L'accordéon

of course not..but it would be nice to think so

https://www.quatuoraeolina.com/agenda/enregistrement-de-la-symphonie-fantastique

" Œuvres dédiées

Plus de 300 œuvres ont été composées pour Teodoro Anzellotti, par des compositeurs tels que notamment Mauricio Kagel, Matthias Pintscher, Salvatore Sciarrino, Luciano Berio, Gérard Pesson, Toshio Hosokawa, Hans Zender, Wolfgang Rihm, Georges Aperghis, Heinz Holliger, Marco Stroppa, Brice Pauset et Isabel Mundry. Parmi elles :

   Sequenza XIII (Chanson) pour accordéon seul (1995-1996), de Luciano Berio
   Játékok, Adaptée pour accordéon seul par György Kurtág
   contrapasso einer gesperrten K.457 (Balletto D’Incerto), pour accordéon seul, de José Luis Torah
   Nuut, pour accordéon et orchestre, de Manuel Hidalgo
   Introduktion Un enfuie, pour accordéon et orchestre, de Manuel Hidalgo
   Gran nada, pour accordéon et orchestre, de Manuel Hidalgo "

in
https://fr.wikipedia.org/wiki/Teodoro_Anzellotti

Cité de l’Accordéon et des Patrimoines à Tulle où se situe la Manufacture d'Accordéons Maugein
TERRENEUVE architectes

" [...] Il a fallu beaucoup de temps pour développer l'idée que l'accordéon pourrait être pris au sérieux en tant qu'instrument de concert, en partie parce que les possibilités de développer des compétences en interprétation par l'enseignement professionnel étaient rares. Ensuite, bien sûr, en raison du répertoire. Quels morceaux les accordéonistes de concert pouvaient-ils jouer ? Enfin, l'instrument lui-même devait être amélioré, de la même manière que le piano et les instruments d'orchestre avaient été renforcés et rendus plus polyvalents au XIXe siècle, afin de proposer un outil digne des inspirations des grands compositeurs.

Au début du XXe siècle, des progrès majeurs sur ces questions ont été réalisés en Union soviétique, avec des contributions significatives au Danemark et en Angleterre. La musique folklorique, le noyau du répertoire d'accordéon, était au centre de la politique soviétique d'éducation musicale et ainsi le premier programme d'accordéon professionnel a été créé au Conservatoire de Kiev en 1927, avec des programmes similaires apparaissant par la suite à Moscou, Leningrad et d'autres villes russes.

Le 22 mai 1935, le célèbre accordéoniste Pavel Gvozdev a donné le premier récital d'accordéon en Union soviétique à Leningrad et deux ans plus tard a interprété un nouveau concerto pour accordéon et orchestre de Feodosiy Rubtsov (1904-1986) dans la salle de la Philharmonie de Leningrad, événements qui ont grandement stimulé l'intérêt pour le potentiel artistique de l'accordéon.

L'accordéon fait peau neuve

Les modifications apportées à l'instrument lui-même ont été encore plus importantes pendant la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Deux types d'accordéons étaient utilisés. L'accordéon russe traditionnel, le bayan, avait des boutons des deux côtés du soufflet tandis que l'accordéon à piano comportait un clavier de piano régulier à droite et des boutons à gauche. Les deux utilisaient le système de basse Stradella pour la main gauche, un arrangement de notes de basse uniques sur une seule octave en alternance avec des boutons qui jouaient des accords de 7e majeurs, mineurs, diminués ou de dominante. Si cette configuration était idéale pour le modèle «oom-pah-pah» de la musique de danse, elle représentait un obstacle sérieux à la composition du répertoire du concert.

Avec l'arrivée du système de basse libre avec son agencement de boutons à une note s'étendant sur une large gamme, les accordéonistes ont pu pour la première fois jouer des mélodies de basse et créer leurs propres accords, au lieu d'avoir à utiliser les accords prédéfinis du système Stradella. De plus, de nouveaux jeux ont été conçus pour élargir la gamme de timbres disponibles sur l'instrument. L'accordéon était maintenant devenu un instrument entièrement polyphonique, capable de jouer dans des ensembles de chambre et de transcrire des œuvres classiques du répertoire de concert.

L'accordéon moderne

L'un des premiers à exploiter les nouvelles possibilités de ces améliorations fut l'accordéoniste danois Mogens Ellegaard (1935–1995) qui, à partir des années 1950, mit les compositeurs au défi d'écrire des œuvres sérieuses pour accordéon. L'une de ses premières commandes fut Symphonic Fantasy and Allegro pour accordéon et orchestre (1958) du chef d'orchestre et compositeur danois Ole Schmidt (1928-2010).

Tandis que le virtuose bayan russe Friedrich Lips (né en 1948) faisait avancer la barre dans son pays, défendant notamment la musique d'Astor Piazzola, l'élève d'Ellegaard, Owen Murray, d'origine écossaise, a importer l'enthousiasme de son professeur pour l'accordéon en Grande-Bretagne. Diplômé de la Royal Danish Academy of Music en 1982, Murray est entré dans l'histoire en étant nommé professeur d'accordéon à la Royal Academy of Music en 1986, marquant l'arrivée de la respectabilité académique pour l'accordéon dans l'une des institutions musicales les plus prestigieuses d'Europe.

L'élève de Murray à la Royal Academy, Ksenija Sidorova, continue le travail de création d'une place pour l'accordéon sur la scène du concert, jouant à la fois des transcriptions d'œuvres établies dans le canon classique et un nombre croissant de compositions modernes et contemporaines écrites spécifiquement pour l'accordéon. Elle joue d'un instrument artisanal des ateliers du fabricant italien Pigini à Ancône, considéré comme la Rolls-Royce des fabricants d'accordéon. Son instrument (qu'elle appelle «la Bête») a une plage de main gauche de quatre octaves et demie, et une butée spéciale activée par le menton qui permet des changements de timbre rapides comme l'éclair. "

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