibrato". Je ne dis pas que c'est mieux ou moins bien... - DavidLeMarrec a écrit:
- Ça peut être objectivé, mais ensuite le ressenti, c'est très différent, on est plus ou moins sensible à l'un ou l'autre des nombreux paramètres (timbre, régularité, vitesse, ambitus…) et on peut trouver des choses insupportables qui sont transparentes pour d'autres – le vibrato de Theorin, je ne l'entends même pas ! (Mais pour d'autres chanteuses, ça peut me gêner assez fort, en particulier sur des voix jeunes et opaques.)
Mais même chez ceux qui disent qu'ils n'aiment pas un vibrato large par exemple, ils vont trouver que ça passe très bien avec untel et pas avec untel... (parce que tous les critères se combinent, y compris avec des choses plus subjectives peut-être, un peu comme ton dernier exemple) |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart | |
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| | | | Elektra - TCE - 29/4/24 - Meister/Stuttgart | |
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