Opéra comique salle Favart 2007/2008

Haneke, difficile de juger, il n'a fait que Don Giovanni à la Défense il me semble (ou tout au plus une autre mise en scène auparavant). Ce n'est pas tout à fait RDA, même si c'est transposition-dans-la-vraie-vie. Les décors étaient au contraire luxueux (et paraît-il assez beaux).

vartan a écrit:

Cen'est pas du même tonneau ? Je croyais... Il faut dire qu'à Bordeaux nous manquons cruellement de ces visions flamboyantes.

Oui, enfin, ce que j'ai entrevu et me suis laissé dire du Bal Masqué en ce moment, transposé dans la jungle colombienne... Certes, c'est plus original, mais je ne sais pas si ça fonctionne bien. Qui sait.

Si j'avais si j'y vais pour entendre le duo Melton/Touchais, je ne manquerai pas de t'informer.

J'ai entendu des choeurs virils hier après midi en errant sous les arcades des galeries extérieures. Bien Verdien !

vartan a écrit:

J'ai entendu des choeurs virils hier après midi en errant sous les arcades des galeries extérieures. Bien Verdien !

Et un peu bordelais aussi.

Oui, mais de loin la critique est aisée et j'avais d'autres préoccupations, prendre quelques photos.

J'avais raconté dans mes "déceptions du jour" l'échec de ma tentative d'assister à Cadmus et Hermione. Visiblement j'y suis allé le même jour que Morloch, le camion régie était là. Nouvelle déception : je travaillais le soir de la diffusion radio, je n'ai donc rien entendu...

Enième déception : je travaille aussi le soir du Destouches...

La mise en scène avait l'air vraiment sompteuse. Je préfère aussi ça aux impers RDA

Question aux heureux et chanceux auditeurs/spectateurs : le français restitué n'était pas trop gênant à l'écoute ? Personnellement je n'aime pas du tout (contrairement au latin à la française) et je n'aimerai pas que ça se répande trop dans les enregistrements.

WoO a écrit:

Question aux heureux et chanceux auditeurs/spectateurs : le français restitué n'était pas trop gênant à l'écoute ? Personnellement je n'aime pas du tout (contrairement au latin à la française) et je n'aimerai pas que ça se répande trop dans les enregistrements.

Gêne comme souvent au début - toutes ces consonnessssss prononcéesssssss agacent en effet.
Au bout d'un prologue on s'y accoutume.

vartan a écrit:

Oui, mais de loin la critique est aisée et j'avais d'autres préoccupations, prendre quelques photos.

Ah bon, pour quoi faire ?

WoO a écrit:

Enième déception : je travaille aussi le soir du Destouches...

Il n'y a qu'un soir ? C'est en tournée, sinon, il a eu Toulouse, il y aura peut-être d'autres endroits.

Citation :

Question aux heureux et chanceux auditeurs/spectateurs : le français restitué n'était pas trop gênant à l'écoute ? Personnellement je n'aime pas du tout (contrairement au latin à la française) et je n'aimerai pas que ça se répande trop dans les enregistrements.

Non, comme le dit Vartan, on s'y accommode bien. Et on entend la vraie nature des rimes.

Il reste cependant quelques inconvénients :
- disparition pour ainsi dire des nasales, dommage ;
- sur le détail, on peut être un peu sceptique, parfois, sur les choix archaïsants de la prononciation de Green, souvent systématique. Je ne suis pas convaincu par la prononciation aussi lourde des "e" et des "es", quasiment à la médiévale...
- enfin, le plus gênant, c'est qu'on perd en impact direct : ça demande de la concentration plus que de l'abandon.

Mais globalement, ça passe très bien. Diction parfaite d'ailleurs, mais c'est devenu une banalité dans ce répertoire, y compris pour les chanteurs étrangers !

Je crois que je ne m'y ferai pas.

Ca met une barrière supplémentaire entre nous et les personnages. Vous imaginez une Agnès Mellon chantant un Atys de Christie avec une telle prononciation ? J'ai été sensible aux tragédies en musique en grande partie à cause de la beauté de la langue française et de sa compréhension directe. Mon plaisir est peu gâché dans ces "restitutions" idéologiques qui, pour moi, transforment des figures vivantes en personnages de musées.

WoO a écrit:

Mon plaisir est peu gâché dans ces "restitutions" idéologiques qui, pour moi, transforment des figures vivantes en personnages de musées.

C'est ce qu'on disait aussi du principe des instruments sur boyau. Tant que ça marche bien, moi, je prends. Surtout si ça permet de publier des choses inédites, fût-ce un effet de mode.

Cela dit, je suis sensible aussi à l'impression de distance, et je regrette un peu l'impact direct, moi aussi, de la déclamation moderne.

On verra à l'usage mais je trouve quand même pour le moment que la somme des inconvénients prime sur les avantages.
Tu en relèves d'ailleurs trois contre un (je ne considère pas le fait qu'on doive s'y accoutumer comme un avantage).

J'ai écouté le Ballet de Flore récemment. Les grandes tirades en "restitué" sont peut-être bonne pour le théâtre, avec un décor approprié (il s'agit d'une prise de son live des représentations données au sein même de l'opéra du château de Versailles) mais au disque, sans le decorum et la présence physique des chanteurs, c'est assommant.

Je rejoins (pour une fois) l'avis du critique de la musebaroque lorsque celui-ci écrit :

Citation :

Le problème est double : d'une part, cette prononciation obscurcit la compréhension du texte et pare le livret de ridicule à l'oreille de l'auditeur moderne peu habitué aux éclats naissanss (naissants), à Floreeeeeeeeuu (Flore) et à l'arrivée du Roué (Roi). Il est alors impossible de suivre le fil de l'intrigue sans le livret à la main et les nobles protagonistes semblent transformés en saltimbanques grotesques.

D'autre part, les spécialistes ne s'accordent guère sur le "français restitué". On sait que les accents régionaux étaient très marqués, et qu'un duc ne parlait pas comme une charretière. Il n'y a donc pas un mais des français restitués. On utilisera pas la même prononciation pour des chansons à boire ou pour une tragédie lyrique. En outre, comme l'a souligné à juste titre un lecteur, dans nos oeuvres opératiques, ce n'est pas la prononciation courante, mais déclamatoire qu'il faut rechercher. Les dramaturges eux-mêmes ont cherché à unifier cette prononciation, en retenant une vision archaïque en général.

J'espère qu'il ne s'agit que d'un effet de mode.

Je ne déteste pas.

Et je ne trouve pas que ça gène la compréhension du texte, au contraire dans certains cas cette façon de bien prononcer la totalité des syllabes et des fins de mots de cette façon gaguesque à nos oreilles permet de tout bien distinguer et il y a quelques choses qui s'accorde avec la musique. Ca fait à la fois très précieux et très rustique. Quelque chose qui empêche aussi une trop grande aseptisation de la déclamation.

" Paroissez môôônnnstrrre affrrrrreusssss,
Sorrtez vêêênnnnsssss souterrrrainsssss
des ââânnnntreuz les plussss crrrrreusss..."

Deçu aussi pour WoO, cette saison l'Opéra comique a fait très peu de dates de chaque spectacle, dans une salle qui n'est pas immense immense... Ils sont peut-être également surpris de leur succès, mieux vaut cela que l'inverse.

Pour le Carnaval et la Folie, il n'y a que 2 dates : le vendredi 1 et le samedi 2, et ça m'a l'air plein à craquer.

Je ne sais pas comment ce sera la saison prochaine, j'ai cru comprendre qu'il y aurait plus de spectacles, mais je ne sais pas si cela signifie plus de représentations de chaque spectacle...

Pour Zampa en mars, ça commence déjà à bien se remplir

DavidLeMarrec a écrit:

vartan a écrit:

Oui, mais de loin la critique est aisée et j'avais d'autres préoccupations, prendre quelques photos.

Ah bon, pour quoi faire ?

Le Cours du chapeau rouge, ces arcades de Victor Louis et les hôtels particuliers du coin et une bande de d'jeuns qui dévalaient les fossés en carveboard, des surfers.

vartan a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

vartan a écrit:

Oui, mais de loin la critique est aisée et j'avais d'autres préoccupations, prendre quelques photos.

Ah bon, pour quoi faire ?

Le Cours du chapeau rouge, ces arcades de Victor Louis et les hôtels particuliers du coin et une bande de d'jeuns qui dévalaient les fossés en carveboard, des surfers.

Excellent choix !

Tu comptes publier ?

Si je trouve une plume à la hauteur de mes ambitions.

J'ai été prendre également la rue du Pont de la Mousque et la rue entre deux-murs et la fontaine de la Bourse et Saint Pierre et...

vartan a écrit:

Si je trouve une plume à la hauteur de mes ambitions.

Il y a donc des autruches à Bordeaux ?

Citation :

J'ai été prendre également la rue du Pont de la Mousque et la rue entre deux-murs et la fontaine de la Bourse et Saint Pierre et...

DavidLeMarrec a écrit:

vartan a écrit:

Si je trouve une plume à la hauteur de mes ambitions.

Il y a donc des autruches à Bordeaux ?

Oui.
De drôles d'oiseaux en effet et au plumage aussi éclatant que le ramage. On les entendit il y a peu chanter Wagner chez Xantrailles.

vartan a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

vartan a écrit:

Si je trouve une plume à la hauteur de mes ambitions.

Il y a donc des autruches à Bordeaux ?

Oui.
De drôles d'oiseaux en effet et au plumage aussi éclatant que le ramage. On les entendit il y a peu chanter Wagner chez Xantrailles.

Ah tiens. J’y rêverai donc, lorsque je contemplerai à nouveau l’empyrée.

Extraordinaire soirée, découverte totale pour moi que ce Destouches et son Carnaval et la Folie,

musique génialement dirigée (élégance, danse, clarté, profondeur) par Hervé Niquet et l'Académie baroque d'Ambronay :



chanteurs très bons, mais la distribution est archi-dominée par l'incroyable Folie de Mélodie Ruvio, qui chante tellemement bien qu'elle se transforme en onde de lumière pure :



Encore un milliard de fois mieux que le Cadmus et Hermione de la semaine dernière qui était déjà génial !

Une page myspace de Mélodie Ruvio, avec un extrait du spectacle :

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=277231470

Ah, les cromornes de Niquet me mettent toujours en transe ! Je ne savais pas qu'il y en avait à Ambronay.

Oui, très bien la petite, mais dommage que la prononciation reconstituée rende dommageablement moyenne une diction qui serait plutôt bonne. (surtout qu'en fait elle n'est pas franchement authentique, il faudrait que j'en parle avec les lutins)

et moi je ne savais pas ce qu'était qu'un cromorne

DavidLeMarrec a écrit:

Ah, les cromornes de Niquet me mettent toujours en transe !

Morloch a écrit:

et moi je ne savais pas ce qu'était qu'un cromorne

C'est l'équivalent du basson, si ce n'est qu'il s'agit de la famille du hautbois. Son plus riche, plus gras, moins doux.

Vous pensiez, misérable créatures, que vous aviez définitivement échappé à mes photos floues des saluts ?

Et bien non ! Muhehehehehehehehehe :

Un spectacle qui révèle toute la pertinence de la classification des publics d'opéra. Un essai de notation (sur 5 étoiles).

catégorie 1 : public familial *****
catégorie 2 : public vocal **
catégorie 3 : public musical **1/2
catégorie 4 : public contemporain -
catégorie 5 : public théâtral *****
catégorie 6 : public d'apparat *****

C'est quoi ? Le pirate des caraïbes ?

Zampa ou la fiancée de marbre (1831) de Louis Ferdinand Herold.

Brèche spatio-temporelle ouverte à l'Opéra comique par William Christie, Jérôme Deschamps et Macha Makeieff.

L'œuvre est un opéra-comique romantique d'un des auteurs phares du genre, dans une mise en scène très radicale : du Otto Schenk extrémiste, et ça marche très bien. Les décors et costumes sont un intelligent mélange d'esthétique romantique néo-gothique et de mouvement Troubadour appliqué au visuel scénique aussi bien qu'au jeu des acteurs. Ici, on se pâme, on s'évanouit en mettant sa main sur le front puis en écartant les bras vers le ciel, on parcourt la scène pistolet à la main avec des enjambées héroïques, on tombe à genoux sur un prie-Dieu quand trop de remords vous saisissent... Un bémol, tout cela manque d'un brin de fantaisie. On sent Deschamps-Makaeieff trop appliqués, c'est très sage. Des grands moments de réussite : tout le deuxième acte, avec les pirates qui jouent au lancer de poignards dans l'Eglise, le mariage délirant et l'arrivée du jeune héros au moment fatidique " C'est Alphonse !!!! Que vois-je !!!! C'est Alphonse !!!! "

La pièce est géniale, tout simplement. Il y a de tout là-dedans. Des siciliens de pacotille avec des noms à pleurer de rire (Mandredi, Capuzzi, Melazzo...), des bois de citronniers, un Etna en éruption, des domestiques trouillards mais attachants, une statue qui renferme une terrible malédiction et surtout un redoutable pirate : le réprouvé Zampa et sa bande. Zampa, barbe noire, bottes montantes, sabre à la ceinture et manteau rouge qui virevolte, est un mélange d'infâme crapule, de brigand au grand coeur et de Don Juan. Il vient de s'évader de prison et vient conquérir la jeune et richissime héritière Camille, promise et amoureuse du courageux Alphonse. Le vil séducteur parviendra-t'il à ses fins ou bien les gentils triompheront-ils ? Haha ! Le suspens est terrible. Le tout est écrit en vers de mirliton par un certain Mélesville qui devait avoir un dictionnaires des rimes comme outil principal (unique ?) de travail. Il y a un esprit populaire et parodique - on pense à Don Giovanni, à Alexandre Dumas, à Mérimée. C'est un joyeux foutoir très bien pensé.

La musique est d'un niveau variable. Une grande partie fonctionne sur une alternance Romance/fanfare/romance/fanfare... mais viennent s'intercaler quelques très beaux airs et d'une façon général un esprit dansant. Il faut tenir compte de la date d'écriture, 1831, et de ce qu'Herold ne prétendait pas révolutionner quoi que ce soit. C'est de la belle musique romantique et on ne s'ennuie pas un instant. Ca vaut largement tous les Bizet du monde, et c'est écrit un demi-siècle avant.

William Christie joue sur une théâtralisation élégante et humoristique de la partition mais il est handicapé par des Arts Florissants un peu poussifs. C'est pas super précis, certains solos de pupitres sont asthmatiques. Au final ça sonne comme un mélange un peu tonitruant de finesse et de rusticité.

Bonne distribution, avec une Patricia Petibon qui s'éclate visiblement dans le rôle de l'héroïne romantique. Une très belle prestation vocale qui n'a cessé de s'améliorer au cours de la soirée pour terminer avec un troisième acte éblouissant. C'est moins le cas avec le rôle-titre chanté par Richard Troxell qui a terminé très fatigué et bien faux, il est bien crédible physiquement et théâtralement; les metteurs en scène ont choisi de lui faire prendre un accent espanolo-italiano-n'importequoi qui dissimule son accent américain et rend bien le personnage de chef-pirate de carte postale. C'est un rôle de méchant ténor, qui est présenté comme ayant "une voix de tonerre" dans le livret, ce n'est pas tout à fait ça. Le jeune héros Alphonse (Bernard Richter) est beaucoup plus à l'aise.

Tous les seconds rôles sont bien chantés, mention particulière à la Ritta de Doris Lamprecht qui est à l'aise vocalement et possède un réel pouvoir comique sur scène. Dans la bande de Zampa, certains bandits sont individualisés comme personnages comiques muets sans texte ( un moine type Brother Tuck), ça amuse un peu mais paraît assez gadget.

Excellente diction en français de toute la distribution.

Une très bonne soirée. C'était enregistré par Radio France, donc ça devrait être diffusé bientôt.

Une galerie de photos sur ce site :

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http://www.fedephoto.com/fotoweb/Grid.fwx?position=11&folderid=5045&columns=1&rows=10&search=

Quelques unes des ces photos :

Oui, c'est magnifique semble-t-il et ton "rapport" donne bien l'impression que tu n'as pas boudé ton plaisir. Ça devait être bien sympa !

Oui, c'était bien sympa. La saison de rôdage de Deschamps Makeieff est plutôt une réussite de ce que j'ai vu, il y aura certainement moyen de faire mieux dans l'avenir, mais déjà de belles choses rejouées c'est un succès.

Et la retransmission FM de la représentation a eu lieu hier soir en direct.

Eh beh ils lésinent pas sur les enregistrements à l'opéra comique, déjà pour Cadmus et Hermione ils étaient hyperactifs là dessus, et pour ce Zampa au moins deux représentations enregistrées. Un disque en préparation ?

Il faut dire aussi qu'il y a peu de représentations à chaque fois, d'où l'impression d'enregistrement permanent.

Arte peut-être ?

Sais pas, j'ai vu un gros camion régie radio france avec plein de gens qui s'activaient sur les cables entre le camion et la salle quand je suis entré et quand je suis sorti - il ne doit pas y avoir de place aménagée à l'intérieur pour une régie.

Une intervioue de William Christie sur Zampa :

Baroqueux ce n'est pas une maladie

J'ai entendu ce Zampa à la radio, c'était vraiment très bon.

Non, vous n'en saurez pas plus, j'ai prévu de réécouter pour plus ample commentaire.

Et je crois que j'ai fait mon quota aujourd'hui.

A bientôt.

tiens, l'infââââme est passé par là.

Dans quelle sombre retraite est-il parti se réfugier ?

Géniale cette interview !

J'adore cette expression "l'un des papes du baroque"

Certaines déclarations sur les instruments d'époque, les orchestres dégraissés ou cette déclaration :

Citation :

Journaliste : Comment avez-vous commencé à travailler Zampa ?

William Christie : En lisant les innombrables commentaires écrits au XIXe siècle, y compris les attaques du grincheux Berlioz, qui était pathologiquement jaloux.

[jaloux de Hérold donc]



Vivement ce Zampa !

Et le Tristan de dans 15 ans !

Dire que je n'avais, jusqu'à la diffusion sur France Mu, qu'une bande en allemand, très imparfaite.

Quel panache, quel souffle ! Vraiment du théâtre à effets, mais à ma grande surprise, à la deuxième écoute de cette version, j'aime encore nettement plus.

Une sorte d'archétype, avec tout ce qu'il faut, la romance populaire initiale qui sert de thème B à l'ouverture en pot-pourri, le serviteur essouflé (vieil héritage grec), le choeur de stupéfaction, les chants à boire, les airs ornés...

Et ça fonctionne à merveille.

bonsoir,
j'ai bien conscience que ce que vous allez bientot lire puisse vous faire dresser les cheveux sur la tête mais tant pis.

j'ai été voir Roméo et juliette ce soir à l'opéra comique. Je n'ai pas compris grand chose...
pourquoi y avait il des communistes et des bonnets phrygiens? le drapeau et la révolution m'ont fait sourire, j'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux. Il devait y avoir un sens dramatique à tout ça mais je suis passé à coté...
la roue centrale/l'arbre a-t-elle/il un sens caché?
pourquoi y avait il 2 couples de R&J?
pourquoi tant de mathématiques?
j'en ai encore plein d'autres comme ça mais je vous en fait grâce.

En réalité je suis un peu vexé de ne pas trouver tout ça merveilleux, j'ai le sentiment un peu amer d'avoir loupé quelque chose.

Les jeux de lumière étaient parfaits en revanche et les décors évocateurs.

suis-je un extra terrestre ou d'autres sont de mon avis?

Je déplace dans la rubrique Concerts.
Et bienvenue.

Bienvenue sambol. Mes cheveux ne se dressent pas sur ma tête, ne t'inquiète pas. Dans l'art contemporain, le sens n'est pas évident, c'est sûr. Donc tes questions sont légitimes.

Pour l'instant, ne connaissant pas l'oeuvre, je ne peux répondre à toutes tes questions...

mais une question quand même :

Pourquoi ne parles-tu pas de la musique ?

je suis un vrai néophyte en musique contemporaine vous l'aurez deviné...
je n'ai pas parlé de la musique parceque ce n'est pas elle qui m'a le plus marqué. Elle était présente tout le temps bien sûr mais je l'ai ressenti comme en soutien du chant, des effets de lumière et du jeu de scène. Je ne vais pas laisser tomber pour si peu et vais plutot essayer de me procurer cet opéra en CD.

j'ai trouvé un commentaire intéressant sur concertonet.com
http://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=4686