Votre déception du jour...

Ca fait moins de papier dans les journeaux que cette connerie de banderole qui ne fait de mal qu'aux cons qui l'ont écrite.

vartan a écrit:

Je comprends ce que veut dire Havrais. On ne peut plus dire qu'un homme politique est con, qu'un truc qu'on n'aime pas mériterait d'aller brûler, comme si dire équivalait à faire. ...et que les rouennais sont des [censuré].

En gros on ne peux plus rire de rien, même les cocus vont bientôt interdire La belle Hélène

Je suis très partagé sur cette histoire.

1) D'un côté, je conçois bien le côté absurde de cette fronde. Je me souviens du scandale parce que le Robert avait mis comme synonyme de juif : "radin". Le Robert prend acte d'un fait de langue (qui selon les locuteurs peut être agressif, neutre ou affectueux...), le Robert n'a pas à se soumettre à une morale quelconque. Il y a aussi de vilains mots dans le Robert...
Alors, lorsqu'on insulte quelqu'un en prenant une catégorie ("espèce de breton" à un bordelais, par exemple), ce n'est pas forcément à prendre au tragique, et c'est un peu pénible que ce le soit, je le conçois.

2) D'un autre côté - et c'est ce qui me semble le plus important - cette prudence, c'est aussi le pacte social. Un peu de diplomatie pour ne pas froisser inutilement cet oligocéphale de Kia les plus susceptibles d'entre nous - parce qu'ils sont les plus fragiles et les plus bousculés par ailleurs, aussi.

Donc j'en reviens à une conversation que nous avions il n'y a pas si longtemps : on peut rire de tout, tant que le rire ne se fait pas au préjudice disproportionné d'un tiers.


P.S. : Je ne sais pas quelles feuilles de chou vous lisez, mais je n'ai pas du tout entendu parler de cette histoire de bannière.

DavidLeMarrec a écrit:

Donc j'en reviens à une conversation que nous avions il n'y a pas si longtemps : on peut rire de tout, tant que le rire ne se fait pas au préjudice disproportionné d'un tiers.

aïe dans ce cas on ne peut rire de rien, sérieux.
Tu trouveras toujours quelqu'un qui ne comprend pas la blague et qui se vexe.
Je dois aller répéter mais j'aurai bien aimé poursuivre cette discussion car c'est vraiment un truc qui me choque en ce moment.

C'est quoi ces discussions de pédés !

Kia a écrit:

C'est quoi ces discussions de pédés !

Le Havrais a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Donc j'en reviens à une conversation que nous avions il n'y a pas si longtemps : on peut rire de tout, tant que le rire ne se fait pas au préjudice disproportionné d'un tiers.

aïe dans ce cas on ne peut rire de rien, sérieux.
Tu trouveras toujours quelqu'un qui ne comprend pas la blague et qui se vexe.

Ben oui. C'est bien pour ça que je prends des précautions infinies, et que ça ne suffit pas toujours.

On ne peut pas forcer les gens à rire. Il faut savoir faire en fonction des présents - rien n'empêche de faire des blagues scandaleuses sur le génocide des Philistins par Samson si aucun philistin présent ne s'en vexe, ça ne me choque pas du tout d'un point de vue moral.


D'ailleurs Vartan a beau faire son libertaire juvénile, il fait extrêmement attention à chacun, je crois que tout le monde aura pu le remarquer. (Et toi-même, dans tes messages, je ne t'ai pas vu particulièrement inconvenant pour faire à tout prix de l'humour...)

Je crois que la pratique résout spontanément beaucoup de ces problèmes théoriques.

Kia a écrit:

C'est quoi ces discussions de pédés !

Enfin une parole sensée !

En tout cas j'aurais été fier de me faire insulter par de tels débiles si j'avais été ch'ti. Se faire insulter par des cons c'est toujours un plaisir.

Vartan a écrit:

On ne peut plus dire qu'un homme politique est con, qu'un truc qu'on n'aime pas mériterait d'aller brûler, comme si dire équivalait à faire

Ca me fait penser à quelques vieux croutons qui ont cru bon un jour d'expliquer que Hitler avait "déshonoré l'antisémitisme" en massacrant des millions de juifs...
C'est vrai qu'auparavant on pouvait se contenter de dire sans faire... d'insulter sans que ça porte à conséquences. Tous les antisémites se sont défendus comme ça après la guerre "oui mais à l'époque on ne savait pas les camps" "nous n'avons jamais voulu ça"...
Pourtant ils ont dénigré pendant des années et des années les juifs par voie de presse. A quelle belle époque! A un moment il y a forcément un lien qui s'établit entre le dire et le faire...
C'est une parenthèse évidemment... je ne t'accuse pas d'être un vieux crouton antisémite et compagnie...

Le Havrais a écrit:

Ce qui me choque, c'est qu'on ne puisse plus traiter les gens de pédés.

Je ne suis pas ligué contre toi, moi aussi j'adore traiter les gens de pédés, surtout quand ils le sont.

Sinon je suis plutôt d'accord avec David, ça devient à la mode de citer Desporges mais "on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde". Je pense que ça résume assez bien le problème... auquel il n'y a pas de solution.

Je parlais d'un sens "figuré" et pas propre, mais même cet adjectif disparaît de la langue française, insupportable le second degré. "Au feu les cahiers , les profs au milieu" devient un appel au lynchage collectif et incitation à la haine d'une catégorie de fonctionnaire... Ridicule.

Dévier le sens de la conversation vers le génocide c'est un peu facile, tout y mène. Dire qu'un livre est mauvais revient à dire qu'il faut l'éliminer, l'interdire, le brûler... et rejouer le nazisme ?

Un visionnaire ce Mike Godwin...

Vartan a écrit:

Dévier le sens de la conversation vers le génocide c'est un peu facile, tout y mène.

Je peux t'envoyer des caricatures qui m'ont -en toute sincérité- fait rire... et pourtant elles sont ignobles.
Je rejoins parfaitement David. Je n'ai pas voulu spécialement relier le sujet au nazisme mais plutôt à un centre d'intérêt personnel. Dans les années 30 en France la liberté de la presse était totale avec les conséquences que l'on connait -je ne fais pas référence au génocide en disant cela. Je ne regrette pas du tout cette époque où l'on pouvait "tout dire".

Kia a écrit:

Un visionnaire ce Mike Godwin...

Voilà, tout de suite des disqualifications ! Vraiment des méthodes de nazillon, mon pauvre Kia.


Pour les générations futures, est-il nécessaire de préciser le second degré ?

Sauron le Dispensateur a écrit:

Je ne regrette pas du tout cette époque où l'on pouvait "tout dire".

et comment décider de ce qu'on peut dire et de ce qu'on ne peut pas dire ?

Si on peut tout dire, il n'y a pas à décider

Zoilreb a écrit:

Si on peut tout dire, il n'y a pas à décider

c'est ce que je dis

Déception du jour: le temps passe trop lentement... je veux vraiment que la fin d'avril arrive, parce que ce quand ma soeur viendra habiter à São José dos Campos, où son cher mari travaille... évidemment, mon cher beau-frère habite chez moi... depuis deux ans

La déception du jour, c'est qu'il n'a pas décidé de travailler jusqu'à plus tard...

Ah pardon, j'avais lu l'inverse.

Verbena a écrit:

Déception du jour: le temps passe trop lentement... je veux vraiment que la fin d'avril arrive, parce que ce quand ma soeur viendra habiter à São José dos Campos, où son cher mari travaille... évidemment, mon cher beau-frère habite chez moi... depuis deux ans

La déception du jour, c'est qu'il n'a pas décidé de travailler jusqu'à plus tard...

je n'ai pas tout compris

Le Havrais a écrit:

Sauron le Dispensateur a écrit:

Je ne regrette pas du tout cette époque où l'on pouvait "tout dire".

et comment décider de ce qu'on peut dire et de ce qu'on ne peut pas dire ?

C'est la loi qui décide... pour la bonne concorde sociale. C'est ainsi qu'on ne peut pas lancer un appel au meurtre par voie de presse. Et heureusement il me semble... tout de même...

On ne peut plus dire "Mort aux cons" ! Ils viendraient porter plainte.

Tu rigoles mais dans les années 30, des appels au meurtre ont été publiés dans la presse quotidienne. La violence des campagnes menés par certains journalistes à l'époque était terrible -extrême droite et communistes confondus. Bref... de la même façon qu'on règlemente le droit de manifester pour assurer la sécurité de tous les participants, il me semble tout à fait normal de protéger les personnes de la diffamation par exemple. Pour ce qui est de l'insulte "pédé" elle peut blesser -qu'on le veuille ou non- comme "youpin" jadis . Ensuite chacun prend ses responsabilités.

Le Havrais a écrit:

Verbena a écrit:

Déception du jour: le temps passe trop lentement... je veux vraiment que la fin d'avril arrive, parce que ce quand ma soeur viendra habiter à São José dos Campos, où son cher mari travaille... évidemment, mon cher beau-frère habite chez moi... depuis deux ans

La déception du jour, c'est qu'il n'a pas décidé de travailler jusqu'à plus tard...

je n'ai pas tout compris

Je raconte toute l'histoire, donc...

J'ai une soeur, elle est marié. Elle travaille dans une petite ville proche de Campinas (on voyage 3 heures en voiture pour y aller...).

Un peu avant la mort de ma mère, mon beau-frère a trouvé un nouveau travail (il était au chômage)... ici, à São José dos Campos.

À cette époque-là, ma mère était déjà malade. J'ai dit à mon beau-frère: "Tu restes chez moi, parce que un appartement à São José dos Campos, c'est quelque chose de cher... tu as une fille de trois mois, donc... tu restes chez moi".

D'accord. C'est le genre de situation qu'on supporte pour... je ne sais pas, trois où six mois?

Moi, j'ai mon beau-frère instalé chez moi depuis deux ans... Et, bon, nous n'avons pas les mêmes habitudes. Il a donné mon numéro de téléphone aux gens de son travail et maintenant mon téléphone sonne tout le temps (même à minuit! Et je me réveille à 05h30!!!), il a fait d'autres choses que je n'aime pas du tout.

Donc, c'est pour ça que, tous les jours, j'arrive chez moi et je suis déçue parce qu'il est toujours là!!

Et ma soeur n'arrive pas à venir travailler ici (pour me délivrer de son mari!)

C'est tout...

Je ne sais pas pourquoi vous parlez tout le temps des années 30. Moi je parle des années 80. Tu dois quand même te douter que je ne cautionne pas les appels au meurtre...

Verbena a écrit:

Le Havrais a écrit:

Verbena a écrit:

Déception du jour: le temps passe trop lentement... je veux vraiment que la fin d'avril arrive, parce que ce quand ma soeur viendra habiter à São José dos Campos, où son cher mari travaille... évidemment, mon cher beau-frère habite chez moi... depuis deux ans

La déception du jour, c'est qu'il n'a pas décidé de travailler jusqu'à plus tard...

je n'ai pas tout compris

Je raconte toute l'histoire, donc...

J'ai une soeur, elle est marié. Elle travaille dans une petite ville proche de Campinas (on voyage 3 heures en voiture pour y aller...).

Un peu avant la mort de ma mère, mon beau-frère a trouvé un nouveau travail (il était au chômage)... ici, à São José dos Campos.

À cette époque-là, ma mère était déjà malade. J'ai dit à mon beau-frère: "Tu restes chez moi, parce que un appartement à São José dos Campos, c'est quelque chose de cher... tu as une fille de trois mois, donc... tu restes chez moi".

D'accord. C'est le genre de situation qu'on supporte pour... je ne sais pas, trois où six mois?

Moi, j'ai mon beau-frère instalé chez moi depuis deux ans... Et, bon, nous n'avons pas les mêmes habitudes. Il a donné mon numéro de téléphone aux gens de son travail et maintenant mon téléphone sonne tout le temps (même à minuit! Et je me réveille à 05h30!!!), il a fait d'autres choses que je n'aime pas du tout.

Donc, c'est pour ça que, tous les jours, j'arrive chez moi et je suis déçue parce qu'il est toujours là!!

Et ma soeur n'arrive pas à venir travailler ici (pour me délivrer de son mari!)

C'est tout...

d'accord, j'avais donc à peu près tout compris.
C'est bien galère quand même de se retrouver avec son beauf pendant 2 ans !
Il est temps que tu accueilles un petit français dans ton appartement pour virer le beau frère !

Le Havrais a écrit:

d'accord, j'avais donc à peu près tout compris.
C'est bien galère quand même de se retrouver avec son beauf pendant 2 ans !
Il est temps que tu accueilles un petit français dans ton appartement pour virer le beau frère !

Je crois que je veux rester un peu de temps seule chez moi...

Perso, cette histoire de banderole, ça me fait surtout penser qu'il y a toute une faction de gros fachos de merde au PSG, et que le PSG n'a absolument pas envie de s'en débarrasser. Donc ces cons nous emmerdent, chaque fois que le PSG joue il faut mettre en place des flics partout, ils insultent le monde entier, ils nous chient sur la tête à longueur de journées, ils agressent des supporteurs et quand l'un d'eux se fait flinguer par un flic en état de légitime défense, c'est limite si les journalistes nous demandent pas de pleurer pour la mémoire de cet infâme connard. Donc j'en conclus qu'il faut : 1) interdire le PSG et 2) interdire le foot.



Après, c'est sûr que se faire traiter de pédophile et de consanguin par une tribu de fachos baveux et alcooliques, ça ne prête pas vraiment à conséquence... Si encore c'était des chercheurs du CNRS qui avaient déployé la banderole, je comprendrais mieux que les gens soient choqués...

Détail amusant : en ce moment je lis un peu Marianne. C'est pas que j'aime, mais c'est pas cher. Dans leur genre, ils sont capables des pires des hypocrisies. Leur but, c'est de toujours dire ce que les autres ne disent pas, pas par conviction, mais parce que ça fait bien de jouer le mec qui pense pas comme tout le monde, qui prend toujours le contre-pied des consensus, même quand ils sont finalement inévitables ou élémentaires. Un peu comme David, quoi... (je plaisante). Bref, pour l'histoire de la banderole, et tout en disant qu'évidemment ça les écoeurait, les journalistes de Marianne expriment l'idée qu'il est absurde de parler d'incitation à la haine raciale, puisque les ch'tis ne sont pas une « ethnie » au sens propre du terme. C'est un argument recevable. Sensiblement spécieux, mais recevable. Le truc assez bizarre, c'est que le même journal Marianne titrait en une, une semaine auparavant, sur le « racisme anti-fonctionnaire »... Donc, selon Marianna, les ch'tis ne sont pas une race, mais les fonctionnaires oui...

C'est tout l'art d'un Jean-François Kahn : trouver le moyen de dire tout et son contraire, tout en se donnant des allures des cohérence. Heureusement qu'il le fait avec le sourire en nous faisant bien comprendre à chaque fois qu'il se fiche de notre poire, sinon je serais capable de lui en vouloir...

Picrotal a écrit:

quand l'un d'eux se fait flinguer par un flic en état de légitime défense, c'est limite si les journalistes nous demandent pas de pleurer pour la mémoire de cet infâme connard.

J'ai plutôt eu l'impression du contraire l'autre fois quand un flic a tiré sur un gars, les journalistes nous demandaient d'avoir pitié du policier. Je ne sais plus à l'occasion de quelle rencontre, ça date d'il y a quelques mois.

Plusieurs dizaines de partitions pour violoncelle gratuites viennent d'être retirées de cello.org, pour des questions de droit d'auteur. J'avais décidé de les imprimer aujourd'hui...

En plus, ce que je voulais était libre de droit. Mais comme le type qui les a mise en ligne à reçu plein de remarques, il a tout retiré...

Zoilreb a écrit:

Picrotal a écrit:

quand l'un d'eux se fait flinguer par un flic en état de légitime défense, c'est limite si les journalistes nous demandent pas de pleurer pour la mémoire de cet infâme connard.

J'ai plutôt eu l'impression du contraire l'autre fois quand un flic a tiré sur un gars, les journalistes nous demandaient d'avoir pitié du policier. Je ne sais plus à l'occasion de quelle rencontre, ça date d'il y a quelques mois.

Oui, je parle du même évènement, et ce n'était pas une question d'avoir pitié du policier, celui-ci était allé seul prêter main-forte à un supporter Juif menacé par une bonne dizaine de nazillons, et après avoir à plusieurs reprises menacé de tirer en a abattu un qui l'a cherché mille fois. C'est tout. Les journalistes ne blâmaient certes pas le flic, encore heureux, mais la façon dont ils présentaient la « victime » était souvent d'une prudence et d'une retenue pitoyable. Je veux bien que « tous les morts (soient) de braves types » mais quand même...

Picrotal, tu es pour la peine de mort?

Xavier a écrit:

Picrotal, tu es pour la peine de mort?

Non, mais le flic en question a fait acte de courage, a respecté la procédure des sommations, et a finalement tiré en parfait état de légitime défense. A partir de là, il n'y a rien à redire. Et comme disait Cabu : « quand un salaud meurt, ça reste un salaud. » Je ne souhaite jamais la mort de mes ennemis, mais quand elle arrive dans de pareilles circonstances, je ne vois pas pourquoi je devrais la déplorer.

Moi, cette histoire ça m'a choqué. Entre tuer quelqu'un et lui tirer dessus il y a de la marge. Je veux bien comprendre qu'il y a la panique, et je ne connais pas le fin mot de l'histoire (j'ai pas étudier le cas dans les détails), mais que le flic s'en sorte comme ça, qu'on ai considéré qu'en tuant il avait fait son boulot ça ne me convainc pas vraiment.

Le type qui est mort ça peut très bien juste être un jeune con qui se laisse entraîner par un effet de bande.
Je n'arrive pas à considérer qu'il mérite la mort et que c'est normal ce qui s'est passé là...

Xavier a écrit:

Le type qui est mort ça peut très bien juste être un jeune con qui se laisse entraîner par un effet de bande.
Je n'arrive pas à considérer qu'il mérite la mort et que c'est normal ce qui s'est passé là...

Attention sur ce cas, il avait été dit que le policier était hors service et louche, parmi tant de versions contradictoires. Je n'ai jamais pu rien savoir de sérieux...

Mais sinon, effectivement, en cas de légitime défense, le plus à plaindre est le fonctionnaire qui a commis l'acte (avec la famille de la victime, c'est évident). Parce qu'en France il n'est pas permis de tirer sur un voleur qui s'enfuit, c'est toujours pour protéger une vie (un innocent ou un fonctionnaire). Ca n'est pas comparable avec la peine de mort, c'est même la seule exception légale de la violence mortelle.

Xavier a écrit:

Le type qui est mort ça peut très bien juste être un jeune con qui se laisse entraîner par un effet de bande.
Je n'arrive pas à considérer qu'il mérite la mort et que c'est normal ce qui s'est passé là...

Il ne mérite pas la mort en soi, mais faut assumer ses fréquentations dans la vie, on va pas pleurer pour un petit nazillon supporter du psg qui participe à des chasses à l'homme...souvenez-vous quand même de David Nivel, le flic qui a fini handicapé apres s'être fait tabassé par des supporters allemands avant la coupe du monde 98...

Kia a écrit:

on va pas pleurer pour un petit nazillon supporter du psg qui participe à des chasses à l'homme

Et on pourrait décorer le flic aussi (ils seraient bien capable de l'avoir fait d'ailleurs).

Xavier : je n'ai jamais dit qu'il méritait la mort, ne caricature pas mes propos s'il te plaît... Je dis que le flic était en état de légitime défense, point final. Que je sache, les policiers ne sont pas payés pour se faire déchiqueter avec le sourire. Je ne suis pas un partisan des bavures, mais pour une fois, la situation est claire : ça n'en était pas une. — Le fait que ça ait été un jeune con entraîné et patati patata, et alors ? Combien de jeunes cons ont voté et soutenu Hitler ? Mussolini ? Franco ? Staline ? ... Ce n'est pas parce qu'il y a des explications qu'il y a forcément des excuses. Ces jeunes cons sont sans doute à plaindre dans l'absolu, mais ils sont dangereux. Et ma philantropie décomplexée ne peut pas me pousser à éprouver de la pitié pour quelqu'un qui n'hésiterait sans doute pas à m'envoyer à l'hosto si je tombais sur lui, et qui soutiendrait sans réserve un pouvoir xénophobe et totalitaire...

David : ce policier était en effet hors-service, ça n'empêche pas qu'il avait pour devoir de prêter main-forte à ce supporteur juif et qu'il l'a fait. Les policiers, les gendarmes, c'est comme les pompiers : ils sont toujours plus ou moins en service. Ils ont des prérogatives, et doivent être prêts à les assumer à tout moment.

Ensuite, non je ne crois pas qu'il était « louche »... Sauf aux yeux des fachos, évidemment, puisqu'il était Noir... Ce qui n'a pas arrangé les aigreurs de la tribu de facho qui les menaçait.

Zoilreb a écrit:

Kia a écrit:

on va pas pleurer pour un petit nazillon supporter du psg qui participe à des chasses à l'homme

Et on pourrait décorer le flic aussi (ils seraient bien capable de l'avoir fait d'ailleurs).

Et pourquoi pas ? Il est allé, tout seul, protéger un type qui allait se faire lyncher par une dizaine de brutes. Ça s'appelle du courage. Je sais que moi je n'y serais pas allé.

Je ne suis pas un pro-flic du tout, mais là désolé, il n'y a rien à redire. Ce type est de toute évidence un bon flic. Il l'a prouvé dans des circonstances extrèmes.

Quand tu es menacé par quelqu'un d'aussi près, que tu as fait les sommations d'usage, et qu'en face de toute évidence on va te faire la peau, tu tires pour te protéger, c'est normal. A pareille distance, le coup est évidemment létal, mais je ne vois pas pourquoi ce flic aurait du accepter de se faire tabasser à mort... Faudra quand même m'expliquer pourquoi on hurle, légitimement, quand une bavure mortelle a lieu, mais qu'on considère, quand un flic se fait buter par un connard, que c'est la fatalité et qu'après tout ils sont payés pour ça...

Hier soir, je quitte le travail en écoutant Radio Classique. Après J-L Hess, commence l'adagio de l'Empereur. Pour terminer la journée, ce n'est pas mal. Las ! Dès les premières mesures, on sent que ça ne chante pas, que c'est heurté, que c'est plus andante qu'adagio. L'entrée du piano est encore plus affligeante. Ce n'est pas "un poco mosso" mais "martellando", sans nuance ni retenue. Du coup, ce que j'espérais être un moment de décompression n'a fait qu'augmenter mon stress.
J-L. Hess n'a pas daigné annoncer le nom des assassins.
Alors, je demande qui a tué Beethoven jeudi soir 10 avril entre 19.52 et 19.59 ?

toxic a écrit:

Hier soir, je quitte le travail en écoutant Radio Classique. Après J-L Hess, commence l'adagio de l'Empereur. Pour terminer la journée, ce n'est pas mal. Las ! Dès les premières mesures, on sent que ça ne chante pas, que c'est heurté, que c'est plus andante qu'adagio. L'entrée du piano est encore plus affligeante. Ce n'est pas "un poco mosso" mais "martellando", sans nuance ni retenue. Du coup, ce que j'espérais être un moment de décompression n'a fait qu'augmenter mon stress.
J-L. Hess n'a pas daigné annoncer le nom des assassins.
Alors, je demande qui a tué Beethoven jeudi soir 10 avril entre 19.52 et 19.59 ?

J'ai essayé de chercher dans leur site internet, mais il n'y a pas de crédits...

toxic a écrit:

J-L. Hess n'a pas daigné annoncer le nom des assassins.
Alors, je demande qui a tué Beethoven jeudi soir 10 avril entre 19.52 et 19.59 ?

Reste à l'affut : les meurtiers reviennent toujours sur les lieux du crime !

Zoilreb a écrit:

Kia a écrit:

on va pas pleurer pour un petit nazillon supporter du psg qui participe à des chasses à l'homme

Et on pourrait décorer le flic aussi (ils seraient bien capable de l'avoir fait d'ailleurs).

Pourquoi pas ? comme le dit Picrotal il a fait preuve de courage parce que sans lui le supporter aurait pu finir en miettes...le flic lui-même s'est fait insulter de sale nègre et bousculé (divergence entre les versions sur ce point)...
Les petits fachos du genre, je connais bien et j'ai eu à subir leurs gentils poursuites, alors tu m'excuseras un peu de ne pas chialer pour une raclure...

Citation :

Entre tuer quelqu'un et lui tirer dessus il y a de la marge

J'ai un peu de mal à saisir la nuance... Quand on tire sur quelqu'un, on peut le tuer, non ?

Citation :

Attention sur ce cas, il avait été dit que le policier était hors service et louche, parmi tant de versions contradictoires. Je n'ai jamais pu rien savoir de sérieux...

Tu as mis le doigt dessus. C'est bien là la difficulté ; on ne reçoit que des informations parcellaires, souvent contradictoires. Comme dit A. Roumanoff : "On ne nous dit pas tout !"

Mouais, sauf que la parole des fachos, perso, je ne lui accorde aucun crédit. On est en présence de types qui se croient tout permis. Et bien souvent les faits leur donne raison. Ce soir-ci, ils avaient perdu, ils étaient pas contents, ils voient un supporter juif et décident de le lyncher. Pour une fois, ça ne s'est pas passé comme d'habitude : un représentant de la Loi est venu s'interposer. Et pour autant, ils ont continué à se croire nantis d'une sorte d'immunité de droit. Manque de bol : ils ont pris dans la tronche ce qu'ils ont cherché. Franchement, c'est bien fait pour leur gueule.

Si rien ne s'était passé, on aurait lu dans les journaux du lendemain : un supporter Juif et un policier dans le coma, les auteurs du crime sont introuvables. Et tout le monde aurait accueilli la nouvelle avec la même indignation d'usage, froide et blasée. Et on aurait oublié.

Moi je préfère savoir que, pour une fois, ce sont les coupables qui ont payé. Pas les victimes. Si cela avait pu se passer autrement que dans le sang, j'aurais préféré. Seulement quand on court après la balle et qu'on la prend dans le buffet, ça s'appelle mourir comme un con, point final.

J'ai pas eu le temps de faire toutes les leçons que j'avais prévu. J'ai du zapper la super leçon de biologie sur comment on fait les bébés, ils m'en voulaient à mort.

Picro a écrit:

Détail amusant : en ce moment je lis un peu Marianne. C'est pas que j'aime, mais c'est pas cher. Dans leur genre, ils sont capables des pires des hypocrisies.

Pour moi c'est un torchon... enfin les quelques numéros de février que j'ai pu lire cette année m'incitent à le penser... c'est bourré de montages de petits bouts de phrases pour faire monter les mayonnaise... et niveau information et analyse: c'est vide!
En plus ils sont totalement égocentriques... je n'aime pas du tout ce journal d'opinion.

Disons que, pour paraphraser Churchill, Marianne est le pire des journaux français, à l'exception de toutes les autres!